Aménagement pour enfants DYS

Vous trouverez dans cette rubrique des outils et des conseils afin d'aider les enfants TDAH et ayant des troubles des apprentissages à gérer leurs comportements, ainsi que des outils pour faciliter l'apprentissage en classe. 

Les « dys » qu’est-ce que c’est ?

 Le cerveau est une sorte de puzzle hyper connecté de systèmes spécialisés dans chacune des fonctions cognitives comme :

Chacune de ces fonctions peut faire l’objet d’un dysfonctionnement alors que les autres restent intactes. Le trouble de l’apprentissage ou « dys » est caractérisé par sa nature neuro-développementale ce qui en fait un handicap durable. Ces troubles touchent 5 à 10% des enfants (2 à 3 enfants par classe), s’expriment en l’absence de trouble psychoaffectif et de déficit sensoriel, ainsi que par un « QI » dans la norme révélant le décalage d’une fonction cognitive. Il existe six différents types de troubles dys différenciés par la fonction cognitive touchée. Il s’agit de la dysphasie, la dyslexie, la dysorthographie, la dysgraphie, la dyspraxie et la dyscalculie.

     1)  Repérer les dys et aider à les compenser 

     Les enfants atteints de troubles spécifiques des apprentissages de type « dys » ont des comportements  scolaires qu’il est possible de repérer pour collecter les indices de ces troubles. L’enfant ne parle pas ou peu, il a des difficultés à lire et/ou écrire, il est isolé de ses pairs, il a des problèmes de comportement, il est maladroit et ne semble pas comprendre.

a)     La DYSLEXIE

     Il s’agit d’un trouble de l’apprentissage de la lecture (déchiffrage : difficulté à identifier les lettres, les syllabes et les mots) et de l’acquisition de son automatisme. Les enfants sont touchés sont la plupart du temps scolarisés, ne présentent pas de déficit intellectuel, sensoriel, neurologique comportemental ou affectif. La rééducation orthophonique permet le développement de stratégies d’adaptation mais ne permet pas de faire disparaître ce trouble, ce qui en fait un trouble durable. Le diagnostic posé par les orthophonistes repose sur un test de déchiffrage qui ne peut être réalisé qu’à la fin du CE1 pour pouvoir objectiver un retard de lecture allant de 18mois à deux ans.

 

Les hypothèses génétiques en faveur d’anomalies structurelles cérébrales des dysléxiques reposent sur les constats suivants : 

·         Prédisposition génétique d’au moins 5 gènes tous impliqués dans la migration neuronale.

·         Déficit de connexion entre les aires visuelles et du langage observable à l’IRM (Habib & Demonet, 2000)

·         Risque familial : 50% de transmission au premier degré, et pour les jumeaux une transmission autosomique dominante entraînant une héritabilité à 50%.

 

-  Lors du processus d’apprentissage de la lecture le « normo lecteur » utilise simultanément deux voies de traitement de l’information visuelle qui sont complémentaires. D’une part la lecture d’adressage (souvent dominante) également nommée voie orthographique ou voie directe qui fait appel à une reconnaissance globale du mot et donc à son registre sémantique permettant d’identifier une forme phonologique du  mot. D’autre part la lecture par assemblage ou déchiffrage utilisant la voie phonologique dans le cadre d’une conversion des graphèmes en phonèmes par un processus de segmentation/transcodage/assemblage. Chez le « normo lecteur » le système est en place vers 7 ans.

 

La double tâche : Les enfants dyslexiques présentent des difficultés à lire mais aussi à apprendre en même temps qu’ils lisent, à comprendre, à contrôler les fautes, à se concentrer, et à retenir ce qu’ils viennent de lire. Ces difficultés émergent des situations de double tâche car la lecture n’est pas automatisée : le cerveau est absorbé par la reconnaissance de lettre qui mobilise beaucoup d’attention chez les dyslexiques et donc ne peut effectuer d’autres tâches en même temps. Les situations de double tâche sont à l’origine d’une grande fatigabilité chez les enfants dyslexiques. Exemples de situations de double tâche : calculer 75x33 en chantant la Marseillaise.

 

-  La dyslexie est caractérisée par :

·         L’absence d’automatisation de la lecture

·         La focalisation de l’attention sur la reconnaissance des mots et leur segmentation

·         Une lecture lente laborieuse et épuisante qui altère la compréhension du message

Par conséquent il est injustifié de dire de l’enfant dyslexique qu’il ne fournit pas d’effort ou qu’il profite de la situation pour fuir les exigences

 

Les signes observables en situation scolaire sont : des difficultés à déchiffrer l’écrit, des erreurs sonores telles que la confusion entre le k/g, le t/d, des paralexies (lire table au lieu de tabac), impossibilité d’accès aux énoncés car charge cognitive trop importante d’où une meilleure compréhension quand l’énoncé est oral, orthographe très défaillante, capacités d’apprentissage normales, grande lenteur dans toute activité où l’écrit est impliqué, écriture peu lisible dans son contenu et sa forme.

- Les aménagements scolaires : Aider l’élève dyslexique à lire votre question écrite n’est ni un privilège ni un traitement de faveur

C’est un aménagement raisonnable qui lui permet d’avoir la même chance que les autres de vous donner la bonne réponse. Les outils que l’on peut proposer aux élèves dyslexiques et dysorthographiques sont des moyens de compensation de la surcharge cognitive, il s’agit de :

·         L’ordinateur, les scanners de poche

·         Les aménagements de texte tels que la colorisation des lignes ou de syllabes ou l’utilisation de textes à trous

Outils pour aider un enfant dyslexique à lire :

 

 

 

Un corbeau perché sur l’antenne d’un bâtiment

tient dans son bec une souris blessée

Un corbeau ………sur l’………. d’un  ……….

 tient dans son …… une ………… blessée

    Les règles pour suivre

    Exemples d’adaptation de la présentation des consignes et leçons

     b)    La DYSORTHOGRAPHIE

    La dysorthographie est un trouble d’apprentissage caractérisé par un défaut d'assimilation important et durable des règles orthographiques  (écriture spontanée ou écriture sous dictée). Celui-ci perturbe, la conversion phono-graphique, la segmentation des composants de la phrase, l'application des conventions orthographiques (dites règles d'usage), et  l'orthographe grammaticale (accords et conjugaisons). Exemple :

 

Les problèmes découlant de la dysorthographie sont une lenteur d'exécution, des hésitations et une pauvreté des productions, des fautes d'orthographe, de conjugaison, de grammaire et d'analyse ; des difficultés à l'écrit semblables à celles du dyslexique ; des erreurs de copies et des découpages arbitraires ; des économies de syllabes, des omissions et des mots soudés.

 La dysorthographie fait souvent suite à une dyslexie mais ce n’est pas systématique. La langue française tout comme l’anglais contient une certaine opacité du système de correspondance oral-écrit, c’est à dire que ce que l’on entend n’est pas forcément ce que l’on doit écrire (exemple chronomètre prononcer [cro], ou le son [o] qui peut s’écrire de différentes manières).

 

Aménagements et outils de compensation de la dysorthographie :

·         Ordinateur, scanners, logiciel

·         Règle pour suivre

·         Textes à trous

De manière plus générale les enseignants et l’équipe éducative dans son ensemble peuvent adopter des stratégies d’aide telles que :

-  Encourager et soutenir les efforts,

-  positionner l’enfant loin des stimulateurs (porte, fenêtre, autre élève perturbateur),

-  solliciter personnellement l’élève pour maintenir et ramener son attention par des signes discrets à établir avec l’enfant,

-  donner 1 consigne courte et claire à la fois,

-  s’assurer de la bonne compréhension en demandant à l’élève de reformuler la consigne avec ses propres mots,

-  établir les étapes à suivre (si possible visualisées), fragmenter son travail,

-  lire les énoncés et les consignes et les faire reformuler par l’enfant, ne pas pénaliser les fautes d’orthographe, dictée/texte à trou.

 

Concernant les évaluations il est primordial pour ces élèves de : laisser plus de temps  ou bien de réduire le contenu du devoir, privilégier l’évaluation de ces compétences à l’oral, utiliser des codes couleurs, agrandir les supports, utiliser des caches, ne pas pénaliser l’enfant pour la présentation, la qualité de l’écriture…Autoriser le travail  sur l’ordinateur à la maison et en classe, valoriser les erreurs comme des expériences.

 

c)     DYSPRAXIE et DYSGRAPHIE    

 

Définition

La dyspraxie est un trouble de l’organisation du regard, de la planification et de la réalisation gestuelles, et s’exprime pas des difficultés pour encoder des routines. Elle est considérée comme un trouble spécifique car il s’agit d’enfants normalement scolarisés, ne présentant ni déficit intellectuel, ni trouble sensoriel ni trouble neurologique, affectif ou comportemental. D’autre part il s’agit d’un trouble durable car les rééducations en psychomotricité, ergothérapie, orthoptie, orthophonie et les réadaptations mises en place peuvent partiellement compenser le trouble.

 

Le diagnostic

Il peut être précoce et intervenir dès la maternelle (la gestuelle, le graphisme constituent des signes d’alerte), même s’il est souvent posé vers 6 ou 7 ans, lors de l’apprentissage de l’écriture. L’enfant est perçu comme très maladroit, inattentif. Il est lent dans la réalisation d’une tâche quotidienne, il est fatigable. Il manque d’autonomie au quotidien et confond droite gauche, devant derrière, endroit envers. Il peut dire ce qu’il faut faire pour réaliser le geste mais ne peut le réaliser correctement (habillage, dessin, …).

 

Difficultés observées dès la moyenne section

Les activités comme le découpage, le coloriage, les activités motrices et d’adresse, les jeux de construction et de précision, les jeux de ballon. Ainsi que toutes les activités impliquant une motricité fine telles que le laçage des chaussures, l’utilisation d’un compas, ou d’un rapporteur.

 

Les différents types de dyspraxie

La dyspraxie s’exprime selon différents modes selon les fonctions cognitives déficitaires.

- La Dyspraxie idéatoire se manifeste par l’impossibilité de réaliser des gestes qui ont une valeur symbolique : signe de croix, salut militaire…

- Dyspraxie idéo-motrice relève d’un défaut d’élaboration des procédures complexes permettant l’utilisation d’outils (faire ses lacets, découper avec des ciseaux…)

- Dyspraxie constructives renvoie à l’impossibilité d’agencer spatialement des éléments entre eux pour en faire une construction aboutie

- Dyspraxie visuo-spatiale concerne les troubles praxiques constructifs associés à un trouble de l’organisation du regard (défaut de coordination œil-main)

 

Les Outils de compensation dont nous disposons pour ce trouble sont :

·         L’ordinateur et les logiciels

·         Les fournitures scolaires adaptée

·         Les aménagements de supports

 

Stratégies pédagogiques et éducatives :

Les moyens de compensation reposent également sur le mode d’apprentissage qui privilégié par l’enseignant et l’équipe. Il est ainsi recommandé d’oraliser tant que possible pour ne pas pénaliser ces élèves, de passer par des comptines ou des histoires pour l’apprentissage de procédures, ou bien de passer par des séquençages visuels (se brosser les dents). Les recours à la manipulation de lettre magnets permet également aux élèves dyspraxiques d’écrire des mots sans être pénalisés par la motricité fine. Enfin, la tolérance de chaussure à scratch reste une bonne solution, préférer les t shirt ou polo au chemise, les pantalons à élastiques plutôt qu’avec des boutons….

 

          

Concernant les moyens de compensation et d’aide à l’organisation, tous les outils de rangements fixes, différenciés en fonction de leur utilisation est encouragé, ainsi que les stylos effaçables.

 

La DYSGRAPHIE une dyspraxie particulière

La dysgraphie est un trouble persistant de la réalisation du geste graphique affectant la forme de l’écriture. Elle peut rendre l’écrit illisible ou lent avec nécessité d’un secrétaire ou d’une utilisation de l’ordinateur. Comme pour la dyslexie la situation de double tâche est source de fatigue car l’écriture n’est pas automatisée. Pour les élèves cela se traduit par des difficultés à écrire sans réfléchir à comment j’écris, à comprendre ce que je suis en train d’écrire, à retenir ce que je viens d’écrire, et à ne pas faire de fautes. Ce qui entraîne un coût attentionnel élevé et donc rend l’écriture épuisante.

Exemple de double tâche : se concentrer pour avoir une jolie écriture et réfléchir à l’orthographe ou encore penser à mettre les majuscules et comprendre ce que j’écris.

 

Difficultés se confirmant au  primaire

Les difficultés observées à l’école maternelle se poursuivent et se manifestent à l’école primaire notamment dans la posture et tenue de stylo, dans la lisibilité de l’écriture, la vitesse d’écriture et l’orthographe (double tâche) ; le coût attentionnel excessif de l’écriture déclenche des problèmes de compréhension, de mémorisation et d’attention.

Exemples de dysgraphie :

Dysgraphie touchant la vitesse d’exécution : écriture lisible mais lenteur

Dysgraphie touchant la lisibilité: écriture illisible mais exécutée rapidement.

Mise en situation de dysgraphie : écrire de la main gauche

Que faut-il pour y arriver ? écrire de la main gauche (pour les droitiers !) demande d’être très motivé, d’être concentré, de s’entraîner longtemps (10, 20, 100 fois), d’organiser consciemment les gestes pour les automatiser peu à peu. Il est alors difficile d’assimiler ce qui est écrit car la surcharge cognitive entraîne de la fatigue. L’automatisation des gestes, représente une économie d’énergie, ce qui permet de faire une autre tâche en même temps.

 

Outils de compensation

·         Aménagements de supports, dictées à trous, lignes adaptées

  

-         Outils d’aide : règle de suivi de lecture

-         Timer

-         Verbalisation des étapes

-         Suppression des doubles tâches

    Aide au graphisme (cf site dysmoi)

Les cahiers lignés sont des cahiers qui permettent un apprentissage de l’écriture pour les enfants dyspraxiques-dysgraphiques. Le principe est d’aider au repérage.

-         Les lettres ont les pieds par terre : ligne marron

-         Les petites lettres s’arrêtent à l’herbe : ligne verte

-         Les grandes lettres montent jusqu’au ciel : ligne bleue

-         Les lettres (certaines) descendent sous la terre : ligne rouge (ou grise, pour les grises on parle des cailloux).

 Il faut savoir que les marges et les carreaux vont plus perturber qu’aider.

feuille lignée

On retrouve aussi le code couleur mis au point par l’Hôpital Bicêtre :

-  on démarre au feu vert (une ligne verte vient matérialiser la gauche de la feuille)

-  on s’arrête au feu rouge (une ligne rouge vient matérialiser la droite de la feuille).

 On peut également ajouter si ce n’est pas présent :

-  le ciel : matérialisé par une ligne bleue en haut

-  la terre : matérialisée par une ligne marron en bas.

Exemple :

 

Stratégies éducatives et pédagogiques

    Certaines mesures vont aider les élèves dysgraphiques dans la production de leurs réponses. Il s’agit d’aménagements quotidiens qui vont les aider à réduire les coûts exécutifs.

·         Des documents aérés: Arial 14 double interligne, 1 exercice par page

·         Chiffre en toute lettre

·         Texte avec ligne de 3 couleurs différentes

·         Limiter autant que possible la production d’écrit : qcm, Dictée/texte à trou, éviter la copie des leçons et des énoncés, photocopies des leçons et des devoirs,

·         Autoriser l’utilisation d’un scanner portatif…

·         Ne pas pénaliser les fautes d’orthographe

·         Pour les évaluations : laisser plus de temps ou bien réduire le contenu du devoir

·         Oraliser. Privilégier l’évaluation de ces compétences à l’oral

·         Calcul marquer les dizaines en rouge

·         Encourager et soutenir les efforts

·         Positionner l’enfant loin des stimulateurs (porte, fenêtre, autre élève perturbateur), Eliminer le matériel inutile sur la table. Mobiliser l’attention avant de donner une consigne (contact visuel, etc.)

·         Donner 1 consigne courte et claire à la fois

·         Fragmenter son travail

·         Vérifier la bonne prise des devoirs du cahier de texte

·         Diminuer la quantité de devoirs écrits à la maison

·         Utiliser des codes couleurs

·         Agrandir les supports

·         Utiliser des caches

·         Ne pas pénaliser l’enfant pour la présentation, la qualité de l’écriture…

·         Autoriser le travail  sur l’ordinateur à la maison et en classe

 

d)    DYSCALCULIE

     - Définition

La Dyscalculie est un trouble spécifique de l'accès à la numération générant un retard d'acquisition de 2 années scolaires ou plus chez un enfant d'intelligence normale, scolarisé selon les modalités habituelles avec des difficultés d’incompréhension du dénombrement, des difficultés de mémorisation, des difficultés d’apprentissage des tables d’addition et de multiplication, des difficultés en calcul mental comme résoudre une soustraction aussi simple que 7-3, des difficultés à évaluer à l’œil nu de petites quantités comme deux ou trois objets placés devant eux, des difficultés à comprendre qu'un nombre puisse être plus grand qu'un autre (comme 9>8).

     - Les différentes formes de dyscalculie :

·         dyscalculie du traitement numérique : l’écriture et la lecture des nombres est déficitaire; l’élève commet des erreurs lexicales (12 = 14) et syntaxiques (195 = 1008015)

·         dyscalculie des faits arithmétiques : difficultés de mémorisation des tables de multiplication et des faits arithmétiques simples (aucune automatisation –pas de stratégie)

·         dyscalculie procédurale (algorithmes) : difficultés dans l’apprentissage des procédures, mauvaise position des chiffres dans l’espace, omission des retenues, mauvaise interprétation de signes

·         dyscalculie visuo-spatiale : difficultés de dénombrement d'une collection, d'alignements des nombres, d'orientation droite gauche (géométrie)

     -  Les symptômes observables :

La dyscalculie se manifeste par des difficultés fréquentes en arithmétique, une confusion dans les signes : +, -, ÷ et × ; des difficultés avec les tables de multiplication, de soustraction, d’addition, de division, en calcul mental ; des difficultés dans les tâches quotidiennes comme vérifier sa monnaie et lire l’heure ; une incapacité à comprendre une planification financière ou budgétaire.

 Cependant ces enfants peuvent être assez bons dans des matières comme la physique ou la géométrie, qui exigent de la logique plutôt que des formules, jusqu’au moment où il faut faire des calculs. Ils expriment des difficultés à comprendre le concept du temps et à estimer le temps qui passe, montrent des problèmes spécifiques pour distinguer la droite de la gauche ; des difficultés à naviguer ou à "tourner" mentalement sur une carte géographique et peuvent eut avoir certaines difficultés à estimer mentalement les dimensions d’un objet ou une distance. Ils sont souvent incapables de saisir ou de se rappeler les concepts, règles, formules ou raisonnements mathématiques. Et font preuve d’une incapacité à lire une suite de nombres, ou peut l’inversent lorsqu'ils le répètent, comme dire 56 pour 65. La dyscalculie peut conduire dans des cas extrêmes à une phobie ou une angoisse durable des mathématiques et de ce qui y est lié.

Le diagnostic s’effectue grâce à un bilan logico-mathématiques réalisé par un orthophoniste dès l’apparition des signes.

        Outils de compensation

·         Calculatrice, Ordinateur,  logiciels

·         Supports adaptés

   

 

 

2)  Les dys au total : absence d’automatisation et difficulté en double tâche

     Les troubles dys fonctionnent tous sur le même processus reposant sur la non automatisation d’une fonction qui entraîne inexorablement des situations de double tâche et par effet ricochet des difficultés de compréhension, de mémorisation, de concentration et de lenteur. Ces difficultés sont sources de fatigues voire d’épuisement déclenchant de la souffrance, une perte de motivation, et du découragement.

 

 

·         S’appuyer sur les domaines préservés

·         ¾ des gens sont visuels (mindmapping)

·         Utilisation de couleurs pour baliser et aider à la lecture

·         Apprentissage sans erreur : pour que l’erreur ne soit plus une faute

•      Encourager et soutenir les efforts

•      Positionner l’enfant loin des stimulateurs (porte, fenêtre, autre élève perturbateur)

•      Éliminer le matériel inutile sur la table

•      Solliciter personnellement l’élève pour maintenir et ramener son attention par des signes discrets à établir avec l’enfant

•      Donner 1 consigne courte et claire à la fois*

•      S’assurer de la bonne compréhension en demandant à l’élève de reformuler la consigne avec ses propres mots

•      Etablir les étapes à suivre (si possible visualisé)

•      Fragmenter son travail

•      Vérifier la bonne prise des devoirs du cahier de texte

•      Lire les énoncés et les consignes et les faire reformuler par l’enfant

•      Ne pas pénaliser les fautes d’orthographe

•     Dictée/texte à trou Pour les évaluations : laisser plus de temps  ou bien réduire le contenu du devoir

•     Privilégier l’évaluation de ces compétences à l’oral

•     Limiter autant que possible la production d’écrit (privilégier les supports à réponse courte, photocopies des leçons et des devoirs….)

•     Diminuer la quantité de devoirs écrits à la maison

•     Autoriser l’utilisation d’un scanner portatif

•     Utiliser des codes couleurs

•     Agrandir les supports

•     Utiliser des caches

•     Ne pas pénaliser l’enfant pour la présentation, la qualité de l’écriture…

•     Autoriser le travail  sur l’ordinateur à la maison et en classe

•     Autoriser la calculatrice ou table de calcul

•     Expliciter le résultat attendu

•     Fixer des objectifs réalisables

•     Valoriser les erreurs comme des expériences

     

 

Comment évaluer un enfant ayant des troubles des apprentissages ?

Autres conseils concernant les évaluations CE1 et CM2, copiez le lien =

http://eduscol.education.fr/cid56411/evaluations-adaptees-pour-les-eleves-handicapes.html?xtor=EPR-8-3[Lettre_info_2014_01_1]-20140131-[_12]&xts=49434

Notation positive Dictée = 

en fichiers joints ci-dessous un diaporama et fichier Excell conseillés par EduScol afin que les enseignants puissent proposer une notation positive des dictées qui  valorise les réussites et indique les points à améliorer. 

7 clés de la mémoire: