Nos conclusions

Sur le moyen de déplacement/hébergement


Nous avons voulu faire l'expérience du camping-car, nous sommes heureux de l'avoir faite… mais nous ne sommes pas devenus pour autant "accros" de ce mode de déplacement et d'hébergement.

Avant notre départ, nous avions imaginé pouvoir nous arrêter facilement "n'importe où" avec un camping-car. Or ce n'est pas aussi évident.

1. Le stationnement de nuit est interdit dans beaucoup d'endroits, notamment dans les parcs nationaux. Alors, bien sûr, on peut toujours tenter… en espérant ne pas se faire prendre. Cette famille, dans les dernières lignes de la page indiquée, raconte qu'elle s'est faite déloger deux fois par les rangers, pendant son circuit, à Lake Louise et au lac Maligne, avec avertissement écrit.

En tout cas, l'interdiction est affichée à chaque parking. Difficile de prétendre ne pas l'avoir vue !

2. Cela peut s'avérer compliqué d'engager un camping-car sur un chemin de traverse afin de trouver l'endroit idéal. Parfois la route peut être une voie sans issue dans laquelle il est difficile de manœuvrer. On a essayé l'une ou l'autre fois avant de renoncer.

Par conséquent, nous avons utilisé les campings un peu plus souvent que prévu : sur 28 nuits, 20 nuits en camping et 8 nuits hors camping. Ils ont l'avantage d'offrir un coin plat, sécurisé et d'accès facile.

 

Avantages/inconvénients du camping-car :

Le gros avantage est qu'on évite la corvée des valises tous les jours : c'est incontestable. Le matin on est donc censé gagner du temps… ça, ce n'est pas toujours gagné car une autre corvée (et pas des moindres) s'invite régulièrement : la vidange des réservoirs… et ça, ce n'est pas drôle !

En cas d'intempérie, le camping-car est un plus par rapport au camping sous tente mais aussi par rapport à l'hôtel, s'il fait mauvais dans la journée. En effet, pique-niquer dans une voiture, le midi, coincés entre le volant et la boîte de vitesse, n'est pas très confortable. En revanche, dans une maison roulante, on est à son aise.

Un autre avantage : la possibilité de cuisiner davantage… on y gagne, par conséquent, un peu, côté frais de restauration. 

Le camping-car n'est pas très performant sur la route. Il vaut mieux prévoir de petites étapes car on ne dépasse que rarement les 90 kilomètres à l'heure. La moindre plaque d'égout, sur la route, fait vibrer le véhicule et les longs parcours sont très inconfortables. L'attention est également plus soutenue, la conduite relève parfois plus de celle d'un poids-lourd (frein moteur, par ex)

Ne parlons pas de la consommation : trente litres au cent. Sans commentaire !

Bref, si nous avions à refaire ce voyage, nous le referions en voiture et hôtel.

Si l'on tient, malgré tout, au camping-car, pour deux, préférer un camping-car de 21 pieds, suffisant et moins glouton.

Si on est en famille, c'est sans doute, dans ce cas-là, que l'utilisation d'un tel véhicule se justifie réellement  : pas de corvée de valises, repères pour les enfants…

Bien sûr, cela n'est que notre point de vue.

Edit : Durant l'été 2014, nous avons refait un voyage en camping-car (en Norvège cette fois-ci), mais avec un véhicule plus adapté pour deux et l'expérience a été concluante. Voir notre... Fabuleux Voyage en Norvège


Sur les campings


Les campings des parcs nationaux ou provinciaux sont toujours situés dans des coins superbes, offrent un espace assez grand et intime avec table de pique nique et très souvent barbecue. Ceux des parcs provinciaux sont particulièrement bien entretenus et récents, les emplacements toujours fraîchement ratissés.

Dans les trois campings privés fréquentés, les emplacements étaient loin d'être aussi impeccables (mégots, papiers qui trainent...).

Notre coup de cœur va au camping du parc de Waterton Lakes : à la fois au bord d'un lac et près de la ville… agréable et pratique. On a aussi beaucoup aimé ceux du Mont Robson, Nairn Falls ou de Porpoise Bay… nickel.

Le seul reproche qu'on puisse faire à ces campings, c'est le prix du bois, interdit de ramassage. Rarement compris, le bois est vendu environ 8 $ pour quatre bouts de bois… un vrai scandale dans un pays qui n'a pas l'air d'en manquer. C'est probablement ainsi que les parcs font leur bénéfice.

 

Sur le circuit, les randonnées…


D'abord, on a eu une chance inouïe avec la météo : on s'était psychologiquement préparé à avoir du mauvais temps et on n'en revenait pas qu'il fasse aussi beau.

Ces conditions météo exceptionnelles nous ont permis de respecter notre programme quasiment à la lettre. Nous avons beaucoup randonné, surtout les quinze premiers jours dans les Rocheuses. Bien que moins spectaculaires que dans l'Ouest américain, tous ces paysages ne sont pas moins dépaysants et nous avons été enchantés par ces lacs, rivières, cascades et sommets. 

Notre plus gros coup de cœur va à la perle des Rockies : la vue sur les lacs O'Hara et Oesa depuis le sentier de corniche. On a aussi bien aimé le côté aventureux du Crypt Lake Trail, les randonnées mémorables dans Glacier, Maligne Lake et Spirit Island, les Kananaskis plus sauvages… bref, tout, tout, tout… y compris le Pacifique et l'île de Vancouver.

Hervé est heureux d'avoir pu glisser, dans le programme initialement tourné vers la randonnée, ses deux journées de plongée en mer froide… Une découverte !

Enfin nous, qui ne sommes en général pas très attirés par les villes, avons totalement craqué pour Vancouver. 

La ville de Vancouver sera le point de départ d'un nouveau voyage à l'été 2015. Voir... ICI

 

Quelques données bibliographiques 


A part le talent de l'organisatrice (!), quelques guides ont été utiles à la réussite de ce voyage.

Deux guides "Lonely Planet" (existent uniquement en anglais) : "Banff, Jasper & Glacier" et "British Columbia"

Un guide de randonnées dans les Rocheuses : "Don't waste your time in the Canadian Rockies" de Kathy et Craig Copeland.

Un guide photographique "How to photograph the Canadian Rockies" de Darwin Wiggett.

Notre récit a fait l'objet d'une chronique sur le site de L'internaute.

Voilà, je vous ai tout dit ou… presque. Si vous avez besoin d'un renseignement complémentaire, nous sommes à votre disposition. Si notre récit a pu vous être utile pour préparer votre propre voyage, nous serions également heureux de le savoir. Si vous avez envie de faire un commentaire, n'hésitez pas à cliquer sur le bouton « Contact ».

A bientôt pour un autre fabuleux voyage !