Boulevard de Laveleye - page 8

XI. En un mot comme en cent :

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"Vivre en parenté avec la nature, notre civilisation ne sait plus ce que cela signifie. L'homme occidental détruit le monde rural, il aseptise le milieu naturel. Son obsession : exercer un contrôle sur tout. Son idéal ; un environnement droit et propre...

Ses liens avec la nature semblent résumés dans cette alternative : détruire ou maîtriser. Il oppose un seul mot d'ordre à la destruction massive, celui de protection. Et au bout du compte : même incompréhension, même violence, même impasse. Car l'homme confond la protection et l'assujettissement.

En fait il a peur. Peur qu'il puisse exister quelque chose d'extérieur à l'humanité. Peur de tout ce qui ne porte pas la marque de sa volonté. Peur de ce qu'il ne peut ni prévoir ni planifier. Sans même savoir qu'il agit ainsi par peur de sa propre nature, la plus obscure, la plus sauvage, mais aussi la plus féconde : ses émotions, ses instincts, ses pulsions..."

François Terrasson.

François Terrasson, La civilisation anti-nature, Editions du Rocher, col. Conscience de la Terre, octobre 1994.

Les marronniers du boulevard E. de Laveleye, sont-ils les seuls concernés ?

Quel est le statut de l’arbre d’ornement ?

Ceci fait l’objet d’une autre histoire d’arbre

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1 Jean-Jacques Fresko, dans l’édito de Terre Sauvage, cahier nature : Arbres et Forêts, mars 2007.