Un paysan s’arrête au garage du coin pour faire réparer sa camionnette. Il y a au moins trois heures d’attente pour la réparation, et comme il n’habite pas loin, il décide de rentrer à pied.
Sur le chemin du retour, il s’arrête dans une boutique et achète un seau et une boite de 5 kg de peinture. Puis, il se rend dans une autre boutique et prend deux poules et une oie. Mais, arrivé dehors, il a un problème : comment porter tous ces achats jusqu’à la maison ?
Pendant qu’il se gratte la tête, une petite vieille s’approche de lui et lui explique qu’elle est perdue. Elle lui demande : « Pouvez-vous me dire comment aller au 160 allée des lilas ? »
Le paysan lui répond : « Eh bien, en fait, ma ferme est tout près de cette maison. Je me mettrais bien en route, mais je n’arrive pas à porter tout ceci ».
La vieille dame suggère : « Pourquoi ne mettez-vous pas la boite de peinture dans le seau. Portez le seau d’une main, mettez une poule sous chaque bras et portez l’oie dans l’autre main ? »
« Merci bien », répondit-il, et il se mit en route avec la vieille dame.
En cours de route, il lui indique un petit chemin : »Prenons mon raccourci et descendons par ce sentier. Nous y serons en un rien de temps ».
La petite vieille le regarde attentivement : « Je suis une veuve sans personne pour me défendre… Qui me dit que quand nous serons dans le sentier, vous n’allez pas me coincer contre un arbre, retrousser ma jupe et me faire Dieu sait quoi ? »
Le paysan s’exclama : »Cré vingt dieux, ma petite dame, je porte un seau, une boite de 5 kg de peinture, deux poules et une oie.
Comment diable pourrais-je vous coincer contre un arbre et faire ça ? »
La vieille dame répondit : « Posez l’oie, recouvrez-la avec le seau, mettez la boite de peinture sur le seau, et je tiendrai les poules… »
Un fermier charentais va chez l’un de ses voisins et frappe à sa porte. Un gamin lui ouvre :
– Est-ce que ton père est là ?
– Non Monsieur, nous sommes le 27 et il est parti à la foire de Rouillac.
– Est-ce que ta mère est là ?
– Non, Monsieur, elle est avec mon père à Rouillac.
– Et ton frère, lui, est-il ici ?
– Non, monsieur, il est allé dans les vignes avec le tracteur.
Le fermier reste planté là pendant quelques minutes, maugréant entre ses dents.
Le gamin lui dit alors :
– Si c’est pour emprunter quelque chose, monsieur, je sais où sont les outils, je peux aussi transmettre un message si ça peut vous aider .
– Bon, dit le fermier, j’aurais vraiment voulu parler à ton père à propos du fait que ton grand frère a mis ma fille Suzie enceinte.
Le garçon réfléchit un moment et dit :
– Il va effectivement falloir que vous voyez ça avec mon père. Je sais qu’il prend 500 € pour le taureau et 150 € pour le bouc…
Mais pour mon frère, je ne connais pas le tarif !.