Boulevard de Laveleye - page 7
X. Ces marronniers de 100 ans sont-ils remplaçables ?
Il est inconcevable qu’en 1906 seule le boulevard E. de Laveleye, aie fait l’objet de plantations soignées. Aussi, je poserai la question d’une autre façon :
Que sont devenues les plantations des boulevards Franquignoul, Raymond Pointcaré, Jean d’Outremeuse, quai du Condroz, place du Congrès, etc…etc… ?
Combien de morts dans les jeunes plantations de Belle-île, rue de l’Yser, côte d’Ans, rue de la station, Quadrant, rue des Guillemins, boulevard de la Sauvenière, … ….. ?
Quel développement attendu et quel développement obtenu dans les plantations : place Saint Lambert, quai du Condroz, boulevard de la Constitution, Naniot , Cointe , boulevard de l’automobile, Ste Marguerite… ?
Quel est l’avenir de ces « gros sujets » transplantés ? leur coût, leur longévité, leur résistance ?
Serions-nous encore capable d’obtenir des arbres qui arrivent à leur plein développement dans les sols compactés par les vibrations du trafic automobile actuel?.
Faut-il se rabattre sur des arbres en pot ou sur des arbres en plastique ?
Pourquoi faut-il abattre dans la précipitation les marronniers du blvd E. de Laveleye, alors que les arbres gardent leur mort « debout » ? Même si l’écorce du tronc s’ouvre… Ils sécheront sur pied sans être dangereux dans le mois qui suit ! Mais une fois broyé, il ne reste qu’un vide ! et plus il y aura de vide plus la justification de l’abattage totale sera évidente. En coulisse, il y a urgence : les plans pour un nouvel aménagement du boulevard sont fait ; les budgets approuvés ; les plants choisis, retenus et préparés en pépinière 10 à 15 ans à l’avance ; ils ne peuvent plus attendre là, ils faut qu’ils sortent...
A Bruxelles, le comité de quartier est devant le Conseil d’Etat, pour sauver les marronniers de l’avenue Churchill. Une chose certaine, le Conseil d’Etat doit interdire tout écartement des railles : réfection oui mais réaménagement NON. Il y a des limites à imposer aux urbanistes de toute espèce. Liège ne se relèvera jamais de l’urbanisme des années 60 ! la cathédrale Saint Lambert, la maison du Peuple de Horta, Villers-la-ville…jamais reconstruites. Ces « opérations » sont du même type que les Boudas de Banian !
Bilan catastrophique des étêtages :
Pour l’homme :
gain en hauteur : moins x m
gain en transparence : pire qu’à l’origine !
coût pour la communauté : ? ? ? ?
Pour l’arbre :
perte de santé,
perte de résistance mécanique,
perte d’esthétique,
perte de dizaines et même centaines d’années de vie ;