2012 Green is life show Sambreville

De nombreuses démonstrations ont été organisées dans l’enceinte du château.

SAMBREVILLE - Philippe Donfut avait suscité maintes attentes avec son week-end Green Life Show à Sambreville. Seul l’art floral a bien rempli son contrat.

Les attentes étaient immenses, à l’image du souffle d’espoirs et de convictions qu’avait réussi à leur insuffler son promoteur, Philippe Donfut. Las, le Green is life Show à Sambreville n’a pas répondu aux espérances que beaucoup de personnes y avaient placées. Et reconnaissons que le temps un peu grisâtre du samedi n’y est que pour peu de choses. L’échec de cette organisation est essentiellement imputable à une organisation défaillante. Dans des petits détails et dans des éléments plus fondamentaux. Dans les petits détails, on peut y ranger l’horaire. Quand Pascale, une habitante de Velaine, se présente avec quelques amies le samedi à 9 h, heure prévue pour le début des manifestations, elles doivent malheureusement patienter plus d’une heure avant de pouvoir entrer dans l’enceinte du château Soupart. Dans les éléments plus importants, on y mettra, entre autres, l’annulation en cascade des différents concerts qui avaient l’ambition d’attirer un nombreux public. Exit donc Frank Michael et Machiavel, pour ne citer que les plus importants. Et quelle déception pour tous ceux qui ont fait le déplacement en vain : sur la place de Moignelée, de nombreux cars venus de France et des Pays-Bas attestaient que beaucoup espéraient pouvoir applaudir Machiavel.

Des fleuristes et des artisans.

Le cœur de cette manifestation, c’était bien entendu les concours de fleuristes et les démonstrations de maîtres fleuristes. Manifestement, ce genre d’événement intéresse un public qui n’hésite pas à venir de loin. On parlait néerlandais dans les couloirs du château Soupart. Plusieurs voitures immatriculées en France et au Luxembourg attestaient que quand on aime, on ne compte pas les kilomètres. Ici aussi cependant, la déception était perceptible chez ceux qui avaient payé dix euros pour entrer dans le domaine. Certes, les fleuristes à l’ouvrage ont montré la qualité de leur art. Quand la fleur devient un matériau de décoration, on se rend compte qu’elle permet de réaliser des merveilles. Et les fleuristes qui occupaient le parc ont démontré les immenses possibilités offertes par les fleurs et les plantes de décoration.

Dans une rue proche du château, quelques artisans s’étaient rassemblés pour exposer leurs réalisations. Si beaucoup étaient à nouveau dans le registre des fleurs, d’autres par contre apportaient une touche de variété et d’originalité. S’ils étaient beaucoup moins qu’espéré, ces artisans ont été un point positif dans cette manifestation. On le voit, en fin de compte, la déception prime. Philippe Donfut avait le rêve de mettre Sambreville sous les feux de l’actualité, d’en faire le temps d’un week-end un lieu de rendez-vous pour les amateurs de fleurs. Un défi louable qu’il a tenté de relever seul. C’est peut-être là son erreur : il est des rêves qu’il faut réaliser à plusieurs.

Th. Crucifix (Vers l'avenir)