VII. Que faire pour solutionner le problème des étourneaux ?
Présence des étourneau de novembre à mars ( 5 mois sur 12) bruit et odeur ;
Rien, prendre son mal en patience…
Essayer d’empêcher l’installation des dortoirs à étourneaux à coup de lance d’incendie : durée, coût, efficacité d’un tel traitement ? à l’installation du dortoir fin d’été ? à la tombée de la nuit, pendant la nuit ? l’agitation ?
Couper un arbre sur deux ? Le problème serait-il résolu ? Nul ne le sait !
Couper un arbre sur trois ?
Couper des portions d’alignement ? comment ? courant d’aire ?
Abîmer tout les arbres par étêtage et ravalement ? étêtage seule ? à quelle hauteur ?
Que fait on dans les autres villes ? Existe-t-il un suivit des dortoirs ? Natagora pourrait elle jouer son rôle ?
VIII. Conséquences de l’étêtage de 1979 :
Durant les années 60-70 commence le règne de la tronçonneuse et de la nacelle, début 90 s’ajoute le broyeur et les « élagueurs taille douce » !
En 1979, à la demande des riverains, pour solutionner un problème de dortoir d’étourneau et / ou de lumière aux étages inférieurs des habitations, les arbres de 20m de haut sont rabattus à 11m de haut. Là où il y avait un axe structuré repoussent une multitude de rejets, tous en concurrence les uns avec les autres, tous d'ordre A1" . Qui plus est, les rejets de tête sont tous attachés sur un support pourrissant. Avec le temps, seuls quelques rejets prendront le dessus, les autres végéteront puis mourront. Ces arbres affaiblis sont plus fournis en branches et feuilles et après 5 ans laissent donc encore moins passer la lumière.
Cet étêtage est complété par un ravalement, c'est à dire l’élimination de toutes les branches sur les portions d’axes restantes ? Cette dernière opération laisse une multitude de plaies supplémentaires a circonscrire ! Comment l'arbre se nourrira-t-il ? La seule solution, rejeter de plus belle !1
Le 16/10/1996, j’ai assisté à l’abattage des marronniers n°40 diagnostiqués XXX et n°42 XXX urgent danger (expertise par ultrasons -Truan, 18-20 juin 1995) :
17 ans après le 1er étêtage de 1979 : rejets de 8-10 m de long, accrochés à 11m de haut sur une extrémité de tige pourrissante ! (photos)
Chez le marronnier, la lecture des cernes de croissance n'est pas possible sur le terrain. L'arbre semble avoir de puissantes barrières 1 (vers le bas) et 3 (suivant les rayons parenchymateux, contenant la pourriture latéralement), par contre la barrière 2 semble plus faible (cernes de croissance).
L'étêtage pratiqué à 11-12m de haut, en 1979, sur les 3-4 brins des gobelets, ont été pratiquées suivant les règles de l'époque, c'est-à-dire en pratiquant, en dessous de la coupe, une entaille verticale qui avait pour but de laisser sortir l'eau qui se serait accumulée dans la cavité. Cette pratique aggrave l’étêtage et est totalement abandonnée à l’heure actuelle.
A 11m de haut, sur les tiges, après 17 ans, la pourriture au niveau de la coupe de 1979 est importante sur les 40 premiers centimètres (cavité), puis se prolonge par le centre de la tige sur 90 à 150 cm, prenant une forme irrégulière, en étoile (voir photo). Le reste des tiges est sain, sur plus de 7m. Le développement en étoile de la pourriture n'est probablement pas étranger au poids et au mouvement des rejets de 10-12 m de long qui se sont développés en 17 ans. Certaines fissures sont marquées à l'extérieur par un renflement longitudinal dû à une croissance compensatrice, preuve de la réaction de l'arbre. L'entaille verticale aggrave la situation. Des rejets risquent d'être arrachés. Photo 2: Extrémité de la même branche, tronçonnée en billots pour montrer l'extension de la pourriture.
La vitesse avec laquelle les arbres sont tronçonnés, débités, broyés et évacués ne m’a pas donné le temps de la réflexion et d’une prise correcte des informations. De plus, les dégradations signalées par Truan pour le n°40 ne furent pas retrouvées sur l’arbre abattu, à moins d’une confusion entre couronne, gobelet et rejets d’étêtage ! Je n’ai pas compris non plus l’urgence de ces abattages, urgence réclamée par Truan pour le n°42. Pour moi, un chantier de restructuration de ces marronniers, avec éventuellement solidarisation des rejets par câble, étaient possible, mais en novembre 1996, s’était l’étêtage - ravalement de l’ensemble et « rebelote » en 2003.
Pourquoi cet acharnement en 1996, puis en 2003 ?
Pourquoi un délais de 17 ans après le premier étêtage-ravalement, puis 7 ans après le second ?
Au moment des abattages, y a t‘il eu OBLIGATION d’AUTOPSIE des arbres abattus ? avec mesure simple et obligation des quantité de réserves et localisation de celles-ci ? Tout expert devrait savoir que les réserves d’amidon sont mises en évidence par une solution de lugol.
Une restructuration des marronniers était-elle possible (comme ce fut le cas pour les platanes du boulevard d’Avroy en 1994) ? envisagée ?
Pourquoi des expertises extérieures juste avant ou après les étêtages - rapprochements ?
Combien de dizaines d’années sont nécessaires à l’arbre pour restaurer sa cime et refaire ses réserves _ 30-40 ans, 17 ans ou 7ans ?
La restructuration en hiver, quand la charpente est dégagée :
Sélectionner par tête 1 à 3 brins que l'on ne touche pas. Couper les brins les plus faibles.
Veuillez à la répartition correcte, le long du tronc ou des branches, des rejets sous la tête qui produisent l'énergie nécessaire à l'arbre pour circonscrire les cavités. Aucune branche n’est inutile à l’arbre !
Ne pas vider la cavité de l'eau qu’elle contient. Cette eau est très acide, ne contient plus d'oxygène, est remplie de bactéries qui empêchent l'installation d'autres pathogènes. Vider cette cavité, c'est donner un coup d'accélération à la poursuite de la dégradation !
Eventuellement, solidariser les branches entre elles avec un câble ; en cas d'arrachement, elles ne tomberont pas, ce qui nous donnerait le temps de réagir .
En juin 1994, une opération de restructuration après étêtage fut pratiquée à l’initiative de Luc Husquinet, sous la responsabilité de François Dusenne, sur les platanes du boulevard d’Avroy, le long de la voie des bus ( Échevinat de M.Firquet).