LES ENSEIGNEMENTS



Enseignements pour débutants 

France Hogan  Lecture commentée du Livre du Ciel - Volume 1, Part 2.

Frances Hogan  Lecture Commentée du Livre du Ciel - Volume 1, Part 1.

Frances Hogan - Retour à la case départ Introduction aux écrits de Luisa Piccarreta



Pauline Rancourt

Traduction d’un enseignement anglais de Tony Hickey


TÉMOIGNAGE et ENSEIGNEMENT 

par le Père John Olin Brown

1 - PRÉSENTATION DU PÈRE JOHN OLIN BROWN


INTRODUCTION

PRÉSENTATION DU PÈRE JOHN OLIN BROWN (1952-2016)

Il est né en 1952 dans une petite ville près de Dallas, au Texas. Il est diplômé en philosophie en 1974. Il est issu d’une famille enracinée dans l’Église évangélique. Lors de vacances, il rencontra un prêtre jésuite qui le fascina par son discours sur L’ÉGLISE CATHOLIQUE. Il se converti au catholicisme. Il a vécu pendant un an dans un monastère trappiste de l’Iowa. À cette époque, il a entendu parler des ÉCRITS DE LUISA PICCARRETA qui étaient comme l’achèvement de sa conversion.


Il est venu a Corato pour visiter l’Association de Luisa, où il a été accueilli par la Présidente Soeur Assunta Marigliano et l’Ordinaire du lieu, Mons. Giuseppe Carata qui lui a suggéré de terminer ses études théologiques qu’il avait commencées à Rome. John Olin Brown a été ordonné prêtre à Trani, le 19 novembre 1994.


À Corato il s’estimait chanceux d’avoir été formé au sacerdoce dans la spiritualité de LUISA, car ce que la Servante de Dieu a fait dans sa vie embrasse la spiritualité de tous les prêtres : se sanctifier pour le Royaume de Dieu. C’était aussi le désir que Don John a toujours eu.

Site web : littlechildreninthedivinewill.com/father-brown


LE ROYAUME DU FIAT

MAIS QU’EST-CE QUE CELA VEUT DIRE ? … COMMENT CELA FONCTIONNE-T-IL?


FIAT signifie : que cela soit fait, maintenant «Qu’il en soit ainsi.»

† Dieu dit : «Fiat Lux» et, immédiatement, toute la Création apparaît.

† La Vierge dit : «Fiat mihi» qu’il me soit fait.

† Jésus dit dans le Jardin des Oliviers : «Fiat voluntas tua»que ta Volonté, Père, soit faite et non la mienne … et cela se réalise. Cela se réalise instantanément.

† C’est pourquoi, quand Marie a dit «Fiat mihi», elle n’a pas eu à attendre pour concevoir Jésus. Elle l’a conçu à l’instant même. À l’instant où Elle a dit : «OUI», Dieu a été conçu dans son sein.

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

2 - L'IMPORTANCE DU  4e DEGRÉ

LES QUATRE DEGRÉS DE LA VIE DANS LA SUPRÊME VOLONTÉ.

L’IMPORTANCE DU 4e DEGRÉ

Le quatrième degré devient l’écrit le plus important de ces volumes. Si vous ne l’avez pas lu, lisez-le encore et encore Tome 19, le 26 juillet 1926


LE MÉRITE DIVIN

Parce que Dieu, en nous présentant la Divine Volonté, nous a dit qu’il y a des ÉTAPES pour arriver à la plénitude de celle-ci. Mais si on a compris, ne serait-ce qu’un tout petit peu, ce qu’est le DON, on voudra arriver au quatrième de gré le plus rapidement possible, s’y trouver avant même le coucher du soleil. Parce que c’est là que le travail se fait. C’est là que le mérite divin s’acquiert.


Et si quelque chose vous retient, si votre propre pensée vous dit que ce n’est pas pour vous, que vous ne pourrez jamais faire cela, que vous n’y arriverez jamais, alors vous vous privez du plus grand cadeau que Dieu ne vous ait jamais fait. Oui, c’est exactement ce que vous faites. Vous vous privez de l’une des choses les plus simples qui soient : poser un acte de consentement à ce que Dieu veut vous offrir; et il veut vous offrir le don de la Divine Volonté . C’est le don qui dépasse tous les dons qui ont été données par Dieu depuis la Création du monde.



VIVRE DANS L'ÉTERNEL PRÉSENT

Et il dit : Je veux que tu grandisses en Lui, que tu arrives à un certain point. Et Je veux que tu arrives à ce point où tu deviens quelque chose de différent, quelque chose d’autre, où tu es «transsubstantié», où tu deviens non pas humain, mais vivant dans le Soleil. Et Je veux que cette vie soit permanente et se perpétue en toi. Et la seule façon d’y parvenir, c’est que tu vives dans l’éternel présent. 



TU NE JUGES PAS

Pour être capable de dire FIAT, FIAT, FIAT à chaque instant. Peu importe ce que Dieu te donne à vivre. Tu ne juges pas ce que Dieu te donne. C’est là que le jugement devient un énorme problème pour nous. Non pas seulement le jugement des personnes, mais le jugement de telle situation : «oh! Je n’aime pas ça, c’est inconfortable, je n’ose pas faire ça.» Ou quelque chose à propos de vos enfants. Vous savez, c’est toujours un problème : «Je n’arrive pas à les faire étudier. Je n’arrive pas a les faire arrêter de fumer … de la marijuana, ou autre chose.»



CRÉER DES VIES DIVINES

Que faire? Vous dites FIAT. Dieu vous a donné cette difficulté pour que vous vous en occupiez en son Nom, pour ue vous réalisiez que Dieu permet cela en vue de votre croissance. Et surtout si vous êtes dans le quatrième de gré de la Divine Volonté, cela devient une source de Vies divines : chaque acte que vous posez devient une Vie divine que vous laissez sortir de vous. 


Comprenez-vous ce que cela signifie? Savez-vous ce que cela signifie de créer une Vie divine…. En tant qu’être humain? Créer des vies divines c’est ce que nous faisons quand nous vivons dans le quatrième degré. Mais il faut y arriver, vous devez atteindre ce degré.  Vous pouvez le faire dans les degrés précédents, mais vous le faites alors à titre de prêt : Dieu vous prête ce don, et vous restez humain. Et vous pouvez vous en éloigner dans les trois premiers degrés. Une fois que vous passez au quatrième degré, vous avez une vie nouvelle : vous ne péchez plus, vous n’avez plus de souvenirs des maux passés, vous n’avez pas de passé. Vous ne vivez plus lié à vos émotions ni lié à votre propre compréhension de vous-même.



LE PROBLÈME

Car c’est là le problème. Nous nous identifions à la façon dont nous nous percevons, à la façon dont nous pensons peut-être, à note compréhension de nous-mêmes. Et en chacun de nous, en dehors de la Divine Volonté, il y a un personnage que vous vous êtes créé en disant : «C’est moi, je suis cette personne, parce que c’est ce que je penses, c’est ce que je fais, c’est ce à quoi j’ai lié ma vie ...» Et j’espère que vous n’en arrivez pas au point de tout mettre sur le dos du destin, en disant que le destin n’a pas été gentil avec vous, mais que vous serez capable de vous arrêter, de regarder et de dire : «je suis en vie aujourd’hui , tous les problèmes que j’ai eus se sont résolus d’eux-mêmes.» N’est-ce pas remarquable? Chaque problème se résout de lui-même. Alors pourquoi traîner tout votre être dans la boue, en essayant de faire face à une chose impossible? Ou en essayant de vous battre contre quelque chose que Dieu vous a donné, alors qu’Il vous demande seulement te dire FIAT, de garder vos mains sales en dehors de cela? «Laisse-Moi te le donner, reçois-le. Parce que Je veux que ce soit une affaire réglée d’un instant à l’autre, car Je vais te donner quelque chose d’autre maintenant; immédiatement après. Je vais te donner un autre bien divin. Je vais te donner une autre Vie de mon Fils.»



APPORTER LE SALUT AU MONDE

Alors nous voici en train de marcher dans cette petite foule d’âmes. Et nous projetons des Vies divines à droite et à gauche, apportant la Vie et la Grâce au monde, apportant le salut; et bien sûr la chose la plus importante, c’est que, ce faisant, nous glorifions Dieu et établissons son Royaume. Car la Divine Volonté, au quatrième degré, ce n’est plus à propos de vous. Vous avez été enseveli, digéré, il n’y a plus rien. Vous êtes arrivé au sommet de la montagne, et Dieu vous a élevé dans le Soleil. Et c’est la même différence qu’une simple hostie quand je la prends, et après que je l’aie transsubstantiée. C’est une différence de ce genre-là qui se produit en vous. En vous. Vous devenez une VIVANTE HOSTIE CONSACRÉE, générant des Vies divines en chacun de vos actes.


Le passage du Livre du Ciel que nous allons lire maintenant nous dit que toutes ces choses qui se produisent en vous vous ne les percevez pas; elles sont imperceptibles. Savez-vous ce qu’est la FOI? Si, dans les écrits, on vous présente ce qui arrive, pourquoi dire : «Que dois-je faire pour que cela arrive? Quand cela va-t-il commencer? O Comment est-ce possible? »



VÉRITÉS DIVINES

Pourquoi ne pouvez-vous pas vous arrêter et dire : «Je l’ai lu dans les volumes, c’est devenu une réalité dans ma vie, cela se produit maintenant.» Parce que pendant que nous sommes assis ici, et que vous m’écoutez, vous faites deux choses. La première est que vous essayez de rester à l’écart. Et deuxièmement, vous essayez de comprendre comment cette chose fonctionne. Et cette chose fonctionne toute seule. Parce que ce que vous lisez, ce qui est enseigné, ce sont des VÉRITÉS DIVINES, des Vérités divines qui prennent vie en vous, et elles font fonctionner cette chose en vous. Ne pensez pas que vous serez un jour capable de faire la Volonté de Dieu, si Dieu vous la confiait. S’il vous confiant sa Volonté, s’Il disait : «Voici ma Volonté, Je veux que tu la fasses.» Eh bien, vous la changeriez, c’est certain, en pensant par exemple : « Je peux améliorer ça.» Ou bien : «Faisons-le de cette manière.» Ou bien : «Dieu n’y verrait pas d’inconvénient si je faisais cela ainsi.» Alors Dieu vous dirait : «Tu ne fais pas ma Volonté, tu fais la tienne, en la faisant passer pour la Mienne.»


Ce que Dieu veut, c’est que nous possédions sa Volonté, que nous vivions en Elle, que nous vivions dans un état d’échange continuel d’Amour entre le Père le Fils et le Saint-Esprit; et que nous permettions à cet échange de se poursuivre constamment en nous. Et nous savons que cela se produit parce que Dieu nous le dit. Et comme cela va du Père au Fils, et du Fils au Père, cela augmente sans cesse et cela augmentera toujours, pour toute l’éternité. C’est ce que signifie les mots : «Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.»



UNE VIE D'AMOUR

Vous entrez dans la vie de la TRINITÉ. Car, qu’est-ce donc que la Vie de Dieu? Cest la Vie de l’Amour! Et l’Amour est certainement différent de ce que nous connaissons. L’amour, tel que nous le connaissons, on y trouve toujours des choses manquantes, des conditions. Les saints ont tous connu l’échec en cours de route. Mais non l’Amour de Dieu, Il est toujours là, il est toujours nouveau, il grandit toujours, et il est toujours en train d’agir en vous lors que vous vivez dans la plénitude de la Divine Volonté.


Si vous ne cherchez pas dans votre vie à atteindre le QUATRIÈME DEGRÉ, je suis ici pour vous dire que vous ne réussirez pas dans la Divine Volonté. Si vous n’avez pas cet objectif, alors Dieu ne vous en fera pas le don. Vous avez beau être assis ici, vous avez beau être au premier, deuxième ou même troisième degré, si vous n’êtes pas déterminé a aller jusqu’au quatrième, Dieu ne vous donnera pas le Don. Parce que vous l’en empêchez.

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

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3 - LE 4e DEGRÉ :  TOME 19, le 26 JUILLET 1926

et Extrait de Marcel Laflamme

TOME 19, le 26 juillet 1926

Je continuais mon abandon habituel dans le suprême Vouloir et mon toujours aimable Jésus vint et me dit :

Ma fille, tout le monde ne profite pas également de la lumière du soleil, non pas à cause du soleil puisque mes œuvres, contenant le bien universel, font du bien à tous sans aucune restriction, mais à cause des créatures. Imagine une personne qui reste dans sa chambre : elle ne profite pas de toute la lumière du soleil ni de sa chaleur.

La personne qui est à l’extérieur reçoit plus de lumière et plus de chaleur du soleil. La chaleur purifie et désinfecte l’air putride et cet air purifié la rend plus forte et en meilleure santé. Cette seconde personne profite mieux des biens que le soleil apporte à la terre.

Mais continuons. Il y a une troisième personne qui sort et se place au point où les rayons du soleil frappent la surface de la terre. Investie par ses rayons, elle se sent réchauffée par la chaleur du soleil, et l’éclat de sa lumière est tel que ses yeux en sont remplis et qu’elle peut à peine regarder la terre. Elle se voit comme transfusée, pourrait-on dire, dans cette lumière. Elle a peu de contact avec la terre et uniquement parce qu’elle a les pieds sur son sol, mais vit seulement pour le soleil.

Tu vois donc la grande différence qui existe entre la première, la deuxième et la troisième personne. Mais allons plus loin. Une troisième personne prend son envol dans les rayons du soleil et s’élève au centre de sa sphère. Elle demeure alors brûlée dans l’intensité de la chaleur que contient le soleil en son centre. L’intensité de la lumière l’éclipse totalement à tel point qu’elle demeure dissoute, consumée dans le soleil lui-même.

Cette troisième personne ne peut plus regarder la terre ni penser à elle-même, et si elle regarde, elle verra la lumière et sentira le feu. Pour elle, tout a cessé d’exister, la lumière et la chaleur ont pris la place de sa vie.

Quelle différence entre la TROISIÈME et la QUATRIÈME ! Et toute cette différence ne dépend pas du soleil, mais de la créature et de la manière dont elle s’expose à la lumière du soleil.

Le soleil est l’image de ma Volonté qui, mieux qu’un soleil, envoie ses rayons pour convertir celles qui veulent vivre complètement dans la lumière et l’amour de son Royaume. Ces créatures sont l’image des quatre degrés de vie dans ma Volonté.

On peut dire que LA PREMIÈRE PERSONNE NE VIT PAS DANS SON ROYAUME, mais uniquement dans la lumière que, de mon Royaume, le Soleil de ma Volonté diffuse partout. On peut dire qu’elle est en dehors de ses frontières et que si elle profite d’une lumière limitée, c’est à cause de la nature de la lumière qui se diffuse partout. Sa nature, ses faiblesses et ses passions, forment comme une maison autour d’elle avec un air infecté et putride ; en le respirant, elle est maladive et sans force pour faire le bien. Mais elle est résignée malgré tout. Elle supporte de son mieux les rencontres de la lumière de ma Volonté, qui si petite soit-elle, apporte toujours son bien.

LA DEUXIÈME PERSONNE EST L’IMAGE DE CELLE QUI A FAIT LES PREMIERS PAS DANS LES FRONTIÈRES DU ROYAUME DE LA SUPRÊME VOLONTÉ. Elle jouit non seulement de plus de lumière, mais aussi de chaleur, et par conséquent, l’air qu’elle respire est pure ; et en le respirant, elle sent ses passions mourir en elle, elle est constante dans le bien, elle porte les croix non seulement avec résignation, mais avec amour. Ce ne sont cependant que les premiers pas dans les frontières et elle regarde la terre et ressent le poids de la nature humaine.


Par contre, LA TROISIÈME PERSONNE EST L’IMAGE DE CELLE QUI A AVANCÉ À L’INTÉRIEUR DES FRONTIÈRES DE CE ROYAUME et sa lumière est telle et si grande qu’elle lui fait tout oublier. Elle cesse de ressentir les choses par elle-même ; le bien, les vertus, les croix se changent en sa propre nature ; la lumière l’éclipse, la transforme, et lui permet de regarder de loin ce qui ne lui appartient plus.


LA QUATRIÈME PERSONNE EST LA PLUS HEUREUSE parce qu’elle est l’image de celle qui non seulement vit dans mon Royaume, mais l’a acquis. Elle subit une consumation totale dans le Soleil suprême de ma Volonté ; l’éclipse causée par Sa lumière est si intense qu’elle devient elle-même lumière et chaleur sans pouvoir regarder à autre chose que la lumière et la chaleur ; et toutes choses se convertissent pour elle en lumière et en amour.

Par conséquent, il existe une différence de degrés dans le Royaume de ma Volonté selon que les créatures acceptent de prendre ses biens, mais les premiers degrés inciteront à suivre les chemins qui mènent au dernier. Pour toi, qui dois le faire connaître, il y a nécessité de vivre dans le dernier degré.


POUR UNE MEILLEURE COMPRÉHENSION

ANALOGIE AVEC LE SOLEIL

4 NIVEAU OU 4 DEGRÉS

Extrait du livre QUE TA VOLONTÉ SOIT «FÊTE» Chapitre 3,

La formation du Royaume de la Divine Volonté par Marcel Laflamme


JÉSUS : «Le SOLEIL représente ma Volonté qui, plus que lui, envoie ses Rayons pour convertir ceux qui veulent vivre dans son Règne, dans la Lumière et l’Amour.»


1er NIVEAU : C’est L’ASPIRANT, comme celui qui accueille la lumière du soleil à partir de l’intérieur d’une maison;


2e NIVEAU : LE DÉBUTANT comme une personne placée sous le soleil extérieur;


3e NIVEAU : LE PROGRESSANT comme la créature située sous le soleil brûlant de l’Équateur;


4e NIVEAU : LE DIVINISÉ OU LE VAINQUEUR AVEC LE SEIGNEUR comme une âme immergée continuellement dans le Soleil Divin. Au 4e degré l’âme passe de l’acte actuel à l’acte continuel où la Vie divine est toujours présente en elle.


LES 3 PREMIERS DEGRÉS DE L’ÉCHELLE sont des formes imparfaites de vie dans la Divine Volonté; à savoir que le Don est sous forme de prêt lorsque l’âme appelle occasionnellement la Divine Volonté en ses actes.


LE 4e DEGRÉ constitue la forme parfaite de vie dans la Divine Volonté; le Don est permanent et, tout l’intérieur de la créature est enraciné dans son FIAT.

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

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4 - LA RENAISSANCE SPIRITUELLE

LA RENAISSANCE SPIRITUELLE

Je vous l’affirme : vous n’avez rien d’autre à faire que de donner votre consentement. Dites-Lui : «Qu’il me soit fait selon ta parole.» Permettez-Lui de vous élever dans le Soleil. Parvenir au QUATRIÈME DEGRÉ, c’est un réveil spirituel. C’est une nouvelle création, une nouvelle vie en votre possession, qui agit à partir de vous pour le bien du monde et la venue du Royaume. C’est ce que fait la Divine Volonté au QUATRIÈME DEGRÉ.


Alors pourquoi hésiteriez-vous? Si je vous dis qu’en allant au supermarché, aujourd’hui, il y aura un bon de 5 dollars pour vous, puis un autre 10 dollars, puis 15 dollars, et enfin 5 millions pour vous. Mais qu’il faut les prendre dans cet ordre. Vous devez vous dire : «Oh Je vais aller chercher ces 5 dollars, et je retournerai pour les 10 dollars, et le reste, je m’en occuperai un autre jour, la semaine prochaine. Je le ferai quand j’aurai plus de temps, quand j’aurai des amis pour fêter ça.» Il y a de multiples raisons pour expliquer pourquoi vous ne le ferez pas. Mais pourquoi ne prendriez-vous pas le premier, le deuxième et le troisième bon en disant : «Ceux-ci ne m’intéressent pas, mais je vais prendre ces 5 millions de dollars, c’est tout ce que je veux. Je donnerai les 3 autres bons au premier qui les voudra.»



LA SAINTETÉ HUMAINE VA DISPARAÎTRE

C’est ainsi que cela doit être dans la Volonté Divine. Et je suis convaincu que la plupart d’entre vous, que je connais et que je suis, vous avez été suffisamment longtemps ici pour que je puisse vous dire : «Abandonnez-vous à cela. Admettez simplement que vous avez la plénitude de la Divine Volonté,que vous vivez dans le QUATRIÈME DEGRÉ. Que Dieu vit sa Vie divine en vous, et que vous êtes sanctifiés dans sa Vie divine.» Car vous ne trouverez plus de sainteté humaine. La sainteté humaine est morte. Savez-vous ce que Jésus a dit à Luisa?

Il a dit : «Je vais faire disparaître complètement toutes les formes de sainteté humaine, sous quelque aspect que ce soit. (T. 12, le 20 nov. 1917)

Toutes les formes de sainteté humaine vont disparaître. Tout votre effort pour être charitable, pour être aimant, pour être vrai, pour être bon … Il dit que la plupart de ces choses que les saints ont désiré obtenir, et auxquelles ils doivent leur canonisation : «Je vais tout effacer; et Je vais tout effacer parce que Je vais conduire tout le monde à la perfection, et ensuite Je leur donnerai le plus grand des dons, ma Volonté. Et ils n’auront plus à se soucier de perfection humaine.»

Mais pour que cela se produise, vous devez être dans la Divine Volonté. Et vous devez y vivre continuellement, toujours en présence de Dieu. Pourquoi est-ce si difficile? Pourquoi ne pouvez-vous pas vous engager à le faire? Qu’est-ce qui vous retient? Il doit y avoir une raison là-dedans; une déception, une incompréhension, ou quelque chose qui scandalise.

Je vais vous le dire. La raison principale est «Parce que ma famille ne le comprendra pas… Mon mari ne l’acceptera pas … Ma femme ne me laissera pas faire...» Voilà le problème principal. Que dans un mariage un seul conjoint soit dans la Divine Volonté. Et c’est là que vous devez comprendre que votre mariage n’est que l’état de vie auquel Dieu vous a appelé, et que cela n’a absolument rien à voir avec le fait de vivre dans la Divine Volonté. Car vivre dans la Divine Volonté est une affaire individuelle.



JÉSUS, MARIE, LUISA ... ET MOI

Dieu aime chacun d’entre nous, tout autant qu’il nous aime tous ensemble. Nous vivons tous dans notre propre dimension, nous portons tous le reflet de la Très Sainte Trinité. Un point c’est tout. Jésus, Marie, Luisa … et moi. C’est le reflet de la Trinité dans Ta vie. Et je dois faire en sorte que cela fonctionne. Est-ce que ça dépend de mon conjoint? De ce qu’il dit ou fait? De mon ami, de mon voisin?  Il dépend de moi seul de réaliser ce que Dieu me demande de faire de ma vie, Parce que du point de vue de Dieu, mes amis, n’oubliez jamais ceci : vous êtes la seule âme que Dieu ait jamais créée. De son point de vue, c’est comme ça. Pour Lui c’est possible. Vous êtes la seule personne qu’Il ait jamais créée. Cela signifie que vous êtes relié à Jésus, Marie et Luisa, et que vous formez les reflets de la Trinité sur la terre. Et c’est là toute votre vie. C’est ce que vous êtes appelé à être. Cela n’a aucun rapport avec le fait d’être une épouse, une mère, une grand-mère, un bon travailleur, un père ou un grand-père. Cela n’a de rapport qu’avec vous et rien d’autre.



FAUSSE PERSONNALITÉ

Car voici le constat que nous pouvons faire : lorsque nous commençons à réfléchir sur notre identité propre, et sur le rapport entre la Divine Volonté et l’individu, nous nous mettons tellement d’étiquettes afin de fabriquer cette fausse personnalité, que nous finissons par oublier qui nous sommes fondamentalement. Vous êtes une créature et vous êtes un enfant de Dieu. Et nous nous arrêterons là. Nous ne dirons pas que vous êtes une épouse, un grand-père, que vous êtes catholique ou non, ou que vous êtes un homme ou une femme…. Comme le dit Paul, tout cela disparaît. La seule chose qui compte maintenant dans la Divine Volonté, c’est que vous êtes un être humain, et un enfant de Dieu. Si c’est ce que vous êtes, alors la Divine Volonté est pour vous. Et le jour viendra où, si vous décidez de rejeter ce don… et je vous le promets, le Royaume est plus proche qu'on ne le pense,… si vous ne voulez pas ce don, alors qu’est-ce que Dieu devra faire de vous? Vous serez rejeté dans les ténèbres extérieures … Je suis désolé : ce n’est pas que Dieu soit méchant…



HUMAIN, ENFANT DE DIEU

À présent, il y a toujours la sainteté humaine à laquelle vous pouvez revenir. Mais quand le Royaume viendra, tous ceux qui resteront vivront dans le Royaume de Dieu et dans sa très sainte Volonté. Parce que c’est la définition du Royaume. La définition du Royaume, c’est qu’il y a un Roi et des sujets. Qui sont ces sujets? Ce sont des êtres humains, des enfants de Dieu. Cela veut dire que vous reconnaissez que vous avez été créés par un Créateur. Donc, voilà : vous êtes chacun la seule créature que Dieu ait jamais créée. Vous vivez dans votre propre dimension. Il n’y a que vous et Luisa, Jésus et Marie, les trois rouages qui existent dans votre vie. Et Dieu vous a placé au milieu d’autres dimensions, c’est-à-dire : Nous. Mais dans chaque dimension, chaque personne est seule responsable de son salut et de sa sanctification. Cela ne dépend de rien ni de personne. Votre participation à la Divine Volonté ne dépend de rien ni de personne. Elle dépend entièrement de vous, en tant qu’individu. Parce que le Royaume n’est pas réservé à la catégorie : «Humain, enfant de Dieu, marié et catholique.» Mais à la catégorie : «Humain, enfant de Dieu.» Il n’y a pas d’autre critère. Par conséquent, ceci est destiné à toute personne en vie. En fait, Jésus dit : «C’est ma Volonté que chaque créature vive dans la Divine Volonté.» Il dit aussi : « Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Cela n’arrivera pas. Je vais devoir détruire une grande partie de l’humanité, parce qu’elle ne veut pas vivre dans ma Volonté.»



MYSTÈRE

Ça, mes amis, c’est ce qu’on appelle un mystère. Pourquoi vous? Pourquoi moi? Je ne sais pas. «Pourquoi moi Seigneur? Il va dire : «Parce que Je te connais mieux que toi. Et, Je veux que tu aies ce don. Et le moins que tu puisses faire, c’est de M’en être reconnaissant. Et de temps en temps, dis-Moi en retour : je T’aime aussi. Je T’aime aussi pour ce moment. Je T’aime aussi pour ce fruit . Je T.aime aussi pour mon épouse. Je T’aime aussi...»

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

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5- VIVRE DANS LE MOMENT PRÉSENT

VIVRE DANS LE MOMENT PRÉSENT



LE TEMPS EST UNE ILLUSION

Jésus dit que vous n’y avez aucun souvenir du passé. Rien pour vous hanter. Tout ce que vous avez, c’est ce qui vous arrive à ce moment précis. Apprenez à vivre dans le moment présent, apprenez à vivre dans le «MAINTENANT». Cela va changer votre vie. Ne restez pas assis toute la journée à vous inquiéter de ce que vous aurez à faire demain. Jésus l’a dit : «A chaque jour suffit sa peine, demain s’occupera de lui-même» (Mt 6,34). Alors vivez votre vie pour cet instant, parce que C’est tout ce que vous avez. C’est le seul moment que vous ayez car on ne trouve ni en Dieu ni dans la science quelque chose comme du temps. Le temps est une illusion que nous avons créé à nos propres fins; ou que Dieu nous a donnée pour d’autres raisons, mais cela ne concerne en rien notre relation avec Dieu. Le temps est une illusion. Et si vous le souhaitez, vous pouvez faire vos recherches sur internet, et découvrir qu’il existe des explications simples qui vous diront pourquoi le temps est une illusion.


«Si le temps est une illusion, mais alors que dois-je faire?» Eh bien, vous êtes, tout simplement. Qu’y a-t-il de mal à cela? Qu’est ce qui ne convient pas dans le fait d’être, tout simplement? Est-ce que Dieu s’appelle Lui-même : Je suis Celui que Je serai demain quand J’aurai fini mon travail de Dieu? Je ne le pense pas. «Je suis, qui je suis, qui Je suis, qui Je suis, et qui Je continue à être.» Il est l’Être, Il est maintenant . En Dieu, il n’y a ni passé ni futur. Les premiers mots de la Bible suffisent : «Au commencement, Dieu créa les Cieux et la Terre. Tout a été placé là. Tout a été fait, même votre vie. Votre vie a été «PROGRAMMÉE» de toute éternité. Et tout ce que vous avez à faire, c’est de l’accepter telle qu’elle vous vient de Dieu en cet instant, ou d’y résister. Comme ce matin, lorsque vous vous êtes demandé : «Est-ce que Dieu me veut à la réunion, ou plutôt au centre commercial?» Si vous êtes dans le quatrième degré, vous n’avez pas eu besoin de trancher : Dieu vous veut à la réunion.


Et vous vivez votre vie de cette façon. Vous êtes là où vous êtes parce que c’est là que vous êtes censé être. Cela semble un peu inhabituel et abstrait mais c’est la vérité. Vous êtes là maintenant où vous êtes censé être. Nulle part ailleurs. Si vous étiez ailleurs en cet instant, alors que Dieu vous a appelé à être ici, vous seriez en train de souffrir là-bas. Vous ne seriez pas heureux. Et si vous pensez que c’est seulement parce que vous vous sentiriez coupable de ne pas être allé à la réunion : non, ça n’a rien à voir avec la culpabilité. C’est à voir avec le fait que vous ne seriez pas là où vous êtes censés être maintenant. Vous seriez ailleurs, hors champ, quelque part. Et on devrait s’attendre à ce que Dieu soit d’accord avec cela? Dieu dit :


«J’ai un plan de vie pour toi, c’est le meilleur pour ta vie. Tout ce que tu dois faire c’est de suivre le chemin et de dire «OUI» à tout ce que J’ai préparé pour toi. Ou tu peux dire «NON» et sortir, jouer, faire d’autres choses. Tu n’y trouveras pas de but, tu ne trouveras pas le bonheur tu ne trouveras pas de sens, tu seras rempli de doute et d’anxiété, d’incrédulité, de raisons d’être malheureux.» .»


Je vous le promets. Essayez. Je le garantis. Je ne sais pas quel gage donner, mais je le garantis. Je garantis que ça marche, si vous le faites. Prenez du recul intérieurement et observez-vous en train d’agir, de travailler, de parler, et dites-vous : «Voilà ce que je suis en ce moment.» Vous observez alors votre vieux moi rugueux qui se ramène ici avec tous ses problèmes et ses besoins psychologiques. Puis cherchez : quelle est la personne pure qui, en vous, est en train de regarder cette personne agir et bouger? Et ce que vous trouverez c’est une âme paisible. Dehors, vous allez vous dire : «Mais que m’arrive-t-il? J’ai trouvé la paix, la joie et le bonheur dans ma vie.» D’où cela vient-il? Cela vient du fait que vous avez cessé de laisser votre esprit vous dire qui vous êtes. Et vous vous laissez simplement être dans l’instant; simplement devant Dieu dans le moment présent.


Donc, à partir de maintenant, quand vous lirez les écrits de Luisa, et que Jésus y parle du Royaume du Fiat suprême, ou du Fiat éternel, et qu’il dit : «Je veux que tu entres dans ce Royaume du Fiat.» De quoi parle-t-il? Il parle du fait qu’Il veut que vous soyez dans le maintenant. Et dans le maintenant. Et dans le maintenant.

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

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6 - LA CONNAISSANCE DE SOI

LA CONNAISSANCE DE SOI

Poursuivant dans mon état habituel, Jésus béni vint un petit moment et me dit :

«La connaissance de soi vide l’âme d’elle-même et la remplit de Dieu. Dans l’âme, il y a beaucoup de réceptacles et, selon le concept que l’âme se fait de tout ce qu’elle voit dans le monde, ainsi, tout prend plus ou moins de place dans ces réceptacles.»


Or l’âme qui se connaît elle-même et qui est remplie de Dieu, sachant qu’elle n’est rien, ou plutôt qu’elle est un vase fragile, pourri et malodorant, se garde de laisser entrer en elle d’autre pourriture provenant des choses que l’on voit dans le monde. Il serait bien fou celui qui, affligé d’une plaie infectée, ramasserait de la pourriture pour la placer dessus.


Or, se connaître soi-même entraîne la connaissance des choses du monde et, par conséquent, tout est vanité, fugacité, biens seulement déguisés, tromperie, inconstance de la créature … de sorte que, sachant ce que sont réellement ces choses, l’âme se garde bien de les laisser entrer en elle afin que tous ses réceptacles restent remplis des vertus de Dieu (T. 6, le 12 octobre 1905)


Donc, vous prenez ces Attributs éternels, et ils deviennent une partie de vous. Vous commencezà être rempli par le divin. J’ai une image qui me vient à l’esprit. Il y a ces jouets mécaniques, vous savez, avec des boules qui descendent en prenant des chemins différents; elles descendent ici ou là et finissent d’un côté ou de l’autre, dans de petits réceptacles.


Ne mettez pas de barrière. Laissez faire, et vos réceptacles se rempliront. Parce que si vous ne le faites pas, ils se rempliront d’autres choses. Le réceptacle ne peut pas rester vide, il sera soit rempli de Dieu, soit rempli de la connaissance du monde. Et les choses du monde sont vanité, fugacité, biens seulement déguisés, tromperie, inconstance de la créature.» C’est ce que vous aurez, si vous vous remplissez de votre propre moi, de votre propre compréhension des choses, au lieu de vous laisser remplir de Dieu. Alors, dans votre intérieur, dans votre esprit, prenez tous vos réceptacles, prenez-les tous, retournez-les, secouez-les, faites sortir la pourriture, puis remettez-les en place et laissez-vous remplir de Dieu; car, une fois que cela se produit, vous ne mettrez plus de pourriture là-dedans. Vous savez ce que Jésus dit : «C’est quelque chose qui se produit au quatrième degré, et cela reste ainsi pour toujours.»


Tant de gens craignent de rechuter. Ils demandent : 

«Et si j’atteignais le quatrième degré et que je péchais? Et si je passais dans le quatrième de gré et que je ne faisais pas la Volonté de Dieu?»

 Eh bien ce que je vous dis, c’est que lorsque vous atteignez le quatrième degré, vous n’avez pas à vous en inquiéter parce que vous ne le ferez pas. Cela je pense que vous pouvez l’acceper. Mais maintenant, vous allez continuer à vous inquiéter :

 «Mais je me connais bien. Je me mets en colère contre mon mari, je crie sur mes enfants. Cela signifie que je m’écarte de la Volonté de Dieu et que je n’atteindrai jamais le quatrième degré»

Non. C’est aussi de la pourriture. Une fois que vous serez dans le quatrième degré, Dieu seul vous remplira, je peux le garantir. Et si vous le laissez faire … un acte à la fois … un réceptacle de beauté va se former en vous, un réceptacle d’amour vrai, un réceptacle de bonté va se remplir, un réceptacle de justice, la Vie même de Dieu. Tous vos réceptacles vont se remplir, et vous allez être spiritualisé et divinisé, et à qui serez-vous alors identifié? À Jésus.   (Voir: Être Jésus)

Vous n’êtes pas appelés à être comme qui que ce soit, vous êtes appelés à devenir vous-même la Personne de Jésus; et à vous considérer comme tel. Et vous pouvez le faire par un acte de votre volonté en disant :

 «C’est ce que je veux. C’est ainsi que je vais me voir désormais. Et non seulement cela … non seulement je vais me voir en tant que Jésus, mais en chaque personne que je rencontre, je veux voir Jésus. Ce n’est pas Dell qui est assise en face de moi, ce n’est pas Cheryl. Qui est-ce que je regarde? Jésus.»


Il faut que ce soit ainsi. Il faut que ce soit Jésus qui regarde Jésus, parce que Jésus est la seule réalité qui soit. Il est l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, et tout ce qui se trouve entre les deux, Jésus. C’est pourquoi dans le Royaume, nous récapitulons tout. Comme le dit Paul aux Corinthiens : tout est récapitulé dans le Christ. Le Christ prend cela. Il en fait son Royaume, et remet le Royaume à son Père. Et alors Dieu est tout en tous. Dieu est tout en toutes choses, Dieu est tout ce qu’il y a.  À la fin, dans le Royaume, il n’y aura que Dieu.


Donc, dans la mesure où vous pourrez vous identifier avec la Personne de Jésus, et vous laisser remplir de sa Divinité, dans cette même mesure, le Père vous verra et vous reconnaîtra. Mais, si vous n’êtes pas dans le quatrième degré, Il vous rejettera. Ne pensez pas que vous puissiez vous faufiler jusque-là par des degrés moins élevés, parce que vous ne voulez pas aller au bout!


Chacun d’entre vous, si vous n’êtes pas au quatrième degré, vous y serez avant de quitter cette maison, aujourd’hui, je vous le garantis. D’accord? Prenez-moi au mot. Commencez à vivre au présent, et voyez les changements qui se produisent dans votre vie. Permettez à Dieu de vous remplir. Ne vous laissez pas remplir par vos émotions. Tant de gens se laissent diriger par leurs émotions. C’est pourquoi je suis pasteur. Pourquoi est-ce que je rencontre des gens? Parce que je dois m’occuper de leur état émotionnel, quasi à chaque fois. J’aimerais pouvoir dire : avec leur état spirituel, mais la plupart du temps, ce sont des personnes avec des besoins émotionnels qu’ils essaient de cacher.

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)

. . . 

7 - SE LAISSER PORTER À LA PERFECTION

SE LAISSER PORTER À LA PERFECTION

Donc voilà ce que Dieu a fait dans la première lecture : Il a enlevé en vous toutes les vertus humaines et les a remplacées par des Vertus divines. On est d’accord? Les vertus ont été portées à la perfection en vous … vous êtes aussi saint que n’importe quel saint canonisé par Rome. Vous êtes saint à ce point-là. Maintenant, je n’y peux rien si vous ne vous voyez pas comme ça. Et c’est le cas de certains d’entre vous, qui ne peuvent manifestement pas se voir aussi «saint» qu’un saint François, un Padre Pio ou une Mère Teresa.


Et pourtant c’est Dieu qui le dit, c’est Dieu qui le veut, si désespérément. Il fait tout ce qu’Il peut pour nous le faire comprendre. Laissez-vous porter à la perfection dans les vertus, parce que je vais vous dire maintenant, dans cette prochaine lecture, ce qui arrive à ces vertus en vous.


«Plus l’âme s’approche de l’Amour de Dieu,

plus elle perd ses vertus personnelles»

(T.6, le 16 oct. 1905)


LUISA : «Ayant lu un livre traitant des vertus, j’étais inquiète parce que je ne voyais en moi aucune vertu...» C’est le cas de 90% d’entre vous : vous ne voyez pas la moindre vertu en vous. «… si ce n’est que je veux aimer Jésus, que je Le veux avec moi, que je L’aime et que je veux être aimée de Lui. Il me semblait que, hormis cela, rien de Dieu n’existait en moi.»


Me trouvant dans mon état habituel, mon adorable JÉSUS me dit :

 «Ma fille, plus l’âme arrive à son but en s’approchant de la source de tous les biens qu’est le véritable et parfait Amour de Dieu dans lequel tout sera submergé et où l’Amour seul flottera comme étant le moteur de tout, plus l’âme perd toutes les vertus qu’elle a pratiquées pendant son voyage, pour tout enfermer dans l’amour et se reposer de tout … pour aimer seulement. (T.6, le 16 oct. 1905)


Mon interprétation de cela est que Dieu a conduit les vertus humaines à leur perfection, les a remplacées ar des Vertus divines, et maintenant au quatrième degré, Il va plus loin. Il prend ces Vertus divines et les transforme en Amour. Parce que l’Amour est la fin de la partie. Dieu est Amour. Et si vous possédez Dieu, vous possédez l’Amour. Et toutes les Vertus en vous sont transformées en Amour. Cela signifie que vous ne faites qu’aimer et vous ne faites qu’aimer comme Jésus aime : sans distinction, sans condition, totalement, avec une effusion de votre moi complet, pour Lui.


Puis Il dit : «Je veux te conduire au repos» C’est le Septième Jour. Nous vivons le septième millénaire depuis la Création de l’homme. Nous vivons le Septième Jour. Six mille ans depuis la Création d’Adam. Pas la Création du monde, mais la Création d’Adam. Il a fallu six mille ans à Dieu pour corriger la faute d’Adam. Mais c’est ce qu’Il est en train de faire en vous. Imaginez cela! Et Dieu va vous regarder et dire : «Il n’y a jamais eu de péché en Janic. Je la vois comme étant tout Amour. J’ai fait tout ce travail en elle, et maintenant Je l’ai transformée en Amour. Je vais la conduire à son repos. Il n’est pas nécessaire de travailler pour vivre dans la Volonté Divine. Nous sommes conduits au septième jour, nous sommes conduits au repos.


JÉSUS poursuit :

«Les Bienheureux dans le Ciel ne perdent-ils pas tout au profit de l’Amour? Plus l’âme avance, moins elle éprouve le labeur des vertus parce que, en investissant les vertus l’Amour les transforme en Lui-même, comme autant de noble princesses, travaillant Lui seul et leur donnant la Vie à toutes.» (T. 6, le 16 oct. 1905)


Tout ça se passe en vous et vous êtes juste au repos. Vous savez, je crois que, au cours de ces six derniers mois, c’est tout ce que j’ai essayé de faire : vous apprendre à vous reposer. À vous reposer en vous-mêmes, à vous reposer en Dieu. Car vous combattez la vie … vous vous battez avec elle. Vous pensez qu’il y a tous ces problèmes, et que vous devez les affronter. C’est ce que vous êtes supposés faire. Surtout nous, les américains, nous avons été élevés dans une culture qui nous pousse à chercher le succès. On doit s’affirmer, être orienté vers un but. Et c’est quelque chose qui nous fait obstacle. Parce que nous n’apprenons pas à nous reposer. Et alors que l’âme ne perçoit pas ces problèmes…. Rappelez-vous cela : l’âme n’en a pas la perception…. Dans l’Amour, elle retrouve toutes les vertus, mais plus belles, plus pures plus parfaites, plus ennoblies; et si elle les perçoit, c’est le signe qu’elles sont séparées de l’Amour.

Donc, si vous percevez ces choses qui se passent en vous, cela veut dire que vous n'êtes pas dans la plénitude. SI vous les percevez, cela signifie que vous n’êtes pas au repos.


Par exemple, une âme reçoit un ordre, et elle exerce l’obéissance pour obéir à cette personne afin d’acquérir une vertu, de sacrifier sa propre volonté, et pour bien d’autres raisons possibles. Or, en agissant ainsi, elle perçoit déjà qu’elle exerce l’obéissance; elle ressent le labeur, le sacrifice que cette vertu entraîne. Une autre personne donc, obéit, non pas pour obéir ni pour d’autres raisons mais sachant que Dieu serait mécontent de sa désobéissance, elle regarde Dieu dans celui qui lui commande et, par amour pour Lui, elle sacrifie tout et obéit.


Vous comprenez cela? En regardant à travers l’opportunité de pratiquer la vertu, vous saisissez que c’est Dieu qui vous présente cette opportunité, et s’il vous demande de faire quelque chose, il n’y a qu’à dire : «FIAT, je T’aime aussi.» C’est tout ce que vous avez à faire : « FIAT, je T’aime aussi».


En cela, l’âme ne perçoit pas qu’elle obéit, mais seulement qu’elle aime, car elle n’a obéi que par Amour, sinon elle aurait de toute façon désobéi - et ainsi de tout le reste. C’est pourquoi, courage sur le chemin, car plus tu avanceras, plus vite tu jouiras par avance, ici bas aussi, de la béatitude éternelle du seul et véritable AMOUR.


Comme c’est triste de vivre toute une vie sans jamais connaître l’Amour! Ou de ne connaître l’amour que comme ce que l’on ressent pour son conjoint. Parce que beaucoup de gens font de leur conjoint un dieu.


Il n’y a que vous et Jésus dans ce monde. Il le dit : chaque autre personne qui vous parle, c’est JÉSUS qui manifeste sa Volonté sur vous. Vous pouvez connaître cette personne, vous pouvez ne pas la connaître. Vous pouvez vous dire : «Comment cette personne peut-elle savoir cela de moi? Ou : «Pourquoi cette personne me dit-elle cela?» Parce que Dieu lui a demandé de vous le dire et c’est ce qu'Il veut que vous entendiez à ce moment-là. Dans ce maintenant. En toute autre personne dans le monde, c’est Dieu qui manifeste sa Volonté sur vous. Il n’y a que vous et Jésus.


Alors c’est facile! C’est facile de VIVRE dans la Divine Volonté. Il nous faut simplement mourir à nous-mêmes, vider nos réceptacles, les redresser, nous ouvrir, laisser Dieu nous remplir de son Amour. Nous laisser diviniser et ceci fait, on sera repu et content!


Car tout doit être transformé en Amour. Et non, ce n’est pas à nous de le faire. Cela se fait en nous, imperceptiblement. Si vous percevez quelque chose, cela signifie que vous interférez avec le moment présent, que vous voulez vous impliquer à nouveau, que vous voulez juger la situation en fonction de vos émotions, de ce que vous ressentez. Vous ne laissez pas simplement les choses se faire en vous. Laissez faire et reposez-vous en Dieu.


Que tout ce qui se trouve en vous soit transformé en Amour. Et vous comprendrez Dieu; vous comprendrez le monde; vous vous comprendrez vous-même, et la raison de votre existence dans le monde. Et vous serez heureux et joyeux et sans souci. C’est ce qui arrivera si vous apprenez à vivre dans le moment présent, si vous apprenez à vivre dans le maintenant le FIAT.!


F I A T

(Source:  «Que ta Volonté soit «FÊTE»  La Divine Volonté d'après 14 spécialistes, sous la direction de Marcel Laflamme)



Vie humaine et vie divine

GLOIRE ET SUPRÉMATIE DES ACTIONS DES ÂMES

QUI VIVENT DANS LA DIVINE VOLONTÉ

Texte de Thomas Fahy traduit de l’anglais par Jean Claude Lemyze


VIE HUMAINE ET VIE DIVINE

La nature humaine se compose d’un corps et d’une âme. L’âme humaine est simple – elle n’est pas faite de parties, mais elle a cependant trois puissances – l’intellect, la mémoire et la volonté. Les sens du corps humain – la vue, l’ouïe, le toucher et le goût –fournissent l’information à l’intellect. La mémoire retient cette information. La volonté agit à partir de cette information; elle agit et dirige la personne humaine en réponse à cette information. La volonté humaine est également le principe vital de la nature humaine; ainsi, au niveau intermédiaire, elle procure la vie à l’intellect et à la mémoire de l’âme, et aussi au corps.


La vie humaine se déroule dans une série continue d’actes humains individuels qui commencent par des actes infantiles comme pleurer ou sucer son pouce, puis par les actes de l’enfant, de l’adolescent, du jeune adulte, etc., jusqu’à la mort; même cligner des yeux est un acte humain. Parce que la volonté humaine est libre de choisir ce qu’elle fait, notre acte peut être moralement bon, ou moralement mauvais, ou même moralement indifférent selon la conscience et l’intention de celui qui accomplit un acte.


La Vie divine en Dieu n’a ni commencement ni fin. Au lieu d’une série continue d’actes, la Vie divine de la Sainte Trinité est générée dans l’Acte Un, Unique et Éternel de la Divine Volonté, d’où procède toute chose. Ainsi, tout ce qui n’est pas Divine Volonté (sauf l’acte moral mauvais) est un effet direct ou indirect de la Divine Volonté.


Au commencement de la race humaine, la volonté humaine était intégrée et fondue dans la Divine Volonté, de telle sorte que celle-ci agissait dans la volonté humaine pour produire des actes divins. La vie des deux premiers humains était ainsi une vie divine dans laquelle tous leurs actes étaient incorporés et identifiés avec l’Acte unique de la Divine Volonté qui animait et dirigeait toute l’activité de ces deux premiers humains. Dans cet état d’intégration et de fusion de la volonté humaine avec la Divine Volonté, la volonté humaine était belle et sainte de la Beauté et de la Sainteté de Dieu, elle était constante et forte de la Constance et de la Force de Dieu.


Avec la désobéissance d’Adam, la race humaine s’est séparée de la Vie dans la Divine Volonté, et la volonté humaine perdit son état originel de Sainteté et de Beauté divines,elle devint faible, hésitante, inconstante et encline au mal. Tout le mal de la terre est dû à la volonté humaine qui a fait une croix du montant vertical de la Divine Volonté qui unissait le Ciel et la Terre.


LA DIFFÉRENCE ENTRE LE LANGAGE DE LA RÉDEMPTION

ET CELUI DU ROYAUME DE LA DIVINE VOLONTÉ


Le langage que Jésus a utilisé dans la Rédemption diffère grandement de son langage dans le Royaume de la Divine Volonté. Dans la Rédemption, Jésus utilisait un langage adapté à des gens spirituellement faibles et incapables, se servant des paraboles et des comparaisons de ce monde humble et d’une nature humaine limitée. Il parlait comme un médecin qui offre un médicament pour guérir le malade, ou comme un père qui attend leretour de ses enfants désordonnées, ou comme un pasteur à la recherche de la brebis perdue, ou comme un juge qui, incapable d’attirer les hommes par l’amour, utilise les menaces et la peur pour essayer d’attirer leur attention.


Pour le Règne de la Divine Volonté, Jésus utilise un langage très différent pour communiquer les Vérités propres aux enfants de son Royaume. Il parle comme un père s’adressant à des enfants en bonne santé et ordonnés qui l’aiment tendrement. Ces enfants sont en bonne santé et ordonnés parce qu’ils possèdent en eux la vie même de Jésus, et grâce au pouvoir de la Divine Volonté ils deviennent capables de comprendre ces très sublimes enseignements. 


Au lieu d’utiliser des comparaisons adaptées à l’humble terre, Il présente des images du soleil, des étoiles, des planètes et des vastes cieux. Il parle de la divine manière d’agir, un comportement qui s’étend jusqu’à l’infini. Les âmes auxquelles Il s’adresse auront en elles son Divin Fiat et Celui-là même qui créa le soleil, les étoiles, les planètes et les cieux. Il fournira à ces enfants les modes d’action qu’Il a lui-même utilisés dans son œuvre divine, et cela fera d’eux les imitateurs de leur Créateur.


En transmettant ces sublimes Vérités du Royaume de la Divine Volonté, Jésus utilise des comparaisons de nature divine et c’est pourquoi Il dispose d’un matériel inépuisable pour discourir si longuement. Il met tant de sagesse, d’amour, de grâce et de lumière dans ce céleste langage qu’Il magnétise et enchante les âmes au point de les enivrer de joie et du désir de communiquer aux autres ses heureux effets afin que le dessein de la Création puisse être réalisé et que leur Père Céleste puisse recevoir la gloire qui lui est due.


La vie divine et les vies divines

LA VIE DIVINE

1 -  La Vie Divine se manifeste pour l'homme lors de sa création

2 - Ce que fait la Vie Divine 

3 - Comment se forme une Vie Divine

4 - Comment faire grandir la Vie Divine dans l'âme

5 - La Vie Divine peut se perdre mais ne peut mourir


LES VIES DIVINES

1 - Où se trouvent les Vies Divines

2 - Comment semer ces Vies Divines ?

3 - Ce que la Ste Vierge peut et veut nous donner


FORMATION DES NAISSANCES DIVINES


LA VIE DIVINE

et

LES VIES DIVINES 


INTRODUCTION

« LA VIE DIVINE – DES VIES DIVINES ! »  Comme ces mots ont  besoin d’être mieux compris … Qu’est-ce donc que cette  « Vie Divine » et que ces « Vies Divines »? Avec l’aide des  messages que Jésus a donnés à Luisa, nous allons essayer  d’y voir plus clair. Dans un de ses enseignements, Thomas  Faye, nous explique que :  

La vie humaine est formée par une série continue  d’actes humains générée par la volonté humaine :  c’est donc une ‘vie humaine’. Dieu par contre, est pur  Acte, un seul Acte sans début ou fin.

●      Par conséquent,  la Vie Divine de Dieu est issue de cet Acte unique  et éternel qui est généré par la Volonté Divine, un  et éternel dans la Sainte Trinité. Ainsi dans la  Divine Volonté, comme la créature fait ses actes en  Elle, (c'est-à-dire : prendre la Divine Volonté pour lui faire  opérer nos actes) la Vie Divine est générée dans ces  actes, formant une Vie Divine dans chacun des actes  des créatures. En entrant et en vivant dans la Volonté  Divine, nous laissons la Volonté Divine générer la Vie  Divine de Son Acte unique, dans nos actes,  produisant ainsi toutes les merveilleuses et enchanteresses qualités de cette Vie Divine.  

Nous savons que depuis le péché originel, nous avons  perdu la Divine Volonté et la Vie Divine. La Rédemption, par  Jésus, nous a obtenue le pardon du péché originel. Quant à  la Vie divine, elle s’insère en nous par notre baptême. Nous  devenons des enfants de Dieu, rendus participants de la  nature divine (CECC 52). Dans Jn 1, 13, il nous est dit que  cette participation à la vie divine ne vient pas « du sang, ni  du vouloir de chair, ni du vouloir d’homme, mais de Dieu ».  Et que, dans CECC 694, « l’eau baptismale signifie  réellement que notre naissance à la vie divine nous est  donnée dans l’Esprit Saint ». Dans CECC 1212 on complète en disant que « la participation à la nature divine, donnée  aux hommes par la grâce du Christ (Rédemption), comporte  une certaine analogie avec l’origine, la croissance et le  soutien de la vie naturelle. Nés à une vie nouvelle par le  Baptême, les fidèles sont en effet fortifiés par le sacrement  de Confirmation et reçoivent dans l’Eucharistie le pain de la  vie éternelle. Ainsi, par ces sacrements de l’initiation  chrétienne, ils reçoivent toujours davantage les richesses de  la vie divine et s’avancent vers la perfection de la charité ».  

On peut voir ainsi que les saints(es), en faisant la Volonté  de Dieu, ont grandit dans la sainteté par le respect des  commandements de Dieu, en pratiquant les vertus, fidèles à  la fréquentation des sacrements, etc… Mais dans ce qui va  suivre, nous verrons toute la différence de sainteté nouvelle,  car, la créature en vivant dans la Volonté de Dieu, lui  permet de former et de générer une telle multiplication de  « Vies Divines! »  


 LA VIE DIVINE


1 - LA VIE DIVINE SE MANIFESTE POUR L’HOMME LORS DE  SA CRÉATION 

TOME 12, 24 FÉVRIER 1919, P. 86 : DIEU SE PLAÇA LUI-MÊME  AU CENTRE DE L’HOMME.  

 «Ma fille, tu n’as encore rien dit concernant la création de  l’homme, lui, le chef-d’oeuvre de la Création en qui l’Éternel  jeta tout son Amour, sa beauté et son savoir-faire, pas  goutte à goutte, mais par rivières. Dans l’excès de son  Amour, il se plaça lui-même au centre de l’homme.  Cependant, il voulait y trouver une habitation digne de lui.  Que fit-il donc? De son souffle tout-puissant, il le créa “à son  image et à sa ressemblance” (Gn,1,26), le dotant de toutes  ses qualités, adaptées aux créatures, faisant de lui un petit  Dieu. »


TOME 12, 22 MARS 1919, P. 97 : DIEU A SOUFFLÉ SUR L’HOMME  EN LUI INFUSANT SA PROPRE VIE.  

«Il n’en fut pas ainsi pour la création de l’homme. Il résulte  lui aussi d’un Fiat divin mais, pour lui, ce fut spécial. Rempli  d’Amour, j’ai soufflé sur lui en lui infusant ma propre vie. Je  l’ai pourvu de la raison. Je l’ai fait libre et je l’ai constitué roi  de toute la Création. »

2 - CE QUE FAIT LA VIE DIVINE ?

TOME 32, 17 SEPTEMBRE 1933, P. 83 : LE MOUVEMENT DE LA  DIVINE VOLONTÉ FORME SA VIE DANS LA CRÉATURE.  

« Ma bienheureuse fille… sais-tu ce que fait cette vie  divine ? Elle redonne la vie, rappelle toute chose à la vie, tout ce qu’elle a fait dans cette vie et ce qui a été fait de bien  par toutes les créatures. Elle rappelle le doux souvenir de  ses oeuvres comme si elles voulaient les répéter. Rien  n’échappe à sa vie, elle sent la plénitude de toute chose et,  oh ! combien la créature se sent heureuse, riche, puissante  et sainte. Elle se sent revêtue de tous les actes bons des  autres créatures et elle aime pour toutes, en glorifie le divin  Fiat comme s’ils étaient les siens, et mon Vouloir sent que  ses œuvres lui sont rendues par elle, c'est-à-dire l’amour, la  gloire de ses oeuvres divines, et elle répète par ce souvenir  la gloire et l’amour des autres créatures.  

Oh ! Combien d’oeuvres tombées dans l’oubli, combien de  sacrifices, combien d’actes héroïques oubliés au cours des  générations humaines et auxquels on ne pense plus. Il n’y a  donc plus la répétition continuelle de la gloire ni personne  pour renouveler l’amour de ses actes, et ma Divine Volonté  formant sa vie dans la petitesse humaine fait resurgir ce  souvenir afin de donner et de recevoir, de centraliser toute  chose en elle-même et former son divin campement. Par  conséquent, sois attentive à recevoir ces vagues de mon  Vouloir. Elles se déversent à nouveau sur toi afin de  changer ton destin et si tu les reçois, tu seras sa  bienheureuse créature. »

3 - COMMENT SE FORME UNE VIE DIVINE

TOME 18, 21 FÉVRIER 1926, P. 67 : CHAQUE MANIFESTATION DE  LA DV SIGNIFIE UNE NOUVELLE VIE DIVINE.  

«On peut dire que chaque connaissance que je t'ai donnée  est une semence pour un enfant de ma Volonté. Tes actes  continuels dans ma Volonté constituent une nourriture  abondante te permettant de former en toi ces enfants, pour  ensuite les présenter à ma Volonté. Ils seront éternellement  la joie de la mère qui leur a donné naissance. Chaque  manifestation additionnelle que je te fais signifie une  nouvelle naissance orchestrée par ma Volonté, une nouvelle  vie divine pour le bien des créatures, et la décroissance de  la volonté humaine au profit de la Divine Volonté. » 


TOME 19, 10 MAI 1926, P. 55 : LA DV RÉALISE LE PLUS GRAND  PRODIGE DE LA CRÉATION : LA VIE DIVINE DANS LA CRÉATURE. 

« Ma Volonté peut faire autant de bien, apporter autant de  beauté et de vie, pourvu que l'âme se laisse toucher,  investir, façonner par les mains de lumière de ma Volonté.  Si elle se laisse emprisonner par Elle, s'abandonnant  entièrement en Elle, ma Suprême Volonté réalisera le plus  grand prodige de la Création, c'est à dire, la Vie Divine dans  la créature. » 


TOME 21, 24 MAI 1927, P. 75 : LA CRÉATURE QUI VIT DANS LA  DV FORME DE NOMBREUX ACTES DE VIE DIVINE.  

« Ma fille, pour chaque acte que la Divine Volonté accomplit  en union avec l’âme, une Vie divine est formée. Comme ma  Volonté est divine, elle ne peut faire moins que former des  Vies divines dans tes actes. De telle sorte que là où elle  règne, lorsque l’âme travaille, parle, pense, que son coeur  bat, etc., ma Divine Volonté est à l’oeuvre. Ses pensées,  ses paroles et ses battements de coeur coulent dans ceux  de la créature afin d’y former premièrement son acte, sa  parole, pour ensuite donner une place à sa Vie divine. Ainsi,  des Vies divines surgissent de tout ce que l’âme fait, de telle  sorte que le ciel et la terre sont peuplés d’autant d’images  de Vies divines. L’âme devient la reproductrice de la Vie  divine et la fait se dédoubler partout. Ma Volonté n’est pas  moins puissante dans l’âme où elle règne qu’elle ne l’est au  sein des Trois Personnes Divines. C’est pourquoi,  possédant la vertu de dédoublement, ma Volonté forme non  seulement dans l’âme autant de Vies divines qu’elle désire,  mais elle y forme aussi son ciel, son soleil, ses mers  d’amour, ses champs de fleurs, et fait que l’âme peut dire à  son Dieu : « Tu m’as donné un ciel et je te donne un ciel, tu  m’as donné un soleil et je te donne aussi un soleil, tu m’as  donné des mers, des champs de fleurs et je te donne aussi  des mers et des champs de fleurs. » Oh ! Puissance de ma  Volonté ! Que ne peut-elle pas faire dans l’âme où elle  règne ! » 

TOME 22, 4 AOÛT 1927, P. 46 : LORSQUE SA VOLONTÉ BAT DANS  L’ÂME, ELLE BAT ET DONNE LA VIE DIVINE.  

« Étant donné que ma Volonté règne en l’âme, elle est  comme le battement du coeur, qui a l’acte premier de vie  dans tous les membres, il est comme la vie, le mouvement,  la force, la chaleur – tout provient du coeur qui bat. Si le  coeur cesse de battre, la vie, le mouvement et toutes  choses s’arrêtent. Or, lorsque ma Volonté bat dans l’âme,  elle bat et donne la vie divine, elle bat et donne son  mouvement incessant, sa force qui ne s’épuise jamais, elle  bat et donne son inextinguible lumière. Comme il est beau  de voir le battement continuel de ma Volonté dans la  créature. C’est le plus grand miracle qui soit entre le Ciel et  la terre, c’est l’ordre parfait entre le Créateur et la créature.»  


TOME 22, 28 AOÛT 1927, P. 65 : LA DIVINE VOLONTÉ RESPIRANT AVEC LES  CRÉATURES, FORMERAIT EN ELLES LA VIE DIVINE. 

« Ma Volonté accomplit son acte continuel dans l’air et, en le  respirant, elle forme dans l’air un acte vital afin que les  créatures reçoivent la vie en le respirant. Mais en leur  donnant la vie, elle ne trouve pas en elles le souffle de sa  propre Divine Volonté qui, en respirant avec les créatures, formerait en elles la vie divine. Quelle douleur de donner la  vie sans être capable de la former en elles. »  

  

TOME 24, 29 AVRIL 1928, P. 29 : L’ÂME VIVANT DANS LA DV, LA  PETITE VIE DIVINE SE FORME EN ELLE.  

« Ma Volonté n’est pas une semence comme les vertus, elle  est la vie ; et à mesure que l’âme commence à être  résignée, à voir ma Volonté en toute chose et à vivre en elle,  la petite vie divine se forme en elle. Et en progressant dans  la pratique de la vie dans ma Volonté, cette vie divine  continue à croître et à s’étendre, au point de remplir toute  l’âme de cette vie, de telle sorte qu’il ne reste plus d’elle  qu’un voile qui la recouvre et la cache en elle-même. Et il en  est de ma Volonté comme de ces vertus : si la créature ne  donne pas l’aliment naturel de ses actes à la vie divine qui  est en elle, cette vie ne grandit pas et ne la remplit pas  entièrement. C’est ce qui arrive à un nouveau-né qui n’est  pas nourri après sa naissance et qui meurt.  

En fait, puisqu’elle est la vie, ma Volonté a besoin, plus que  les vertus qui sont les images des plantes, d’être  continuellement nourrie pour grandir et devenir une vie  entière, autant que la créature en est capable. C’est  pourquoi il est nécessaire que tu vives toujours en elle, que  tu prennes ses délicieux aliments de ma Volonté elle-même  afin de nourrir en toi sa vie divine. Tu vois donc combien  grande est la différence entre les vertus et ma Volonté : les  premières sont des plantes, des fleurs et des fruits qui  embellissent la terre et ravissent les créatures, alors que  mon Fiat est le ciel, le soleil, l’air, la chaleur et les  battements du cœur, toutes choses qui forment la vie, et  une vie divine, dans les créatures. Par conséquent, aime  cette vie et nourris-la continuellement afin qu’elle puisse te  remplir entièrement et qu’il ne reste plus rien de toi. » 

TOME 25, 31 MARS 1929, P. 100 : LA VIE DIVINE A ÉTÉ  INFUSÉE EN NOUS DANS L’ACTE D’ÊTRE CRÉÉE. 

« Ma fille, en ne faisant pas ma Divine Volonté, la créature  jette la confusion dans l’ordre que ma divine Majesté gardait  dans la Création ; elle se déshonore, elle descend bien bas,  elle se place loin de son Créateur, elle perd l’origine, les  moyens et la fin de cette vie Divine qui, avec tant d’amour,  avait été infusée en elle dans l’acte d’être créée. Nous  aimions tant cet homme que nous avons placé en lui notre  Divine Volonté comme origine de vie. »  


TOME 27, 11 FÉVRIER 1930, P. 132 : LA DV DÉSIRE NOUS  PRENDRE POUR FORMER EN ELLE SA VIE DIVINE.  

« Mais l’homme, notre fils, bien qu’il fût heureux dans la  maison de son Père, se rebella et quitta la maison  paternelle, et en faisant sa volonté, il perdit le sourire de son  Père, ses joies très pures. Comme il pouvait vivre sans le  concours de notre Divine Volonté, nous avons agi en Père  et lui avons donné sa part légale de notre Divine Volonté  non plus comme vie, qui le portait dans le giron du Père  pour le rendre heureux et saint, mais pour le garder en vie  sans le rendre heureux comme avant, et lui donner les  choses de première nécessité selon son comportement.  Sans ma Divine Volonté, il ne peut y avoir de vie.  

Et si mon divin Fiat est si peu connu, c’est parce que les  créatures n’en connaissent que la part légale. Souvent cette  part légale n’est même pas reconnue complètement, parce  que celui qui vit de cette part légale n’habite pas dans la  maison du Père. Il est loin du Père et se trouve souvent  dans la position de gâter par des actes indignes la part  légale elle-même qu’il a reçue. Par conséquent, ne soit pas  surprise qu’on sache peu de choses sur ma Divine Volonté  si on ne vit pas en Elle, si on n’est pas dans l’acte continuel  de recevoir sa Vie qui rend heureux, qui sanctifie, et qui,  parce qu’on se trouve près d’elle, dévoile ses secrets, fait  connaître qui elle est, ce qu’elle peut donner à la créature et  combien elle désire la prendre dans son giron pour former  en elle sa Vie Divine. » 


TOME 29, 15 FÉVRIER 1931, P.9 : LA CRÉATURE, AVEC SON  AMOUR, FORME ELLE-MÊME EN DIEU SA VIE DIVINE. 

«Ma fille, l’amour est vie, et quand cet amour sort de l’âme  qui vit dans ma Volonté, elle possède la vertu de former en  Dieu lui-même la vie de l’amour, et comme la substance de  la Vie Divine est amour, la créature forme en Dieu une autre  Vie Divine que nous sentons formée en nous par la  créature. Cette vie que la créature a formée avec son amour  uni à notre Volonté, parce que c’est elle qui permet à la  créature de former la Vie Divine toute d’amour en Dieu, est  le triomphe de Dieu et de la créature ; et nous prenons ce  triomphe de vie divine formée par la créature pour donner ce bien à toutes les créatures comme un don précieux que leur  fait la petite fille de notre Vouloir, et nous attendons avec  impatience qu’elle vienne avec son amour former d’autres  Vies Divines dans notre Être suprême.  

Ma fille, notre amour n’est pas stérile et contient la semence  capable de générer la vie continue. Et lorsque tu disais tes «  Je vous aime » dans le battement de mon Coeur, dans mon souffle, je générais un autre battement, un autre souffle, et  ainsi de suite, de sorte que je sentais en moi la génération  de ton « Je vous aime » qui formait la vie nouvelle de mon  amour. Oh ! comme j’étais heureux de penser que ma fille  formait ma propre vie en moi, toute d’amour ! Si tu savais  combien est émouvant cet acte de la créature qui donne  Dieu à Dieu avec son amour ! Combien il nous ravit ! Et  dans notre ravissement nous donnons un autre amour afin d’avoir la satisfaction de devoir répéter nos nouvelles vies  d’amour. Par conséquent, aime, aime beaucoup et tu  rendras plus heureux ton doux Jésus. » 

TOME 29, 12 OCTOBRE 1931, P. 139 : VIE DIVINE ET ACTE  ACHEVÉ DE DIEU FORMÉS DANS LA CRÉATURE.  

« Ma chère fille, seul mon Vouloir maintient et conserve  intact, par un acte continuel, le commencement de la  création de la créature. Notre Être suprême a donné le  commencement et animé sa vie par la puissance de notre souffle divin ; ce souffle ne devrait jamais être interrompu,  d’autant plus que lorsque nous donnons et que nous  accomplissons un acte, nous ne le retirons jamais et cela  sert à former l’oeuvre complète de l’être que nous mettons  au jour. Ce premier acte sert à donner le commencement et  à former la vie, il sert également à faire de la créature un  acte achevé et par notre souffle, nous formons en elle nos  actes continuels afin d’achever notre vie divine. Notre  souffle forme par petites gorgées la croissance de notre vie  dans la créature ; en se donnant, il forme notre acte achevé  de sainteté, de beauté, d’amour, de bonté, etc., et lorsque nous l’avons remplie au point de ne plus avoir d’acte à  mettre en elle parce qu’elle est limitée, notre souffle cesse et  sa vie se termine sur la terre; et afin d’immortaliser notre  souffle dans le ciel, nous transportons notre vie achevée en  elle, notre acte terminé, dans notre céleste séjour comme un  triomphe de notre création.  

Il n’existe pas de beautés plus rares que ces vies et ces  actes achevés dans le séjour céleste. Ces vies sont les  narratrices de notre puissance, de l’enthousiasme de notre  amour, elles sont les voix qui disent notre souffle  omnipotent, qui ne peuvent former que la vie divine, notre  acte achevé dans la créature. Mais sais-tu où nous pouvons  former cette vie et cet acte achevé qui sont nôtres ? Dans  l’âme qui vit dans notre Divine Volonté et se laisse dominer  par elle. Ah, c’est en elle seulement que nous pouvons  former la vie divine et développer notre acte complet !... Or  tu dois savoir que dans le ciel personne n’entre sans  posséder notre vie divine, ou au moins notre vie conçue ou  née, et telle sera la gloire, la béatitude des bienheureux en  fonction de la croissance de notre vie formée en eux. Quelle  sera la différence pour celle qui lui a à peine permis d’être  conçue, de naître ou de croître, par rapport à la créature qui  nous a laissé former une vie complète ? La différence sera  telle qu’elle est incompréhensible à la nature humaine.  Celles-là seront comme le peuple du Royaume céleste ; par  contre, celles qui sont à notre image seront comme des princes, des ministres, la noble cour, l’armée royale du  grand Roi. Par conséquent, la créature qui fait ma Divine  Volonté et vit en elle peut dire : « Je fais tout et j’appartiens  aussi comme cette terre à la famille de mon céleste Père. »

TOME 29, 26 OCTOBRE 1931, P. 147 : TOUT CE QU’IL EST  POSSIBLE DE RECEVOIR POUR LA CRÉATURE DE SA DV A ÉTÉ REÇU  PAR ELLE COMME FORMATION DE VIE DIVINE.  

« Ma fille, la vie, la sainteté consiste en deux actes : Dieu  donne sa Volonté et la créature la reçoit, après quoi la vie a  été formée en elle par cet acte de la Divine Volonté qu’elle a  reçu pour le redonner en acte de sa volonté afin de le  recevoir à nouveau ; donner et recevoir, et recevoir et  donner, tout est là. Dieu ne pourrait pas donner plus que  l’acte continuel de sa Volonté à la créature ; la créature ne  pourrait pas donner plus à Dieu, car tout ce qu’il est  possible de recevoir pour la créature de sa Divine Volonté a  été reçu par elle comme formation de vie divine.  

De cette manière, en donnant et en recevant, en recevant et  en donnant, mon divin Fiat prend possession et forme son  Royaume, et tout l’intérieur de la créature devient comme le  peuple du Royaume de la Divine Volonté : l’intelligence,  peuple fidèle qui se glorifie d’être dirigé par le commandant  en chef du divin Fiat et la foule des pensées qui se pressent  alentour et aspirent à connaître et à aimer toujours plus le  grand Roi qui siège intronisé au centre de l’intelligence de la  créature ; les désirs, les affections, les palpitations qui  sortent du coeur augmentent le nombre des habitants de  mon Royaume et, oh, comme ils se pressent autour de son  trône ! Ils sont tous attentifs, prêts à recevoir les ordres  divins et à les exécuter au prix même de leur vie. »  


TOME 31, 14 AOÛT 1932, P.10 : IL N’Y A PAS DE PLACE EN  DEHORS DE NOTRE VOLONTÉ OÙ FORMER NOTRE VIE DIVINE.  

« Le premier acte générateur est accompli par nous. Le  Père m’engendre continuellement et moi, son Fils, je me  sens continuellement engendré en lui. Le Père céleste  m’engendre et m’aime, je suis engendré et je l’aime. De l’un  et de l’autre procède l’Amour. Cet acte générateur qui  jamais ne cesse renferme toute notre merveilleuse  connaissance, nos secrets, nos béatitudes, tous les temps,  toutes nos dispositions, notre puissance et notre sagesse.  Toute l’éternité est contenue dans un acte générateur qui  forme l’unité de notre Être divin. Par conséquent, cet Amour  réciproque que forme la Troisième Personne de notre Être  suprême, inséparable de nous, ne se contente pas de cet  acte générateur, mais veut générer en dehors de nous dans  les âmes. Et voilà que cette tâche est confiée à notre  Volonté qui animée par notre Amour descend dans les âmes et avec sa lumière forme notre divine génération.  

Mais cela ne peut être accompli qu’en celles qui vivent dans  notre Vouloir. Il n’y a pas de place en dehors de notre  Volonté où former notre vie divine. Notre parole ne trouverait  pas les oreilles capables d’écouter. Et faute de notre  connaissance, l’Amour ne trouverait pas la substance avec  laquelle engendrer. Notre Sainte Trinité est alors  désordonnée dans la créature. Par conséquent, seule notre  Volonté peut former notre divine génération. »  


TOME 32, 17 SEPTEMBRE 1933, P. 83 : LE MOUVEMENT DE LA  DV FORME SA VIE DANS LA CRÉATURE.  

« Ma bienheureuse fille, ma Volonté est le moteur qui avec  une constance de fer assaille la créature de tous côtés, de  l’intérieur comme de l’extérieur, pour l’avoir à lui-même et opérer le grand prodige de former en elle sa vie divine. On  peut dire qu’il l’a créée pour former et répéter sa vie en elle  et cela à n’importe quel prix. Il tourne autour d’elle en toutes  choses et semble lui dire : « Regarde, c’est moi. Je viens  former ma vie en toi. » Et tel un assaillant, il l’attaque de  tous côtés, à l’intérieur comme à l’extérieur, de sorte que la  créature qui veut y faire attention ressent ma Divine Volonté  déborder de partout en formant le prodige de sa vie divine et  personne ne peut résister à sa puissance…Après quoi je  continuai à penser à la Divine Volonté et je me disais : « Mais comment cette vie divine peut-elle être formée  dans l’âme ? » Et mon doux Jésus ajouta : « Ma fille, la vie  humaine est composée de l’âme, du corps, de membres  distincts les uns des autres, mais quel est le mouvement  premier de cette vie ? La volonté. Si bien que sans elle la  vie ne pourrait ni accomplir de belles oeuvres, ni acquérir  des sciences, ni être capable de les enseigner. Par  conséquent toute la beauté de la vie disparaîtrait de la  créature et si elle possède beauté, héritage, valeur et talent,  il faut l’attribuer au mouvement de l’ordre que la volonté  maintient sur la vie humaine.  

Or, si ma Divine Volonté détient ce mouvement de l’ordre  sur la créature, elle forme alors en elle sa vie divine. Ainsi,  pourvu que la créature accepte de recevoir ce mouvement  de l’ordre de ma Volonté en elle et autour d’elle comme  premier mouvement de tous ses actes, déjà ma vie divine  devient formée et occupe son poste royal dans les  profondeurs de l’âme. Le mouvement est la vie et si le  mouvement a son origine dans la volonté humaine, on peut  l’appeler vie humaine. Si au contraire il a son  commencement dans ma Volonté, on peut l’appeler vie  divine. Tu vois combien il est facile de former cette vie, à  condition que la créature le veuille. »  


TOME 32, 15 OCTOBRE 1933, P. 92 : POUR DIEU, LE PLUS BEAU  EST LA FORMATION EN NOUS DE SA VIE DIVINE. 

« Ma bienheureuse fille, rien n’est plus beau, plus saint, plus  agréable et plus propre à me plaire et à me glorifier que la  formation de la vie de notre divin Vouloir dans la créature.  En elle est alors créé un petit Paradis où notre Être suprême  est ravi de descendre pour y faire son séjour. Nous avons  alors deux Paradis au lieu d’un seul où nous trouvons nos  harmonies, une beauté qui enchante, des joies très pures  qui redoublent notre bonheur d’avoir formé une vie de plus  dans le petit cercle de la créature. Si peu que ce soit et  selon la capacité de la créature, nous trouvons dans ce  Paradis tout ce qui nous appartient. La petitesse de la créature nous séduit d’autant plus et nous admirons l’art  divin qui par la vertu de sa puissance a enclos ce qui est  grand dans ce qui est petit. Nous pouvons dire qu’avec  notre entrelacement d’amour, nous avons transmué les  choses, plaçant les grandes dans les petites et les petites  dans les grandes. Sans notre divin prodige, nous n’aurions  pu former ni la vie ni le Paradis dans la créature, et cela te  semble-t-il peu de chose que d’avoir une vie de plus et un  autre Paradis à notre disposition pour nous féliciter plus  encore ?  

Tu dois savoir que ni le ciel ni le soleil ni la Création tout  entière ne nous ont autant coûté, et nous n’y avons pas non  plus déployé autant d’art et de maîtrise ni autant d’amour  qu’en formant la vie de notre Volonté dans la créature afin  de nous créer un Paradis de plus où exercer notre maîtrise  et trouver nos délices. Le ciel, le soleil, la mer, le vent et  toutes choses parlent de Celui qui les a créés. Ils nous  désignent, nous font connaître et nous glorifient, mais ils ne  nous donnent pas une vie et ne forment pas non plus pour  nous un autre Paradis. Ils ne servent que la créature en qui  notre paternelle Bonté a promis de former notre vie, et cela  nous coûte tant. Notre Fiat utilise sa vertu agissante et  répétitive dans son Fiat continuel sur cette bienheureuse  créature afin de la couvrir de l’ombre de sa puissance, si  bien qu’un Fiat n’attend pas l’autre. De sorte qu’en soufflant  sur elle, il dit Fiat, s’il la touche, il répète Fiat, s’il l’embrasse,  il utilise son Fiat agissant et il la façonne et pétrit en elle sa  vie divine. » 

TOME 33, 8 JUILLET 1934, P. 70 : CE QUI EST NÉCESSAIRE POUR  FORMER LA VIE DE LA DV DANS LA CRÉATURE. 

« Ma bienheureuse fille, pour qu'un acte puisse me plaire et  que ma Volonté puisse former en lui sa vie tout entière, tout  l'intérieur de la créature doit être centralisé dans mon Fiat !  La volonté doit le vouloir, son désir doit être ardent, les  affections et les tendances doivent uniquement désirer  recevoir la vie de ma Volonté dans leur acte, le coeur doit  l’aimer et enclore dans son battement la vie de ma Volonté,  la mémoire doit s'en souvenir et l’intelligence la comprendre.  De sorte que tout doit être centralisé dans l'acte où ma  Volonté veut former sa vie. Car pour former une vie, il est  nécessaire d'avoir une volonté, un désir, un coeur, des affections, des tendances, une mémoire et une  intelligence, sinon on ne pourrait pas dire que c'est une vie  complète et parfaite. C'est pourquoi ma Volonté fait le vide  parfait afin de pouvoir reproduire la vie de son amour dans  l'amour de la créature, ses désirs et ses tendances divines  dans ceux de la créature, son battement incréé dans le  battement créé, sa mémoire infinie dans la mémoire finie.  Bref, elle veut être totalement libre de former une vie  complète et non à moitié formée, et lorsque la créature  abandonne sa vie, ma Divine Volonté lui donne la sienne en  échange.  

C'est alors que sa vie devient féconde et génère sous le  voile qui la recouvre amour, désir, tendances, mémoire de  ma Volonté pour y former le grand prodige de sa vie dans la  créature. Sinon, on ne pourrait pas parler de vie, mais  simplement d'adhésion à ma Volonté, et même pas en  toutes choses, et partiellement, parce que cela n'apporterait  pas les effets ou les biens que ma Volonté possède…Ainsi,  lorsque la créature ne cède pas toute la place à ma Volonté,  elle ne peut pas posséder son amour qui ne finit jamais, les  douceurs des saveurs divines, et tout ce qui compose la vie  de ma Volonté. Par conséquent, ne conserve rien de toi et  pour toi, et tu nous donneras la grande gloire d'avoir une vie  de notre Volonté sur la terre sous le voile de ton être mortel,  et tu auras le grand bien de la posséder. Tu sentiras couler  dans ton être, comme un flot rapide, le bonheur, les joies, la  fermeté du bien, l’amour qui toujours aime. La douceur, les  goûts, les conquêtes de ton Jésus seront toujours à toi. Ton  être continuera de souffrir ici-bas, mais il aura la vie de la  Divine Volonté pour le soutenir et il se servira de ses  souffrances pour développer la vie de ses conquêtes et de  ses victoires divines sous sa forme humaine. »

TOME 33, 12 AVRIL 1935, P. 121 : LE TOUT FORME SA VIE DANS  LE RIEN. 

« Lorsque la créature a décidé avec une volonté ferme de  vivre dans la mienne, mon Vouloir commence à former sa  vie dans la sienne pour y développer sa bonté, sa  puissance, sa sainteté et la plénitude de son amour. La vie  est la manifestation de la volonté qu'elle possède, elle est le  vêtement qui la recouvre, le son de sa voix, la narratrice de  ses merveilles, de son infinitude et de sa puissance. C'est  pourquoi ma Divine Volonté ne se contente pas d'avoir la  créature qui vit en elle, le rien dans le Tout. Non, non, ma  Volonté est satisfaite lorsqu'elle enferme le Tout dans le rien  pour y former sa vie agissante et dominante, et qu’elle  donne dans le rien ce qu'elle veut. Par conséquent, lorsque  je te parle de ma Volonté, c'est ton Jésus qui te parle, parce  que je suis sa vie, son représentant, le narrateur de mon  Fiat qui se cache en moi.  

C'est pourquoi le plus grand des prodiges est de former ma  vie divine dans le rien de la créature ; et seul mon Vouloir a  cette vertu, car en possédant la force créatrice, il peut se  créer lui-même, créer sa vie en qui veut le recevoir.  Lorsqu'elle possède ma vie, l'âme participe à ma sainteté, à  mon amour. Oh ! Comme il est beau d'entendre le rien dire  avec le Tout, amour et gloire. Et avec la force dominante  qu'elle ressent, l'âme se diffuse dans les actes divins et  règne avec ma Volonté. Il n'est pas pour nous de plus  grande satisfaction que de sentir le rien travailler et régner  dans notre Être divin. Par conséquent, veille à toujours vivre  dans ma Volonté. »  


TOME 36, 12 AVRIL 1936, P. 2-3 : CELLE QUI VIT DANS LA DV  PRONONCE LE FIAT EN CHACUN DE SES ACTES ET FORME AINSI  AUTANT DE VIES DIVINES. 

« Ma bienheureuse fille de ma Volonté, combien de  merveilles mon Vouloir est capable d’opérer dans la  créature pourvu qu’elle lui donne la première place et toute la liberté pour travailler. Mon Vouloir prend la volonté, la  parole et l’acte que la créature veut faire, il les infuse en lui même, les investit de sa vertu créatrice, prononce son Fiat  et forme autant de vies qu’il existe de créatures. Tu  demandais dans ma Volonté le baptême de ma Volonté  pour tous les futurs nouveau-nés afin que sa vie règne en  eux. Ma Volonté n’a pas hésité un seul instant. Elle a  immédiatement prononcé son Fiat et formé autant de vies  que de nouveau-nés, les baptisant comme tu le voulais,  premièrement avec sa lumière pour donner ensuite sa vie à  chacun d’eux. Si ces nouveau-nés, que ce soit par non correspondance ou par manque de connaissance, ne  possèdent pas notre vie, cette vie demeure toujours pour  nous et nous avons ainsi autant de vies divines qui nous  aiment, nous glorifient et nous bénissent tout comme nous  aimons en nous-mêmes.  

Ces vies divines sont notre plus grande gloire. Mais ces vies  divines ne laissent pas de côté celle qui a donné à notre  divin Fiat l’occasion de former ces vies pour autant de  nouveau-nés qui ont vu le jour. Elle la garde cachée en eux  pour la faire aimer comme ils aiment et lui faire faire ce qu’ils  font. Et ces vies divines ne laissent pas non plus de côté les  nouveau-nés. Elle veille sur eux et les défend pour être  capable de régner dans leur âme. Ma fille, qui pourra te dire  combien nous aimons cette créature qui vit dans notre  Vouloir ? Nous l’aimons tellement que notre Vouloir se met  en son pouvoir, si bien que l’âme fait de lui ce qu’elle veut.  Si l’âme veut former nos vies, nous là laissons faire. Si l’âme  veut remplir le ciel et la terre de notre amour, nous lui  laissons la liberté de le faire, si bien que chacun nous dit  qu’il nous aime. »  



TOME 36, 15 AVRIL 1938, P. 9 : POUR CHAQUE CHOSE QUE FAIT  LA CRÉATURE, LA DV ACCOURT POUR DONNER ET FORMER UNE DE SES  VIES. 

« Ta soumission à cette douleur de mort pendant si  longtemps à fait réparation à ma Divine Volonté pour toutes les morts qu’elle a subies, et l’a appelée à embrasser la  volonté humaine pour que les deux se réconcilient. Ainsi, j’ai  pu parler beaucoup de ma Volonté pour la faire connaître  afin qu’elle puisse régner. Parce que je tenais celle qui me  payait de retour et refaisait pour moi toutes mes vies qui  étaient perdues pour les créatures et qui rejetées pour moi,  suffoquaient dans l’inaccessible lumière de ma Volonté. Tu  dois savoir que pour chaque chose que fait la créature, ma  Volonté accourt pour donner et former une de ses vies dans  la créature. Lorsque la créature ne la reçoit pas, cette vie  meurt pour la créature. Cette grande souffrance de voir tant  de mes vies divines mourir pour la créature te semble-telle  peu de chose ? Il était par conséquent nécessaire de trouver  une créature qui, d’une certaine manière, me laissait tenter  de former à nouveau ma vie en elles.  

  

Ma Volonté se trouve dans les conditions d’une pauvre mère  prête à donner naissance à son enfant, mais dont l’enfant  est empêché de voir le jour et suffoque dans son sein.  Pauvre mère ! Elle sent son enfant mourir dans son sein. Et  à cause de la souffrance, elle meurt avec lui. Ma Volonté est  comme cette mère. Elle sent en elle toutes ces vies divines  sur le point de naître et qu’elle veut donner aux créatures.  Mais alors que ma Volonté est sur le point de les mettre au  monde, elle les sent suffoquer et mourir dans son propre  sein. Et ma Divine Volonté meurt avec elles. Parce que sans  ma Volonté, il ne peut pas y avoir de véritable vie de  sainteté, d’amour et de tout ce qui a trait à notre vie divine. » 

TOME 36, 21 AOÛT 1938, P. 10 : LA VIE QUE JÉSUS FORME  DANS CELLE QUI VIT DANS SON VOULOIR. 

Je suis toujours en mouvement dans le divin Vouloir et je  me disais avec inquiétude : « Comment est-il possible que  tant de vies divines soient formées en nous pour autant  d’actes que nous accomplissons dans le divin Vouloir ? »  Mon aimable Jésus, toujours prêt à me faire mieux  comprendre, me dit : « Ma fille, pour nous, tout est facile,  pourvu que nous trouvions que la volonté humaine se prête  à vivre dans notre Volonté. Notre délice est de former nos  vies qui respirent, qui marchent et qui parlent juste que dans  leur mouvement, dans leur souffle et dans leurs pas ; la  volonté humaine se prête à nous comme autant de voiles en  quoi former nos vies. C’est le dernier exutoire de notre  amour et nous l’aimons tellement que si la volonté humaine  nous prête son petit voile, nous peuplons tous ses petits  actes de la multiplicité de nos vies divines. De plus, il y a ma  vie eucharistique qui fournit la preuve et la confirmation de  ce que je te dis. Ne sont-ils pas de petits voiles, ces  accidents du pain dans lequel je suis consacré, où je suis  vivant et réel dans mon âme et mon Corps, mon Sang et ma  Divinité ? Et s’il y a des milliers d’hosties, je forme des  milliers de vies en chaque hostie. S’il y a qu’une seule  hostie, je forme une seule vie. De plus, qu’est-ce que cette  hostie me donne ? Rien, pas même un « Je t’aime », ni  souffle ni battement de coeur ni compagnie. Je reste seul…  

Ainsi, puisque je fais cela dans l’hostie, c’est-à-dire former  un si grand nombre de mes vies qui ne me donnent rien je le  fais encore bien plus dans celles qui vivent dans ma  Volonté. La différence entre mes vies sacramentelles et  toutes les vies que je forme dans celles qui vivent dans mon  Vouloir est incalculable ; elle est plus grande que la distance  qui sépare le ciel de la terre. Premièrement, dans ces  créatures, nous ne sommes jamais seuls, et avoir de la  compagnie est la très grande joie qui rend heureuses la vie  divine et la vie humaine. Tu dois savoir que lorsque je forme  ma vie dans la pensée des créatures qui vivent dans mon  Vouloir, je sens la compagnie de l’intelligence humaine qui  m’accompagne, qui m’aime, qui me comprend et qui met en  mon pouvoir sa mémoire, son intellect et sa volonté. Et  comme notre image a été créée dans ces trois puissances,  je me sens accompagné dans ma mémoire éternelle qui  n’oublie jamais rien. Je sens la compagnie de ma sagesse  qui me comprend, et la compagnie de la volonté humaine  fusionnée avec la mienne et qui m’aime avec mon amour  éternel. Comment est-il possible de ne pas multiplier nos vies en chacune de ses pensées lorsque nous trouvons  qu’elle nous comprend et nous aime davantage ? Nous  pouvons dire que nous y trouvons notre avantage parce que  plus nous formons de vies, plus nous lui permettons de nous  comprendre ; nous lui donnons un amour redoublé et elle  nous aime d’autant plus. Si nous formons notre vie dans sa  parole, nous trouvons la compagnie de sa parole. Et comme  notre Fiat est aussi celui de cette créature, nous trouvons  tous les prodiges que notre Fiat opéra lorsque notre Fiat fut  prononcé.  

Si nous formons notre vie dans son souffle, nous trouvons  son souffle qui souffle avec nous, nous trouvons la  compagnie de notre souffle omnipotent lorsque, en créant la  créature, nous avons infusé la vie en elle. Si nous formons  notre vie dans son mouvement, nous trouvons ses mains  qui nous embrassent, qui nous tiennent fermement et qui ne  veulent plus nous quitter. Si nous trouvons notre vie dans  ses pas, ils nous suivent partout. Quelle merveilleuse  compagnie que celle qui vit dans notre Volonté. Il n’y a  aucun danger qu’elle nous laisse jamais seul ; nous  sommes tous deux inséparables! » 

TOME 36, 20 NOVEMBRE 1938, P. 152. DIEU DONNE LA VERTU  GÉNÉRATRICE DE POUVOIR GÉNÉRER AUTANT DE VIES QUE LA  CRÉATURE VEUT. 

« Mieux encore, en vivant dans notre Vouloir, la créature a  reçu de nous la vertu de pouvoir produire la vie, et non des  oeuvres. Parce qu’en donnant notre sainteté, notre amour et  tout le reste, nous donnons la vertu génératrice qui génère  continuellement la vie de sainteté, la vie d’amour, la vie de  lumière, de bonté, de puissance, de sagesse. Et cette  créature nous les offre, elle nous en entoure et ne finit  jamais de nous rendre transformé en vie ce que nous lui  avons donné. Et, oh ! Quelle satisfaction, quelle fête, quelle  gloire de voir revenir vers nous tant de vies qui nous aiment,  qui glorifient notre sainteté ! Elles font écho à notre lumière,  à notre sagesse et notre bonté. Les autres créatures, tout au plus, peuvent nous donner des oeuvres de sainteté et  d’amour, mais non pas de vie. C’est uniquement à celle qui  vit dans notre Vouloir qu’est accordé le pouvoir de former  tant de vies avec ses actes, parce qu’elle a reçu de nous la  vertu génératrice de pouvoir générer autant de vies qu’elle  veut afin de pouvoir nous dire : Vous m’avez donné la vie, je  vous donne la vie. Vois-tu alors la grande différence ? La vie  parle. Elle n’est pas sujette à finir. Elle peut générer. Tandis  que les oeuvres ne parlent pas, ne génèrent pas, et sont  sujettes à la dispersion. Ainsi, ce que celle qui vit dans notre  Vouloir est capable de nous donner, et comment elle est  capable de nous aimer, personne ne peut y parvenir. Car  quelle que soit la grandeur des oeuvres que les créatures  qui ne vivent pas dans le divin Vouloir pourraient accomplir,  elles ne seraient toujours que des petites gouttes d’eau  comparées à la mer, des petites lumières comparées au  soleil.  

Un seul « Je vous aime » par cette créature laisse derrière  lui tout l’amour de toutes les autres créatures réunies. Ce «  Je vous aime », si petit soit-il, marche, court, embrasse et  s’élève au-dessus de tout. Il vient dans nos bras pour nous  embrasser et nous caresser mille et mille fois, nous dire tant  de belles choses sur notre amour. Il se réfugie dans notre  sein et nous l’entendons toujours qui nous dit : « Je vous  aime, je vous aime, je vous aime, vie de ma vie. Vous  m’avez générée et je vous aimerai toujours. » Peu importe  ce que veut faire cette créature, elle ne fait que former la  vie. Si elle accomplit des actes bons et saints en possédant  la vie de notre Volonté, la créature génère la vie de notre  bonté et de notre sainteté. Et en venant dans nos bras, ces  vies nous parlent de l’histoire de notre bonté et de notre  sainteté. Et, oh ! Combien de belles choses elles nous  disent ! Avec combien de grâce elles nous parlent de notre  bonté, de la hauteur et de la grandeur de la sainteté que  nous possédons ! Elles n’arrêtent jamais de dire combien  nous sommes bons et saints, et se jetant dans notre sein  divin, elles pénètrent dans les lieux intimes les plus cachés  pour apprendre encore plus à quel point nous sommes bons  et saints, et elles y restent pour continuer à louer combien  nous sommes bons et saints. Et, oh ! Comme il est beau  d’entendre notre divine histoire racontée par une volonté  humaine unie à la nôtre, qui lui suggère ce qu’est son  Créateur ! En somme, si elle veut nous glorifier, elle génère  la vie de notre gloire et nous raconte notre gloire. Si elle  admire notre puissance, notre sagesse et notre beauté, elle  ressent en elle-même la vie de nos divines qualités et nous  raconte combien nous sommes puissants, sages et beaux.  Elle nous dit : Vie de ma vie, je t’ai connue et je ressens le  besoin de parler de toi et de te raconter notre divine histoire.  Ces vies sont notre plus grande gloire, notre longue  génération, inséparables de nous. Elles sont toujours en  mouvement et ont toujours quelque chose à dire sur notre  Être suprême. Et une vie n’attend pas l’autre : si l’une vient,  une autre la suit ; et une autre encore.  

Elles ne finissent jamais. Notre contentement est complet, le  dessein de la Création est réalisé : avoir la compagnie de la  créature qui nous connaît. Et tandis qu’elle est avec nous  pour notre plaisir, nous la faisons grandir dans notre  ressemblance. Qui n’aimerait pas la compagnie de celle qui  lui appartient ? Bien plus encore, nous aimons la compagnie  de la créature parce que nous sommes la vie de sa vie.  Aussi, notre douleur fut immense lorsqu’Adam, notre  premier fils, sortit de notre Vouloir pour faire sa volonté. Le  pauvre perdit la vertu génératrice de générer les vies divines  avec ses actes. Tout au plus pouvait-il encore faire des  oeuvres, mais non des vies. Uni à notre Vouloir, il avait la  vertu divine en son pouvoir et elle pouvait former autant de  vies qu’il voulait avec ses actes. » 

TOME 36, 5 DÉCEMBRE 1938, P. 164. NOUS FERONS AUTANT DE  VIES DE NOUS-MÊMES QUE DE CHOSES QUE NOUS AVONS CRÉÉES  ET D’ACTES QUE LA CRÉATURE FERA DANS NOTRE V. 

« Tu dois savoir que de toute éternité il était établi par notre  Divinité que nous ferons de nous-mêmes autant de vies que  de choses que nous avons créées et d’actes que la créature fera dans notre Volonté. Étant donné que notre Être est  supérieur à tout, il est juste qu’il surpasse dans ses vies le  nombre de toutes les choses créées et de tous les actes de la famille humaine. Mais si la créature ne vit pas dans notre  Volonté, nous ne pouvons pas former notre vie dans ses  actes. Il nous manquerait le matériau divin pour le faire.  Nous n’aurions pas d’endroit où placer notre vie. D’ailleurs,  à quoi bon former ces vies sans personne qui veuille les  recevoir? Vois-tu alors qu’il s’agit de l’acte le plus beau, le  plus puissant et le plus sage ? Il s’agit d’exposer nos vies  que nous avons déjà générées dans notre sein, et nous ne pouvons pas les laisser sortir parce que notre Vouloir ne  règne pas. Et crois-tu que ce soit peu de chose ce qui  manque au grand oeuvre de la Création ? C’est l’acte le plus  intéressant, le point culminant dans lequel la Création et  tous les actes seront investis d’une beauté et d’une gloire si  grandes que la beauté et la gloire qu’ils nous ont données  dans le passé ne seront en comparaison que de petites  gouttes.  

Ma fille, oh ! Combien nous soupirons après cela ! Combien  notre amour tressaille, gémit et délire en attendant que la  créature vive dans notre Vouloir ! Et comme nous savons  que bien des choses manqueront à la créature pour que ses  actes puissent nous être utiles à former notre vie, nous  sommes disposés à continuer notre œuvre afin de suppléer  pour tout. En chacun de ses actes, nous mettrons notre  amour, notre sainteté, notre bonté et notre beauté afin que  rien ne manque de ce qui est nécessaire pour former notre  vie. Nous allons ainsi nous générer et nous reproduire nous  mêmes. Et, oh ! Quel échange d’amour, de sainteté et de  bonté nous aurons ! Nous serons heureux dans le doux  enchantement de notre beauté. Comment pourrions-nous ne  pas aspirer à ce qu’elle vive dans notre Vouloir ? Parce que  ce n’est pas seulement la créature que nous aurons, mais  notre vie elle-même générée dans ses actes. Et alors que  nous aurons la joie d’avoir une de nos vies, une autre suivra et une autre encore selon les actes que fera la créature.  Lorsque nous verrons qu’elle est sur le point d’accomplir cet  acte, nous y mettrons nos choses et nous deviendrons  nous-mêmes les acteurs et les spectateurs de notre propre  vie. Ma fille, quelle joie, quel bonheur de pouvoir nous  former nous-mêmes, d’avoir une créature qui nous connaît  et qui nous aime, et de pouvoir posséder en elle notre Palais  royal ! Et quel grand bien possédera la créature ! Sa petite  sainteté restera dans la nôtre, son petit amour restera dans  le nôtre, sa bonté et sa beauté resteront dans les nôtres, de  telle sorte que si elle accomplit un acte saint, elle aura notre  sainteté en son pouvoir. Si elle aime, elle aimera avec notre  amour, et ainsi de suite ; de telle sorte que ses actes  s’élèveront de l’intérieur de nos actes parce que ce qui est  fait dans notre Vouloir ne sort pas de nous et ne sort pas  non plus de nos actes. Ainsi, cette créature nous aimera  toujours et nous nous sentirons toujours aimés. Elle grandira  toujours en sainteté, en beauté et en bonté. Elle acquerra  toujours de nouvelles connaissances de son Créateur parce  qu’elle le sentira palpiter dans ses actes. Ma Volonté se fera  révélatrice.  

Elle dira à la créature des choses toujours nouvelles sur  notre Être divin pour lui permettre d’apprécier toujours plus  notre vie qu’elle possède. La connaissance fait surgir un  amour nouveau, communique d’autres variétés de notre  beauté, et ne cessera jamais de dire à la créature des  choses nouvelles, de la nourrir de ce que nous sommes.  Cette heureuse créature se sentira prise dans le filet de  notre amour, investie par notre lumière et par  l’enchantement de notre beauté. Et nous serons tellement  ravis de son amour que nous prendrons refuge dans cette  créature pour l’aimer et donner un exutoire à notre amour.  Nous l’embellirons au point de nous faire subir  l’enchantement d’une si rare beauté. Nous pouvons ainsi  appeler toutes les autres choses des petites gouttes en  comparaison de la créature qui vit dans notre Vouloir. Aussi,  sois attentive. Tu me donneras la plus grande satisfaction qui soit et tu me rendras heureux si tu vis dans ma  Volonté. »  

  

**TOME 25, 17 MARS1929, P. 86. FORMATION DES NAISSANCES  DIVINES.  

« Ma fille, ma Divine Volonté est dans l’acte de former des  naissances continues. Dans ces naissances, Elle génère et  donne naissance à la lumière, Elle génère et donne  naissance à d’autres vies semblables à elle-même, elle  génère et donne naissance à la sainteté et à la beauté. La  première génération est formée en notre sein Divin. Puis  sortent de nous les innombrables naissances. Mais sais-tu  quand nous formons et générons ces naissances ? Lorsque  nous voulons manifester une vérité. Nous la générons tout  d’abord en notre sein comme une chère enfant. Puis nous la  sortons de nous comme une naissance afin qu’elle puisse descendre vers les créatures et donner à celle qui la reçoit  la liberté de la laisser générer pour qu’elle puisse produire  plus de naissances, et que les créatures puissent avoir ainsi  notre chère enfant générée en notre sein. Nos vérités  descendent donc du Ciel afin de générer dans les coeurs et former la longue génération des naissances divines venant  de moi.  

Ainsi, ma fille, chaque vérité que je t’ai manifestée sur ma  Divine Volonté était une enfant générée dans notre sein  paternel. De telle sorte que, lorsque nous la sortions, elle  t’apportait l’enfant de notre lumière, de notre beauté, de  notre sainteté et de notre amour. Et si la grâce t’a été  donnée de les sortir, c’est parce qu’elles ont trouvé en toi  l’espace et la liberté de pouvoir générer. De telle sorte que,  incapable de contenir en toi les si nombreuses naissances  des enfants de nos vérités, tu les as manifestées à ceux qui  avaient le bonheur de t’écouter. Par conséquent on peut dire  que celui qui ne prend pas ces vérités en considération est  un de nos enfants qui n’apprécie pas et n’aime pas les plus  grandes choses qui existent au Ciel et sur la terre. N’étant ni  aimées ni estimées, elles en viennent à suffoquer ces  enfants et à empêcher leur génération. Il n’est pas de mal  plus grand que celui-ci : ne pas mettre tous ses soins à  conserver une de nos vérités comme le plus grand des  trésors, parce qu’elle est notre enfant, porteuse de notre vie  sur la terre. Quel bien ne peut pas faire une de nos vérités ?  Elle contient la Puissance de notre Fiat. Elle est si vaste  qu’elle a le pouvoir de sauver un monde entier. Plus encore.  Car chaque vérité contient un bien distinct à donner aux  créatures ainsi qu’une gloire pour Celui qui l’a générée.  Faire obstacle au bien et à la gloire que nos chères  naissances devraient nous rendre, est le plus grand de tous  les crimes. C’est pourquoi je t’ai donné tant de grâce, je t’ai  administré les mots, j’ai dirigé ta main quand tu écrivais afin  que les enfants de mes vérités ne soient pas étouffés et  comme ensevelis dans ton âme. Et pour que tu n’oublies  rien, je me suis placé près de toi, je t’ai tenue dans mes bras  comme une tendre mère tient sa petite fille, et tantôt je t’ai  attirée par mes promesses, tantôt je t’ai corrigée, et tantôt je  t’ai réprimandée sévèrement lorsque je te voyais réticente à  écrire les vérités que je t’avais manifestées.  

Car elles étaient pour moi des vies et des enfants qui, sinon  aujourd’hui, viendraient demain au jour. Tu ne peux pas  imaginer ma tristesse devant la négligence de ceux qui ont  perdu les trois volumes de ma Divine Volonté. Combien de  vérités ne contenaient-ils pas ? Combien de vies n’ont-ils  pas étouffées, formant la tombe pour mes enfants qu’avec  tant d’amour j’avais produits de mon sein paternel? Quant à  ceux qui furent négligents au point de causer leur perte, j’ai  le sentiment qu’ils ont brisé le plan de ma Divine Volonté, de  sa longue histoire que je t’ai racontée avec tant d’amour  pour la faire connaître. Car chaque fois que je me préparais  à te parler de mon Fiat, l’ardeur de mon amour était si  grande que j’avais le sentiment de renouveler l’acte de la  Création tout entière, spécialement quand, dans l’ardeur  de notre amour, l’homme a été créé. » En entendant cela,  je sentais mon âme transpercée et comme mises en pièces.  Je lui dis : « Mon amour, si tu veux, tu peux faire un miracle de ton omnipotence pour qu’ils soient retrouvés. Tu n’auras  pas ainsi la douleur de tant de vérités étouffées et de la  longue histoire de ta Divine Volonté brisée. Je souffre  beaucoup moi aussi et je ne suis même pas capable  d’expliquer mon chagrin. » Jésus ajouta : « C’est l’écho de  mon chagrin qui est en toi. C’est la déchirure de tant de mes  vies qui ont été étouffées que tu ressens en toi. Les vérités  qui ont été perdues sont inscrites dans la profondeur de ton  âme. Car je les écrivais d’abord en toi de ma main créatrice  avant que tu les mettes sur papier. C’est pourquoi tu  ressens si vivement leur déchirement, c’est le même  déchirement que tu ressens dans ton coeur. Si tu savais  combien je souffre ! En chaque vérité de ces volumes qui  ont été perdus avec tant de négligence, je me sens mis  à mort et autant de morts qu’il y avait en eux de vérités. Et non seulement cela, mais la mort de tout le bien que  ces vérités devaient apporter, et la mort de la gloire  qu’elles devaient me donner.  

Mais ils devront payer pour cela, avec d’autant plus de feu  au Purgatoire qu’il y avait de vérités dont ils ont causé la  perte. Sache, cependant, que s’ils ne mettent pas tout en  oeuvre pour les retrouver parce que je veux leur  coopération, je ne ferai pas le miracle que certains  voudraient pour qu’ils soient retrouvés, et cela, en châtiment  pour leur négligence. Ces naissances, ces vérités, ces  chères enfants et ces chères vies que nous avons produites  ne seront cependant pas retirées. Car ce qui sort du sein de  notre Divinité comme porteur d’un grand bien pour les  créatures, nous ne le retirons pas à cause de l’ingratitude et  de la négligence de ceux qui ont perdu tant de nos vérités. Par conséquent, lorsque le Royaume de notre Volonté sera  connu et régnera sur la terre, je ferai en sorte de manifester  de nouveau ce qui a été perdu. Car si je ne le faisais pas, il  manquerait le lien et la connexion, et le plan tout entier du  Royaume du divin Fiat. »  

P.S. : les 3 volumes ont été retrouvés, il s’agit probablement des tomes  20-21-22.

4 - COMMENT FAIRE GRANDIR LA VIE DIVINE DANS L’ÂME? 

TOME 29, 15 FÉVRIER 1931, P.9. COMMENT LA VIE DIVINE A  BESOIN DE NOURRITURE POUR CROÎTRE DANS LA CRÉATURE. 

«Ma chère fille, courage. Ne crains pas que je puisse jamais  t’abandonner. Je sens ma vie en toi et si je t’abandonnais  cette vie serait sans nourriture pour la faire grandir, sans  lumière pour la rendre heureuse et elle n’aurait plus le  cortège de ma vie divine que j’ai moi-même formée en toi.  Car tu devrais savoir que si ma vie n’a en moi-même besoin  de rien pour grandir et qu’elle ne peut diminuer, la vie que je  forme dans la créature doit pour grandir recevoir de la  nourriture divine afin que peu à peu la vie divine puisse  remplir la créature tout entière.  

Je ne peux par conséquent pas te quitter et s’il peut te  sembler que je suis parti et que tout est fini entre nous, je  reviens soudainement vers ma petite fille pour lui donner la  nourriture de ma Volonté. Tu dois savoir que ma Volonté est  lumière et que celle qui vit en elle acquiert ses propriétés ;  ainsi, lorsqu’elle travaille, ses oeuvres s’emplissent de  lumière au point de déborder et elles apparaissent avec les  propriétés de la lumière de son Créateur ; si ce sont les  propriétés de l’amour divin, elles emplissent l’amour de la  créature ; si la créature adore, les propriétés de l’adoration  divine remplissent l’adoration de la créature. Bref, il n’y a  pas d’acte de la créature qui ne soit rempli par les propriétés  divines. Dans ma Volonté, la volonté humaine disparaît et  les propriétés divines restent à sa disposition. »  


TOME 29, 3 AOÛT 1931, P. 106. CHAQUE ACTE ACCOMPLI DANS  MA V FORME L’ALIMENT POUR FAIRE GRANDIR LA VIE DIVINE DE LA  CRÉATURE. 

« Ma fille, la création de l’homme était le centre où notre  Divinité centralisa tous les biens qui devaient s’élever dans  la créature ; nous avons mis en elle la vie divine et la Divine  Volonté, la vie humaine et la volonté humaine. La vie  humaine devait nous servir de résidence et les deux  volontés fusionnées devaient former une vie commune en parfait accord, la volonté humaine prenant de notre Volonté  pour former ses actes, et notre Volonté demeurant dans  l’acte continuel du don de soi afin que la volonté humaine  puisse rester modelée et toute informée dans la Divine  Volonté. Or il n’y a pas de vie, qu’elle soit humaine ou  spirituelle et divine, qui n’ait besoin de nourriture pour  grandir, devenir plus forte, s’embellir et se réjouir, d’autant  plus que nous avions mis notre vie divine dans l’homme, et  comme il était incapable de recevoir toute la plénitude de  l’Être divin, nous avons mis en lui ce qu’il pouvait contenir  de notre vie, lui donnant la liberté de la faire grandir autant  qu’il le pouvait et le voulait.  

Notre vie dans l’homme ayant besoin de nourriture pour  grandir, il était nécessaire de mettre en lui une Divine  Volonté, car notre vie divine n’aurait jamais pu s’adapter aux  aliments de la volonté humaine. C’est pourquoi tous les  actes de la créature accomplis en vertu de notre Divine  Volonté et en elle, servaient de nourriture et faisaient grandir  notre vie divine en elle, de telle sorte que dès que la  créature faisait ses actes dans notre Fiat, elle prenait tantôt  de notre amour et nous en nourrissait, tantôt de notre force  d’âme, tantôt de notre infinie douceur, tantôt de nos joies  divines pour nous en nourrir. » 

TOME 32, 19 MARS 1933, P.7 : NOURRITURE QUE L’ÊTRE  SUPRÊME DONNE À LA CRÉATURE, QUI SERT À FAIRE GRANDIR L’ÂME ET  À FAIRE GRANDIR LA VIE DIVINE DANS L’ÂME. 

« Ma bienheureuse fille, notre suprême bonté ne se  contenta pas d’aimer l’homme en mettant l’univers tout  entier à sa disposition, mais afin d’épancher notre intense  amour, nous avons produit nos divines qualités afin de  nourrir son âme : puissance, sagesse, bonté, amour,  sainteté, force d’âme constituaient sa nourriture divine et  céleste. Chaque fois qu’il venait vers nous, nous annoncions  notre céleste table pour le nourrir et le rassasier. Rien ne  nous unit et ne nous identifie plus avec la créature que la  nourriture qui devient en elle sang, chaleur, force, croissance et vie. Notre Divinité voulant la nourrir de nos  divines qualités se faisait chaleur, force, croissance et vie de  la créature. Mais ce n’était pas assez. Digérée, cette  nourriture ne faisait pas seulement grandir la créature toute  belle et sainte avec les vertus de la nourriture qu’elle  prenait, mais servait à faire grandir la vie divine qui ne  s’adapte pas à la nourriture humaine, mais a besoin de cette  nourriture divine pour grandir et former sa vie dans les  profondeurs de l’intérieur de l’âme. Est-il possible de faire  preuve d’un amour plus grand, d’une union plus intime et  plus inséparable que d’offrir en nourriture notre Être divin,  nos immenses et infinies qualités, pour que la créature  grandisse à notre ressemblance ? Et qu’elle puisse ensuite  nous administrer cette nourriture dans son âme pour ne pas  nous laisser jeûner et pouvoir dire : Dieu nourrit l’âme, et  moi avec la nourriture qu’il me donne, je nourris sa vie et je  la fais grandir en moi.  

L’amour est alors satisfait lorsqu’il peut dire : « Tu m’as aimé  et je t’ai aimé ; ce que tu as fait pour moi, je l’ai fait aussi  pour toi… Ah ! Non, non seulement nous la nourrissons,  mais nous lui donnons de ce qui est à nous afin qu’elle ait  suffisamment de nourriture pour grandir comme le veut  notre Vouloir, et pour que rien ne lui manque pour continuer  à faire grandir en elle notre vie. Et pour qu’il ne lui manque  rien, nous lui donnons même en surabondance, de sorte  que s’il manque quelque chose, c’est toujours de la part de  la créature et jamais de notre côté. » 

TOME 33, 12 MAI 1934, P. 54 : L’ABANDON PERMET AU FIAT DE  RÉGÉNÉRER SA VIE DIVINE DANS LA CRÉATURE.  

« Ma bienheureuse fille, plus on comprend mon Vouloir,  mieux on peut profiter de sa beauté et de sa sainteté, et  participer à ses biens. L’abandon dans ma Volonté détruit  tous les obstacles et garde sans effort l'âme bien serrée  dans les bras de mon Fiat qui peut régénérer sa Vie Divine  dans la créature. Voici ce que dit un abandon véritable et  complet : « Fais de moi ce que tu veux, ma vie t'appartient  et je ne veux plus m’en soucier. » De sorte que l'abandon  possède la vertu de mettre la créature au pouvoir de ma  Divine Volonté. Car tu dois savoir que toute chose, et la  nature humaine elle-même, participe du mouvement éternel  de Dieu, de sorte que tout tourne autour de lui. Toute la  création, le souffle, le battement de coeur, la circulation du  sang, sont tous sous l'empire du mouvement éternel, et  comme toutes les choses et toutes les créatures tirent leur  vie de ce mouvement, elles sont inséparables de Dieu, et  comme elles ont la vie, elles tournent toutes autour de l'Être  suprême. Il n'est pas au pouvoir de la respiration, du  battement de coeur, du mouvement humain, de respirer, de  palpiter, de se mouvoir par eux-mêmes. Le mouvement de  l'Éternel est incessant et il ressentait également les actes  incessants de la respiration, du battement de coeur et du  mouvement.  

L'on peut dire qu'ils sont la vie en Dieu et avec toutes les  choses créées, ils tournent autour de lui sans jamais  s'arrêter. Seule la volonté humaine, ayant été créée avec le  grand don du libre arbitre afin de pouvoir nous dire librement  qu'elle nous aime, non parce qu'elle y est obligée comme  peuvent être contraints la respiration de respirer, le coeur de  palpiter et la créature de recevoir le mouvement de son  Créateur. Sans y être obligée, elle peut nous aimer et être  avec nous afin de recevoir la vie agissante de notre  Vouloir. » 

TOME 36, 20 NOVEMBRE 1938, P. 151 : LA CRÉATURE SE  TROUVE DANS L’ACTE CROISSANT DE SA VIE DIVINE.  

« Parce que si celle qui vit dans son Vouloir ne vit pas avec  Elle (Volonté), Elle ne le tolère pas. Si Elle ne sent pas cette  âme dans son mouvement divin, sa sainteté lui semble  divisée, son amour entravé et étouffé. C’est pourquoi nous  avons ce petit champ divin où nous pouvons déployer notre oeuvre : celle qui vit dans notre Fiat. Notre Volonté nous  administre les matériaux adaptables pour nous faire réaliser  les plus belles oeuvres. Car lorsque nous voulons travailler dans le petit champ de l’âme, nous voulons y trouver le matériau de notre sainteté, parce que nous ne mettons  jamais nos saintes mains dans la boue humaine…Tu dois  savoir que plus la créature accomplit d’actes dans notre  Vouloir, plus elle entre en Dieu, plus nous agrandissons le  petit champ dans notre sein divin, plus nous pouvons  accomplir de belles oeuvres et plus nous pouvons donner  de ce qui est à nous. La créature se trouve ainsi toujours  dans l’acte croissant de notre vie divine. Notre amour aime  tellement la créature. Il la porte dans nos bras et nous fait  dire continuellement : « Nous te faisons à notre image et à  notre ressemblance. » 

5 - LA VIE DIVINE PEUT SE PERDRE MAIS NE PEUT MOURIR  

TOME 30, 8 MAI 1932, P. 113 : EN NE FAISANT PAS NOTRE  VOLONTÉ, LA CRÉATURE PERD LA VIE DIVINE.  

« Mais en faisant sa volonté, la créature dit silencieusement  à son Créateur : « Retire-toi, je n’ai nul endroit où placer tes  dons. Si tu me parles, je ne te comprends pas, tes surprises  ne sont pas pour moi, je me suffis à moi-même. » Et c’est  avec raison qu’elle dit cela parce que sans ma Volonté  comme vie première, elle a perdu la vie et la capacité de  pouvoir placer mes dons, de comprendre notre céleste  langage, et elle se rend étrangère à nos plus belles  surprises.  

 En ne faisant pas notre Volonté, la créature perd la vie  divine, les actes les plus beaux, plus intéressants et plus  nécessaires que sa création et que la façon dont elle fut  créée par Dieu. En se retirant de notre Fiat, l’homme s’est  désorganisé de telle sorte que chacun de ses pas hésitait  parce qu’il rejetait l’acte vital de sa vie, qu’il se détachait de  l’acte stable et permanent qui devait vivre avec lui comme  en une seule vie, c'est-à-dire notre Divine Volonté. » 

TOME 30, 9 JUILLET 1932, P. 147 : LA VIE DIVINE FORMÉE ET  NOURRIE PAR MON VOULOIR NE PEUT PAS MOURIR. 

« Ma petite fille de mon Vouloir, courage, ne te martyrise  pas, la Vie Divine formée et nourrie par mon Vouloir ne peut  pas mourir, et si tu ressens la faim, c’est parce que tu  n’entends pas toujours mon discours sur les autres  merveilles et nouveautés que possède ma Volonté.  L’interruption de ma parole te fait ressentir une faim toujours  nouvelle pour la nourriture qu’elle possède. Mais cela te  prépare à recevoir la nouvelle nourriture de sa connaissance  pour te faire grandir et nourrir uniquement de celle du divin  Vouloir, et tu n’en accepterais aucune autre et tu préférerais  mourir de faim parce que celle qui a goûté si souvent à sa  nourriture ne sait comment s’adapter à une autre.  

Mais cette faim est aussi un bienfait parce qu’elle peut te  servir d’accès à la céleste Patrie, et tu dois savoir que la  seule nourriture de ces célestes régions est l’acte nouveau  et jamais interrompu de ma Divine Volonté. Cette nourriture  qui possède toutes les saveurs, tous les délices, est la  nourriture quotidienne et de tous les instants dans la  Jérusalem céleste. Et avoir faim signifie la vie et non la mort,  par conséquent attend avec une patience sans borne la  nourriture de ma Volonté qui apaisera ta faim par une telle  abondance que tu seras incapable de tout absorber. » 


LES VIES DIVINES


1 - OÙ SE TROUVENT LES VIES DIVINES? 

a) Dans la créature vivant dans la Divine Volonté.


TOME 12, 10 MAI 1919, P. 106 : LA VIE DIVINE HABITE LA  CRÉATURE CONCURREMMENT À LA DIVINE VOLONTÉ.  

J’étais très affligée et un peu inquiète de mon pauvre état.  Voulant me distraire de mes pensées tournées vers moi même, Jésus me dit: «Ma fille, que fais-tu? Tes pensées  tournées vers toi-même te font sortir de ma Volonté. Aussi  longtemps que ma Volonté est en toi, la vie divine est aussi en toi. Si ma Volonté cesse d’être en toi, il en va ainsi de la  vie divine et tu reviens à ta vie humaine. Quel changement!»  


TOME 14, 19 MAI 1922, P. 47 : ÉTANT DANS LA DV, ON PEUT  MULTIPLIER SA VIE, SA VOLONTÉ ET TOUS LEURS BIENFAITS.

«Le caillou ne peut pas faire déborder la fontaine parce qu'il  ne contient pas la substance de ma Volonté. Mais ton  atome, parce qu'il contient la substance de ma Volonté, non  seulement peut remuer et agiter toute ma mer, mais aussi  inonder le Ciel et la terre. D'une respiration, tu absorberas  ma Volonté et toute la félicité qu'elle contient et, de la  suivante, tu l'exhaleras. Chaque fois que tu feras cela, tu  multiplieras ma vie et mes bienfaits. Au Ciel, les  bienheureux jouissent de toute la félicité que comporte ma  Volonté et vivent comme s'ils étaient en son milieu. Mais ils  ne peuvent pas multiplier ma Volonté car, en eux, les  mérites sont fixés. Par conséquent, tu es plus heureuse  qu'eux parce que tu peux multiplier ma vie, ma Volonté et  tous les bienfaits qu'elles contiennent. Heureuse d'habiter  en toi, ma Volonté agit. Elle a besoin de tes actes pour me  multiplier. Quand tu agis, je suis soucieux que ce soit dans  ma Volonté afin que je puisse être multiplié par tes actes.  Comme tu dois être alerte pour ne rien laisser t'échapper!» 

TOME 16, 4 OCTOBRE 1923, P. 34 : SA VOLONTÉ RÉGNANT DANS  L’ÂME, ELLE PEUT FORMER SA VIE EN ELLE. 

 «Ma fille, comment pourrais-je te laisser puisque ma  Volonté est emprisonnée dans ton âme, où elle donne vie à  tous tes actes et où elle place sa vie comme dans son  centre? C'est ainsi que sa vie se trouve à un endroit sur la  terre. Ah! Si ma vie n'était pas là sur la terre, ma justice se  déverserait avec tant de furie qu'elle l'annihilerait.» En  entendant ces mots, je lui dis: «Mon Jésus, ta Volonté est  partout et tu dis qu'elle est emprisonnée en moi?» Il reprit:  «Elle est en effet partout par son immensité, par son  omniprésence, par sa puissance. Comme une reine, elle se  soumet tout, ne laissant personne échapper à son empire.  Mais, en tant que vie dans laquelle les créatures immergent leur vie pour ainsi former la vie de la Divine Volonté sur la  terre, cela n'existe pas. Pour ceux qui n'accomplissent pas  ma Volonté, c'est comme si ma Volonté n'existait pas… Il en  va ainsi en ce qui concerne ma Volonté: pour qu'elle  devienne la vie d'une âme, celle-ci doit faire disparaître sa  propre volonté en l'immergeant dans la mienne; sa volonté  ne doit plus exister. Ma Volonté, comme acte premier, doit  prendre possession de tous ses actes et se donner à elle,  soit en tant qu'eau pour étancher sa soif avec son eau  céleste et divine, soit en tant que feu, pas seulement pour la  réchauffer, mais pour détruire ce qui est humain en elle et le  remplacer par la vie de ma Volonté, soit en tant que  nourriture, pour la nourrir et la rendre robuste et en parfaite  santé. Oh! Comme il est difficile de trouver une créature qui  soit prête à renoncer à tous ses droits pour n'accorder qu'à  ma Volonté le droit de régner en elle! Presque toutes  veulent garder quelque chose de leur propre volonté et,  parce que ma Volonté ne règne pas complètement en elles,  elle ne peut former sa vie en elles.»  

TOME 16, 5 NOVEMBRE 1923, P. 41 : JÉSUS FORME SA VIE  VÉRITABLE, DANS L'ÂME QUI VIT DANS SA VOLONTÉ.  

« Je forme ma vie dans l'hostie, mais l'hostie ne me donne  rien, aucune affection, aucun battement de coeur, pas le  plus petit je t'aime. C'est comme la mort pour moi. Je  demeure seul, sans l'ombre d'une compensation.  Conséquemment, mon amour est impatient de sortir, de  briser ce miroir, de descendre dans les cœurs afin d'y  trouver ce retour d'amour que l'hostie ne sait et ne peut me  donner. Mais, sais-tu où je trouve un véritable retour  d'amour? Dans l'âme qui vit dans ma Volonté. Quand je  descends en elle, à l'instant même, je brise les accidents de  l'hostie parce que je sais que des accidents plus nobles, qui  me sont plus chers, sont prêts à m'emprisonner et à ne pas  me laisser quitter cette âme qui me donne vie pour vie. Je  ne m'y trouve pas seul, mais plutôt avec ma compagne la  plus fidèle. Nous sommes deux coeurs à palpiter ensemble:  nous aimons à l'unisson, nos désirs ne font qu'un. Aussi, je  demeure en cette âme et j'y forme ma vie bien réelle, tout  comme je le fais dans le Très Saint Sacrement. Mais sais-tu  ce que sont ces accidents que je trouve dans l'âme qui vit  dans ma Volonté? Ce sont ses actes faits dans ma Volonté qui, plus que des accidents, m'entourent et m'emprisonnent,  et cela, dans une prison noble et divine, non une prison  sombre, car ces actes faits dans ma Volonté illuminent et  réchauffent l'âme plus que le soleil. Oh! combien je me sens  heureux de former ma vraie vie dans cette âme! Je m'y sens  comme dans mon céleste Palais royal. Regarde-moi dans  ton coeur, combien j'y suis heureux, combien j'y goûte et y  ressens les joies les plus pures!... Pour une personne qui vit  dans ma Volonté, je ne fais qu'un avec elle. Ce que je fais  dans l'hostie, combien plus puis-je le faire en cette  personne! Je trouve en elle des battements de coeur, de  l'affection, des retours d'amour et mon intérêt, ce que je ne  trouve pas dans l'hostie. Pour l'âme qui vit dans ma Volonté,  ma vie réelle en elle est inhérente; sinon, comment pourrait elle vivre dans ma Volonté? Ah! tu ne sembles pas vouloir  comprendre que la sainteté dans ma Volonté est  complètement différente des autres saintetés.  

Sauf pour les croix, les mortifications et les actes  nécessaires de la vie (lesquels embellissent l'âme  davantage quand ils sont faits dans ma Volonté), la vie dans  ma Volonté n'est rien d'autre que la vie des bienheureux  dans le Ciel. Parce qu'ils vivent dans ma Volonté, et en  vertu même de cette Volonté, ils m'ont en chacun d'eux  comme si je n'existais que pour eux, et cela réellement et  non pas mystiquement. Leur vie ne pourrait pas être  appelée la vie du Ciel s'ils ne m'avaient pas en eux comme  leur propre vie. Leur bonheur ne serait ni complet ni parfait  si ne fût-ce qu'une parcelle de ma vie manquait en eux. Il en  va ainsi pour celui qui vit dans ma Volonté: ma Volonté ne  serait ni complète ni parfaite en lui si ma vie réelle, qui  soutient cette Volonté, était manquante. Tout cela est un  prodige de mon amour. C'est le prodige des prodiges que  ma Volonté avait gardé en réserve jusqu'à ce jour et qu'elle veut maintenant faire connaître afin que soit atteint le but  premier de la création de l'homme. C'est ma première vie  réelle dans une créature que je veux former en toi.» 

TOME 16, 13 MAI 1924, P. 138 : ÉTANT EN ACCORD AVEC LA  DV, LES VERTUS ET QUALITÉS DIVINES DESCENDENT. 

« L'accord entre la volonté humaine et la Volonté Divine est  le lien premier entre le Créateur et la créature par lequel,  comme à travers un canal, les vertus divines descendent en  la créature et produisent en elle la véritable adoration et le  parfait amour pour son Créateur. Par ce même canal, la  créature reçoit les divers reflets des qualités divines. À  chaque fois que l'âme s'élève pour s'immerger dans la  Volonté Éternelle, elle en est embellie et obtient encore plus  de variétés de la divine beauté. »

TOME 19, 31 AOÛT 1926, P. 161 : SANS SA VOLONTÉ, LA VIE  DIVINE NE PEUT CIRCULER DANS L'ÂME. 

« Ma fille, la volonté humaine paralyse la vie de mon âme,  car, sans ma Volonté, la Vie Divine ne peut circuler dans  l'âme, cette Vie qui plus que le sang maintient le  mouvement, la vigueur, l'usage parfait de toutes les facultés  mentales de façon à la faire grandir saine et sainte, à  pouvoir voir en elle notre ressemblance; combien d'âmes  paralysées par le manque de ma Volonté!... Pourtant, Il y a  bien le remède de ma Volonté pour éviter le mal à l'âme,  pour qu'elle ne soit pas paralysée devant le bien, pour  grandir forte, vigoureuse dans la sainteté, mais qui le prend?  Il est pourtant gratuit, elles n'ont même pas besoin d'aller  loin pour l'avoir, Elle étant toujours prête à se donner et à  devenir la vie régulière de la créature. Quelle douleur ma  fille! » 

TOME 20, 17 SEPTEMBRE 1926, P.2 : LAISSER À LA DV LE  CHAMP LIBRE POUR FORMER SA VIE DIVINE. 

« L’homme, lui aussi, avait reçu sa place et son office  souverain sur toutes les choses créées. Il y avait une  différence : toutes les choses demeuraient telles que Dieu les avait créées, sans augmenter ni décroître ma Volonté,  accordant à l’homme la suprématie sur toutes les oeuvres  de nos mains et voulant témoigner davantage son amour  envers lui, donna à l’homme, la possibilité de croître  continuellement en beauté, en sainteté, en sagesse et en  richesse, au point de l’élever à la ressemblance avec son  Créateur à condition cependant de se laisser dominer et  guider, et de laisser au Fiat Suprême le champ libre pour  former en lui sa Vie divine afin de pouvoir former cette  croissance continuelle de biens et de beauté, dans un  bonheur infini. »  


TOME 22, 9 AOÛT 1927, P.51 : DANS LA DV, EN PLAÇANT BIEN  LES LIENS, ON REÇOIT L’ATTITUDE DE LA VIE DIVINE. 

« Ma fille, en créant l’homme, notre Divinité l’a entièrement  lié à nous. Ainsi, sa mémoire, son intellect et sa volonté  étaient des liens d’union; ses yeux, sa langue, son ouïe, son  coeur, ses mains et ses pieds étaient des liens. Si la  créature vit dans ma Volonté, en plaçant chacun de ces  liens en une position correcte, elle reçoit l’attitude de la vie  divine. Ainsi, elle est formée et elle se développe comme  une petite plante qui, possédant la fécondité de la terre,  remplie d’humeurs vitales, arrosée d’une eau pure et  abondante, est tout entière exposée aux rayons bénéfiques  du soleil et reçoit sa lumière continuelle.  

Oh ! Comme elle pousse bien, combien savoureux sont ses  fruits, comme ils sont recherchés, aimés et appréciés. De la  même manière, l’âme en recevant continuellement la vie de  Dieu au moyen de ces liens qui, plus que les rayons du  soleil, se communiquent à chaque partie de son être est  préservée comme une terre féconde, remplie d’humeurs  vitales et divines qui, mieux que le sang coulent en elle.  Comme elle pousse bien. » 

TOME 23, 6 DÉCEMBRE 1927, P. 66 : LA DV RÉGNANT DANS  UNE ÂME, Y DÉVELOPPE SA VIE DIVINE. 

« Et lorsque l’âme lui ouvre les portes de sa volonté pour lui  permettre d’entrer et de régner, elle pénètre dans l’âme et y développe sa vie divine. Reine, elle forme en l’âme sa vie de  lumière, de paix, de sainteté et de bonheur. Et l’âme se sent  propriétaire de tous ses biens. Et si l’âme ressent de la  souffrance, c’est d’une façon divine qui n’affecte en rien ce  que ma Divine Volonté lui a communiqué. Par contre, pour  qui n’ouvre pas les portes à ma Divine Volonté pour la  laisser entrer et régner, sa vie demeure suspendue dans la  créature, bloquée, sans développement. » 


TOME 29, 24 AVRIL 1931, P. 47 : PLUS ON PREND DE CE QUI EST  À DIEU, PLUS ON REÇOIT DE VIE DIVINE.  

«Quel n’est pas le chagrin de ce père en voyant que ses  enfants ne sont pas assis à sa table et ne mangent pas des  plats qu’il a préparés pour eux ! Et voir la table couverte de  mets est pour lui une souffrance. Telle est notre situation en  voyant que les créatures ne s’intéressent pas aux  nombreuses oeuvres que nous avons faites pour eux avec  tant d’amour. C’est pourquoi plus tu prendras de ce qui est à  nous, plus tu recevras de vie divine et plus tu nous rendras  heureux. Tu guériras ainsi en nous la profonde blessure de  l’ingratitude humaine. »

TOME 29, 27 JUILLET 1931, P. 105 : SA VOLONTÉ VEUT DONNER  LA VIE DIVINE MAIS LA CRÉATURE S’Y OPPOSE.  

«La créature ose empêcher et faire mourir ce mouvement  qui jamais ne cesse, et donner la mort aux saints actes que  ma Divine Volonté a établi de compléter dans la créature.  

Ma Volonté veut donner la Vie Divine, et lorsqu’elle reste  pour donner, si la volonté humaine ne la reçoit pas et s’y  oppose, elle fabrique alors le couteau pour tuer et étouffer  cette Vie Divine dans son âme. Il lui semble que ne pas faire  ma Volonté ne soit rien, alors que cela constitue tout le mal  de la créature et la plus grande offense envers notre  suprême Majesté. »  


TOME 34, 22 JANVIER 1936, P. 14 : CELLES QUI VIVENT DANS SA  V PEUVENT SE DIRE LES VIES DE SA V. 

« C’est ainsi que dans celle qui vit dans ma Volonté je  trouve le théâtre de ma vie, les scènes émouvantes de mon  enfance et de ma Passion ; je trouve les cieux qui me  parlent, les soleils qui m’aiment, les vents qui gémissent  d’amour pour moi, bref, toutes les choses créées réunies  pour me dire un petit mot, un « Je vous aime », un  témoignage de reconnaissance. Mais qui les fait parler ? Qui  prend la voix de toutes choses ? Celle qui vit dans ma  Volonté. Ma Volonté la transforme au point qu’il n’y a pas  d’amour qu’elle ne donne ni d’oeuvre que ma Volonté ne  puisse répéter en elle. Ces créatures peuvent par  conséquent se dire les vies de ma Volonté et les répétitrices  des oeuvres de leur Créateur. » 

TOME 34, 14 MARS 1937, P. 81 : LA DV EST VIE, ET COMME  VIE ELLE FORME LA GÉNÉRATION DE SA VIE DANS LES ACTES DE LA  CRÉATURE FORMANT LA LONGUE GÉNÉRATION DES ENFANTS DU DIVIN  FIAT. 

« Telle est ma Volonté qui mieux que le soleil, lorsqu'elle  trouve la créature qui la veut et l'appelle dans ses actes,  descend dans les profondeurs de l'acte humain, l'investit, le  réchauffe, le transforme, et comme elle possède la vie, ma  Volonté génère la vie et forme alors un prodige divin. Et  comme le soleil, si ma Volonté ne trouve pas celle qui veut  vivre dans mon Vouloir pour y former ses actes, toutes les  vies divines que je pourrais donner demeurent dans ma  Volonté et attendent avec une patience infinie celle qui me  laissera générer ma vie dans ses actes. Ma Volonté est une  tendre Mère qui possède en elle-même la longue génération  de ses vies qui veulent sortir à la lumière pour former la  longue génération de ses enfants qui devraient former son  Royaume. Et par conséquent, ma Volonté cherche la  créature qui lui prêtera ses actes. Mais sais-tu pourquoi elle  va chercher les actes de la créature ? Ayant à descendre  dans les profondeurs des actes humains pour y former sa  vie, ma Volonté veut se servir de ces actes pour donner  cette vie aux créatures. D'autant plus que cette vie ne peut  pas être formée à l'extérieur des personnes, mais toujours en elles, autrement il lui manquerait les choses nécessaires,  les humeurs vitales pour y former une vie. C'est pourquoi  ma Volonté ne peut pas former sa vie à partir du ciel ni à  l’extérieur de la créature, mais doit descendre dans les  créatures, et la volonté humaine doit céder la place à la  Volonté divine, doit participer avec elle, car nous ne voulons  pas forcer les choses. Et lorsque nous avons trouvé cette  créature, qui peut te dire ce que nous faisons alors, les  grâces que nous déversons, le bien que nous lui voulons. Il  ne s'agit pas alors d'oeuvres, mais de vies à former, et c'est  pourquoi nous ne nous épargnons rien. Ce n'est qu’au ciel  que la créature saura tout ce que nous avons fait. Par  conséquent, sois attentive et demeure toujours sous la pluie  de mon Vouloir qui revêtira tous tes actes pour les animer  de sa vie, et tu me donneras ainsi autant d'enfants que  d'actes que tu accompliras. » 

TOME 34, 8 AVRIL 1934, P. 94 : TOUT CE QU’ON FAIT DANS SA V  EST VIE ET TOUS PEUVENT RÉPÉTER CET ACTE.  

« Ma fille, ma Divine Volonté englobe dans son immensité  toutes choses et il n'y a pas un être qui ne baigne en elle.  Par conséquent, tout ce que fait une créature devient le droit  de toutes, et chacune peut répéter cet acte. Tout au plus  certaines peuvent-elles ne pas vouloir le répéter et le  posséder… Mais pour toutes les autres, comme ma Volonté  est vie et communication, tout ce que fait l'une dans ma  Volonté est vie ; c'est un bien et un droit pour toutes, et  chacune peut répéter cet acte afin de former l'oeuvre de la  Vie Divine en elle. »  


TOME 34, 25 AVRIL 1937, P. 101 : TOUT CE QUI EST FAIT DANS LA  DV ACQUIERT LA VERTU DE PRODUIRE LA VIE DIVINE

« Ma fille…Dans chacun de ses actes ma Volonté ne la  (créature) laisse jamais seule, et elle accourt pour y mettre  sa vie. De sorte que chaque acte est animé par sa vie divine  et possède la vertu de pouvoir produire cette vie. Et ma  Volonté prend ces vies dans les actes de la créature afin de  donner une vie divine, une vie de grâce, de lumière, de 

sainteté aux autres créatures, et une vie de gloire à toute la  Cour céleste. Ma Volonté est toujours à l'oeuvre et veut se  donner à tous par l’intermédiaire de celle qui vit dans son  Vouloir. »  


TOME 35, 18 DÉCEMBRE 1937, P. 60 : TOUT CE QUI EST FAIT  DANS LA DV ACQUIERT LA VIE, ET CES VIES BAIGNENT ET FLOTTENT  DANS LES MERS D’AMOUR DU DIVIN VOULOIR. 

« Fille de ma Volonté, chaque chose que fait la créature en  gardant ma Volonté comme principe est vie, si petite soit elle, contient une vie divine. Par conséquent, dans la mer  infinie de ma Volonté et de mon amour, on peut voir un  grand nombre de petites vies d’amour et de lumière nager et  flotter, ayant pris leur place dans notre mer. Oh ! Combien  nous nous sentons payés de retour parce que c’est une vie  d’amour qu’elle nous a donnée dans son petit amour, et une  vie de lumière qu’elle nous a donnée en faisant ses actes  parce qu’ils ont été formés dans le centre de vie de notre  Fiat qui possède la vraie vie ; et par conséquent ce sont des  vies qui sortent de lui. Mon Fiat les crée en premier en les  formant en lui-même puis, avant de les sortir de son Sein  divin. Par conséquent, chaque Je t’aime possède la vie  d’amour; chaque adoration possède la vie de divine  Adoration; chaque vertu exercée possède chacune à son  tour, la vie de divine bonté, la sagesse, la force, la  puissance, la sainteté…  

Comme ce sont de petites vies qui ont reçu la vie de notre  Vie, elles ne peuvent rester seules. C’est pourquoi elles  courent poursuivre leurs petites vies à l’intérieur de nos  mers infinies. Oh ! Combien elles nous aiment. Elles sont  peut-être petites, mais nous savons que la créature ne peut  nous donner que de petites choses, car les grandes choses,  les immensités, sont nôtres. La créature ne saurait même  pas où les mettre si nous les lui donnions ; il lui faut donc  prendre refuge en nous. Et nous, en la voyant dans nos  mers, nous nous sentons payés de retour par cet amour que  nous voulons de la créature…Jésus me fit alors voir ses mers interminables investissant le Ciel et la terre, et le petit  amour de la créature, et tout le reste accompli dans sa  Divine Volonté, comme un grand nombre de vies petites,  mais belles, qui nageaient dans ces mers. Certaines  restaient à la surface pour fixer leur regard sur leur  Créateur; d’autres couraient se jeter dans ses bras, pour  l’étreindre ou pour l’embrasser; une autre plongeait dans la  mer. En somme, elles avaient des milliers de caresses et de  stratagèmes amoureux pour Celui de qui elles avaient reçu  la vie. L’Être suprême les regardait, mais avec un amour qui  le faisait appeler toute la Cour céleste pour célébrer avec lui  en disant : « Regardez-les, comme elles sont belles ! Ces  vies formées par les actes de la créature, et par ma Volonté,  sont ma gloire, mon triomphe, mon sourire ; elles sont l’écho  de mon amour, de mon harmonie et de mon bonheur ! » Je  pouvais voir toutes ces vies dans le soleil, dans les étoiles,  dans l’air, dans le vent et dans la mer. Chaque Je t’aime  était une vie d’amour qui courait prendre sa place d’honneur  dans les mers divines. Quel enchantement ! Que de beautés  ! Que de surprises indicibles ! J’étais sans voix… et je ne  savais que dire. » 

TOME 36, 30 JUIN 1938, P. 68 : DIEU VEUT NOUS DONNER SA  VOLONTÉ COMME VIE. 

« Mais mon amour est toujours réprimé, et comme exutoire,  je veux donner ma Volonté comme vie afin de leur donner le  plus grand bien que je puisse donner, et recevoir la grande  gloire d’avoir ses enfants dans notre Royaume. Lorsque la  créature entre dans notre Vouloir, notre satisfaction est très  grande parce qu’elle nous donne l’occasion de répéter en  elle tout ce que nous avons fait dans la Création et la  Rédemption. Notre amour veut se voir en acte (dans la  créature) comme si à ce moment nous faisions : l’étendue  du ciel, le soleil étincelant de lumière, les vents qui soufflent  dans celle qui vit dans notre Vouloir, inondée de grâces et  d’amour, de mers qui murmurent ‘’Amour, gloire et adoration  à mon Créateur’’, et la descente du Verbe. Ma Volonté est la  répétitrice dans la créature de ce que mon Humanité a fait.

Ainsi, nous sommes toujours dans l’acte d’opérer dans la  créature. Nous n’arrêtons jamais, car rien ne doit manquer à  celle qui vit dans notre Vouloir. Nos actes seront notre trône,  notre accompagnement et la vie même de la  créature…Aussi, vis toujours dans notre Vouloir et tu  sentiras le vent continuel de notre amour et de notre acte  opérant qui non seulement répétera nos œuvres en acte,  mais ajoutera aussi des choses nouvelles propres à  stupéfier le ciel et la terre. » Après quoi, il ajouta : « Ma fille,  toutes les créatures vivent dans mon Vouloir. Et si elles ne  voulaient pas vivre en lui, elles ne trouveraient pas l’espace  où pouvoir vivre. Mais qui ressent notre vie divine ? Qui se  sent enveloppée par notre sainteté ? Qui éprouve la  satisfaction de se sentir touchée par nos mains créatrices,  de se sentir embellie de notre beauté ? Qui se sent noyée  dans notre amour ? Celle qui veut vivre dans notre Vouloir ;  non pas celles qui s’y trouvent par la force de la Création,  puisque notre immensité enveloppe tous les êtres et toutes  les choses… » 

TOME 36, 21 AOÛT 1938, P. 105 : LA VIE DANS LA DV OÙ DIEU  FAIT TOUTES LES VIES DIVINES.  

« Ainsi, la vie dans notre Vouloir est le prodige des prodiges  où nous faisons la démonstration de toutes nos vies divines.  Nous faisons savoir qui nous sommes, ce que nous  pouvons faire, et nous mettons la créature en ordre avec  nous, comme nous l’avons créée. Car tu dois savoir que nos  vies apportent avec elles des mers de lumière et d’amour,  des mers de sagesse, de beauté et de bonté qui  investissent la créature pour lui faire posséder la lumière qui  toujours grandit, l’amour qui jamais ne cesse, la sagesse qui  toujours comprend et la beauté qui toujours s’embellit  davantage. Si nous aimons tellement que la créature vive  dans notre Vouloir, c’est que nous voulons donner, nous  voulons qu’elle nous comprenne, nous voulons peupler tous  les actes humains de nos vies divines. Nous ne voulons pas  demeurer enfermés, réprimés dans notre cercle divin.  Pouvoir donner et ne pas donner, combien cela nous est douloureux. Et tant que la créature ne vivra pas dans notre  Vouloir, elle restera toujours ignorante de notre Être  suprême, incapable d’apprendre même le B.A.-BA de notre  amour, combien nous l’aimons et tout ce que nous pouvons  lui donner. Ces créatures resteront toujours des enfants qui  ne nous ressemblent pas, qui peut-être même ne nous  connaissent pas, les enfants dégénérés de leur Père. » 


TOME 36, 19 OCTOBRE 1938, P. 135 : LA CHAÎNE DIVINE  MARQUE LES MINUTES ET LES HEURES ÉTERNELLES DE LA VIE DIVINE  DANS L’ÂME. 

« Tu dois savoir que lorsque la créature veut faire notre  Volonté et entre en elle, cette créature devient réhabilitée  dans notre Volonté. La créature est réhabilitée en sainteté,  en pureté, en amour, et elle ressuscite dans la beauté et le  dessein dans lequel nous l’avons créée. Elle perd le mal de  la volonté humaine et commence la vie du bien. Lorsque ma  Volonté voit que l’âme veut vivre avec elle, ma Volonté fait  comme celui qui a une horloge qui s’est arrêtée : il tire sur la  chaîne et l’horloge se remet en marche pour marquer les  heures et les minutes, et servir de guide durant la journée  de l’homme.  

De la même manière, ma Volonté, voyant l’homme arrêté  par la volonté humaine dans la voie du bien, lorsqu’elle  entre dans l’homme, elle lui donne la chaîne divine de telle  sorte que tout son être, humain et spirituel, sent la vie  nouvelle et la vertu de la chaîne divine dont il est investi, et  qui court dans son esprit, dans son coeur, en toute chose,  avec une force irrésistible qui est sainte et bonne. Cette  chaîne marque les minutes et les heures éternelles de la vie  divine dans l’âme. Et, oh ! Comme l’âme court en tout ce qui  est divin ! Nous réhabilitons l’âme en toute chose. Nous la  faisons courir partout dans l’immensité de notre mer, et nous  lui faisons faire et prendre ce qu’elle veut. Et bien qu’elle ne  puisse pas embrasser complètement notre immensité,  même si elle vit dans notre mer, l’âme s’en nourrit. Elle revêt  les vêtements royaux de notre Vouloir. Dans notre mer, elle trouve son repos, la chaste étreinte de son Jésus, son  amour réciproque, elle partage ses joies et ses peines et  continue à grandir dans le bien. Ma Volonté devient pour  elle sa vie, sa passion prédominante. Notre chaîne la fait si  bien courir qu’elle en arrive à former pour elle-même son  petit palais royal dans notre mer, qui sera habité par la  Sacro-Sainte Trinité qui aime cette créature fortunée et la  comble toujours de grâces et de dons nouveaux. Aussi, que  la vie dans notre Fiat soit chère à ton coeur pour que nous  trouvions en toi les joies et la gloire de toute la Création, le  dessein pour lequel nous l’avons créée. » 


 b) dans les actes faits dans la Divine Volonté  


TOME 12, 21SEPTEMBRE 1920, P. 140 : LES ACTIONS DANS LA  DV SONT IMPRÉGNÉES DE VIE DIVINE.  

«Si l’âme souffre dans ma Volonté, elle sent en elle le don  de la patience; si elle travaille dans ma Volonté, elle sent en  elle le don de travailler saintement. Les actions scellées  dans ma Volonté perdent leur faiblesse et sont affranchies  de leur aspect humain; elles sont imprégnées de vie divine.»  


TOME 12, 7 JANVIER 1921, P. 150 : LES PREMIERS ENFANTS DE  LA DV VIVANT À LA MANIÈRE DIVINE.  

«Ma fille bien-aimée, à la suite du grand chagrin que les  créatures me donnent en ces temps si tristes, assez pour  me faire pleurer et comme ce sont des larmes d’un Dieu,  elles résonnent dans le Ciel et sur la terre, un sourire  apparaîtra qui remplira de bonheur le Ciel et la terre. Ce  sourire apparaîtra sur mes lèvres quand je verrai les  premiers fruits, les premiers enfants de ma Volonté, ne  vivant pas à la manière humaine, mais à la manière divine.  Ils seront marqués du sceau de ma Volonté immense,  éternelle et infinie. Ce point éternel, qui ne se trouve  présentement que dans le Ciel, apparaîtra sur la terre et façonnera les âmes par ses sources infinies, son action  divine et la multiplication des actes à partir d’un seul acte.  La Création, sortie de mon Fiat, sera parachevée par ce même Fiat. Les enfants de ma Volonté accompliront tout  dans mon Fiat. Dans ce Fiat, ils me donneront, d’une  manière complète et au nom de tout et de tous, l’amour, la  gloire, les réparations, les actions de grâces et les louanges.  Ma fille, les choses reviendront à leur origine. Tout est sortit  de mon Fiat et, par ce Fiat, tout me reviendra. Ils pourront  être peu mais, par mon Fiat, ils me donneront tout.» 

T 13, 8 NOVEMBRE 1921, P. 44 : À CHAQUE ACTE FAIT DANS LA  DV, ON MULTIPLIE LA VIE DE JÉSUS.  

«Ma fille, ne crains pas. J'emporte ta petite lumière et je te  laisse la mienne. Cette lumière de toi n'est rien d'autre que  ta volonté qui, s'étant mise en présence de ma Volonté, en  est devenue le reflet. Voilà pourquoi elle est devenue  lumière. Je l'emporte pour la montrer partout »…Pendant  que Jésus portait cette petite lumière de ma volonté dans  ses mains, je ne sais comment expliquer ce qui est arrivé  parce que les mots me manquent. Je me souviens  seulement qu'il mit la petite lumière devant lui et que j'ai  reçu tous ses rayons, de telle façon que j'ai reproduit Jésus. Chaque fois que ma volonté faisait des actes, un autre  Jésus était formé. Alors, Jésus me dit: «Vois-tu ce que  signifie vivre dans ma Volonté? Cela veut dire : multiplier ma  Vie autant de fois que l'on veut reproduire tout le bien que  ma Vie contient.»  


T14, 24 MARS 1922, P.24 : CHAQUE ACTE RÉALISÉ DANS LA DV  REPRODUIT LA VIE DE JÉSUS.  

 «Ma fille, quand l'âme accomplit ses actes dans ma  Volonté, elle reproduit ma vie. Si elle réalise dix actes dans  ma Volonté, elle me reproduit dix fois. Si elle en fait vingt,  cent, mille, ou même davantage dans ma Volonté, elle me  reproduit autant de fois. Cela est semblable à la  consécration sacramentelle: je suis reproduit en autant  d'hosties qu'il y en a de consacrées. Cependant, j'ai besoin  d'un prêtre pour consacrer les hosties. Dans le cas de ma  Volonté, j'ai besoin des actes des créatures qui sont des  hosties vivantes non inertes comme les hosties  sacramentelles avant leur consécration afin que ma Volonté  puisse s'inclure dans ces actes. Ainsi, je suis reproduit dans  chaque acte d'une âme quand ils sont réalisés dans ma  Volonté. Pour cette raison, mon amour trouve plein  soulagement et pleine satisfaction dans les âmes qui vivent  dans ma Volonté. Ce sont elles qui servent de fondement,  non seulement aux actes d'amour et d'adoration que toutes  les créatures me doivent, mais aussi de ma vie  sacramentelle elle-même…Mais ce que j'ai décidé se fera.  Voilà pourquoi je prends une voie différente et que je me  reproduis en chaque acte réalisé par les créatures vivant  dans ma Volonté. Je veux que ces actes apportent la  reproduction de ma vie sacramentelle. Oh! Oui! Ces âmes  qui vivent dans ma Volonté compensent pour toutes les  communions que les créatures manquent de recevoir et  pour les consécrations que les prêtres ne réalisent pas! En  elles, je trouve tout, même la reproduction de ma vie  sacramentelle. Je te le répète, ta mission est très grande. Je  n'aurais pu t'en donner une plus haute, plus noble, plus  sublime, plus divine. Il n'y a rien que je ne concentrerai pas  en toi, même jusqu'à la reproduction de ma vie. »  

T15, 5MAI 1923, P. 38: LORSQU’UNE ÂME ENTRE DANS LA DV…  ELLE ABSORBE EN ELLE LA VIE DE SON CRÉATEUR. 

«Aussi souvent qu'une âme entre dans la Divine Volonté  pour prier, travailler, aimer ou s'adonner à toute autre chose,  elle ouvre de nombreuses avenues de la créature vers le  Créateur. Voyant la créature venir à elle, la Divinité ouvre  elle aussi des avenues pour rencontrer sa créature. Dans  cette rencontre, la créature imite les vertus de son Créateur, absorbe en elle sa Vie et entre plus complètement dans les  secrets de la Volonté suprême. Tout ce que la créature  réalise n'est plus humain mais divin. Cela fait naître des  cieux d'or où la Divinité s'avance et se réjouit à la vue des  merveilles qu'elle voit chez la créature. De cette façon, dans  ma Volonté, la créature s'approche de ma ressemblance,  réalise mes desseins, et répond à l'objectif de la Création. »

TOME 16, 19 MARS 1924, P. 122 : L'AMOUR ET LES ACTIONS  FAITES DANS LA DV MULTIPLIENT LA VIE DE JÉSUS.  

« Ma fille, je bénis ton coeur, tes battements de coeur, tes  affections, tes paroles, tes pensées et même tes plus petits  mouvements afin que tout en toi soit investi d'une vertu  divine. Ainsi, dans ma Volonté et en vertu de cette  bénédiction, tout en toi pourra diffuser cette divine vertu et  me multiplier en chacune des créatures, de manière à me  donner l'amour et la gloire comme si tous avaient ma vie en  eux. Par conséquent, entre dans ma Volonté, promène-toi  entre le Ciel et la terre et visite chacun. Ma Volonté est une  lumière très pure possédant l'omniscience. Celle-ci est  comme un passeport permettant d'entrer dans les endroits  les plus cachés, les fibres les plus secrètes, les abîmes les  plus profonds, les espaces les plus élevés. Ce passeport n'a  besoin d'aucune signature pour être valide. Il l'est par lui même. Et comme il est la lumière qui descend d'en haut,  personne ne peut empêcher sa marche ou bloquer son  entrée. Il est roi de toutes choses et a autorité partout.  

Donc, place tes pensées, tes paroles, tes battements de  coeur, tes souffrances et tout ton être en circulation dans ma  Volonté. Ne laisse rien en toi afin que, par le passeport de  la lumière de ma Volonté et par ma divine vertu, tu puisses  entrer dans chaque action des créatures et multiplier ma vie  en chacune. Oh! Comme je serai heureux de voir que, par  la vertu de ma Volonté, les créatures empliront le Ciel et la  terre avec autant de mes vies qu'il y a de créatures!» Après  ces paroles de Jésus, je m'abandonnai dans la Volonté  Suprême. Circulant en elle, je fis couler mes pensées, mes  paroles, mes réparations, etc., dans chaque intelligence  créée et dans tous les travaux humains. Pendant que je  faisais ainsi, Jésus était formé. Oh! Comme il était ravissant  de voir beaucoup de Jésus partout où le passeport de la  lumière de la Volonté Éternelle passait! Après cela, je  réintégrai mon corps et trouvai Jésus accroché à mon cou.  M'enlaçant complètement, il semblait faire la fête comme si  j'étais la cause de la multiplication de sa vie, ce qui lui  donnait l'honneur et la gloire d'autant de vies divines. Alors  je lui dis: «Mon amour, ça ne me semble pas possible que  j'aie pu multiplier ta vie pour te donner le grand honneur de  tant de vies divines. Tu es présent partout et c'est par ta  propre vertu que cette vie se manifeste en chacun, non à  cause de moi. Je suis toujours la petite enfant bonne à  rien.»  

Il me répondit: «Ma fille, ce que tu dis est vrai: je suis  présent partout et c'est ma puissance, mon immensité et  mon omniscience qui me permettent de me trouver partout.  Ce ne sont pas l'amour ou les actions des créatures dans  ma Volonté qui font que je suis partout et que je me  multiplie. Mais, quand l'âme entre dans ma Volonté, c'est  son amour, ce sont ses actions remplies de la vertu divine  qui font que ma vie s'élève. Cela, suivant la manière plus ou  moins parfaite dont ses actions sont accomplies. La raison  pour laquelle je suis en fête est que tu as pris ce qui est  mien et tu m'as redonné mon amour, ma gloire, et même ma  propre vie. Ma satisfaction est si grande que la créature ne  peut le comprendre pendant qu'elle vit en exil. Elle le  comprendra dans la Patrie céleste, quand elle se verra  récompensée d'autant de vies divines qu'elle en aura  formées sur la terre.» 

TOME 17, 1er MAI 1925, P. 87 : EN RÉPÉTANT NOS ACTES DANS  LA DV, ON FORME DES PARCELLES DE VIE DE DV. 

« Ma fille…Voilà pourquoi, en tant que dépositaire du Soleil  de ma Volonté et pour son plus grand honneur, il était  nécessaire que je t'inonde de tant de grâces, de lumière,  d'amour et de connaissances. Tout comme mon Humanité a  conçu toutes les âmes en raison de sa fonction de  Rédempteur, toi aussi, en raison de ton rôle de faire  connaître et régner ma Volonté en accomplissant tous tes  actes en elle et pour tous, toutes les créatures sont conçues  dans ta volonté. En répétant tes actes dans ma Volonté, tu  formes tant de parcelles de vie de Divine Volonté que tu  peux nourrir toutes les créatures qui, en vertu de ma  Volonté, sont comme conçues en ta volonté. »

TOME 19, 22 AOÛT 1926, P.149 : LES ACTES ACCOMPLIS DANS  LA SUPRÊME VOLONTÉ SONT À L'IMAGE DE LA QUALITÉ DIVINE.

«Ma fille, Je compte tes actes pour vérifier s'Ils ont atteint le  nombre que J'avais établi et, ma Volonté renfermant toutes  les qualités divines, chacun de tes actes est à l'image d'une  qualité suprême; regarde comme Ils sont beaux: certains  sont à l'image de ma sagesse, de la bonté, d'autres à celle  de l'amour, de la force, de la beauté, de la miséricorde, de  l'immuabiIité, de l'ordre, enfin, de toutes mes suprêmes  qualités. Chacun de tes actes a une image distincte, mais,  entre eux, Ils se ressemblent, s'harmonisent et se tiennent  par la main en faisant un acte unique. Qu'elle est belle la  façon d'opérer de la créature dans ma Volonté produisant  des images divines! Je m'amuse à m'entourer de ces  images profitant, en elle, des fruits de mes qualités, en lui  permettant de reproduire d'autres images divines afin que  l'Être Suprême soit copié, scellé; c'est pour qu'elle  reproduise mes oeuvres que Je tiens tant à ce qu'elle fasse  ma Volonté, qu'elle vive en Elle…  

  

Mon absence n'est pas une séparation, mais une souffrance  mortelle, comme tu l'as si bien dit, et cette douleur a la  vertu, non pas de séparer, mais, au contraire, de consolider  et rendre plus forts et plus stables, les liens de l'union  inséparable avec Moi. Chaque fois que l'âme est séparée de  Moi, Je renais en elle à une nouvelle vie de connaissances,  à un amour nouveau, l'embellissant, l'enrichissant et la  faisant renaître à une nouvelle Vie Divine. C'est juste qu'Il  en soit ainsi. L'âme souffrant de peines mortelles, est donc  remplacée par une nouvelle Vie Divine car, si ce n'était pas  le cas, Je serais vaincu par l'amour de la créature et cela ne  se peut. »  


TOME 21, 31 MARS 1927, P.31 : L’ÂME LUI DONNE L’OCCASION  DE RÉPANDRE SA VIE AUTANT DE FOIS QU’ELLE ACCOMPLIT DES  ACTES EN ELLE. 

« Ma fille, le triomphe de ma Divine Volonté, c’est l’âme  vivant en elle. Lorsque l’âme accomplit ses actes en ma  Volonté, sa vertu se répand sur toute la Création pour y  diffuser sa vie divine. L’âme qui vit dans ma Volonté me  donne l’occasion de répandre ma vie autant de fois que  l’âme accomplit des actes en elle. C’est pourquoi non  seulement ma Volonté triomphe-t-elle en cette âme, mais  elle en reçoit plus d’honneur que de toute la Création. En  chaque chose créée, Dieu a placé une ombre de sa lumière,  une note de son amour, une image de sa puissance ou une  caresse de sa beauté. Chaque chose créée a donc quelque  chose appartenant à son Créateur. Mais dans l’âme qui vit  dans le Divin Fiat, Dieu place tout de lui-même et centralise  tout son être en cette âme. En se dédoublant dans cette  âme, il remplit la Création tout entière des actes accomplis  par l’âme dans sa Volonté afin de recevoir de l’âme amour,  gloire et adoration pour chaque chose sortie de ses mains  créatrices.  

L’âme qui vit dans ma Volonté établit un rapport avec toutes  les choses créées, prend à coeur l’honneur de son Créateur.  Ainsi l’âme envoie un échange pour tout ce que le Créateur  a fait en chaque chose créée, de la plus petite à la plus  grande. C’est pourquoi, tous les moyens de communication  sont ouverts entre l’âme et Dieu. La créature entre dans  l’ordre divin et jouit d’une harmonie parfaite avec l’Être  suprême. C’est pourquoi elle est le vrai triomphe de ma  Volonté. »  


TOME 21, 18 AVRIL 1927, P. 52 : DANS L’ACTE FAIT DANS LA DV  COULE LA VIE DIVINE.  

« Ma fille, quelle grande différence il y a entre l’acte  accompli dans ma Volonté ou l’acte accompli en dehors  d’elle, même si cet acte est bon. Dans le premier, coule la  vie divine : cette vie remplit le ciel et la terre et cet acte  reçoit la valeur d’une vie divine. Dans le second, c’est une  vie humaine qui coule. Elle est limitée, restreinte. Souvent  sa valeur disparaît une fois que l’acte est terminé. S’il existe  une valeur dans cet acte, elle est humaine et périssable. »

TOME 22, 4 JUILLET 1927, P. 27: LA DV MULTIPLIE LA VIE DE  JÉSUS DANS CHAQUE ACTE DE LA VOLONTÉ HUMAINE QUI, PLUS  QU’UN ACCIDENT, SE PRÊTE À LA MULTIPLICATION DE SA VIE.
« Ma fille, tout comme dans l’hostie sacramentelle il y a les  petits accidents du pain, et ton Jésus se cache en eux,  vivant et réel et autant de Jésus qu’il y a d’hosties, de la  même manière, il y a dans l’âme les accidents de la volonté  humaine, qui ne sont pas sujets à être consommés comme  les accidents de ma vie sacramentelle, et par conséquent  plus heureux et plus solides. Et tout comme la vie  eucharistique se multiplie dans les hosties, ma Divine  Volonté multiplie elle aussi ma vie dans chaque acte de la  volonté humaine qui, plus qu’un accident, se prête à la  multiplication de ma vie.  

Tandis que tu faisais couler ta volonté dans la mienne et  voulais me donner à chacun, ma Volonté formait ma vie  dans la tienne, et de sa lumière produisait ma vie pour me  donner à chacun et, oh ! Comme j’étais heureux de sentir  que la petite fille de ma Volonté formait un si grand nombre  de mes vies dans les accidents de sa volonté pour me  donner non seulement aux créatures animées, mais à toutes  les choses créées par moi. Ainsi, en multipliant ma vie, je  me sentais devenir roi de tout : roi du soleil et de la mer, roi  des fleurs, des étoiles et des cieux en somme, de toutes  choses. Ma fille, l’âe qui vit dans ma Volonté possède en  elle la source des sacrements et peut me multiplier autant  qu’elle veut et de toutes les manières qu’elle veut. »  


TOME 22, 14 SEPTEMBRE 1927, P. 81 : DIEU DONNE UNE VIE  DIVINE À CHACUN DES ACTES FAIT POUR LUI. 

« Ma fille, pour chacun des actes que ma céleste Mère a  accomplis pour moi et ils étaient continuels, je l’ai  récompensée par un degré de grâces, car je ne me laisse  pas vaincre ni surpasser par les actes des créatures, je suis  insurpassable. Par conséquent, si ma chère Maman me  donnait de l’amour, des actes, des pas, des paroles, moi, en  chaque degré de grâce, je lui donnais une vie divine, car la grâce n’est rien d’autre que la vie omniprésente de Dieu qui  se donne aux créatures. Quelle grande différence entre un  acte que peut donner une créature, et une vie divine que  Dieu donne à chacun de ses actes. Ainsi, la Reine du Ciel  était immensément riche de tant de vies divines qu’elle  recevait à chaque instant et elle les utilisait pour former le  cortège, pour honorer, pour aimer, avec ses vies divines,  son Fils, son Jésus, son Tout.  

Tu dois savoir pourquoi je t’appelle maintenant, et pourquoi  je te rends maintenant présent tout ce que j’ai fait dans ma  vie lorsque j’étais sur terre, te montrant comment j’étais  tantôt en pleurs et tremblant de froid, tantôt dans les bras de  ma Maman, répétant ces actes du nourrisson tétant le lait,  inondant ses mains maternelles de mes larmes, échangeant  des baisers, etc. C’est parce que je veux tes actes, ton  amour, avec celui de ma Mère, et que tous mes actes soient  suivis par les tiens, afin que je puisse te donner à toi aussi  autant de degrés de grâce pour chacun des actes que tu  accomplis pour moi et cela, pour le décorum, l’honneur et le  cortège de ma Volonté qui veut former son Royaume en toi.  Ma Volonté n’est pas inférieure à mon Humanité et mérite  par conséquent les mêmes honneurs que mon inséparable  Maman m’a rendus et c’est pourquoi je veux que tes actes  suivent les miens que je puisse autant de fois te donner ma  vie divine. Par conséquent, sois attentive et suis-moi  fidèlement. »  

TOME 27, 26 NOVEMBRE 1929, P. 61 : CHAQUE ACTE DANS LA  DV EST UNE VIE DIVINE QUE L’ON ACQUIERT.  

« En fait, tu dois savoir que chaque pas que tu fais dans ma  Divine Volonté correspond à une Vie Divine, et, par  conséquent, un pas de moins, est une Vie Divine en moins,  et tu prives notre Être suprême de la gloire, de l’amour, du  bonheur et de la satisfaction qu’une autre vie comme la  nôtre peut nous donner. Si tu savais ce que signifie nous  donner la gloire, l’amour, le bonheur de notre vie même!...  Tu dois donc connaître la grande différence entre celle qui vit dans notre Divine Volonté et celle qui, résignée et suivant  les circonstances, fait notre Divine Volonté : Pour la  première, ce sont des Vies Divines qu’elle nous offre par ses  actes. L’autre, en agissant, acquiert les effets de notre  Volonté. Nous ne sentons pas en nous-mêmes notre force  ravissante qui nous enchante dans ses actes, mais  uniquement les effets ; non pas la totalité de notre amour,  mais une particule, non pas la source de notre bonheur,  mais seulement une ombre. »  


TOME 27, 30 NOVEMBRE 1929, P. 64 : DIEU FAIT GRANDIR SA  VIE DIVINE EN CHAQUE ACTE DE L’HOMME.  

« Par conséquent, chaque pensée de l’homme cherchait  Dieu. Et Dieu accourait pour remplir sa pensée de grâce et  de sainteté, de lumière et de vie, de Divine Volonté. On peut  dire que le plus petit acte de l’homme aimait et reconnaissait  Celui qui lui avait donné la vie. Dieu l’aimait en retour en lui  donnant son amour et en faisant grandir sa Vie Divine en  chaque acte de l’homme, petit ou grand. Il ne lui était pas  possible de recevoir la Vie Divine d’une seule fois car il était  trop petit. Dieu la lui donnait par petites gorgées, dans  chaque acte qu’il accomplissait pour l’amour de lui, ayant  ses délices à lui donner toujours afin de former en l’homme  sa Divine Volonté. Par conséquent, chaque pensée et  chaque acte se déversait en Dieu, et Dieu se déversait en  lui. Tel était l’ordre véritable de la Création : trouver son  Créateur dans l’homme, en chacun de ses actes, afin que  son Créateur puisse lui donner sa lumière et ce qu’il avait  établi pour lui donner. »  


TOME 30, 29 NOVEMBRE 1931, P. 13 : EN CHAQUE CHOSE QUE  FAIT LA CRÉATURE, DIEU DONNE L’ACTE DE VIE. 

« Ma fille, tu dois savoir qu’en chaque chose que fait la  créature, nous donnons l’acte de vie qui sort de nous. Si elle  pense, nous lui donnons la vie de la pensée de notre intelligence, si elle parle, nous mettons dans sa voix la vie  de notre parole, si elle travaille, la vie de nos oeuvres court  en elle, si elle marche, nous lui donnons la vie de nos pas. Vois-tu, il y a deux actes de vie qui doivent coïncider dans  chaque acte de la créature : premièrement l’acte de vie  divine, suivi immédiatement de l’acte de la créature. Si en  tout ce qu’elle fait, la créature agit pour celui qui lui a donné  la vie, un échange de vie est formé, la vie que nous  donnons et la vie que nous recevons. Et malgré la grande  différence qui existe entre nos actes de vie et ceux de la  créature, nous en sommes cependant glorifiés et satisfaits  parce qu’elle peut nous donner et qu’elle nous donne. Plus  encore, tous les actes accomplis par elle, afin de nous  donner l’échange de vie, ne restent pas à l’extérieur, mais à  l’intérieur de nous, en témoignage de vie éternelle de la  créature. Nous ressentons l’échange de sa vie contre la vie  que nous avons donnée dans notre Être divin.  

Notre Vouloir et notre amour nous apportent le doux  murmure de la vie de ses pensées dans notre intelligence,  le doux murmure de sa parole dans notre voix, ses oeuvres  murmurent doucement à nos oeuvres, et le doux bruit de  ses pas nous murmurent : « Amour et témoignages de vie à  mon Créateur.» Et nous disons dans notre élan d’amour : «  Qui est celle qui murmure dans notre Être divin avec la vie  de nos actes ? C’est celle qui est dans notre Vouloir et qui  travaille purement par amour. Mais quelle n’est pas notre  tristesse lorsque nous donnons vie aux actes de la créature  sans rien recevoir. Ces actes restent à l’extérieur de nous et  sont perdus parce qu’il leur manque la marée de notre  Vouloir et de notre amour qui nous les apporte. Et la plus  grande partie de ces actes apporte le sceau de l’offense de  celle qui leur a donné vie. »  


TOME 32, 29 JUIN 1933, P. 55 : CELLE QUI VIT DANS LA DV,  DANS SES ACTES, RÉPÈTE NOTRE VIE DIVINE.  

« Ma fille, ne t’étonne pas, car tout est possible à ma  Volonté, même répéter notre vie. Tu dois savoir que notre  Être suprême possède par nature la vertu de se répéter  autant qu’il le veut, comme nous répétons de fait notre vie  divine tout entière pour chaque individu, chaque chose  créée. Partout et en tout lieu où notre immensité nous porte notre puissance nous forme, et de cette vie unique que nous  possédons nous multiplions nos vies divines, si bien que  seules les créatures qui ne la veulent pas ne la prennent  pas. Autrement, dire que Dieu est partout, au ciel comme  sur la terre, ce ne serait que des mots et non des faits. Or,  celle qui vit dans notre Volonté peut simultanément dans  ses actes faire avec notre vie ce qui est continuellement  répété par amour pour les créatures, et nous sentons par  conséquent notre vie répétée par sa petitesse.  

Et, oh ! Quelle satisfaction et quel bonheur cela nous donne,  et combien notre amour y trouve son exutoire, son échange  d’amour en sentant sa vie répétée par sa créature bien aimée. Et dans cet excès d’amour et de joie indescriptible,  nous disons : « Nous lui avons tout donné et elle nous a tout  donné. Elle ne peut pas nous donner plus puisque nous  sentons qu’elle nous apporte notre immensité. Elle apparaît  de tous côtés et se fait sentir en tous points et, oh ! comme il  est doux et agréable de sentir partout notre vie dans ses ‘Je  vous aime, je vous adore, je vous remercie, je vous bénis’.  Ainsi la mission que nous confions à celle qui vit dans notre  Vouloir, c’est de répéter notre vie divine. » 

TOME 32, 30 OCTOBRE 1933, P. 101 : QUELLES SONT BELLES LES  VIES TRANSMISES DE L’AMOUR ET DES ACTES DIVINS. 

« Tu dois savoir au contraire que tout ce que la créature fait  dans notre Volonté devient premièrement fait en Dieu, et par  ces actes la créature reçoit en elle la transmission de  l’amour et des actes divins, et elle continue de faire ce qui a  été fait dans notre Être suprême. Quelles sont belles ces  vies qui reçoivent la transmission de ce qui a été  premièrement fait en nous. Ce sont nos plus belles oeuvres,  les magnificences de la Création, le ciel, le soleil leur sont  inférieures. Elles les surpassent toutes, elles sont les  saintetés absolues décidées par nous, elles ne peuvent pas  nous échapper. Nous leur donnons tant de nous-mêmes  que nous les submergeons de nos biens de telle sorte que  l’on ne trouve pas en elle le vide pour penser si elle doit correspondre ou non, parce que le courant de lumière et  d’amour divin la maintient assiégée et fusionnée à son  Créateur. Et nous lui donnons une telle connaissance des  choses qui sert son libre arbitre qu’elle ne fait rien par force,  mais d’une volonté spontanée et résolue. Ces célestes  créatures sont notre occupation, notre oeuvre continuelle ;  elles nous tiennent toujours occupés parce que notre  Volonté ne sait pas être oisive, parce qu’elle est vie, travail  et mouvement éternels. C’est pourquoi la créature qui vit en  elle a toujours à faire et donne toujours à faire à son  Créateur. »  


c) dans la souffrance ou la privation de jésus : cela  appelle les vies divines 

TOME 6, 6 AOÛT 1904, P. 50 : LA PRIVATION DE JÉSUS,  SOUFFRANCE QUI VIVIFIE ET CONSTITUE LA VIE DIVINE. 

«Ma fille, les autres tribulations peuvent servir de  pénitences, d'expiations et de satisfactions. Mais seulement  la privation est une souffrance de feu qui enflamme,  consume, anéantit et ne s'arrête que quand la vie humaine  est détruite. En consumant, elle vivifie et constitue la Vie  Divine. »  


TOME 20, 6 OCTOBRE 1926, P. 19: CELUI QUI NE FAIT PAS LA  DIVINE VOLONTÉ SE PRIVE DE LA VIE DIVINE.  

« Petite fille de ma Volonté, courage. Tu as raison de dire  que c’est la vie qui te manque. Parce qu’en étant privée de  moi, tu sens que c’est la vie de ton Jésus est absente, qui  se termine en toi. Et avec raison, petite créature que tu es,  tu sens le dur martyre de la vie qui se termine en toi. Mais tu  dois savoir que ma Volonté est vie. Chaque fois que les  créatures ne font pas ma Volonté, la rejette, c’est une Vie  divine qu’elles rejettent et détruisent en elles. Et crois-tu que  la souffrance, le continuel martyre de ma Volonté soit peu  de chose sentir tant d’actes de vie que je veux faire naître  dans les créatures avec tant de bonté être coupés de soi  comme par une épée mortelle ? Et au lieu de cette Vie divine, les créatures laissent se lever en elles la vie des  passions, du pêché, des ténèbres, des faiblesses. Sans  faire ma Volonté, c’est la Vie Divine que perdent les  créatures. Et c’est pourquoi, comme je règne en toi, ma  privation te fait ressentir la souffrance des nombreuses Vies  divines coupées par les créatures, afin que soient réparés et  compensés en toi les nombreux actes de vie qu’elles me  font perdre. Ne sais-tu pas que pour former le Royaume du  divin Fiat, il doit trouver en toi autant d’actes qu’il a perdus ?  Et c’est la raison pour les alternances de ma présence et de  mon absence pour te donner l’occasion de former de  nombreux actes de soumission à ma Volonté, de faire entrer  en toi les actes de Vie divine que les autres ont rejetés. Et  as-tu oublié que lorsque je t’ai manifesté ta mission  concernant le Fiat éternel je t’ai demandé le sacrifice de  souffrir autant de morts que de créatures venues au jour qui  auront rejeté la Vie de ma Volonté ?  

Ah ! Ma fille, c’est la Vie divine que rejettent les créatures en  ne faisant pas ma Volonté. Ce n’est pas comme ne pas  pratiquer les vertus, où elles rejettent des joyaux, des  pierres précieuses, des ornements, des vêtements dont on  peut se passer si on ne les désire pas. Rejeter ma Volonté,  c’est rejeter le moyen de vivre, c’est détruire la fontaine de  vie. C’est le plus grand mal qui puisse être. Par conséquent,  la créature qui fait un si grand mal ne mérite pas de vivre ;  au contraire, elle mérite de mourir à tous les biens. Ne veux 

tu pas alors compenser ma Volonté pour toutes ces vies que  les créatures lui ont enlevées ? Et pour cela, tu dois souffrir,  non pas une souffrance, mais une absence de Vie Divine  qui est ma privation. Pour former son Royaume en toi, ma  Volonté veut trouver en toi toutes les satisfactions que les  créatures ne lui ont pas données, toutes ces vies que ma  Volonté voulait faire naître en elles ; autrement, ce serait un  Royaume sans fondement, sans droits de justice et sans  dues réparations.

TOME 25, 13 DÉCEMBRE 1928, P. 39 : LA MORT, SOUFFERTE  DANS L’ORDRE DIVIN, PRODUIT LA VIE DIVINE.  

« J’ai moi aussi souffert la douleur de la mort pour redonner  la vie aux créatures dans la souffrance de ma mort. La mort,  soufferte dans l’ordre divin et afin d’accomplir la Divine Volonté, produit la Vie divine, afin que toutes les créatures  puissent recevoir cette Vie divine. Et, après avoir souffert  tant de morts, j’ai voulu réellement mourir et combien ma  résurrection n’a-t-elle pas apporté de biens ? »  

TOME 25, 13 MARS 1929, P. 86 : LA PRIVATION DE JÉSUS  APPELLE LES VIES DIVINES DES CONNAISSANCES. 

« De plus, comme les connaissances de mon divin Fiat sont  des Vies divines issues du sein de notre Divinité, la douleur  divine dont tu souffres à cause de ma privation a la vertu  d’appeler du Ciel ces Vies divines des connaissances de ma  Volonté pour se révéler à toi afin de les faire régner sur la  terre. »

TOME 35, 29 NOVEMBRE 1937, P. 51 : NOS SOUFFRANCES,  UNIES AUX SOUFFRANCES DE JÉSUS, FORMENT SA VIE EN NOUS.

 « Ma petite fille de ma Divine Volonté…Les créatures qui  s’unissent à mes souffrances, à mes battements de coeur, à  mes respirations, à mes pas et à mes œuvres, prient,  parlent et gémissent avec tout ce que j’ai fait et souffert sur  terre. Il n’y a pas de bien qui ne vienne de mes souffrances.  Unies à celles de la créature, mes souffrances forment le  dépôt, les hôtes qui reçoivent ses souffrances pour former  une unique prière, une seule voix, une seule Volonté. Plus  encore, mes souffrances portent les souffrances de la  créature et tout ce qu’elle fait devant notre Majesté, afin de  lui faire vouloir les faire ce que j’ai fait. Les souffrances de la  créature kidnappent mes souffrances sur la terre afin  d’inclure toutes les créatures dans mes souffrances et dans  les siennes, pour disposer toutes les créatures à recevoir la  vie de ma Divine Volonté. L’union avec moi, de ces  souffrances avec mes souffrances, produit le grand prodige  de ma vie dans la créature ; une vie qui opère, parle et souffre comme si j’étais à nouveau sur la terre. Ainsi,  j’anime l’être tout entier de la créature avec la puissance de  mes actes. Ma vie s’écoule même dans les choses les plus  banales, afin que tout puisse être mien, animé par ma  puissance créatrice, et qu’elle puisse me donner l’amour et  la gloire de ma propre vie. » 

d) Dans les vérités et/ou les connaissances sur la  Divine Volonté :  


TOME 23, 30 DÉCEMBRE 1927, P. 82 : SA CONNAISSANCE EST  LA VRAIE RÉGÉNÉRATRICE DE LA VIE DIVINE.  

« Ma fille, si je voulais travailler toute une Éternité pour  manifester une seule connaissance sur ma Divine Volonté,  ce ne serait pas suffisant. Car la valeur d’une seule de ces  connaissances est telle que si tu voulais faire une  comparaison, le ciel étoilé, le soleil, la mer, la terre et la  Création tout entière ont moins de valeur qu’une seule  connaissance. Car la valeur de ma connaissance est  immense, infinie et sans limites. Là où elle arrive en sortant  de nous, elle génère et multiplie à l’infini le bien et la lumière  qu’elle contient. Ma connaissance est la vraie régénératrice  de la vie divine. » 

TOME 24, 6 MAI 1928, P. 35 : JÉSUS COMMUNIQUE AUTANT DE  VIES DIVINES QU’IL MANIFESTE DE VÉRITÉS.  

« J’aime tant celle que j’ai choisie comme ma petite  secrétaire que je veux vider mon Coeur et lui confier mes  secrets, mes joies, mes chagrins cachés, mes vérités  surprenantes, pour fêter avec elle et lui communiquer autant  de vies divines que je lui manifeste de vérités. Si je vois  qu’elle me croit, je me réjouis et je sors en fêtant les joies et  le bonheur d’une vie divine qui possède l’infinité de tous les  biens, et l’âme est comblée et fête avec moi. Mais si je la  vois hésitante, je suis dans l’amertume, et elle reste privée  de la vie que je voulais lui confier. » 

TOME 24, 2 AOÛT 1928, P. 88 : POSSÉDER AUTANT DE VIES QUE  DE VÉRITÉS MANIFESTÉES PAR JÉSUS. 

« Ma fille, ne sois pas surprise. Ce champ que tu vois est  ma Divine Volonté. Les nombreux Jésus que tu vois sont  mes vérités concernant mon Fiat. En chacune d’elles se  trouve une de mes vies qui, formant un soleil radieux,  s’entoure de lumière afin de répandre ses rayons infinis pour  faire connaître que je suis la source jaillissante de mes  vérités. Vois combien de vies je manifeste. Les vérités que  je te fais connaître sont autant de vies manifestées par la  source même de ce soleil et ne sont pas juste une simple  lumière. Et je suis resté parmi elles afin que tous puissent  sentir la force, la vertu créatrice de ces vérités. J’aime  chacune autant que je m’aime moi-même. Et quiconque ne  voudrait pas reconnaître ma vie, mon soleil, ma vertu  créatrice dans ces vérités sur mon Fiat serait aveugle ou  aurait perdu le bien de l’entendement. Aussi, ce devrait être  pour toi une grande consolation de posséder en toi autant  de vies que de vérités que je t’ai manifestées. Par  conséquent, reconnais ce grand bien. Je ne pourrais te  confier un plus grand trésor. »

TOME 24, 18 AOÛT 1928. P. 97 : LES VÉRITÉS SUR LA DIVINE  VOLONTÉ SONT DES VIES DIVINES.  

« Ma fille, toutes les vérités que je t’ai manifestées  concernant ma Volonté sont autant de vies divines de ma  Volonté que j’ai émises pour le bien des créatures. Or ces  vies existent, et en si grand nombre qu’elles peuvent remplir  le monde entier de la vie de la Divine Volonté et apporter le  bien qu’elles contiennent au sein des créatures. Mais  comme elles ne sont pas connues, elles demeurent  cachées, inactives, sans apporter le bien que chaque vérité  possède. Elles sont toutes en attente, attendant avec une  divine patience ceux qui voudront ouvrir les portes pour les laisser sortir. Cela sera fait par ceux qui s’occuperont de  faire connaître au monde que ces vies existent ; et en leur  ouvrant les portes, ils les placeront sur leur chemin parmi les  créatures afin que chacune de ces vies puisse accomplir  son office et apporter la lumière et le bien qu’elle possède.  En fait, ces vérités ont des pieds, mais ne peuvent pas marcher ; des mains, mais ne peuvent pas agir ; une  bouche, mais ne peuvent pas parler. Quel compte ne vais-je  pas demander à ceux qui gardent tant de vies inactives ?  Regarde-les, ma fille comme elles veulent toutes marcher,  agir, parler ; mais comme on ne les fait pas connaître, c’est  comme si elles n’avaient ni pieds, ni mains, ni voix. J’ai  regardé et oh ! comme il était touchant de voir ces vies en si  grand nombre qu’il m’était impossible de les compter, toutes  désireuses de partir, de parler et de se pencher sur chaque  créature pour leur tendre la main, leur faire entendre leur  leçon et leur offrir le baiser et le bien du divin Fiat. »  


TOME 24, 5 SEPTEMBRE 1928, P. 113 : CHAQUE VÉRITÉ  MANIFESTÉE EST UN DON DE VIE DIVINE.  

«Mais sais-tu ce que je veux te donner comme récompense  ? Ma propre vie. Chaque vérité que je te manifeste est un  don de vie divine que je te fais ; et je te donne la liberté non  seulement de garder ce grand don pour toi, mais de le  multiplier pour le donner à qui tu veux, et à qui veut le  recevoir. Tu dois savoir que chaque acte, chaque parole,  chaque pensée de la créature dans ma Divine Volonté est  une petite pierre qu’elle jette dans sa mer et qui, en se  répercutant, déborde tout alentour pour le bien de tous. Ou  bien, ce sont comme de petits souffles qui font se lever la  houle dans la mer de mon Fiat et forment des vagues plus  ou moins hautes selon le nombre des petits souffles formés  par la créature dans ma mer.  

  

Et lorsque ces vagues s’élèvent, elles doivent descendre à  nouveau, en partie dans la mer, et en partie en inondant la  terre. Oh ! Comme il est beau de voir la créature, tantôt  venir jeter ses petites pierres dans notre mer, tantôt venir  souffler et former son petit vent. Et la mer lui sourit en  formant une ondulation, lui fait la fête en recevant son petit  souffle et en formant des vagues. Ainsi, l’âme qui vit et  opère dans mon Fiat nous donne l’occasion de faire se lever  notre mer, et nous donne la liberté d’inonder la terre et le  Ciel. Et comme c’est la Divine Volonté qui s’écoule, elle dispose la créature à demander son Royaume, et nous  sentons que la créature qui vit dans notre Divine Volonté  rappelle les fêtes, les amusements, les jeux du  commencement de la Création avec son Créateur. » 

 TOME 25, 17 OCTOBRE 1928, P.11 : CHAQUE VÉRITÉ EST UNE  VIE DIVINE QUI RAVIT LA VOLONTÉ HUMAINE.  

«Ma fille, chaque vérité que j’ai manifestée sur ma Divine  Volonté n’est pas seulement une Vie divine sortie de moi même, mais possède aussi un doux enchantement pour  ravir la volonté humaine qui, charmée par la mienne, se  sentira sous le charme d’une inactivité qui laissera le champ  libre à ma Divine Volonté. Ainsi, chaque vérité sur ma Divine  Volonté sera une terrible armée contre la volonté humaine. » 

TOME 25, 4 NOVEMBRE 1928, P. 19 : VÉRITÉS REMPLIES DE  VIES DIVINES.  

« Tu ne peux comprendre la grandeur de la dot que Dieu t’a  constituée avec ces vérités qui, comme autant de lumières,  sont fixées dans ton âme. Le ciel tout entier est émerveillé  de voir en toi tant de lumières, toutes remplies de Vies  divines. Et lorsque tu les communiques à d’autres créatures,  cette lumière, s’étend pour aller se fixer dans d’autres  coeurs, mais sans jamais te quitter, et y former partout la vie  divine. Ma fille, quel grand trésor t’a été confié avec ces  nombreuses vérités que je t’ai dites sur ma Divine Volonté;  un trésor qui a sa source dans le sein divin et qui donnera  de la lumière sans jamais s’arrêter. »  


TOME 36, 30 JUIN 1938, P. 69 : VIVRE DANS SON VOULOIR :  VIVRE ET LE CONNAÎTRE, VIVRE ET L’AIMER. 

« Qui se sent noyée dans notre amour ? Celle qui veut vivre  dans notre Vouloir ; non pas celles qui s’y trouvent par la  force de la Création, puisque notre immensité enveloppe  tous les êtres et toutes les choses. Celles-là sont dans notre  Vouloir sans nous connaître, comme de véritables  usurpatrices de nos biens, des enfants déloyaux et ingrats,  dégénérés de leur Père. Et comme elles ne nous connaissent ni ne nous aiment, nous ne trouvons Leurs  âmes sont incapables de recevoir notre beauté toujours  nouvelle. Elles ne nous accordent rien, pas même les droits  du Créateur. Et bien qu’elles vivent dans notre mer divine,  elles sont quand même loin de nous. En ne nous  connaissant pas, elles ont dressé des barrières, fermé des  portes et brisé les communications entre elles et nous. La  connaissance est le premier anneau de conjonction entre  les créatures et nous. C’est la volonté de vivre dans notre  Vouloir qui enlève les barrières et ouvre toutes les portes  pour les faire venir dans nos bras et se réjouir avec nous. C’est leur amour qui nous fait répandre à torrent notre  amour et nos grâces, au point de les recouvrir de nos  divines qualités. S’il n’y a pas de connaissance, nous ne  pouvons rien donner. Au contraire, celle qui vit dans notre  Vouloir nous connaît.  

En entrant dans notre Vouloir, elle donne son baiser à son  Père, elle l’embrasse et place autour de nous son petit amour. Et nous lui donnons nos mers d’amour. Et cette  créature embrasse avec tout le ciel. Nous pouvons dire que  les fêtes commencent entre cette créature et nous, entre le  ciel et la terre. Nous appelons nous-mêmes bienheureuse  cette créature et nous lui disons : « Tu es la plus heureuse  et la plus fortunée des créatures parce que tu vis dans notre  Vouloir ; tu vis et tu nous connais ; tu vis et tu nous aimes.  Et nous te gardons cachée dans notre amour, couverte par  nos bras, et sous la pluie de nos grâces. »  


TOME 36, 12 AOÛT 1938, P.97 : CHACUNE DES VÉRITÉS APPORTE  LA VIE DIVINE DANS LA CRÉATURE.  

« Ma fille, notre amour semble incroyable ! Lorsque nous  devons manifester une vérité qui concerne notre Volonté,  nous commençons par aimer cette vérité en nous-mêmes,  nous la rendons facile, nous l’adaptons à l’intelligence  humaine pour que la créature puisse facilement la  comprendre et en faire sa vie. Nous meublons cette vérité  de notre amour. Puis, nous la faisons connaître comme un amant de l’amour qui veut se donner aux créatures, qui  éprouve le besoin de se former en elles. Mais notre amour  n’est pas encore satisfait. Nous purifions l’intelligence  humaine, nous l’investissons de notre lumière et nous la  renouvelons afin qu’elle connaisse notre vérité.  L’intelligence humaine embrasse la vérité, l’enferme en elle-même et lui donne toute liberté de former sa vie afin que  l’intelligence demeure transformée en vérité même. Ainsi,  chacune de nos vérités apporte notre vie divine dans la  créature, tel un amant qui aime et veut être aimé. Et notre  amour est si grand que nous nous adaptons aux conditions  humaines pour rendre aisée la connaissance de la vérité,  car si nous nous connaissons l’un l’autre, il est facile de  gagner la volonté humaine pour la faire nôtre, et elle aura  intérêt à posséder son Dieu. Sans la connaissance, les  chemins sont fermés, les communications sont brisées et nous demeurons comme un Dieu éloigné des créatures,  alors qu’en réalité nous sommes en elles et en dehors  d’elles, mais elles sont loin de nous. Personne ne peut  posséder un bien s’il ne le connaît pas.  

C’est pourquoi nous voulons faire savoir que pour la  créature qui vit dans la Divine Volonté et opère en elle, tout  devient vie divine dans cette créature. Lorsque la créature  possède mon Fiat et sa vertu créatrice, tout ce que la  créature fait, soit qu’elle pense, parle, travaille, marche ou  aime, la Divine Volonté étend sa vie et pense, parle,  travaille, marche, aime, et forme la Création opérante et  parlante. La Divine Volonté se sert de la créature pour  continuer sa Création, et pour la rendre même plus belle  encore. La Création n’est donc pas terminée, mais continue  dans les âmes qui vivent dans notre Vouloir. Et si dans la  Création on peut voir l’ordre, la beauté et la puissance de  nos oeuvres, on verra dans la créature l’amour, l’ordre, la  beauté et notre vertu créatrice répéter nos vies divines  autant de fois que la créature nous aura prêté ses actes  pour nous laisser opérer. La créature est vie, et non pas une  oeuvre comme la Création. C’est pourquoi nous ressentons un irrésistible amour de former nos vies en elle. Et, oh !  Combien nous sommes ravis et satisfaits ! Comme notre  amour trouve son repos, et notre Volonté son  accomplissement qui est de former notre vie dans la  créature ! Mais pour celles qui ne vivent pas dans notre  Vouloir, leurs oeuvres et leurs pas sont sans vie,  comparables à des peintures qui ne peuvent ni recevoir la  vie ni la donner, ni produire aucun bien, car elles en sont  incapables. Sans ma Volonté, il ne peut y avoir de vie ni de  bien. » 

e) dans les actes suspendus de Jésus


TOME 23, 27 JANVIER 1928, P. 100 : LES ACTES SUSPENDUS DE  JÉSUS CONTIENNENT PLEIN DE VIES DIVINES. 

«J’attendais avec tant d’amour et une telle impatience ta  venue sur la terre dans le temps, qu’il t’est même impossible  de l’imaginer. Car je voulais déposer tous ces actes en  suspens accomplis par mon Humanité pour le Royaume du  Fiat suprême. Si tu savais ce que signifie un acte en  suspens accompli par ton Jésus. Oh ! Comme tu te  dépêcherais de recevoir tout le dépôt de mes actes afin de  leur donner vie, car ils contiennent tant de vies divines, et tu  te hâterais de les faire connaître aux autres créatures! » 


f) dans la Parole de Dieu  


TOME 22, 4 AOÛT 1927, P. 47 : JÉSUS RÉVÈLE SA VIE DIVINE  DANS SA PAROLE.  

« Mon Jésus, mais tu ne me dis presque plus rien, et j’ai non  seulement l’impression de devoir travailler seule sans toi,  mais il me manque ta parole qui trace la voie que je dois  suivre dans le Royaume de ta Volonté. » Et Jésus ajouta :  « Ma parole est vie, et lorsque je parle, je dois voir si cette  vie peut vivre dans les créatures. Sinon, je ne révèle pas ma  vie divine lorsqu’il n’y a personne pour la recevoir, et il me  suffit de voir une seule créature qui soit disposée pour je  révèle ma vie divine dans ma parole. C’est pourquoi il  m’arrive souvent de ne pas parler, car je ne vois personne qui soit disposé à vivre la vie de ma parole, d’autant plus  qu’avec toi je n’ai pas besoin de paroles pour me faire  comprendre : nous n’avons qu’à nous regarder l’un l’autre  pour nous comprendre, n’est-ce pas ? Tu me comprends, et  je te comprends. » 

TOME 35, 12 SEPTEMBRE 1937, P. 16 : LAISSER PARLER  DIEU PERMET UN DON DE VIE DIVINE.  

« En somme, il n'y a pas un bien qu'une parole de notre  épanchement d'amour ne puisse faire. Par conséquent,  nous laisser parler est le plus grand bien que puisse faire la  créature : c'est un retour d'amour, un don de vie divine aux  créatures ; c'est la plus grande gloire que nous puissions  recevoir. Y a-t-il une chose qu’une de nos paroles ne puisse  faire ? Elle peut tout faire. On peut dire que si une créature  est disposée à l'écouter, elle donne vie à notre parole  puisque nous ne parlons jamais si nous ne trouvons pas  quelqu'un qui veuille écouter. Celle qui nous écoute nous  aime tellement que c'est pour nous comme si elle voulait  nous donner vie parmi les créatures, alors nous mettons  notre vie à sa disposition. Par conséquent, écoute avec  attention. Laisse-nous répandre notre amour parce que  souvent, lorsque nous n'avons personne à qui exprimer  notre amour, ces épanchements sont transformés en  justice. »  


TOME 36, 15 MAI 1938, P. 30 : LA PAROLE DE DIEU PRODUIT  TOUT LE BIEN ET TOUTES SES VIES. 

« Tu dois savoir que notre amour est si grand que lorsque  notre bonté décide de dire une parole, de manifester une  vérité hors de notre suprême Majesté, nous formons cet  acte en nous-mêmes. Nous enfermons le bien qui doit être  produit par cette vérité que nous faisons sortir. Lorsque tout  est prêt et complet, le bien que nous devons donner aux  créatures en vertu de cette vérité que nous manifestons,  nous offrons alors cette vérité à la créature comme porteuse  du bien que nous voulons donner aux générations  humaines. Par conséquent, notre parole renferme tous les âges. Et puisque nos paroles sont vie, elles possèdent la  force créatrice. En tout lieu où parviendra notre parole, les  créatures sentiront que nous créons la vie et elles  ressentiront le bien que notre vérité leur apporte. Par  conséquent, arrêter nos paroles en ne les manifestant pas  signifie arrêter tout le bien et toutes nos vies que nos  paroles peuvent produire. Et je sais, ma fille, que tu ne  voudrais pas me causer cette peine et empêcher ce grand  bien aux générations humaines, n’est-ce pas ? Celle qui  m’aime ne peut rien me refuser, pas même le sacrifice de sa  vie. Par conséquent, sois attentive. Et ne te rends pas  responsable d’avoir empêché tant de nos vies divines qui  doivent prendre vie dans les créatures. »  

  

TOME 36, 5 DÉCEMBRE 1938, P. 166 : LE PLUS GRAND DON:  PARLER AVEC LE SOUFFLE, AVEC LE MOUVEMENT. 

Après quoi je continuais à penser au grand bien de la vie  dans le divin Vouloir et mon doux Jésus reprit : « Ma fille,  ce bien est si grand que je sens notre vie palpitante vivre  dans cette créature, de sorte que nous n’avons plus besoin  de paroles pour nous comprendre. Notre souffle dans le  souffle de la créature est parole qui investit l’être humain et  le transmue en notre parole ; et la créature sent que notre  parole parle dans son esprit, dans ses oeuvres et dans ses  pas. Et la vertu de notre parole créatrice l’investit de telle  sorte que notre parole se fait sentir dans les fibres les plus  intimes de son coeur et change la créature elle-même en  parole. Ma parole devient en elle nature, et ne pas faire ce  que je dis et ce que je veux serait comme si mon Verbe  allait contre lui-même, ce qui ne peut pas être. Ainsi, pour  celle qui vit dans mon Vouloir, je suis parole dans son  souffle, dans son mouvement, dans son intelligence, dans  son regard, en toute chose, si bien qu’en se sentant  fusionnée et trempée dans ma parole, sans avoir entendu le  son de ma voix, elle s’émerveille et dit : « Combien je sens  ma nature changée en sa parole, et je ne sais pas comment  il me l’a dite. » Et je lui dis : « Ne sais-tu pas que je suis  parole à chaque instant ? Et même si tu ne m’entends pas, je parle, sachant que lorsque tu rentreras dans la petite  chambre de ton âme, tu trouveras et prendras le don de ma  parole. » Mes paroles ne s’envolent pas, elles restent dans  la nature humaine et transforment cette créature. Il y a une  telle union et une telle transformation entre celle qui vit dans  notre Vouloir et nous, que nous nous comprenons sans  parler, et que nous parlons sans paroles. Et c’est le plus  grand don que nous puissions faire à la créature : parler  avec le souffle, avec le mouvement. Cette créature est  tellement identifiée à nous que nous agissons avec elle  comme avec nous-mêmes. Et bien que notre Être divin soit  entièrement parole et voix, lorsque nous le voulons, nous ne  laissons personne nous entendre. Aussi, sois attentive et  laisse-toi guider en toute chose par mon Vouloir. » 

g) Dans les écrits sur la Divine Volonté 

TOME 36, 20 JUIN 1938, P. 61 : LES ÉCRITS (SUR LA DV) SONT  REMPLIS DE VIES DIVINES.  

« Ma fille…Ces écrits sont remplis de vies divines qui ne  peuvent être détruites. Et si quelqu’un voulait s’y essayer, il  subirait le sort de celui qui voudrait détruire le ciel : offensé,  le ciel lui tomberait dessus de tous côtés pour l’annihiler  sous sa voûte azurée. Ainsi, le ciel resterait à sa place et  tout le mal tomberait sur celui qui voulait le détruire. Ou  encore, le sort de celui qui voudrait détruire le soleil : le  soleil se moquerait de lui et le brûlerait. Ou bien encore de  celui qui voudrait détruire les eaux de la mer : la mer le  noierait. Rien ne pourrait toucher ce que je te fais écrire sur  ma Volonté, car je peux l’appeler une nouvelle Création  vivante et parlante. Ce sera le dernier exutoire de mon  amour envers les générations humaines. Plus encore, tu  dois savoir que chaque parole que je te fais écrire sur mon  Fiat redouble mon amour envers toi et ceux qui les liront  pour en rester couverts d’un baume de mon amour. Ainsi,  en écrivant, tu me donnes l’occasion de t’aimer encore plus.  Je vois le grand bien que ces écrits feront. Je sens chacune  de mes paroles, la vie palpitante des créatures qui  connaîtront le bien de ma parole et qui formeront la vie de  ma Volonté en elles. » 

2 - COMMENT SEMER CES VIES DIVINES? 


TOME 31, 27 NOVEMBRE 1932, P. 55(4) : LA SEMENCE DIVINE  FORMÉE DANS NOS ACTES VÉCUS DANS LA DV. 

« Ma fille, tu dois savoir que lorsque la créature agit dans  notre Volonté, son acte subit la divine fécondité dans  laquelle la semence divine est formée dans chacun de ses  actes et qui, circulant dans l’âme, forme la divine semence  dans sa pensée, sa parole, et en toute chose. De telle sorte  que dans son petit acte peut se voir le doux enchantement  de son Créateur, heureux de donner vie à l’acte de la  créature par son aimante présence. Oh ! Si tous pouvaient  voir la douce surprise, le prodige inouï : l’Être suprême  enclos dans la brève ronde de l’acte humain. Ils en seraient  si stupéfaits que le grand prodige de l’univers ne leur  semblerait rien comparé à cela. »

TOME 35, 12 MARS 1938, P. 105 : LA VOLONTÉ DE DIEU SÈME  DES VIES DIVINES. 

« Ma fille, la vie de celle qui vit dans notre Volonté est  formée à l’intérieur de notre Être divin, elle est conçue, elle  naît et renaît continuellement. Tout comme notre Être divin  de toujours dans l’acte de générer, de la même manière,  elle est toujours dans l’acte de naître à nouveau ; elle renaît  à un amour nouveau, à une sainteté et une beauté  nouvelles. En renaissant, elle grandit et prend toujours de  nous-mêmes. Ces naissances nouvelles sont sa plus  grande fortune, et la nôtre également, parce que nous  sentons que non seulement la créature vit en nous, mais  qu’elle renaît également et grandit dans notre vie, étant  renouvelée dans notre acte lui-même qui est toujours  nouveau… Comme elle renaît en nous bien des fois, nous  lui donnons la vertu de pouvoir recevoir notre semence afin  de pouvoir semer en elle autant de vies divines que nous  voulons. Et c’est alors qu’entre en jeu notre Volonté. Avec  son Fiat, ma Volonté parle et crée; elle parle et sème des  vies divines, les faisant grandir de son souffle, les  nourrissant de son amour, leur donnant avec sa lumière les  couleurs de toutes ses diverses beautés. Et comme c’est  une vie renée en nous de nombreuses fois et qui a grandi  en nous, nous avons insufflé en elle tous les attributs  nécessaires pour être capable de recevoir la semence de  nos vies divines. Ces vies sont des plus précieuses. Elles  possèdent la vertu créatrice, elles en ont la même valeur.  Nous pouvons dire : « Nous avons formé nous-mêmes un  grand nombre de nos vies et nous les avons semées dans  la créature. Si nous comparons ces vies au soleil, sa lumière  est comme une ombre devant elles. L’étendue du ciel est  petite comparée à elles. » Veux-tu savoir à quoi serviront  nos vies qui ont été formées avec tant d’amour dans la  créature ? Elles serviront à peupler la terre et à générer la  vie de notre Volonté dans la famille humaine. Ce sont nos  vies, ma fille. Notre vie ne meurt jamais, elle est éternelle.  Par conséquent, toutes attendent de prendre possession  des créatures afin de former avec elle une seule Vie.  

Et c’est également la cause, notre grande et divine raison  pour laquelle nous avons parlé si longuement de notre  Divine Volonté. Chacune de nos paroles représente une  vie, une naissance que nous mettons au jour. Chaque  parole que nous prononçons sur notre Fiat est une vie que  nous dévoilons, qui se met en communication avec les  créatures. Chaque connaissance manifestée apporte notre  baiser qui, par son souffle, forme notre vie. Et comme la vie  est mouvement, chaleur, battement de coeur et souffle, par  conséquent, ne serait-ce que par nécessité, elle doit sentir  notre Vie en elle, laquelle aura la vertu de transformer en la  nôtre, la vie de cette créature fortunée. Par conséquent, ma  fille, sois attentive. Ne laisse pas échapper ne serait-ce  qu’un seul mot de notre Fiat, parce que ces mots sont des  vies, des vies que nous vivons dans les autres créatures. La  valeur d’une seule parole sur notre Fiat et si grande que la  Création tout entière lui est, oh ! Combien, inférieure. La Création est une œuvre tandis qu’une parole sur notre Fiat  est vie, et la vie a toujours plus de prix que toutes les  oeuvres. De plus, notre amour pour cette créature qui reçoit  la semence de nos vies divines est si grand que lorsque  nous lui parlons de notre Volonté, notre amour éternel  s’épanche sur elle, se libère et se sent aimé en retour.» 

TOME 36, 12 JUIN 1938, P. 51 : COMMENT LES CONNAISSANCES  FORMENT DE NOUVELLES VIES DIVINES.  

« Ma bienheureuse fille, lorsque je parle de ma Divine  Volonté, mon amour devient réconcilié, il est calmé de ses  angoisses et de ses délires. Il trouve un doux repos dans  ma parole, dans les vérités que je manifeste, parce qu’il voit  que son amour prend place dans les créatures pour être  aimé à nouveau, et que ma Volonté forme sa vie…Tu dois  savoir que chaque connaissance que je manifeste et chaque  acte accompli dans mon Vouloir, courtisé par la  connaissance que j’ai manifestée, est une semence divine  que l’âme acquiert. Cette semence produira une science  divine nouvelle, et, oh ! Combien la créature saura parler le  langage de son Créateur.  

Chaque vérité sera un nouveau langage céleste qui aura la  vertu de se faire comprendre par celle qui l’écoute et qui  veut recevoir cette semence divine. Cette semence produira  une vie nouvelle de sainteté, un amour nouveau, des bontés  nouvelles, des joies et des bonheurs nouveaux. Ces  semences de ma vérité seront autant de nouvelles  propriétés divines que l’âme pourra acquérir. La gloire que  nous recevons lorsque l’âme travaille dans notre Vouloir est  si grande que nous la communiquons à tous les  bienheureux. Tu dois savoir que les semences divines que  l’âme acquiert en vertu des connaissances de mon Fiat sont  autant de degrés de notre connaissance et de notre gloire  auxquels l’âme va participer lorsqu’elle aura terminé sa vie  ici-bas et qu’elle arrivera dans notre céleste Patrie. Pour  correspondre à la connaissance acquise sur terre, elle  acquerra la double connaissance de notre Être suprême dans notre séjour céleste, et chaque semence divine qu’elle  aura reçue sera un degré de gloire, de joie et de bonheur,  de sorte que le bonheur, la joie, la gloire des bienheureux  seront proportionnés à la connaissance qu’ils auront eue de  nous…Ainsi, la gloire des bienheureux correspondra aux  actes de volonté qu’ils auront accomplis dans notre divin  Vouloir. Leur gloire et leur joie augmenteront en proportion  des connaissances qu’ils auront acquises. Une seule  connaissance de plus fera monter ces bienheureux à une  telle hauteur que toute la Cour céleste en sera étonnée  parce qu’une connaissance supplémentaire est une vie  divine nouvelle que l’âme acquiert et qui possède des biens  et des joies infinis.  

Et cela te semble-t-il peu de chose que l’âme possède  autant de nos vies divines nouvelles comme si elles lui  appartenaient ? Et quelle joie, quel bonheur, quel amour ne  pouvons-nous donner en échange pour ces nouvelles vies  divines qui lui appartiennent ! C’est pourquoi nous attendons  de nos enfants qu’ils vivent dans notre Vouloir pour nous  faire connaître sur la terre, parce que notre Vouloir sera  pour ces âmes comme un maître qui leur enseignera les  sciences nouvelles de leur Créateur et les rendra belles,  sages, saintes et nobles en proportion des sciences  acquises. Nous les attendons dans notre Cour céleste pour  les inonder de nos joies, de nos beautés et de nos bonheurs  nouveaux que jusqu’à présent nous n’avons pas été  capables de donner. » 

3. CE QUE LA SAINTE VIERGE PEUT ET VEUT NOUS DONNER

TOME 34, 1ier MARS 1936, P. 18 : LA SAINTE VIERGE PEUT ET  VEUT NOUS DONNER : UNE VIE D’AMOUR ET UNE VIE DE DIVINE VOLONTÉ 

« C'est pourquoi la très Sainte Vierge possédait la mer de  bonheur, car elle avait autant de vies d'amour que de  créatures existantes. De plus, en ne faisant jamais sa  volonté et toujours la mienne, elle formait autant de vies de  ma Volonté en elle, de sorte qu'elle peut donner à chaque créature une vie d'amour et une vie de divin Vouloir. Il est  donc juste qu'elle soit Reine de l'amour et Reine de la  Volonté suprême. C'est pourquoi la Reine souveraine  aime et désire avec ardeur faire sortir ces vies pour les  déposer dans les créatures et former le Royaume de pur  amour et le Royaume de notre Volonté. Elle atteindra  ainsi le point maximum d'amour pour son Créateur, et le  point maximum d'amour et de bienfaits pour les  créatures. »  

FIAT!  

Fête en l’honneur de la Vierge Marie, 1er Janvier 2023  

(D & C Dallaire)

FORMATION DES NAISSANCES DIVINES.  

« Ma fille, ma Divine Volonté est dans l’acte de  former des naissances continues. Dans ces  naissances, Elle génère et donne naissance à la  lumière, Elle génère et donne naissance à  d’autres vies semblables à elle-même, elle  génère et donne naissance à la sainteté et à la  beauté. La première génération est formée en  notre sein Divin. Puis sortent de nous les  innombrables naissances.  

Mais sais-tu quand nous formons et générons  ces naissances ? Lorsque nous voulons  manifester une vérité. Nous la générons tout  d’abord en notre sein comme une chère enfant.  Puis nous la sortons de nous comme une  naissance afin qu’elle puisse descendre vers  les créatures et donner à celle qui la reçoit la  liberté de la laisser générer pour qu’elle puisse  produire plus de naissances, et que les  créatures puissent avoir ainsi notre chère  enfant générée en notre sein. Nos vérités  descendent donc du Ciel afin de générer dans  les coeurs et former la longue génération des  naissances divines venant de moi.  

Ainsi, ma fille, chaque vérité que je t’ai  manifestée sur ma Divine Volonté était une  enfant générée dans notre sein paternel. De  telle sorte que, lorsque nous la sortions, elle  t’apportait l’enfant de notre lumière. »  T25, 17 mars 1929 

« Ton atome, parce qu’il contient la substance  de ma Volonté, non seulement peut remuer et  agiter toute la mer, mais aussi inonder le Ciel et  la terre… Tu peux alors multiplier ma Vie, ma  Volonté et tous les bienfaits qu’elles  contiennent. » T14, 19 mai 1922.

Enseignement sur les péchés de langue 

PÉCHÉS DE LANGUE

et

SAINTETÉ DES SAINTETÉS


Texte de Hugh Owen, tiré de la revue anglaise

de la Divine Volonté «Cedars of Lebanon»

(Les Cèdres du Liban)


 

VIVRE dans la Divine Volonté est la «Sainteté des saintetés». Mais, comme nous le rappelle sagement le père Michael Adams, personne ne peut vivre dans la Divine Volonté sans avoir d’abord fait la Volonté de Dieu.  Et c’est là le problème.  Car il est possible de comprendre assez bien les principes de la vie intérieure de Jésus pour les embrasser intellectuellement, sans pour autant les mettre en pratique en raison d’une incapacité fondamentale à faire la Volonté de Dieu.  Bien souvent, ces incapacités résultent des péchés contre la charité en pensée, en parole ou en action … mais spécialement en parole.  


Selon St Jacques :

«Bêtes sauvages et oiseaux, reptiles et animaux marins de tout genre sont domptés et ont été domptés par l’homme.  La langue, au contraire, personne ne peut la dompter :  c’est un fléau sans repos  Elle est pleine d’un venin mortel.  Par elle nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.  De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.  Il ne faut pas mes frères, qu’il en soit ainsi (Jacques 3.7-10)



 

FAUX TÉMOIGNAGE NE DIRAS,

 NI MENTIRAS AUCUNEMENT


 

Nous examinerons dans cet article les différentes sortes de péchés contre le HUITIÈME COMMANDEMENT, les conditions pour recevoir l’absolution de ces péchés, et la meilleure façon de résister aux tentations de les commettre de façon à demeurer  unis à Jésus et Marie dans la Volonté du Père.


 

MENTIR est la forme la plus évidente de péché contre le huitième commandement.  Mais ce n’est pas la seule.  Nous nous concentrerons dans cet article sur les péchés les plus courants contre le huitième commandement, dont un seul implique nécessairement le MENSONGE :  ce sont le jugement téméraire, la médisance et la calomnie.  



Selon le Catéchisme de l’Église Catholique, le JUGEMENT TÉMÉRAIRE est la présomption sans fondement suffisant … sans même la présomption tacite… qu’une personne est coupable d’un défaut moral.  Supposons par exemple que quelqu’un ait assisté a une conférence dans la salle paroissiale et qu’on ait interrogé un conférencier renommé concernant la réputation d’une personne absente a cette  réunion.  Supposons encore que ce conférencier célèbre ait laissé entendre que la personne absente était cupide et malhonnête.  Tout membre de l’auditoire qui a cru les insinuations malveillantes uniquement sur les dires du conférencier et sans aucune preuve de la vérité de sa déclaration serait  coupable de jugement téméraire.  Mais ce n’est pas tout.  L’Église enseigne que toute personne dans l’assistance ayant entendu les insinuations sans protester serait coupable de complicité dans la médisance (si les insinuations du  conférencier étaient vraies) ou de la calomnie (si les insinuation du conférencier étaient fausses).


 

La seule justification irréfutable possible pour une telle action de la part du conférencier serait que :


 

1) il avait la preuve que la personne absente était cupide et malhonnête;


 

2) toutes les personnes présentes sans aucune exception avaient le besoin urgent de savoir cela pour leur propre protection;


 

3) le conférencier n’avait pas d’autre moyen, pour protéger l’assistance tout entière de la cupidité et de la malhonnêteté de la personne absente, que de proclamer ses vices à toute l’assemblée !   Dans le cas absurdement improbable où  toutes ces conditions seraient remplies, le conférencier aurait alors l’obligation de pouvoir fournir la preuve de son accusation et de la nécessité de communiquer cette information à une assemblée d’étrangers.


 

Si le célèbre conférencier de notre exemple disait la vérité sur le caractère de la personne absente, mais sans avoir la certitude que toutes les personnes présentes avaient besoin de connaître cette information, il se rendrait alors coupable du péché de MÉDISANCE.  Selon le Catéchisme, c’est le péché de « celui qui sans raison objectivement valable, dévoile à des personnes qui l’ignorent, les défauts et les fautes d’autrui. »  (CEC, n.2477). Si le célèbre conférencier croyait dire la vérité sur la personne absente mais ne disait pas la vérité, il était alors coupable du péché de CALOMNIE.  Le Catéchisme enseigne que la calomnie est le péché de «celui qui, par des propos contraires à la vérité, nuit à la réputation des autres et donne occasion à des faux jugements  à leur égard » (CEC, n. 2482).


 

Si le célèbre conférencier savait qu’il ne disait pas la vérité sur la personne absente  ou n’était pas certain de la vérité de son jugement, il était alors coupable non seulement de calomnie mais de MENSONGE (CEC, n. 2482).

 


Par les temps qui courent, alors que même les présidents mentent sous serment avec impunité, nous sommes devenus terriblement désensibilisés à l’égard des péchés contre le huitième commandement.  Mais les PÈRES ET LES DOCTEURS DE L’ÉGLISES nous rappellent que Jésus n’est pas désensibilisé.  Dans son ouvrage classique du dix-neuvième siècle sur les péchés de langue, le père Belet cite de nombreux Pères et Docteurs de l’Église sur le PÉCHÉ DE DÉNIGREMENT … qui inclut à la fois la médisance et la calomnie.



 

SAINT BERNARD

 

discute de la gravité du péché que commettent à la fois le détracteur et son auditeur. «Pour ce qui est de la médisance, dit-il, je ne saurais vous dire lequel est le plus condamnable, de celui qui médit ou de celui qui écoute.»  … «Le cambrioleur qui tient le sac et le voleur qui y glisse son butin sont également coupables», dit le proverbe.  L’auteur du crime et celui qui l’approuve méritent tous deux le même châtiment; la même chose vaut pour le médisant et celui qui l’écoute.


 


SAINT THOMAS D’AQUIN


enseigne :  «On doit donc penser que si quelqu’un écoute des propos diffamatoires sans les désapprouver, il y consent et participe par là même au péché.»


 


 

SAINT JÉRÔME

 

parle dans la même veine :  «Prenez garde que vos oreilles et votre langue insatiables n’écoutent la médisance ou ne s’y livrent.»


 

Il est évident que les Pères considèrent que ceux qui écoutent la médisance ou la calomnie sont presque ou tout aussi coupables que ceux qui les répandent.  De fait, bien des Pères considéraient de leur devoir non seulement de s’opposer à ces vices mais également de les prévenir.

 



 

SAINT JEAN CHRYSOSTOME


n’a pas mâché ses mots en s’exprimant du haut de la chaire sur ce sujet :


«Voilà pour les médisants.  Ceux qui les écoutent volontiers, je les exhorte à se boucher les oreilles et à imiter le prophète qui disait :  ‘Je m’acharnais contre celui qui en secret parlait mal de son prochain.’  Dites à cette personne :  ‘Avez-vous à louer quelqu’un, à décerner quelque éloge ?’ … j’ouvre mes oreilles pour recevoir l’huile de vos paroles;  mais si vous avez à médire du prochain, votre discours n’aura pas accès jusqu’à mon âme.  Car je ne puis me souiller de boue et d’ordure.  Que me reviendra-t-il de savoir que cet homme est un méchant ? Ou plutôt ne serait-ce pas un malheur pour moi de l’apprendre ?’  Dites-lui : ‘Demandons-nous comment nous rendrons compte de nos propres péchés; et soumettons notre propre vie à ce laborieux examen.’»


 

Le Père Belet décrit les mesures prises par St-Augustin pour éloigner de sa table d’éventuels détracteurs et calomniateurs :

 


 

SAINT AUGUSTIN


Évêque exemplaire, détestait si fortement les détracteurs qu’il affichait les paroles suivantes sur le mur de sa salle à manger en guise d’avertissement à ses invités :


 

 

Quiquis amat dictis absentum rodere famam.  

Hanc mensam vetitam noverit esse sibi

  «Celui qui aime à déchirer par ses paroles la vie des absents, qu’il sache que cette table lui est interdite.»


 

La haine des Pères pour le jugement téméraire, la calomnie et la médisance est tout aussi frappante que leur insistance sur la réparation pour ces péchés comme condition de leur absolution.  Le père Belet déclare :


 

«Dieu a fixé un énorme boulet à cette chaîne : l’obligation de restaurer la réputation du prochain.  Les paroles de St-Augustin valent ici autant pour la médisance que pour l’argent :


 

«Non dimittitur peccatum nisi restituatur ablatum :

«Pas de restauration, pas de pardon.»


 

C’est un principe commun chez les théologiens que restaurer la réputation du prochain est obligatoire non seulement pour ceux qui ont révélé un crime imaginaire, mais également pour ceux qui ont dévoilé un crime véritable mais secret.  Ils sont tenus de lui donner une compensation au moins équivalente; et ils lui doivent cette compensation non seulement au détriment de leur propre réputation, mais aussi de leur vie.  En plus de sa réputation, ils doivent réparer tout le tort que leur prochain a subi; et ils doivent le faire même si ce qu’ils ont révélé est vrai.  Étant donné que cette chose est vraie ils sont tenus de dire à tous ceux qui les ont entendus non pas qu’ils ont menti, mais qu’ils ont été médisants.


 

Bref, selon St Augustin, pour que notre célèbre conférencier soit absous de son grave péché contre le huitième commandement, il lui faudrait d’abord demander le pardon de la personne absente dont la réputation a été salie … par médisance ou calomnie … et faire ensuite tout en son pouvoir pour restaurer la réputation de la partie absente dans l’esprit de l’assemblée tout entière.  Alors seulement, dit St Augustin, pourrait-il légitimement recevoir l’absolution dans le Sacrement de Pénitence


 

 

SAINT PHILIPPE NÉRI


malheureusement démontre à quel point il est presque impossible de faire réparation pour les péchés contre le huitième commandement.


 

Une femme confessa un jour à St Philippe combien elle aimait commérer et répandre calomnies et scandales, et elle lui demanda comment elle pourrait se guérir de cette  habitude.  Il répondit :


 

«Allez au marché voisin, achetez un poulet fraîchement tué, et revenez me voir en le plumant tout le long du chemin.»  Tout étonnée, elle fit ce qu’il avait demandé et revint avec le poulet déplumé«Maintenant, faites demi-tour, dit-il, et ramenez-moi toutes les plumes que vous avez dispersées».  Mais je ne peux pas, c’est impossible, répondit-elle, J’ai jeté les plumes sans faire attention et le vent les a emportées.  Comment puis-je les récupérer ?


 

«Vous ne le pouvez pas, répliqua St Philippe, «et c’est exactement la même chose pour vos paroles de scandale.  Elles ont été emportées dans toutes les directions.  Vous ne pouvez pas les rappeler à vous.  Allez, et ne médisez plus.»


 

Mais une perspective plus terrifiante encore se présente.  Étant donné l’état général de désensibilisation aux péchés du huitième commandement, que se passe-t-il si une personne … comme notre célèbre conférencier … demeure inconsciente d’avoir commis un péché  grave et qu’elle doit se repentir et faire réparation ?


 

Notre Mère l’Église est malheureusement stricte sur ce point … tant que le calomniateur refuse de se repentir pour son péché, le Catéchisme enseigne :  «On ne peut justifier une action mauvaise faite avec une bonne intention» (CEC, n. 1759) et tous les catholiques ont l’obligation de «s’être examinés sérieusement» avant d’aller se confesser (CEC, n.. 1456)


 

Notre célèbre conférencier aurait ainsi l’obligation de s’examiner sérieusement sur le huitième commandement avant d’aller  à confesse … un examen qui le forcerait de réfléchir sur sa médisance à la réunion paroissiale. 


 

Au mieux, un catholique, comme notre «célèbre conférencier» qui a commis un péché sérieux contre le huitième commandement sans s’être repenti et avoir fait réparation, pourrait survivre au niveau le plus bas de la vie spirituelle.  Il serait certainement tout à fait impossible pour une telle personne de vivre une union intime avec Jésus dans la Divine Volonté …. Peu importe la conviction qu’elle pourrait mettre en parlant de cette union ou en prétendant la vivre.

 



 

LA BIENHEUREUSE DINA BÉLANGER


religieuse canadienne, décrit merveilleusement l’attitude envers le HUITIÈME COMMANDEMENT qui devrait caractériser les enfants de la Divine Volonté.


 

 

J’avais une horreur indicible de la critique, des jugements sur la conduite des autres.  Ayant entendu émettre la vérité suivante :  Dieu vous jugera dans la mesure où vous aurez jugé votre prochain Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, je fus frappée.  C’était une LUMIÈRE DIVINE, et je reçus en même temps la force de prendre la résolution de toujours juger les autres favorablement, force qui me permit de rester fidèle jusqu’à ce jour à ma détermination.


 

Comment admirer la puissance de la grâce !  Dans mes pensées, j’ai attribué les meilleures intentions à tout le monde, que les actions fussent bonnes ou répréhensibles. Si la culpabilité paraissait évidente, je trouvais des excuses.  Dans mes paroles j’ai pris la défense des absents;  comme j’ai souffert quand j’ai été dans la nécessité de me taire !  Si on les attaquait en ma présence, mon visage devenait sérieux;  j’essayais par mon silence de désapprouver les propos médisants ou malins et j’épiais le moment favorable pour glisser un mot et détourner la conversation.  Oui, j’ai été et je suis très sévère pour moi-même sur ce point de la charité fraternelle.  Je tenais plus à la réputation d’autrui qu’à la mienne.  Cela suppose des sacrifices, certes :   le mépris du respect humain, du qu’en-dira-t-on, le courage de soutenir une opinion dissemblable. C’est pourquoi je comprends la seule action divine en moi et par moi.  D’une nature gênée et timide, m’aurait-il été possible de braver au dehors les paroles peu charitables ?  Non, je ne l’aurais pu, mille fois non !


 

Dieu seul luttait.  Cette lumière et ce secours d’en haut sont aujourd’hui ma consolation et mon espoir.  Je ne crains pas les sanctions de l’éternel Juge, car je ne me rappelle pas, depuis cet âge tendre, avoir jamais jugé personne volontairement.


 

«Ô Jésus !  Je t’en supplie, continue de m’accorder ce précieux don, et au moment où mon âme s’envolera à jamais vers toi, elle pourra s’abîmer de confiance en ta miséricorde malgré la multitude de ses misères.»


 

Prenant la Bienheureuse Dina Bélanger comme modèle,  examinons-nous chaque jour sur le huitième commandement et implorons le Saint Esprit de nous garder de nous tromper nous-mêmes avec L’ILLUSION que nous pouvons garder rancune, commérer, ou délibérément entretenir toutes sortes de pensées mauvaises … sans nous bannir immédiatement nous-mêmes du Royaume de la Divine Volonté.

 

 

COMME JÉSUS L’A DIT À LUISA :

 

Mon Cœur est très grand, mais LA PORTE EST TRÈS ÉTROITE.  Seules les âmes détachées. Nues et simples peuvent remplir le vide de ce Cœur.  En vérité, comme tu le vois, comme la porte est petite, n’importe quel obstacle, même le plus petit, … c’est -à-dire l’ombre d’un attachement, une intention qui n’est pas droite, un travail accompli sans l’intention de Me plaire … les empêchent d’entrer pour trouver leurs délices dans mon Cœur.


 

VIENS DIVINE VOLONTÉ ET TU PARLERAS PAR NOTRE BOUCHE !


 

 

QUE TON RÈGNE ARRIVE !


F I A T


Enseignement sur la condition de la femme à l'époque de Jésus-Christ

LA FEMME À L’ÉPOQUE DE JÉSUS-CHRIST

 

 

JE VOUS INVITE  À REVENIR 2000 ANS EN ARRIÈRE

 

 

Dans première page de la Bible, Dieu  a créé l’homme et la femme À SON IMAGE.  C’est important de savoir le contexte où Dieu s’est incarné.


 

AU NIVEAU SOCIAL

La femme de cette époque n’a aucun statut social;  la femme en tant que telle, n’existe pas.  Elle existe uniquement en fonction de l’homme avec qui elle vit — son père, son mari ou ses frères — mais, par elle-même, elle n’existe pas.


 

DANS LA SOCIÉTÉ JUIVE DE L’ÉPOQUE

Il y a 2000 ans, la femme est non seulement inférieure  à l’homme mais c’était évident, à cette époque-là, qu’elle était soumise à l’autorité de l’homme et on ne se posait même pas la question. C’est l’homme qui a toujours «mené»  mais ça allait plus loin que ça, à cette époque-là, la femme était littéralement LA PROPRIÉTÉ DE L’HOMME, exactement comme un objet, comme une maison, une terre, etc. 


 

LA FEMME APPARTIENT AU PÈRE, AU MARI, AUX FRÈRES

Tout d’abord elle appartient à son père  qui peut la négocier.  Ensuite elle appartient au mari. Si le mari meurt, si son père meurt, et bien elle appartient à ses frères.  Elle est leur propriété.  Ça c’est dans le DÉCALOGUE, les dix commandements, la formulation d’origine. Dans le décalogue il est dit :  « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.»  (là, nous autres, on a toujours pris ça sur le plan sexuel, mais ce n’est pas du tout ça qui est formulé là à l’époque). Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni ses biens, ni son boeuf, ni son âne, ni ses poules, la femme est au même niveau.  Le boeuf, l’âne, les poules étaient ses biens.  Ce n’est même pas une question sexuelle !  l’ADULTÈRE EST UN VOL, vois-tu  la mentalité de l’époque? C’est autre chose qu’aujourd’hui.  L’adultère est un vol …  tu ne convoite pas ... parce qu’elle appartient à ton voisin.  C’est un vol!  Imagine toi donc !


 

LA FEMME EST UNE SERVANTE

Une servante est l’équivalent d’esclave à l’époque. Le père peut la donner comme esclave, en garantie pour une dette non payée. «J’ai une grosse dette à payer alors comme garantie, il peut prendre l’une de ses filles et la donner comme esclave, comme servante».  S’il ne réussit pas à payer sa dette, elle appartient à l’autre, comme  un objet qu’on donne en garantie ... c’est pourtant un être humain il me semble!  Son époux peut la répudier, c’est-à-dire la renvoyer chez elle ...  chez son père ...  si elle n’a pas de père, chez ses frères, sinon elle est dans la rue.  Il peut la répudier à tout moment, pour à peu près n’importe quel motif. On pouvait mettre sa femme dehors pour n’importe quelle raison :  un repas brûlé ... t’as brûlé mes toast à matin .... dehors... c’est épouvantable !  Ou simplement le goût de «je suis tannée d’avoir le vieux modèle à maison, je veux avoir un petit modèle plus jeune, on va renouveler le stock, un modèle plus récent.»  C’était réellement ça à l’époque de Jésus.  Et si la femme n’a pas un homme dans cette société-là pour la protéger, … si elle ne peut pas retourner chez son père, …si elle n’a pas de frères ou ils ne veulent rien savoir d’elle, … c’est la MANDICITÉ ou la PROSTITUTION qui l’attend à coup sûr, elle va se retrouver dans la rue à crever de faim, … elle va quêter ou elle va se prostituer, elle n’a pas le choix si elle veut survivre.


 

SUR LE PLAN RELIGIEUX

Sur le plan religieux c’est encore pire ! C’est un peu comme dans l’Islam aujourd’hui, le religieux et le social sont UN.  Le social est mené par le religieux, etc. c’était ça à l’époque.


Dans la mentalité des juifs religieux de l’époque, Dieu avait créé la femme POURQUOI?  seulement pour fournir à l’homme une aide adéquate; c’était pour servir fidèlement son mari, le nourrir le laver : c’est la femme qui lave le mari, lave ses mains quand il arrive, ses pieds, etc. et bien sûr pour le satisfaire sexuellement et lui donner de beaux enfants mâles de préférence.  On sait que c’était important d’avoir des enfants mâles pour que la tradition se poursuive et d’avoir une couple de filles bien sûr pour les servir.  C’est bien normal, pour s’occuper de la maison.



LA TORA

De plus, on connaissait la Bible, la TORA,  elle était transmise de génération en génération, on l’écoutait à la synagogue.  On se souvenait que c’était à cause de Ève s’ils avaient été chassés du Paradis.  On avait donc développé à travers les siècles une vision négative de la femme sur le plan religieux.


 

C’est important de savoir ça parce qu’on a traîné tout ça jusqu’en 1950 au Québec :  la femme était une source dangereuse de tentation et de péché.  Conséquence, il fallait donc se méfier d’Ève et se défier d’elle,  comment?  En la soumettant et en la contrôlant.  Tu vois les  racines?  Les rabbins enseignaient ça aux hommes et les femmes n’avaient même pas droit à l’enseignement.  Les femmes il faut faire attention à ça, il faut les contrôler, il faut les soumettre.


 

RÈGLES DE PURETÉ RELIGIEUSE

On la contrôlait par plusieurs règles de pureté religieuse.  Oui, on avait installé des règles de pureté religieuse car elle était IMPURE DE NATURE.  Comment ça?  à cause de ses pertes de sang à tous les mois.  Le sang chez les juifs c’est la vie (alors que les hommes allaient massacrés des peuples, coupaient les têtes, le sang giclait partout, il n’y avait pas de problème).  La femme avait  des pertes de sang OH! elle est impure.! Quand elle accouchait, il y avait beaucoup de sang, donc ça prenait 40 jours pour qu’elle redevienne pure.  Les conséquences de ça :   toutes les personnes et tous les objets qu’elle touchait durant cette période-là étaient automatiquement contaminés par elle à chaque mois.  C’est la raison pour laquelle entre autre, on la tenait toujours à distance dans les synagogue loin du saint des saints.


 

La femme était donc recluse à la maison, elle ne pouvait pas se promener toute seule, aller à l’épicerie, etc.  jamais!  En dehors du foyer, elle n’existait pas.  Quand on dit dans l’Évangile, « Sans compter les femmes et les enfants » ça, il faut le prendre au sens littéral, parce que les femmes et les enfants ne comptaient pas, ils n’existaient pas dans cette société là. À l’extérieur du foyer, la femme devait toujours être accompagné de son mari.


 

LA FEMME NE POUVAIT PAS PARLER EN PUBLIC

Un autre  détail «très parlant»:  la femme ne pouvait pas parler en public.  Quand on dit comment se fait-il que le Christ ne s’est pas choisi des femmes parmi les apôtres, etc. ?  C’est parce qu’elles n’avaient même pas le droit de parler en public, elles risquaient de se faire lapider. C’est important de comprendre ce qui se passait à l’époque.  Elles n’avaient aucun droit.  Elles n’assistaient pas non plus aux banquets publics.  Les rassemblements, les banquets publics … c’était pour les hommes,  sauf la noce ...  une section à part.


 

Autrement dit, dans la société juive de l’époque il y a 2000 ans, autant sur le plan social que religieux la femme était marginale.  Elle reste à la maison.  Ça se vit encore dans certains pays.


 

LES DISCIPLES FÉMININS :  SCANDALE !

Imagine alors l’impact et le scandale que  Jésus de Nazareth apporte en se laissant côtoyer par des femmes et en se laissant suivre par des disciples féminins.  Il n'est jamais arrivé dans l’histoire du judaïsme, il n’y a aucun prophète qui avait des disciples féminins et il n’y avait aucun rabbin qui avait des disciples féminins, ça n’existait pas. C’est une première mondiale.  Imaginez le scandale ! Le grand prophète de Nazareth.  C’est pas pour rien qu’il s’est fait tué, ça n’a pas pris de temps.   


Quand on dit qu’il mange avec les collecteurs d’impôts, et les pécheurs, il faut entendre: il mange avec les collecteurs d’impôt et les pécheresses.  Tout était au masculin à ce moment là.  On dirait que le féminin n’existait pas.  Parce qu’ordinairement les collecteurs d’impôt, il y avait des femmes avec eux autres.  C’était un SCANDALE ! Si Jésus  était vraiment un prophète jamais il ne ferait ça.


 

Imaginez les femmes qui suivaient le Maître, qui suivaient le Nazaréen hors de leur foyer et qui prenaient place elles aussi aux mêmes banquets publics que les hommes.  Imaginez comment on les percevait !  Elles étaient tout de suite cataloguées comme des femmes dévoilées, pour ne pas dire des prostituées.  Les femmes qui suivaient le Maître comme disciples, ont été les disciples les plus fidèles, d’ailleurs elles étaient en général parmi les plus pauvres de la société, sauf exception. . C’était d’abord des MALADES que Jésus avait guéri de toutes sortes de maladies. À chaque fois qu’on parle :   il a chassé les démons, les fameux démons, c’était  les «maladies mentales,»  à cette époque-là on appelait ça comme ça.  Quelqu’un qui avait des crises au niveau mental, il était possédé du démon, un esprit mauvais.


 

Pouvez-vous imaginer ce que ça voulait dire DEVENIR VEUVE à l’époque? C’était le drame !   C’est pour ça qu’on parle beaucoup des veuves dans la Bible  parce que si ton mari meurt, la femme n’as plus  aucun statut social, elle est dans la rue.   Les femmes qui suivaient le Maître étaient des épouses répudiées qui ont été mises dehors, des femmes seules sans ressources, des prostituées, des mendiantes. 


 

ET L’AMOUR LES ACCUEILLE TOUS.  Jésus les accueille tous et il prend leur défense à chaque occasion qui se présente, c’est ça DIEU.  Jamais, jamais vous ne trouverez dans les Évangiles où Jésus fait allusion à leur séduction dangereuse. AU CONTRAIRE, Jésus va parler de l’ADULTÈRE des maris, et ça ne faisait pas leur affaire.  Il va dire aux maris:  Qui regarde, qui fait juste regarder la femme du voisin a déjà commis l’adultère dans son coeur Qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à son égard.  Les hommes écoutaient ça et ils n’en revenaient pas, même les apôtres, ils disaient au Seigneur, «si c’est comme ça,  ça ne vaut pas la peine de se marier, si je ne peux pas  mettre ma femme dehors qu’est ce que ça donne de se marier.»   Ça c’était  AVANT la Pentecôte quand même. 


 

La femme n’a pas été créé juste pour faire des enfants.  C’était ça la mentalité, à l’époque et on a traîné  ça jusqu’en 1950 au Québec. Il ne faut pas se le cacher.  Jésus répond à une femme qui est en extase devant sa Parole, elle lui dit :  « Heureuse la mère qui t’a enfanté et les seins qui t’on allaités.»  Hein, elle est chanceuse ta mère d’avoir eu un gars comme toi.  Il dit : «Il dit : «  Non !  plutôt ceux qui écoutent la Parole et la garde. Celui qui écoute la parole et qui la garde est ma mère, est ma soeur, est mon frère, devient ma mère spirituel.   La femme s’occupait que le repas soit prêt et les hommes au salon, c’était ça aussi au Québec assez longtemps je pense.

 

 

Jésus défend la femme. Vous vous souvenez le chap. 8 de St-Jean.  Pris en flagrant délit d’adultère, on ne parle pas de l’homme, on parle toujours de la femme.  C’était toujours la faute de la femme, c’était ça leur mentalité.  La femme on va la tuer.  On les lapidait à mort.  Il prend la défense de cette femme là pris en flagrant délit d’adultère.  En une phrase :  OK vous voulez la tuer :   «Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre.»  Toutes les pierres ont tombé à terre, il se retirèrent en commençant par les plus vieux.


 

Dans l’histoire de l’humanité, Jésus respecte profondément la DIGNITÉ de la femme. Il lui redonne sa dignité, au prix de sa vie.  Il va le payer de sa vie bien sûr.   Et il la considère totalement égale à l’homme.  À l’époque c’est une révolution. 


(Extrait d’un enseignement sur la condition de la femme à l’époque de Jésus-Christ 

par M. Alain Dumont, conférencier spirituel, qui  a vécu cinq ans comme responsable dans une communauté de l'Arche (avec des personnes déficientes).  Il est  décédé le 17 avril 2021.  Réf : Ressourcement spirituel  «Les enfants de Lumière »

 

La religion personnelle et la religion communautaire 

 

MAURICE ZUNDEL nous annonce LA VIE DANS LA DIVINE VOLONTÉ


LA RELIGION PERSONNELLE

et la

RELIGION COMMUNAUTAIRE


L’immense majorité des êtres humains n’ont pas choisi leur religion : ils l’ont reçu de leur géographie, ils l’ont reçue de leur groupe, ils l’ont reçue de leur tribu. Et il vient un moment où justement, cette situation paraît intolérable, un moment où l’homme devenu plus conscient de lui-même, éprouve le besoin de choisir d’être avec Dieu dans un rapport d’adulte, dans un rapport de liberté.


Et précisément, aujourd’hui, nous sommes à ce tournant de l’histoire où l’humanité subit sa plus grande crise de croissance dans cette tension entre une religion communautaire, une religion de groupe, une religion dont on hérite, une religion que l’on trouve dans son berceau et une RELIGION PERSONNELLE une religion à laquelle on se donne, ce qui répond à une ferveur qui jaillit du plus intime de soi.


LA CRISE DU MONDE ENTIER


Dans les milieux intellectuels, cette crise est particulièrement sensible, mais au fond, on peut dire que c’est la crise du monde entier car, finalement, s’il y a un monde qui se dit ATHÉE, c’est beaucoup plus par opposition aux formes communautaires de la religion qu'à cette forme toute intime de ferveur mystique où chacun se donne secrètement à son idéal.


On trouve souvent dans le monde catholique des êtres plus ou moins détachés de l’Église, qui ne sont pas hostiles, si vous le voulez, mais qui deviennent indifférents et qui préfèrent précisément une religion qu'ils ont découverte, qui répond à leurs aspirations, qui est alimentée par ce qu’il y a en eux de meilleur et de plus enthousiaste pour certaines formes ecclésiales : «Je n’ai pas besoin d‘aller dans une église pour prier, je , m’y ennuie; ce que j’entends ne me satisfait pas; je n’aime pas la foule et je me sens infiniment plus proche de Dieu quand j’écoute de la musique.»


Ce sont des choses que l’on entend fréquemment, et il est certain que cette crise n’est pas sans fondement. Et si elle n’est comme nous pouvons l’espérer, qu’une crise de croissance, il faudra bien en sortir un jour.


LA DIFFICULTÉ D'EN SORTIR c’est que nous avons hérité du judaïsme, un livre merveilleux que l’on commence à relire beaucoup, ce qui ne veut pas dire qu’on le comprenne toujours – LA BIBLE. Or, dans la Bible, une bonne partie des textes sont des textes qui concernent une tribu; ce sont des textes qui célèbrent une alliance avec un peuple et où ce peuple, en bloc, est considéré comme solidaire de Dieu, en sorte que s’il viole son alliance, il sera châtié jusqu’à l’Extermination, sauf le petit reste fidèle qui assurera la permanence du culte de Dieu sur la terre. Et il est impossible assurément de lire la Bible sans être frappé – même chez les plus grands prophètes comme Isaïe et Jérémie – sans être frappé de ce caractère collectif de la religion. C’est le groupe, c’est le peuple, c’est la tribu qui a des rapports avec Dieu, et l’individu n’en a que grâce à son appartenance au peuple, et à travers le groupe dont il est un membre.

Il est certain que cette TRADITION JUIVE qui est d’ailleurs tout a fait naturelle et qui se dépasse elle-même puisque la Bible est un mouvement vers le Christ – que la Bible de l'Ancien Testament ne prétend pas du tout être le dernier mot, mais au contraire nous conduire à l’éternelle Parole vivante qui est Jésus, mais il est certain aussi que cette information biblique, cette tradition biblique, a pesé TRÈS LOURDEMENT sur l’histoire du christianisme.


Il nous faut absolument trouver un accord entre une religion personnelle qui répond à nos goûts, à nos passions les plus hautes et les plus admirables, qui répond à notre ferveur, qui répond à notre besoin d‘aujourd’hui, il est certain qu’il nous faut trouver un accord entre cette religion personnelle et la religion communautaire.



BEAUCOUP DE CATHOLIQUES

N’ONT PAS DE RELIGION PERSONNELLE.


Ils viennent à l’église, ils observent les devoirs communautaires, ils font des prières vocales qui constituent pour eux une obligation, et ils n’ont aucune idée d’un mariage d’amour avec Dieu. Ils n’ont pas du tout le sentiment qu’ils n’ont fait la RENCONTRE DE DIEU, que Dieu est un visage imprimé dans leur coeur, une découverte inépuisable et merveilleuse toujours capable de les combler. Ils se donnent tout simplement au groupe, ils ne réfléchissent pas au-delà; ils sont d’honnêtes pratiquants, ils sont de braves gens: c’est déjà beaucoup. Mais ils ne connaissent pas le frémissement d’allégresse qui déclenche, dans l’âme des mystiques, ces grands poèmes tel que Le Cantique du Soleil de saint François d’Assise ou Le Cantique spirituel de saint Jean de la Croix. Pour eux, Dieu fait partie de cette chaîne des devoirs auxquels ils souscrivent une fois pour toutes, mais il n’a pas du tout pour eux le visage d’un événement et d’une rencontre personnelle. Cela peut leur suffire; mais il y a beaucoup de gens, heureusement, à qui cela ne suffit pas.


AVOIR LA PASSION DE DIEU


Il est clair que, dans les grande crise qui mettent en question le choix définitif d’un homme, cette religion ne suffit pas. Les grandes passions qui surgissent en rafale, où il s’agit de prendre une décision qui nous engage tout entier, ces grandes passions ne peuvent être équilibrées que par LA PASSION DE DIEU.


Celui qui n’a pas la PASSION DE DIEU, qui n’a pas contracté avec Dieu un mariage d’amour, celui dont parle saint Paul dans la Seconde aux Corinthiens : «Je vous ai fiancés au Christ comme à un époux unique ainsi qu’une vierge pure» (2 CO. 11, 2) Ceux qui n’ont pas la passion de Dieu seront nécessairement emportés par d’autres passions, et il arrive justement que ce soit les tempéraments les plus riches, les mieux doués, les plus capable d’action et de création qui soient ainsi emportés dans la tourmente, parce qu’ils ne connaissent que le Dieu communautaire, ce Dieu extérieur, ce Dieu qui vient par le groupe, et qu’ils n’ont jamais contracté avec Dieu ce lien personnel qui en fait une découverte inépuisable.


QUELLE EST L’ATTITUDE DE JÉSUS?

Dans ce problème, il est clair que notre Seigneur imprime a notre pensée une direction essentielle; et nous pouvons remarquer immédiatement que Jésus a été victime de la religion communautaire. C’est justement au nom du groupe qu’il a été sacrifié. C’est comme un ennemi de cette religion du groupe qu’il a été condamné, car comme le disait le grand prêtre Caïphe : «Il faut mieux qu’un seul homme meurs et que le peuple tout entier soit sauvé» (Jn 11,50)


Jésus a inspiré précisément à son groupe, à ce judaïsme si parfaitement organisé à son époque, il a inspiré aux autorités de son époque une inquiétude intolérable. Ils avaient justement l’impression qu’il échappait à leurs règlements, qu’il ébranlait les traditions jusqu’en leur fondement, et qu’il mettait en danger l’unité du peuple.


Il est donc certain que notre Seigneur ne va pas nous détourner d’une RELIGION PERSONNELLE, mais tout au contraire nous y engager. Il sera impossible d’être disciple de Jésus SANS UNE RELIGION PERSONNELLE; mais en même temps – et c’est là le paradoxe apparent – il sera impossible d'être disciple de Jésus SANS AVOIR UNE RELIGION COMMUNAUTAIRE.



CHAÎNE D’AMOUR


Saint Paul le dit magnifiquement dans les Épîtres de la Captivité : Jésus est celui qui fait tomber tous les murs de séparation, qui veut rassembler tous les peuples dans l’unité de sa personne et, par conséquent, sa religion aura nécessairement une expression universelle. Il voudra, et se proposera délibérément de toutes les âmes, où chaque personne sera invité à se joindre, ou l’absence d’une seule âme apparaît comme une lacune impossible à combler, en sorte que l’horizon du christianisme sera sous un aspect tellement communautaire, qu’il sera absolument inconcevable que l’on puisse s’approcher de Jésus, sans prendre avec soi tous les peuples et tous les hommes, davantage : TOUT L’UNIVERS.


LE SACREMENT


Comment faire le joint entre cette exigence communautaire qui est exprimée magnifiquement dans le terme même de «catholique» qui veut dire UNIVERSEL, comment cette exigence communautaire peut elle s’accorder avec ce vœu profond, irrépressible de RELIGION PERSONNELLE? C’est par le moyen du SACREMENT.


Le SACREMENT fait le joint entre la religion personnelle et la religion communautaire; et par «sacrement», j’entends, non seulement les sept signes sacrés que l’on désigne de ce nom, mais toute l’Église elle-même. L’Église elle même, tout entière, est d’abord un immense sacrement où tout doit être considéré comme tel : les personnes, les livres, les doctrines, les rites, les choses.



QU’EST-CE QU’UN SACREMENT


Eh! Ben, si vous le voulez un sacrement – pour faire court – pour en donner immédiatement une illustration bien visible, c’est quelque chose comme un geste de tendresse, quelque chose comme le «OUI» du mariage qui est bien quelque chose de sensible : on peut entendre ce «OUI» du mariage, on peut voir le baiser qu’une mère donne à son petit enfant endormi mais il est clair que ce geste, il est clair que ce mot n’a de sens que par LE DEDANS. Aussi bien, annule-t-on les mariages où le «OUI» n’a été qu’une feinte, où le «OUI» n’a pas été prononcé librement et intérieurement.

Il y a donc un régime des signes, un régime des symboles qui constitue d’ailleurs le véhicule de toutes les relations humaines, qui n’a de sens que par LE DEDANS, tellement que, s’il n’y a personne derrière le signe, le signe se vide de toute signification.



TOUT LE DEHORS DOIT ÊTRE PRIS PAR LE DEDANS


Et voilà justement dans l’institution sacramentelle ou plus exactement dans l’organisme sacramentel, voilà le caractère décisif : «Tout LE DEHORS doit être pris par LE DEDANS.» Aussi bien, disons-nous, car dire que l’Église est le Corps mystique de Jésus, c’est dire précisément qu’elle en est un SIGNE qui ne peut être atteint que par LE DEDANS, c’est-à-dire rigoureusement par une vie mystique. Il faut être en UNION PROFONDE, en UNION PERSONNELLE, en UNION ACTUELLE avec Jésus pour concevoir toutes les richesses, toute la grandeur, toute la beauté du mystère de l’Église, cette Église qui est Lui-même sous ce voile des signes, des signes personnels ou des signes matériels, mais toujours Lui, comme un visage qui transparaît derrière le voile de Véronique.


IL EST ABSOLUMENT ESSENTIEL de percevoir ce VISAGE DE JÉSUS, de communiquer et de communier à la PRÉSENCE et à la vie de Jésus pour échapper, justement, à cet aspect écrasant d’une religion communautaire qui serait une religion de groupe, d’une religion imposée par la géographie ou par l’hérédité.


Mais non, un catholique, un chrétien ne peut vraiment être membre VIVANT de l’Église que par une RELIGION PERSONNELLE, parce que la communauté chrétienne est axée sur la solitude de la foi, de l’espérance et de L’AMOUR.


… C’est quand notre solitude est parfaite, quand nous sommes recueillis au plus intime de nous-même, que la communion s’établit parfaitement avec les autres, dans la mesure où eux-mêmes ont rejoint leur solitude. Il y a ainsi une espèce de respiration commune en face d’une PRÉSENCE qui est le BIEN COMMUN de tous mais qui est aussi le SECRET le plus personnel de chacun.


Davantage : on peut dire que le SACREMENT, c’est un voile qui non seulement se propose d’unir, par un symbole visible toute l’humanité, mais un voile qui dérobe un SECRET afin que chacun le découvre à sa manière et soit sollicité d’en faire, en quelque sorte l’invention au plus intime de soi…..


Chacun, donc d’entre nous, chacun doit avoir sa RELIGION PERSONNELLE qui est lui-même, qui lui est révélée par ce qu’il est dans le plus intime de son être, et qu’il doit monnayer, au jour le jour selon les rencontres de sa propre vie, puisque chaque circonstance appelle en nous une attitude différente qui pourra être équilibrée et créatrice et doit être une nouvelle rencontre avec Dieu.

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Il est donc certain qu’il n’y a pas de conflit. Le conflit est apparent : Jésus l’a dénoué magnifiquement parce qu’il nous a introduits dans ce monde des signes et des symboles, qui est à deux registres, où tout ce que l’on voit conduit à l’INVISIBLE, où tout ce qui se manifeste enveloppe un SECRET, où enfin dans le monde et dans l’humanité, où dans l’action comme dans la pensée, on peut sentir - si l’on s’y applique si l’on écoute, si l’on va jusqu’au coeur du silence – BATTRE LE COEUR DE DIEU.


(Source : Le bulletin PRÉSENCE No. 101 – janvier 2018 – Maurice Zundel)


Note : LE SACREMENT DE LA DIVINE VOLONTÉ

«Quand l’âme se fond dans ma Volonté, c’est le néant qui s’élève vers le Tout et le Tout qui descend vers le néant. C’est le plus noble, le plus pur, le plus beau et le plus héroïque acte que la créature puisse faire. Oh! OUI! Je te le confirme, MA VOLONTÉ EST UN SACREMENT qui surpasse tous les Sacrements institutionnels ensemble.» (Livre du Ciel, Tome 12, le 26 décembre 1919 )