Mail de .....
Mail de Monsieur René Namèche (Mai 2011)
Bonjour Messieurs,
J’ai habité Auvelais de 1965 à 1973 et je garde un très bon souvenir de mon séjour dans votre petite ville. Comme je travaillais à Bruxelles, je m’y rendais tous les jours en train, via Jemeppe et Gembloux.
Je faisais le trajet avec un groupe d’auvelaisiens de souche que j’ai perdu complètement de vue lors de mon départ pour me rapprocher de mon lieu de travail.
J’aimerais savoir ce que ces personnes sont devenues?
Voici les noms dont je me souviens:
Mme Piret, infirmière, travaillait au Fonds des Maladies Professionnelles à Bruxelles.Veuve, elle s’était remariée avec un entrepreneur dans le bâtiment et qui était dans lesannées 1965-73 échevin des Travaux à la commune d’Auvelais, elle habitait rue de Falisolle;
Mr Emile Michaux, pharmacien, travaillait dans un laboratoire à Bruxelles, il habitait de l’autre côté de la gare avec sa maman; il avait tenu une officine à Auvelais ou Tamines; il avait un frère qui se prénommait Jacques;
Mr André Demoulin, il était comptable dans une société à Bruxelles, il est revenu au service de la Comptabilité de ESMA, rue des Glaces; je crois qu’il était dans le comité de l’UBS Auvelais
Avec mes remerciements
René Namèche (6 mai 2011)
Mail de Monsieur Philippe Dumont (Novembre 2004)
Je viens de visiter votre site, notamment la partie qui concerne l'historique d'Auvelais... Permettez-moi de vous en féliciter! Cela m'a passionné en tant que curieux de l'Histoire mais surtout comme Auvelaisien de naissance.
Je suis né le 25 févier 1950, au 43, rue Félix Protin, ancienne rue du Pont de Sambre dont j'ai reconnu la silhouette dans votre documentation ainsi que l'endroit exact où je suis né. Je me souviens fort bien aussi de l'ancien pont en bois provisoire sur la Sambre aménagé tout près de chez moi après la guerre, et évidemment, de la construction du nouveau pont! A l'époque, je suis allé assister, avec mon grand-père, à l'essai de solidité du bâtiment effectué par les chars de l'Armée Belge...
J'ai fait mes 5 premières primaires à l'ex école communale du centre, dirigée à l'époque par M. Lardinois... Je me souviens fort bien du Bourgmestre Hérion et de son épouse institutrice en chef de l'école des filles, et de leur fils médecin à Auvelais. A l'académie de musique, j'ai été l'élève de M. Montellier et Lenain. J'ai bien connu son fils Jean Lenain et je fus l'élève de son épouse en piano classique... Je fus aussi l'élève en mathématiques (eh oui!) de Willy Félix qui habitait dans ma rue...
Ma maman y tenait une maison de confection qui faisait également école de couture... La rue Félix Protin était extraordinaire, malgré le prix qu'elle avait payé à la tourmente... Mais quand je suis né, tout semblait naître aussi dans cette petite rue et aussi dans le magnifique parc de l'ESMA tout proche, où je connus les moments les plus merveilleux de ma vie...
Mon coeur reste à Auvelais, même si j'ai quitté ma "pitite ville" et même si je suis professeur à Namur et habitant de Profondeville. Alors, votre projet m'intéresse au plus au point. Je vous ai écrit un peu à la diable, les quelques souvenirs qui me sont venus à l'esprit, mais j'en ai des milliers d'autres. Si je puis vous être utile de quelque façon que ce soit, n'hésitez pas à me contacter. Ce serait avec un plaisir total que je participerais à votre projet.
Philippe DUMONT (21 novembre 2004)
rue Franz Pelouse 12
5170 Bois-de-Villers
Mail de Monsieur Philippe Dumont (Novembre 2004)
Cher monsieur PEROT,
Comme je vous l'ai écrit déjà, je suis à même de narrer la vie à Auvelais dans les années 50. Je pourrais aborder des thèmes comme la rue Félix Protin quasi autarcique avec toutes ses boutiques dont celle de Maman (Falbalas), le parc de l'E.S.M.A, La braderie de septembre, La cavalcade du Lundi de Pâques et la fête sur la place, le marché du mercredi, L'école communale des garçons, des filles et l'académie de musique, les cinémas L'Harmonie et La Renaissance, l'équipe de football UBS auvelais, l'Affaire Longprez etc. Je vais faire un essai avec le premier sujet qui me tient particulièrement à coeur. Je dispose également de documents et de photos qui pourraient vous intéresser.
Je vais me mettre au travail de rédaction et je vous enverrai ce premier essai dès que possible.
Bien à vous,
Philippe Dumont (29 novembre 2004)
rue Franz Pelouse 12
5170 Bois-de-Villers
Mail de Monsieur Philippe Dumont (Mars 2005)
Monsieur Perot,
Mon "texte" sur Auvelais naît aussi lentement que moi, en 1950... Et je ne suis pas encore sorti de la rue Félix Protin! Je crois que la gestation prendra bien 9 mois et que l'accouchement aura lieu, malgré tout!
En ce qui concerne Jean le Porion, j'ai peu de souvenirs de sa naissance à lui en 1956... A l'époque, je suis devenu élève de première année primaire à l'Ecole communale du Centre, dans la classe de M. Renier. Comme document, il me reste le palmarès de fin d'année scolaire qui date de juin 1957... Je n'avais pas trop mal réussi...
Je me souviens aussi que mon grand-père Evariste Dumont, mineur de fond à Wanfercée-Baulet, m'avait expliqué ce qu'était un porion et qu'il ne fallait jamais faire ce métier-là! Il m'a, en même temps, expliqué la récente catastrophe du Bois du Cazier où il avait travaillé un temps... Selon lui, aller à l'école c'était mieux, et surtout étudier, et se grandir aussi , pas vraiment à la manière des géants.
La première fois que j'ai vu de près Jean le Porion, c'était à la salle des fêtes de l'ancien Hôtel de ville, rue des 2 Auvelais, en face de la forge! On l'avait mis là car, sans doute, c'était le seul local assez haut pour l'accueillir. J'étais effrayé par sa silhouette rigide son énorme regard fixe. La curiosité m'a poussé à entrer sous sa jupe pour être sûr qu'il ne s'agissait que d'une poupée à roulettes.
Maintenant, je me souviens surtout de l'énergie des adultes autour de moi, qu'il s'agisse de mes intituteurs, de mes parents et de toute la population. Tous les rêves étaient permis parce l'économie était au service des gens, et non l'inverse, comme actuellement. Et là, je me demande si Jean le Porion n'était pas le symbole de tout ça...
Je fouille dans mes photos pour retrouver des photos du carnaval de cette époque... Mais j'en dirai plus long dans mon article général.
Bien à vous,
Philippe Dumont (5 mars 2005)
rue Franz Pelouse 12
5170 Bois-de-Villers
Mail de Monsieur Luc Bodart (Novembre 2005)
Suite à la visite de votre site...
voici une photo de la place d'Auvelais qui pourrait vous plaire...
Luc Bodart (28 novembre 2005)
Mail de Monsieur Roger Deltombe (Mars 2006)
Cher Monsieur,
Toutes mes félicitations pour votre site consacré à Auvelais et que je viens de découvrir aujourd’hui même. J’ai été intéressé par tout ce que j’y ai lu, par les photos récentes et anciennes (ces dernières étant malheureusement trop rares) et particulièrement par les 4 cartes historiques montrant Auvelais à 4 moments du passé.
Je suis né en octobre 1939 au n°1 de la Place Communale (actuellement n°7, je pense, occupé par Belgacom). Ce bâtiment, avant que mes parents n’y exercent un commerce de tissus, fut sur toute sa longueur (y compris le grand magasin qui hélas a défiguré l’ensemble), la demeure particulière de mes arrières grands-parents paternels. Et plus loin encore dans le passé, une ancienne ferme propriété de l’abbaye de Floreffe. Mais je n’en sais pas plus.
Je serais donc très intéressé si vous pouviez me mettre sur la voie de quelques sources documentaires ou de quelques personnes qui pourraient me renseigner davantage. Pour ma part, j’ai quelques photos de la Grand’ Place et de la rue de La Station, datant des années 40 et 50. Je pourrais vous les scanner, si cela vous intéresse.
Sincèrement vôtre,
Roger Deltombe (9 mars 2006)
Avenue de Doiceau, 12
1300 Wavre
Mail de Monsieur Marcel CHAMPAGNE (Août 2007)
Bonjour,
Les témoignages de Monsieur André ERGO m’ont beaucoup intéressé car il s’agit d’un ancien seurisien comme moi et certainement plus âgé que moi qui suis né en 1955 et qui ai vécu mes 10 premières années dans ce quartier. Il y avait donc dans ma période beaucoup plus d’habitations qu’il ne citait, notamment dans la rue où j’ai vécu, à savoir l’Avenue du Progrès, qu’il cite comme étant la Rue du Progrès.
J’aimerais échanger mes connaissances sur cet endroit avec ce monsieur. Auriez-vous donc l’amabilité de me mettre en contact avec lui ? Par email pour commencer, ce serait sans doute plus facile. Voici mes coordonnées :
Bien sincèrement,
Marcel CHAMPAGNE
Clos des Châtaigniers 28
6250 Presles
Echange de mail entre Mr Marcel CHAMPAGNE et Mr André Ergo (Août 2007)
Bonsoir Monsieur Ergo,
Lorsque j’ai habité Seuris, donc de 1955 à 1964, j’avais deux grands amis de l’âge de mon père. C’étaient plutôt des amis de mon père que j’ai toujours connu ensemble, des inséparables, pourtant l’un était italien (Mario) et l’autre allemand (Robert). Pour moi, ils comptaient même plus que la famille, et pourtant à l’époque la famille avait encore grande importance. Mon père qui provenait d’Arsimont était également mineur et je descends bien de familles de mineurs.
Avant de quitter Seuris, mon père avait du abandonner la mine et devenait électricien en bâtiment pour un patron de Velaine, il reprenait la place d’un voisin (m’a dit mon frère) qui était alcoolique. Mes 2 amis avaient quitté la mine également et s’étaient retournés définitivement dans le village de Mario en Italie. Mon père et Mario s’écrivaient régulièrement durant de nombreuses années et quand il n’y avait pas de courrier en provenance d’Italie, ma mère me disait qu’il se passait quelque chose, parfois c’était au sujet de la santé de Robert. C’est encore à cette période que j’ai pu aller avec mes parents en vacances chez eux en Italie, j’avais un jeune frère qui était décédé et mis en caveau au cimetière de Seuris. J’ai pu revoir encore une fois mes amis peu de temps après que j’habitais à Pontaury, ils passaient quelques jours des vacances chez nous puis chez d’autres amis en Belgique. Par la suite, mon père a commencé à délaisser le ménage (il y a eu longue séparation puis divorce) et à partir de là, plus de nouvelles de mes amis d’Italie et quand je demandais à ma mère, elle ne savait pas, on pensait même à une grave maladie ou décès.
Plus de 35 ans se sont passés, la vie continue pour tout le monde et moi je me suis mis au travail (et ce n’est pas encore fini), il y a deux ans j’ai voulu tenter d’obtenir des nouvelles de mon ami Mario (vivant ou décédé) tout en me doutant que Robert devait être décédé depuis longtemps. Il y a désormais Internet et je pensais bien obtenir des informations. Un problème, je ne connais pas l’italien et je ne connais pas la famille de Mario. Peu importe, j’ai trouvé des intermédiaires qui m’ont retrouvé mon ami vivant mais plus pour longtemps. J’ai envoyé deux courriers mais n’ai pu obtenir de réponse, ensuite on m’a dit qu’il était trop tard. J’aurais pu connaître certaines informations, mais j’ai très peu été aidé et mes résultats ont été maigres. Si j’avais pu connaître l’italien, j’aurais certainement pu obtenir plus de renseignements. Tenant très fort à mon objectif, puisque j’avais quand même de grands sentiments pour mes amis, j’ai donc décidé de poursuivre des recherches en Belgique mais je ne me rappelais plus très bien où habitaient mes amis par ici et mon frère ne se souvenait plus non plus.
Entre-temps, il y a eu la commémoration du Bois-du-Cazier. Je savais que mon père et mes amis n’avaient pas travaillé là-bas mais je savais que je connaissais quelque chose de cela depuis bien longtemps et j’ai tenté de me souvenir. Mon père m’avait dit avant son décès qu’il était à ce moment au Mambourg et qu’il a manqué de participer aux sauvetages. Mais j’ai fait travailler mes méninges un bon moment et j’ai entendu parler d’un témoignage sur Fleurus qui disait avoir vu Charleroi brûler. Ca y est, par recoupement, j’y arrive. Incroyable ! C’était le jour même, je n’avais pas encore un an. Où j’habitais à Seuris, donc au milieu de l’Avenue du Progrès, on pouvait voir les terrils de Charleroi à l’horizon et l’école au bout de la rue n’existait pas encore. C’était dans cette direction, je me souviens avoir vu une fois de la fumée aussi loin le matin, très peu pour moi. En ai-je parlé à ma mère ? Mais je n’avais pas un an ! En tout cas, je sentais une certaine angoisse. On devait certainement attendre le retour de mon père pour obtenir des informations. Je me souviens aussi d’une attitude où j’avais vu mon père (faut pas me demander les détails, à cet âge) expliquer un accident de travail à ma mère. Pour moi, il ne pouvait y avoir d’autre accident important, d’où on peut rapprocher les deux faits. Et voilà ! Quel souvenir !
J’ai aussi pris contact avec les archives du Bois du Cazier pour savoir ce que je pouvais trouver sur mon père et cela a été très difficile car je suis passé d’associations en associations, mais j’ai pu enfin obtenir l’itinéraire de la carrière de mon père dans les charbonnages et de là, j’ai pu en faire de même pour mon ami Mario. Pas évident d’obtenir des renseignements aussi privés. Pour Robert qui vivait avec Mario, je n’ai pu car je ne connaissais pas son nom de famille. Dès lors, je me suis intéressé aux charbonnages et mineurs de nos régions car cela représente un socle grâce auquel je vis même si je n’ai pas été mineur moi-même. Certains font de la généalogie, moi j’estime que les recherches que j’entreprends sont plus exactes pour connaître ses origines. Alors ainsi, d’articles Internet en d’autres articles, de photos, littératures, et de bourses aux livres, voir des conservateurs, je découvre aussi de la littérature sur Auvelais et des photos. Ainsi j’ai pu apprécier votre témoignage sur Seuris, que j’apprécie même encore plus.
J’ai pu aussi voir une photo de classe de 6e primaire dans un livre tenue par Mr Destrée. Mes amis d’époque, de Seuris, voir d’Auvelais étaient dessus mais pas moi. Forcément car j’étais en 5e de 2 mois que je quittais Auvelais pour Mettet et j’ai terminé mes primaires dans cette nouvelle commune. Je n’avais malheureusement plus de contacts avec mes bons amis d’époque, nous ne nous étions pas échangés nos adresses. Ainsi va la vie.
Dans mes recherches, j’ai pu aussi découvrir que mon père a pu travailler avec le grand-père du bourgmestre actuel d’Auvelais, Mr Luperto aux charbonnages Ste Elisabeth. Ceci m’avait été précisé par Mr Luperto.
Ceci étaient mes explications préliminaires mais comme vous l’aurez remarqué, au départ mes recherches n’étaient pas basées sur Auvelais mais cela est arrivé de fil en aiguille.
Ci-joint en un seul fichier deux photos qui doivent dater de 1964, prise devant notre maison au 15, Avenue du Progrès. L’enfant doit être ma sœur, la dernière, donc née après le garçon décédé. La personne accroupie sur la photo floue est ma mère, ROMIGNON Gisèle, et le grand (déjà) garçon sur l’autre photo, c’est moi (qui n’ai jamais suivi de cours dans une école communale ; catho et puis l’état). Les maisons qu’on peut voir à l’arrière-plan sont de la Rue Nouvelle et sur la photo où je me trouve, on peut voir à gauche un petit morceau du mur du cimetière. C’est tout ce que j’ai pu récupérer de photos de ce lieu. Mais si vous voulez une photo où l’on voit mieux ma mère, je pourrais vous proposer une photo meilleure de 2-3 ans plus tôt quand nous étions en Italie.
Il me restera donc à vous passer d’autres anecdotes de mes années passées à Seuris si vous voulez et quelques éléments à comparer avec ce que vous avez connu avant moi. Je crois que ça peut être intéressant.
Je transmets également à Monsieur Pierre Perot pour qu’il puisse recevoir aussi les photos.
Avec mes meilleurs respects,
Marcel CHAMPAGNE (13 août 2007)
Clos des Châtaigniers 28
6250 Presles
Mail de Monsieur Raoul BROSTEAUX (Août 2007)
Bonjour monsieur Perot
Je viens de lire les souvenirs d'André Ergot sur le quartier de Seuris, ayant vécu mes 22 premières années à Seuris (avenue centrale).
j'y ai bien connu André. Je voudrais apporter des compléments d'infos à ses souvenirs et parfois l'une ou l'autre rectification.
S'il a une adresse mail vous pourriez peut-être lui transmettre mon message ?
Raoul Brosteaux (21 août 2007)
rue Emile Royer 60
6030 Charleroi/Marchienne