La scène se passe dans le tribunal d’une petite ville de province dont je tairai le nom.
L'avocat de la partie civile appelle son premier témoin à la barre, une grand-mère très âgée.
Il s’approche d’elle et lui demande :
– Mme Jeanne, me connaissez-vous ?
Elle répond :
– Oh ! Oui je vous connais Me Van der Bruck. Je vous connais depuis votre enfance et sincèrement, vous me décevez beaucoup. Vous êtes un grand menteur, vous trompez votre femme, vous manipulez les gens et vous êtes un médisant et un calomniateur. Vous pensez être « un as du barreau » alors que vous ne pouvez réaliser que vous n’êtes qu’une mauviette et que vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Oh ! Oui je vous connais.
L’avocat surpris, ne sachant que faire, pointe l’autre avocat du doigt et demande :
– Mme Jeanne, connaissez-vous l’avocat de la défense ?
Elle répond :
– Bien sûr que je le connais. Je connais Me Richard depuis qu’il est tout jeune. Il est paresseux, obèse et il est alcoolique. Il ne peut pas avoir de relation normale avec quiconque et il est l’un des pires avocats de toute la ville. Non seulement il a trompé sa femme avec 3 femmes différentes et l’une d’entre elles est votre femme. Oh ! Oui, je le connais.
L’avocat de la défense est au bord de l’évanouissement.
A ce moment de l’audience, le juge demande aux deux avocats d’approcher de la barre, et avec une voix très calme leur dit :
– Si l’un d’entre vous demande à cette vieille si elle me connaît, je vous envoie tous deux pourrir en prison pour complot.
"La plainte en question est totalement bidon. C'est le genre de demande qui fait hurler de rire un président de tribunal. Françoise Béliot n'avait pas le début du commencement d'une chance d'arriver à quoi que ce soit ici. Tout le monde pouvait le savoir et son avocat mieux que personne.
- Il l'a roulée ?
- Il a fait son boulot. C'est un jeune. Il faut qu'il bosse. Une Française lui confie une affaire, il la défend.
- En lui racontant qu'elle va gagner...
- Vous connaissez beaucoup de médecins qui vous disent : "Prenez ce médicament, il va vous tuer " ?
Jean-Christophe Rufin "Les trois femmes du consul".
Un médecin chinois émigre en France.
Après avoir longtemps cherché du travail dans un hôpital sans succès, il décide finalement d’ouvrir une petite clinique de quartier.
Devant sa porte, il accroche une pancarte :
“Consultation : 20 €
Si vous n’êtes pas guéri… 100 € remboursés !”
Très vite, la pancarte attire l’attention d’un avocat français qui passe par là.
Curieux (et un peu moqueur), il pense :
« Je vais le piéger facilement et repartir avec 100 € dans la poche ! »
Il entre et dit au médecin :
— Docteur, j’ai perdu le goût. Je ne sens plus rien.
Le médecin se tourne vers son assistante :
— Apportez-moi la bouteille n°22. Trois gouttes dans la bouche du monsieur, s’il vous plaît.
L’avocat grimace immédiatement :
— Beurk ! C’est de l’essence ou quoi ?!
— Très bien, le goût est revenu. Ça fera 20 €, merci.
Frustré, l’avocat revient deux jours plus tard :
— Cette fois, j’ai perdu la mémoire. Impossible de me souvenir de quoi que ce soit.
Le médecin regarde son assistante :
— Apportez la bouteille n°22, comme l’autre jour.
L’avocat s’écrie :
— Encore ?! C’est de l’essence, je m’en souviens bien !
— Parfait, la mémoire est revenue. 20 €, s’il vous plaît.
Exaspéré, il tente une dernière fois :
— Maintenant, j’ai un problème de vue. Tout est flou.
Le médecin le regarde, pensif :
— Ah… là je suis désolé, je ne peux rien faire pour vous. Voici vos 100 € de remboursement.
Et il lui tend un billet… de 20 €.
L’avocat :
— Mais c’est un billet de 20 !
Le médecin sourit :
— Excellent. La vue est revenue. 20 €, merci et à bientôt !