Me 26/08/09
Cinq heures au réveil : hé, hé, nous avons gagné deux heures par rapport à hier matin. Levons le camp ! Je me serais bien attardée à marcher dans le coin, il fait si bon ce matin mais nous voulons rallier Many Glacier tôt car les places de camping s'octroient aux premiers arrivés.
C'est moi qui me mets au volant et, ma foi, l'engin se conduit plutôt facilement (en dehors de toute manœuvre), d'autant que la largeur des voies, ici, s'y prête. D'ailleurs, il n'y a pas grand monde sur la route à cette heure matinale.
Le poste-frontière de Carway ouvre à huit heures. On a droit aux formalités habituelles : photo, empreintes digitales, carte verte à remplir et taxe de 6 $ par personne en sus. On nous avait prévenus, ici, pas le droit d'importer fruits et légumes, mais chut ! on a tout de même quelques grappes de raisin et quelques patates dans nos placards. Faut pas le dire !
Après avoir fait le complément de fruits et légumes à Babb et payé notre entrée au parc national de Glacier, nous arrivons au camping à neuf heures.
20 $ dans une enveloppe et nous voilà garés à l'emplacement 23. Mais Hervé n'a pas encore le compas dans l'œil et scratch ! des branches hautes égratignent le flanc du monstre. Ça commence mal !
Mais que cela n'entame pas notre moral ! Nous avons prévu d'en profiter illico et de partir pour Iceberg Lake (9,1 miles, 5 à 8 heures A/R et 400 mètres de dénivelé). A pied, of course !
Très vite, nous sommes au cœur du décor ! Et quel temps ! Magnifique !
Nous sommes bientôt rejoints par un "deer" maître de son territoire, puisqu'il oblige la file de randonneurs à s'écarter du chemin pour qu'il puisse continuer à brouter.
A mi-chemin, les chutes Ptarmigan offrent une halte appréciable.
Le sentier passe dans des prairies recouvertes de fleurs au pied de Ptarmigan Wall.
On marche d'un bon pas et à 12 h 30, ça y est, le lac est en vue !
En s'approchant…
En y regardant de plus près, il reste quelques petits icebergs.
Surplombant le lac, ces crêtes nous rappellent les Dolomites, pas vrai ?
Quoi de mieux que cette petite crique rocheuse pour nous sustenter et nous reposer ?
Il fait si bon qu'on y reste pendant près de deux heures. Autant quitter nos chaussures !
Il faut songer au retour pendant lequel on ne se lasse pas d'admirer ces paysages.
Encore sous le coup du décalage horaire, avec des réveils matinaux deux jours de suite, une randonnée de seize kilomètres dans les jambes, rien d'étonnant à ce que nous soyons lessivés ! Une bonne nuit de sommeil sous les sapins de Many Glacier est la bienvenue !