Aux arbres Citoyens - page 4

Jamais de bilan !

Dans les campagnes, pourquoi des saules têtards ? « 1 Les arbres têtards (aussi appelés trognes) sont des formes rurales et traditionnelles analogues aux formes architecturées urbaines. Toutes leurs branches sont coupées périodiquement en haut du tronc, qui peut devenir énorme. La rotation de taille est variable selon les usages : un an pour la vannerie, 3ans, 6 ans ou 9 ans dans le cas de baux ruraux. Autrefois, le tronc de l’arbre appartenait au propriétaire du terrain, et les branches revenaient au métayer… Maintenant les anciens têtards sont souvent délaissés du fait des changements de l’économie agricole (moins de main d’œuvre disponible, usages spécifiques du bois disparu…). Par contre, de jeunes sujets sont parfois replantés aujourd’hui afin de pérenniser certains paysages. ».

Le traitement annuel sur saules têtards, ne permettait pas aux rejets de garder pour eux les réserves d’amidon. Actuellement, revenir après 10 ans sur les têtards, c’est possible avec une tronçonneuse. C'est couper « un taillis sur tronc », mais dont le tronc n’a plus de réserves :le cambium de tronc meurt alors  sous l’écorce... Il se passe la même chose sur « les têtes de chat» non entretenues annuellement !2 Autrement dit, ce type de « soins à la tronçonneuse » relève du massacre !

Pourquoi dans les documentaires sur les « villes d’eau », les arbres en port architecturé du début du XX ème siècle ont-ils un « look et une santé » qu’ils n’ont plus actuellement ? Parce que la tronçonneuse arrive dans les années soixante et qu’anciennement c’était le même jardinier dans le même jardin de ville, d’abbaye ou de château, le même « garde-champêtre » dans la même commune. Le « Suivi » des arbres y était possible, le temps de réaction de l’arbre nécessairement prit en compte, les barbaries à leur égard plus évidentes ! On ne peut suivre que ce que l’on connaît. L’éducation de l’enfant se fait-elle par le ministre de l’Education nationale, les soins et l’affection données aux vieilles personnes sont-ils décrétés par une ordonnance, une expertise, une loi ?

Pourquoi ces haies avec tant de « trous », de « manquants » ? Est-ce une conséquence des remembrements ou des outils de coupe qui arrivent après la tronçonneuse ?. On se souviendra des subsides de l’Europe pour l’arrachage des fruitiers, des haies, d’aubépines et les haies remplacées par des fils électriques... décrété par des expert de bureaux. Mais où le bétail peut-il se mettre à l’abri des intempéries ? Où peut–il se gratter le dos ? Pas de problème, des brosses à galle sont disponibles à 396 euro (prix 2009), avec une nécessaire plaque galvanisée à 276 euro, pour protéger le sol, vu le succès remporté par l’outil. Bien que le « parasol » soit un peu juste, il manque le paravent et le parapluie. La trouvaille ne remplace pas la haie ! De plus, les feuilles d’un petit arbre, dont la surface totale est facilement proche du demi hectare3 sont appréciées pour leur goût, quand il s’agit de feuilles de cerisier, frêne, peuplier, saule…, par « l’animal de bouche » qui y trouve, en plus, vermifuges ou « aspirine » et compléments alimentaires ou ... Les animaux apprécient aussi la diversité ; ils sont aussi capables d’auto-gestion lorsque la possibilité leur en est offerte. Ajoutons que le bétail n’atteint plus l’âge nécessaire pour que les cancers de la peau se déclare.

Pourquoi dans les prairies, même l’animal s’attaque à l’écorce des arbres ? Pas tous… le cheval, la chèvre … qui ont des incisives à la mâchoire supérieure (pas la vache) ! Mais le propriétaire du cheval loue la prairie et pas les arbres qui sont dessus ! De plus, toutes les écorces ne sont pas comestibles et cela dépend aussi de la montée ou de la descente de la sève, de l’âge et de l’épaisseur de l’écorce… Au final, les chevaux désignés responsables de la mort des arbres et la charge à l’hectare du bétail, leur recherche d’abris signera la mort… et des arbres et de la prairie !

Dans les livres de géographie des années soixante, le village hesbignon était décrit comme installé dans une dépression, entouré de prairies avec fruitiers hautes tiges, puis venait « l’open field », des champs à rotation triennale : betterave, blé, escourgeon. Les prairies avec fruitiers hautes tiges, déviaient le vent au-dessus des habitations et des étables. Un bocage correctement maillé se comporterait comme s’il était situé 100 km plus au Sud en ce qui concerne la précocité des récoltes, (Liége à la latitude de Paris !). Le brise-vent, couloir de biodiversité, crée un microclimat, avec réduction des écarts de température favorable à une augmentation des rendements, ralentissement de l’assèchement du sol dans le cas d’une culture où le terrain n’est pas couvert (maïs, betteraves, légumes). Mais Hesbyfrost (légumes congelés) exige de l’agriculteur un terrain distant de 15m de toute végétation, car une feuille d’arbre au milieu des feuilles d’épinard, "cela fait sale", c’est invendable ! C’est là une des cause notamment de l'augmentation du le prix de l’épinard !

L’efficacité des brise-vent dépend de leur perméabilité : un rideau de végétations feuillues, fermé de haut en bas, dans lequel le vent s’engouffre, y est freiné et dévié par le haut. Il porte ses effets sur 20 fois la hauteur du brise-vent ! Un rideau de 20 m de haut porte donc ses effets sur 20 x 20 = 400 m ! Par leur structure, les ceintures de prairies couvertes de hautes tiges jouaient le même rôle que le rideau brise-vent.

Par contre, une haie imperméable, comme une haie de thuyas se comporte comme un mur. Devant le mur, il y a concentration du vent qui ne peut sortir que par le haut ; derrière le mur se crée un vide d’air qui accélère le vent et crée des turbulences. C’est mécanique ! L’individu « plante », comme l’animal ou le « sans-abri », n’aime pas les courants d’air. C’est plus difficile à vivre, cela demande plus d’énergie. Au-delà des individus, l’effet « temporisateur du climat par la végétation »4 est obtenu au niveau du paysage et non seulement de la propriété individuelle. L’élémentaire du paysage était enseigné à l’école primaire et si bien traité par SOLTNER. Cela ne semble plus d’actualité dans les Facultés. Pourquoi ? Les modélisations des effets du vent sur la consommation d’énergie des véhicules et des habitations, sur l’augmentation des rendements des terres agricoles, sur la diminution de pesticides, sur l’assèchement des sols, sur l’humidité de l’air, sur l’augmentation de la hauteur des pylônes d’éoliennes … peuvent même être convertis en euros dans les colonnes débits et crédits !.L’IRM5 possède des chiffres depuis 1833 !

« 6 Les régions bocagères ont particulièrement trinqué. En Bretagne, où l’on peut véritablement parler de massacre, la direction régionale de l’environnement (Diren) estimait fin 1981, à partir de photos aériennes et d’images satellites, que 150 000 km de haies boisées avaient été abattues par les agriculteurs depuis la fin des années 1940. La cadence ne s’étant pas ralentie depuis, on estime aujourd’hui ce chiffre à 200 000 km. Soit une bande de forêt longue de cinq fois le tour de la Terre ! Sachant qu’un kilomètre de haie équivaut « grosso modo » à un hectare de forêt, la Bretagne a ainsi perdu près de la moitié de ses surfaces boisées en moins d’un demi-siècle. « Pas besoin d’aller en Amazonie pour voir les arbres disparaître » constate amèrement Jean-Yves Morel, l’un des responsables de l’association Eau et Rivières de Bretagne. «  Mais, là-bas au moins, les gens défrichent pour se nourrir et survivre tandis que nous, nous le faisons pour produire des excédents. »

Pourquoi avoir planté des bandes boisées le long des autoroutes ? Durant 40 ans quels furent les coûts d’entretien de cette végétation  ? Elle n’était pas négligée, il n’y avait simplement rien à y faire. Ces bandes boisées jouaient leur rôle de brise-vent, pare-bruit, couloir de biodiversité, écran, humus, ombre et transpiration, capteur de pollution, temporisateur du climat, écosystème de liaison… Deux bémols: on aurait pu de plus leur assigner un rôle de production de bois d’œuvre ou de bois de chauffage et bois raméal, sans toucher aux lisières. Il y avait à surveiller la Clématite des haies, Renouée du Japon et Berce du Caucase. Actuellement, dans quel état laisse-t-on cette végétation ? Les arbres sont mutilés, rabattus à deux ou trois fois une hauteur d’homme, l’écran percé, les lisières effacées …à la communauté de payer les nuisances : mur anti-bruit, augmentation de la consommation d’énergie, augmentation de la variabilité des paramètres climatiques et de leurs conséquences, bois morts sur la chaussée lorsqu’ils seront secs, disparition des espèces les plus sensibles souvent florifères, donc moins d’insectes, donc moins d’oiseaux, dispersion des plantes invasives, herbicides à fortes doses et donc pollution supplémentaire  ? … Une honte! de l’incompétence, une agression directe au « bien commun, celui qui n’est dans aucune comptabilité. Les responsables de ces massacres sont les commanditaires des travaux et non les conducteurs des « engins de destruction massive » qui executent.

Il a fallu 6 ans pour éliminer la végétation de la berme centrale du ring de Bruxelles (1995-2000) ou sur l’autoroute Liège – Aachen (Vert-Service). En 2005, commençait l’acharnement sur les autoroutes Liège - Bruxelles, Liège - Namur, Bruxelles – Namur, avec du matériel plus lourd, plus efficace, amorti plus vite... rendement oblige ! Pratiqué juste avant le débourrement, très vite, la végétation cache les dégâts ; de ci, de là des arbres morts sur pied restent quelque temps comme à Berlooz ; ailleurs les cadavres restent visibles le temps d’être recouverts par la clématite des haies qui devient plus qu’envahissante et allégrement propagée par les machines à dégagement linéaire ! (Tienen, sorties de Liège…, 10 ans pour éliminer les robiniers dans la montée de Haut-Sart E42 avec du Polygonum …)? Quels seront les frais engendrés par ces massacres ?

Ces « soins à la Gengis Khân » sont-ils voulus ? Même pas ! sinon il y aurait moyen de le faire en un seul passage. Il s'agit simplement, c’est la « privatisation » du MINISTÈRE de l’ÉQUIPEMENT et des TRANSPORTS, le MET : une succession de « moins disants », tenaillés par les « traites »à payer pour ce « matériel spécialisé », utilisable « quelques mois par an, hors montée et descente de sève ». Le « travail » fait, le devenir de la végétation n’est plus de leur ressort…. Les commanditaires, les « sachants », n’ont que le pouvoir temporaire de « dispatcher » les crédits et pas le temps de mesurer l’impact de leurs commandes… Nous devons aussi admettre qu’aucun ingénieur agronome, forestier, paysagiste, biologiste, écologiste…. n’emprunte les autoroutes, sinon ils crieraient au scandale.

Nous sommes devant un cas manifeste « d’estompement de la norme ! »

Les autoroutes furent construites dans les années 60. Cette végétation a donc plus de 50 ans et, jusqu’à ces dernières années n’ont plus rien coûté à la communauté. Oui, il était plus que nécessaire de pratiquer des éclaircies, dans le sens forestier du terme, à l’intérieur des bandes boisées, parmi les arbres de bourrage... mais sans toucher aux lisières ! Pourquoi les chardons ne prolifèrent-ils pas dans les forêts ? Comment se propage la Grande Berce du Caucase, la Renouée du Japon… Que fait-on pour la Clématite des haies ? Pourquoi accepter la plantation de lierre ou de Polygonum sur les talus du TGV ? Où sont passées les roses et les marguerites ? Qu’espère-t-on des arbres mutilés ? Allons-nous les déclarer « malades » …… Quelles quantités d’herbicides seront nécessaires dans le futur ? Pour la propagation des plantes invasives, nous sortons de nos compétences ; ce ne sont presque plus des ligneux : on change de ministère, de budget, de responsables ! Pourquoi n’y a-t-il eu aucun frais pendant 40 ans, et maintenant les coûts des passages répétés ? Parce qu’il y a de nouvelles machines et de nouveaux ingénieurs en poste ! C’est de la folie ! de l’incompétence ! Une HONTE !

Pour faire une éclaircie à l’intérieur de la bande boisée, il faut des hommes capables de choisir, tous les 30 m, un arbre de haut jet à dégager, capables d’organiser leur travail, d’agir en toute autonomie avec bon sens. Il est probablement trop tard pour espérer actuellement obtenir des arbres de haut jet étant donné de leur système racinaire 7. Qu à cela ne tienne, des plantations de plants forestiers à l’intérieur, sous couvert des autres, sont possibles. Il est urgent de « rectifier le tir », d’envisager une « gestion type – taillis sous futaie  » pour ces milliers de kilomètres, de planter de futurs fûts  en préservant les lisières. Une fois les arbres de haut jet installés, d'envisager l’exploitation des taillis, mais en douceur et sur le long terme, par de véritables hommes de terrain. Qui mieux que le garde-champêtre d’antan pourrait gérer ces bouts de terre ? ... pas seulement le long des autoroutes mais également le long des chemins de fer, des routes, des lignes électriques, des chemins, des pipelines, des aéroports, des canaux, des cours d’eau petits et grands... en un mot ces terrains communs. C’est lui encore qui pourrait faire appel et diriger avec discernement les équipes des « services civils ». L’exploitation des bandes boisées pour la production des taillis, sans altérer l’effet brise-vent est-elle inconcevable ?

L’histoire des massacres le long des autoroutes ne s’arrête pas à celui des écrans « gratuits » - écrans de biodiversité - (bruit, lumière, laideur, ombre, eau, température, vent…) en effet vient alors leur remplacement par une double rangée de blocs de béton, doublée de panneaux anti-bruit, sur des milliers de kilomètres. Et les coûts énergétiques et financiers sont épongés par la « communauté »! De plus, le béton vieillit mal… nous recevons la laideur en prime! Il est trop tard le ring de Bruxelles, de Charleroi et Liège…le long du TGV, vers Visé, Aix la Chapelle … Merci Messieurs les responsables !

Mais peut-on faire confiance à leur capacité d’anticipation des responsables? Pas sûr ! A voir : en 2005 les aménagements de la N3 à l’entrée de Liège - côte d’Ans, rue de l’Yser - la centaine d’arbres « alibi », sans avenir8 qui sont placés au milieu de la chaussée ou en pot et la suppression des pistes cyclables alors que l’ère de la voiture individuelle s’achève. De plus, cela s’est fait sans continuité avec les aménagements au-delà de l’échangeur de Loncin : changement de commune oblige!, … idem pour la route de Herve, idem pour la drève de Walhain, idem les routes provinciales, nationales... et pour les domaines provinciaux d’Hélécine, Wégimont... pour les régions (ex bocagères) , l’avenue d’Huart à Kraainem...  Chaque ville a ses « casseroles ».

Nous sommes aussi en train d’assassiner LE GROS CHÊNE DE LIERNU, le plus vieil arbre de Belgique, 1000 ans d’âge… Les « aménagements » de la route le privent d’eau9 et les câbles l’étranglent . C’est à pleurer ! Sur un panneau on peut lire : « Des mesures ont été prises pour permettre à ce monument de traverser sans encombres les siècles à venir ». Alors que ce sont ces mesures qui LE tue : un assassinat sans préméditation, étalé sur lelong terme, il n’y a pas de mort subite chez l’arbre !

Dans les blâmes infligés à la Wallonie et que l’on trouvent dans le dernier rapport de l’OCDE, (LE VIF/ L’EXPRESS du 23/03/2007 p 13 ), il y a : «  BRUIT : En Wallonie, la longueur totale des grands axes routiers, où le niveau de bruit a dépassé 65 décibels, atteint 190 km, soit un doublement entre 1990 et 2004. ». Encore une fois, on retrouve la végétation comme « para-bruit gratuit ! ». Quel est le coût des palissades anti-bruit ? leur durée de vie ? Sont-elles placées pour augmenter les surfaces « taguables » ; leurs mises en place sont-elles préparées à l’avance par l’étêtage des arbres ? …

Clairvoyance : lors de l’enquête publique de 1990 à propos du Plan wallon de Gestion des Déchets, seules 90 sur 197 communes wallonnes étaient favorables à ce plan. Même pas la moitié des mandataires communaux…

Ouf ! Il y a les forêts dont la surface augmente dans notre pays ! Après les grosses tempêtes de 1999 en France, lors d’un voyage d’étude dans les Vosges en 2000, avec les étudiants de La Reid, futurs garde-forestiers, nous avons été reçus par les ingénieurs de l’ONF. Par deux fois, ils nous ont fait part de leur effarement devant la brutalité des entrepreneurs belges, de leur violence ! Aucun respect des sols, des jeunes pousses… Ils ont dû mettre le holà nous disaient-ils! La foire forestière de Libramont (Paliseul, en 2007) illustre parfaitement cette violence subsidiée par la Région Wallonne. Les superbes chevaux de trait n’y ont plus leur place, y semblent ridicules… quand au site choisi il est simplement sacrifié. En Wallonie, révision récente du code forestier avec, à la clé, une réduction de 25% du nombre de triages et donc de gardes forestiers, de 508 en 2002 à 390, suivant le texte de loi de décembre 2008; c'est à dire réduction du nombre d'hommes de terrain représentant l'Etat; hommes affectés à la préservation de notre "bien commun"; privatisation oblige!

La fin de l’énergie bon marché, le capitalisme, le chômage… exacerbent  le « chacun pour soi »,le « Tout, tout de suite », l'« Après moi, les mouches » … On s’étonne de la violence chez les jeunes, mais on la subsidie, on la finance... Ce n’est qu’après une guerre que l’on fait le bilan et pourtant on est dans le changement climatique, une responsabilité collective dont notre capitalisme est la cause … mais c’est l’ensemble du « vivant » qui paie !

« La grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf », « le serpent qui se mange la queue », « quid des générations futures ? » : les nuisibles, c’est nous, inconscients de la force de notre technologie, aveuglés par nos diplômes, obnubilés par notre ego !

En ville, les arbres sont-ils sauvés de notre barbarie  ? Pas sûr, alors qu’on envisage froidement le remplacement d’arbres centenaires ou l’augmentation de l’écartement des rails de trams de quelques centimètres, … que des comités de quartier se retrouvent devant le Conseil d’Etat ! Souvenez-vous de l’île de « Vasti-flotte » ; ce sont les platanes de l’abbaye de Saint-Laurent, domaine militaire, qui en ont fait les frais ! Quid des platanes du boulevard d’Avroy si l’on remet le tram à Liège ? Si le tram passe par la rue Paradis, ce sont les platanes de l’avenue Blonden qui paierons, car de vieux arbres ne supportent pas qu’on rogne leurs racines. Plusieurs furent déjà sacrifiés pour une trémie !. Quant au parc d’Avroy, il paie déjà pour notre mégalomanie : la plus grande Foire du pays qui s’étale jusqu’à Charles Rogier. C’est ainsi que le parc d’Avroy a perdu son statut de parc pour devenir parking. Les "restes" de la foire se retrouve dans les arbres, « des câbles étrangleurs ou autres fils électriques » ! Les tilleuls près de la statue de Frère Orban sont gâtés. Cependant le « pompon » ce sont tous les tilleuls, de la place du Marché, face à la Violette, emmaillotés de guirlandes de Noël depuis plus de 3 ans ! En deux heures, le 06/04/2009, j’ai pu marquer 50 arbres à libérer de liens étrangleurs, deux semaines après un colloque, très sérieux: sur « Comment mettre des câbles dans les arbres » à Gembloux !

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1 La taille de formation des arbres d’ornement - Accompagner le développement des jeunes arbres par la taille, pour les adapter aux contraintes et aux objectifs, par Jac BOUTAUD, Editions : SFA (Société Française d’Arboriculture), mars 2003, p37.

2 Société Française d’Arboriculture, Actes du 2ème congrès européen d’arboriculture à Versailles, 28-30/09/95.

« Effets physiologiques des tailles architecturées » par Gérard BORY, Georges HEBERT, Nicole MACLE et Danielle CLAIR-MACZULAJTYS.

3 Francis HALLÉ, "Eloge de la plante - pour une nouvelle biologie", Ed. du Seuil, coll. sciences ouvertes, oct.1999.

4 Energie solaire =moteur du climat + Atmosphère = vecteur du climat + Eau = régulateur du climat + Plantes terrestres = temporisateur du climat >> SPAC « Continuum SOL PLANTE ATMOSPHERE ». Le 6ème océan est une océan d’eau douce suspendu dans la végétation totalement pacifique ! Le 6ème continent est un continent de déchets dans les océans Pacifique et Atlantique (Courrier international n°907, du 20 au 26 mars 2008).

5 IRM = Institut Royal Météorologique.

6 La France entre inondation et sécheresse – Après nous le déluge » par Marc Mennessier, Dossier Science et Vie, mensuel n°898 de juillet 1992, pp60-77.

7 « Les racines – Face cachée des arbres », Christophe Drénou, coordinateur, Institut pour le Développement Forestier, CNPPF, 2006.

8 Tous morts en 2008 !

9 aménagement de la route avril –2006 ! climat subit  ?