SAINT ANNIBALE (HANNIBAL) MARIE DI FRANCIA



(5  juillet 1851 - 1er juin 1927)

Fondateur des Congrégations religieuses des Rogationistes et des Filles du Divin Zèle et confesseur extraordinaire de Luisa Piccarreta


«Saint Annibale M. di Francia est la deuxième créature après la Vierge Marie

 à avoir vécu dans la Divine Volonté et être montée au Ciel.» 

(Livre du Ciel, Tome 23, le 28 février 1928)


INTRODUCTION

ES-TU AU COURANT ?


QUE Saint Annibale Maria Di Francia naquit à Messine (Italie) le 5 juillet 1851, dans une famille très riche de la noble Anna Toscano et du chevalier Francesco, marquis de Santa Caterina dello Ionio, Vice Consul pontifical et Capitaine honoraire de la Marine.

QU'IL était le troisième de quatre enfants.

QU'IL devient orphelin à l'âge de 15 mois en raison de la mort prématuré de son père.  Cette expérience amère imprégna son âme d'une tendresse particulière et d'un amour spécial envers les orphelins qui caractérisèrent sa vie et son système éducatif.

QU'IL développa un grand amour pour l'Eucharistie, au point de recevoir l'autorisation exceptionnelle pour son époque, de pouvoir s'approcher de la Sainte Communion chaque jour.  

QUE quelques mois avant son ordination, une rencontre «providentielle» avec un mendiant presque aveugle le mit en contact avec la triste réalité sociale et morale du quartier le plus pauvre de Messine.  Avec l'accord de son Évêque, il alla vivre dans ce «ghetto» et il employa toutes ses forces à  aider ces malheureux qu'il considérait comme des brebis sans berger.

QU'IL a commencé, avec la bénédiction de son archevêque et les encouragement de JEAN BOSCO, une école du soir pour les garçons et un jardin d'enfants de jour pour les filles de cinq à huit ans

QUE L'orphelinat des filles voit le jour et, le 4 novembre 1883, l'orphelinat des garçons. Il les place sous le patronage de Saint Antoine de Padoue. Plus tard, toutes ses institutions caritatives pour les enfants pauvres s'appelleront "Anthonian Orphanages" (Orphelinats Anthoniens). 

QU'IL s'engagea fortement dans la formation spirituelle des séminaristes.  Il répétait souvent que sans une solide formation spirituelle, sans la prière «tous les efforts des évêques et des recteurs de séminaires se réduisent généralement à une culture artificielle des prêtres».  Il était convaincu que le salut de l'humanité ne peut advenir que grâce à l'oeuvre de SAINTS et NOMBREUX PRÊTRES.

QU'IL fonda deux nouvelles familles religieuses:  le 18 mars 1887, la Congrégation des Filles du Divin Zèle et, dix ans plus tard, la Congrégation des Rogationistes. 

QU'IL était connu pour propager la dévotion de la "Servitude d'Amour" enseignée par Louis Marie Grignion de Montfort et il incarnait l'esprit d'abandon complet entre les mains de Marie. Sa charité ne connaissait pas de limites et s'adressait à tous ceux qui en avaient besoin, y compris les prêtres en difficulté et les religieuses cloîtrées souvent oubliées des bienfaiteurs. À Messine, on disait : "C'est la maison du P. Di Francia. Asseyez-vous et vous aurez quelque chose à manger".  Les gens le considéraient comme UN SAINT même lorsqu'il était encore en vie. 

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ST-ANNIBALE ET LUISA N'AVAIENT RIEN EN COMMUN


Il est étonnant de constater que St-Annibale Di Francia et Luisa Piccarreta n’avaient absolument rien en commun. St-Annibale était un homme raffiné, venant d’une famille noble et très riche, il était un poète remarquable, un excellent prédicateur et un apôtre des vocations sacerdotales en plus d’être le père des pauvres.

Luisa était une mystique contemplative, sans instruction, qui a été alitée à peu près toute sa vie. La seule chose qu’ils avaient en commun c’était le grand amour de Dieu, de l’Eucharistie et une totale soumission à la Volonté Divine.


LE TANDEM

Avez-vous remarqué que souvent les grands saints en viennent à faire LA PAIRE.  Exemple :

Thérèse d’Avila et Jean de la Croix

François de Sales et Jeanne de Chantal

Vincent de Paul et Louise de Marillac

François d’Assise et Claire

Benoit et sa sœur Scholastique

C’est aussi vrai pour

 St-Annibale et Luisa. 

St-Annibale qui a été choisi par Dieu pour être le confesseur extraordinaire et le censeur des écrits de la Servante de Dieu, Luisa Piccarreta.


SLOGAN

Le slogan du Père Annibale était : «TOMBEZ EN AMOUR AVEC JÉSUS-CHRIST»


Lors de la canonisation du Père Annibale, le Pape Jean-Paul II a répété ce slogan à tous ceux qui était rassemblés en disant :

 «Ce slogan nous rappelle que nous devons être en amour avec Dieu. Lorsque nous sommes en amour avec Jésus-Christ, nous pouvons trouver toute la force spirituelle nécessaire pour découvrir LA VOLONTÉ DE DIEU et la force aussi de s’y abandonner.»


EXTRAIT D’UNE LETTRE DE ST-ANNIBALE À LUISA

Messina, le 6 juin 1924

«Ce matin, j’ai reçu une carte postale de la «Libreria Editrice Pontificia» de Rome me demandant 100 copies supplémentaires des Heures de la Passion, 4ième Édition.

«Souvent dans ma méditation du matin, après avoir médité l’Adorable Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, je médite c’est-à-dire, je lis très lentement et avec attention deux ou trois chapitres de tes écrits dans la Divine Volonté; et l’impression que j’en retire est profondément intime. Je vois une science sublime et divine que je ne comprends pas encore complètement, donnant de la difficulté à ma pauvre intelligence.

Ce sont des écrits qui doivent être connus du monde entier. Je crois qu’ils vont produire beaucoup de fruits. À mon avis, aucune intelligence humaine n’aurait été capable de former ces écrits.»

(Signé : Chanoine A.M. Di Francia)


EXTRAIT D’UNE LETTRE DE LUISA À ST-ANNIBALE :

Corato, le ler juin 1927 – (date du décès du Père Annibale)

«Je suis très affligée, pas seulement à cause de la privation de mon doux Jésus mais aussi parce que j’ai reçu la triste nouvelle du décès du Père Di Francia. Il était le seul à qui je pouvais me livrer et ouvrir mon âme. Il me comprenait si bien – il était un SAINT à qui je me confiais et qui percevait très bien toute la valeur de ce que Jésus me révélait concernant la Divine Volonté. Il était si intéressé à la Divine Volonté qu’il a pris tous les écrits avec lui dans le but de les publier.»


NOTA BENE  


Si le nom de Luisa Piccarreta n’apparaît pas sur la page couverture de la première Édition des Heures de la Passion sous le nom italien de «OROLOGIO DELLA PASSIONE», c’est à la demande même de Luisa, qui voulait rester dans l’anonymat.

St-Annibale lui écrit le 23 novembre 1926 «Je désire te rassurer que dans toutes les publications, ton nom n’apparaîtra pas du tout, tant et aussi longtemps que tu seras en vie. La seule référence sera celle-ci : 

«Auteur des Heures de la Passion : UNE ÂME SOLITAIRE»


Veux-tu lire une belle lettre de Luisa au Chanoine Annibale di Francia? Ouvre ton livre des 24 heures ... va au début de l’introduction. Tu l'as déjà lu?  Recommence   C’est tellement beau!


 LA MISSION DE SAINT-ANNIBALE DI FRANCIA

MISSION IMPORTANTE


SAINT ANNIBALE était réputé pour sa prudence et sa sainteté ce qui faisait de lui la personne idéale pour réviser et publier les écrits de Luisa.  L'estime de l'Achevêque de Trani pour Saint Annibale était tellement grande qu'il le nomma le Censeur non seulement des écrits de Luisa Piccarreta mais également de toutes les publications de son Diocèse.


Malgré l'énorme demande de temps et d'énergie consacrés à ses Congrégations religieuses et à ses orphelinats, le Père Annibale consacre une attention méticuleuse aux écrits de Luisa et il écrivit ceci: 


 «Je veux que vous sachiez que depuis que je suis consacré totalement à l'oeuvre de la Divine Volonté, je ne me sens plus concerné par mes propres instituts.  Je parle de la Divine Volonté avec des personnes spirituelles qui sont capables d'écouter et j'en fais la promotion autant que je peux et même dans mes instituts.»


Jésus Lui-même confirma à Luisa l'importance de la mission du Père Annibale dans la promotion du 

RÈGNE DE LA DIVINE VOLONTÉ dans les âmes. 


Le 18 août 1926, LUISA écrivit: 

 «Pendant que je priais je me suis retrouvée en dehors de moi et, entre temps, j'ai vu le Révérend Père qui doit s'occuper de l'impression des écrits concernant la Très Sainte Volonté de Dieu, avec notre Mère tout près.  Notre Seigneur prit toutes les connaissances, les effets et la valeur qu'Il avait manifestés au sujet de la Volonté Suprême qui se changèrent en rayons de Lumières.  Il les scella dans son intelligence de façon à former une couronne de Lumière autour de sa tête.  Et pendant qu'Il faisait cela, il dit au Révérend Père:


«Mon fils, la tâche que je t'ai confiée est très grande et, dès lors, il est nécessaire que Je te donne beaucoup de Lumières pour te faire comprendre clairement ce que j'ai révélé, parce que, selon la clarté avec laquelle les vérités sont exposées, elles produiront de bons ou de meilleurs effets.  Quoique en elles-mêmes elles soient très claires, parce que ce qui regarde ma Volonté est Lumière qui descend du Ciel, qui ne crée aucune confusion ni n'éblouit l'intelligence, mais a la vertu de raffermir et de clarifier l'intellect humain pour lui faire comprendre et aimer ces vérités.»


PUBLICATION DES HEURES DE LA PASSION 

Luisa ne voulait pas que son nom apparaisse.

PRÉFACE PAR SAINT HANNIBAL MARIA DI FRANCIA 

SAINT HANNIBAL MARIA DI FRANCIA, après avoir ordonné à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta sous obéissance d'écrire « Les Heures de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ », les publia ensuite sous son nom parce que

LUISA ne voulait pas que son propre nom apparaisse.


Ci-après la transcription de la 

PRÉFACE DES «HEURES DE LA PASSION» ÉCRITE PAR SAINT HANNIBAL 


Messine, le 29 octobre 1926

Intelligentes quae sit voluntas Dei.

Nous commençons, avec ce premier tirage, la publication de plus de 20 volumes manuscrits de révélations sublimes que, toujours sauf les jugements de la Sainte Église, nous croyons pieusement avoir été données par Notre Seigneur Jésus-Christ à une âme, une fille bien-aimée,  et son disciple, qui est le pieux auteur des Heures de la Passion.


Nous faisons savoir aujourd'hui encore que ces révélations, qui se poursuivent et se poursuivront, on ne sait combien de temps encore, ont pour but l'établissement du Triomphe complet du Royaume de la Divine Volonté sur terre.


Qui est cette fille bien-aimée et disciple de Notre-Seigneur, l'auteur des Heures de la Passion, qui a écrit jusqu'à présent 20 volumes de révélations divines ?


Nous ne pouvons pas divulguer son nom et son adresse car cela signifierait la prosterner devant l'affliction la plus grave et l'écrasement le plus profond de son âme et de son corps.


Elle veut vivre solitaire, cachée et inconnue. Pour aucune raison au monde elle n'aurait mis par écrit les communications intimes et prolongées avec l'adorable Jésus, depuis son plus tendre âge jusqu'à aujourd'hui, qui se poursuivent encore, on ne sait jusqu'où, si Notre-Seigneur lui-même ne l'y avait pas obligé à plusieurs reprises, tant personnellement et par la sainte obéissance à ses Directeurs, à laquelle elle s'abandonne toujours avec une énorme violence envers elle-même, et aussi avec une grande force et générosité, parce que sa conception de la sainte obéissance lui ferait refuser même l'entrée au Paradis, comme cela se voit dans les révélations des 11 et 30 octobre 1909.


Tant ses discours et ses dialogues avec Lady Obedience, (Dame obéissance) comme elle l'appelle, sont si gracieux, voulant presque se venger de la sujétion à laquelle elle est contrainte. Tantôt elle lui parle comme à une grande Princesse et Reine qui s'impose sévèrement, tantôt elle la dépeint comme un Guerrier des plus puissants, qui s'arme de la tête aux pieds, prêt à frapper dès qu'on ose le contredire.


En substance, cette âme est engagée dans un formidable combat entre un amour irrésistible du secret et l'empire inexorable de l'Obéissance auquel elle doit absolument se rendre - et l'Obéissance gagne toujours. Cela constitue l'un des traits les plus importants d'un véritable esprit - d'une vertu solide et éprouvée, car elle se soumet à la domination de la grande Dame Obéissance, avec la plus grande violence envers elle-même, depuis une quarantaine d'années !


Cette âme solitaire est une vierge très pure, toute de Dieu, qui paraît être l'objet d'une singulière prédilection de Jésus, divin Rédempteur. Il semble que Notre-Seigneur qui, siècle après siècle, multiplie de plus en plus les merveilles de son Amour, ait voulu faire de cette vierge sans éducation, qu'il appelle la plus petite qu'il ait trouvée sur terre, l'instrument d'une mission si sublime qu'aucune autre ne peut lui être comparée, c'est-à-dire le triomphe de la Divine Volonté sur toute la terre, conformément à ce qui est dit dans le « Notre Père » : Fiat Voluntas Tua sicut in Coelo et in terra.


Cette vierge du Seigneur est alitée comme victime de l'Amour Divin depuis plus de 40 ans, depuis l'époque où elle était encore adolescente. Cela a été l'état d'une longue série de souffrances, tant naturelles que surnaturelles, et d'ivresses de la Charité éternelle du Cœur de Jésus. L'origine de ces douleurs, qui dépassent tout ordre naturel, a été, presque continuellement, une privation intermittente de Dieu, qui constitue cette nuit obscure de l'âme, appelée « amère et terrible » au point de le comparer aux douleurs que souffrent les âmes du Purgatoire à cause de la privation de Dieu comme St-Jean de la Croix les compare en quelque sorte à une suffocation de l'âme, comme lorsque quelqu'un est essoufflé, car le souffle de l'âme est Dieu : Christus spiritus oris nostri (Jésus-Christ, le souffle de notre bouche).


Au fil de ces publications, on pourra lire les lamentations de cette colombe blessée à la recherche de son Bien-Aimé, si intimes, si aiguës, si sensibles, qu'elles laissent une profonde impression de cette victime de l'Amour Divin. Mais parfois le voile épais se déchire, l'âme voit Jésus, ils s'embrassent, ils se réjouissent l'un de l'autre, et l'âme demande le baiser mystique du Sacré Époux des Cantiques. Parfois, l'ivresse est telle que, dans un délire d'amour, sa résistance humaine s'affaiblit, et l'âme s'écrie : " Assez, assez ! Pas plus, Seigneur, car je ne peux pas le supporter ! ", comme autrefois saint François Xavier. s'est exclamé dans des circonstances similaires.

Toutes ces opérations de l'Amour Divin ont lieu principalement dans le silence de la nuit et le matin, après la Sainte Communion, lorsqu'elle reste cloîtrée et recueillie pendant quelques heures.


Les souffrances du corps s'ajoutent à celles de l'âme et se produisent pour la plupart à un niveau mystique. Sans aucun signe apparaissant sur ses mains, ses pieds, son côté ou son front, elle reçoit de fréquentes crucifixions de Notre-Seigneur lui-même. Jésus lui-même la pose sur une croix et la transperce de clous. Et puis, ce que sainte Thérèse a décrit lorsqu'elle a reçu la blessure des Séraphins, se produit en elle : une douleur très vive, telle qu'elle la fait s'évanouir, et en même temps, un ravissement d'amour.


Mais si Jésus ne le faisait pas, ce serait pour cette âme une souffrance spirituelle infiniment plus grande, car, avec les Séraphins du Carmel, elle dit aussi : souffrir ou mourir.


Voici un autre signe de son véritable esprit. Souvent, lorsque Notre-Seigneur lui apparaît couronnée d'épines, après l'avoir soustraite à ses sens, elle ôte gracieusement la couronne d'épines de sa tête et l'enfonce sur la sienne, éprouvant des spasmes atroces, mais des contentements mystiques.

Au cours de ces publications on restera étonné de constater une extraordinaire intimité de Notre-Seigneur avec cette âme, qui n'a rien à envier à celles de sainte Gertrude, de sainte Métilde, de sainte Marguerite ou de toute autre sainte. Souvent, comme le dit mystique et Docteur l'observe dans des cas semblables, la familiarité et l'intimité avec lesquelles Notre-Seigneur traite cette âme, la rendent audacieuse dans l'emploi de certaines expressions et dans l'avancée de certaines exigences, ce qui paraîtrait excessif si l'on ne considérait pas que L'adorable Jésus, en matière de foi, nous a donné des preuves de son amour encore plus grandes que celles que l'on peut trouver dans les conversations intimes de Jésus avec toute âme privilégiée. Il suffit avant tout qu’Il ​​se soit donné à nous comme nourriture dans la Très Sainte Eucharistie.


Après avoir évoqué son long et continu séjour au lit comme victime, pendant des années et des années, avec l'expérience de nombreuses souffrances spirituelles et physiques, il pourrait sembler que la vue de cette vierge inconnue serait affligeante, comme si on voyait une personne couchée avec tout son corps. les marques de douleurs passées, de souffrances actuelles, etc.


Pourtant, il y a là quelque chose d’admirable. En voyant cette épouse de Jésus Crucifié, qui passe la nuit dans des extases douloureuses et dans des souffrances de toutes sortes, pendant la journée, assise sur son lit à faire ses travaux d'aiguille - rien, rien, absolument rien n'apparaît, de celle qui a tant souffert pendant la nuit; il n'y a rien, rien d'extraordinaire ni de surnaturel dans son air. Au contraire, elle apparaît comme une personne en bonne santé, heureuse et joviale. Elle parle, converse, rit quand il le faut, mais reçoit peu d'amis.


Parfois, un cœur troublé se confie à elle et lui demande ses prières. Elle écoute avec bienveillance et réconforte, mais ne s'avance jamais pour faire des prophéties, jamais un mot qui pourrait faire allusion à des révélations. Le grand réconfort qu'elle présente est toujours un, toujours le même : la Volonté Divine.

Bien qu’elle ne possède aucune connaissance humaine, elle est abondamment dotée d’une Sagesse toute céleste de la Science des Saints. Ses mots éclairent et consolent. Par nature, son intellect n’est pas pauvre. Elle a étudié jusqu'en première année lorsqu'elle était enfant ; son écriture est remplie de fautes, même si elle ne manque pas de termes appropriés, conformes aux révélations ; termes qui semblent être infusés par Notre Seigneur.

Elle se rendit et on confia à l'auteur de cette Préface l'impression des écrits qu'elle mit sur papier sur ce sujet si important.


À la parution de la première édition de cet admirable Traité des 24 heures de la Passion de Notre-Seigneur, la bénédiction de Dieu semblait évidente. En peu de temps, tous les exemplaires, qui étaient alors au nombre de 5 000, furent épuisés, sans être envoyés à des adresses précises. Il suffisait d'en envoyer un exemplaire à quelque personne pieuse pour que les demandes commençaient à arriver. Une annonce fut publiée dans le périodique de nos Orphelinats Anthoniens "Dio e il Prossimo" ["Dieu et Prochain"] sous le nom de Livre d'Or, et aussitôt les demandes augmentèrent, de telle sorte que l'édition fut bientôt épuisée.


Mgr Cassetta, à qui rien n'avait été envoyé directement, a demandé immédiatement 50 exemplaires.

Puis vint la 2e édition, une plus grande, puis la 3e. Tous deux furent rapidement épuisés.

Dans un but de promotion, les ventes se faisaient à des prix modérés, juste pour couvrir les dépenses.


A cette époque se produisit une circonstance agréable dont nous nous souvenons avec plaisir. Une lettre, adressée directement à moi, m'est arrivée du Vatican, écrite par cet angélique évêque - aujourd'hui nonce apostolique du Venezuela, à l'époque secrétaire de Mgr. Tacci (aujourd'hui Cardinal émérite) - Mgr. Cento, qui fut alors nommé évêque d'Acireale, et sera peut-être cardinal de la Sainte Église. Il n’y avait eu aucun contact antérieur entre cette adorable personne et moi. Dans cette lettre, il paraissait enthousiasmé par la lecture des Heures de la Passion par un « auteur inconnu », et il me priait de lui révéler son nom et son adresse, car il voulait correspondre avec elle sur des choses de l'esprit.


En vérité, je n'ai pas pu refuser. Mais il ne se contente pas d’une correspondance épistolaire, et souhaite aller rendre visite en personne à cet élu du Seigneur. Plus encore, pour légitimer son voyage d'une si longue distance, il a proposé de prêcher lors d'un Triduum pour le Très Sacré-Cœur de Jésus dans l'Église Madre. Chaque jour, il se trouvait près du lit du « pieux auteur » dans des conversations spirituelles, à son grand contentement. Après son départ de cette ville, il garda toujours le souvenir le plus agréable de cette âme si chère à Jésus.


Une fois la 3e édition épuisée, la 4e arriva, enrichie d'autres écrits de la Servante de Dieu. Cette fois, l'impression a été réalisée dans notre imprimerie gérée par les Sœurs de ma fidèle de Messine, et 15 000 exemplaires ont été imprimés. Au fur et à mesure de l'annonce, des demandes sont arrivées dans toutes nos Maisons.

Ce n’est pas sans raison que ce livre a suscité autant d’enthousiasme. En effet, il est dicté avec de tels élans d'amour, avec une telle pénétration dans les souffrances du Verbe incarné, qu'il ravit l'âme de celui qui le lit, et bien plus encore de celui qui le médite.


Mais, plus encore, il y a un concours indéniable de Grâce qui, pourrait-on dire, exige deux choses : l'une est de vastes réparations pour tous les péchés du monde de toute sorte, comme ceux-là mêmes que Notre Seigneur Jésus-Christ a présentés à Son Éternel. Père intérieurement au moment de sa plus amère Passion. En raison de ces réparations de l'auteur des Heures, Notre Seigneur a promis - comme on le croit pieusement - de nombreuses exemptions des châtiments divins à ceux qui méditent ces heures et dans les lieux où elles sont méditées. Un autre objectif divin est précisément celui d’apaiser la Justice Divine, en retenant les fléaux que le Seigneur prépare.


Au cours de ces publications que nous commençons, il y a des chapitres qui prévoient des fléaux divins : tremblements de terre, guerres, incendies, averses, dévastation des terres, épidémies, famines, etc. Tout, tout a été prédit plusieurs années auparavant, et tout s'est réalisé, et il reste encore beaucoup à faire. Mais l'état de victime de cette âme, ses prières, ses larmes, ses souffrances et son audace d'amour avec Jésus ont retenu une partie de ces fléaux, et retiendront encore davantage.


Un signe du grand détachement de cette âme de toute chose terrestre est sa fermeté et sa constance à n'accepter aucun cadeau, ni d'argent ni quoi que ce soit d'autre. À plusieurs reprises, des personnes qui lisaient les Heures de la Passion et chez lesquelles surgissait un sentiment d'affection sacrée pour cette âme solitaire et inconnue, m'écrivirent qu'elles voulaient lui envoyer de l'argent. Mais elle s’y opposait si fermement que c’était comme s’ils l’avaient offensée.


Son mode de vie est très modeste. Elle possède peu et vit avec un parent aimant qui l'assiste. Comme le peu qu'ils ont ne suffit pas à payer le loyer ou à subvenir à leurs besoins en ces temps tristes de vie chère, elle travaille paisiblement, comme mentionné précédemment, et gagne de son travail quelque chose qui doit servir en particulier à son parent aimant, parce qu'elle n'a aucune dépense pour les vêtements ou les chaussures. Sa nourriture est de quelques onces par jour et lui est offerte par son assistante, car elle ne demande jamais rien. Cependant, son apparence n’est pas celle d’une personne mourante, mais pas vraiment celle d’une personne en parfaite santé. Pourtant, elle n’est pas inactive ; au contraire, elle consomme ses forces, à la fois dans les événements surnaturels de souffrances et de tensions nocturnes, et avec son travail pendant la journée. Sa vie est donc presque un miracle éternel.


A son grand détachement de tout gain qui ne se procure pas de ses mains, il faut ajouter sa fermeté de ne jamais rien accepter de la publication et de la vente des Heures de la Passion, qui lui serait dû de droit à titre de propriété littéraire. Comme je la pressais de ne pas refuser, elle répondit : « Je n'en ai aucun droit, car l'œuvre n'est pas la mienne, mais celle de Dieu.

Je ne continuerai pas plus loin. La vie de cette vierge, épouse de Jésus, est plus céleste que terrestre. Elle veut être ignorée et inconnue du monde, ne cherchant que son Jésus et sa Très Sainte Mère, qu'elle appelle Maman, et qui a une prédilection particulière pour cette âme choisie.


Au fur et à mesure que seront publiés les volumineux manuscrits que Notre Seigneur lui a dictés, de la tendresse avec laquelle Jésus la traite, des paroles douces avec lesquelles il l'appelle, de ses embrassements célestes et de sa correspondance amoureuse, des choses admirables se révéleront sur la vertus singulières de cette âme, qui - qui sait - un jour, sortant triomphalement des jugements infaillibles de l'Église, sera placée sur l'autel comme protection de beaucoup.

Saint Hannibal Marie Di Francia continue avec la Préface des Heures de la Passion. 

Lorsqu'il dit « Pieux Auteur » il fait référence à la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, cela ne peut être mentionné pour rien au monde.


Ces écrits qui nous ont été confiés par la Servante de Dieu par ordre autorisé de Monseigneur l'archevêque auquel elle appartient, peuvent être divisés en trois parties. 

La première partie est un bref résumé de son enfance et de son enfance, avant qu'elle ne soit alitée. Il s’agit véritablement d’un récit succinct, écrit récemment par obéissance, sans lequel, pour aucune raison au monde, elle n’aurait révélé ses anciens souvenirs. Cependant, c'est une information qui nous fait apprendre comment Notre Seigneur l'a prédestinée à des choses très élevées.


Lorsqu'elle reçut cette obédience, elle consulta Notre-Seigneur, et aurait voulu se faire enlever ce calice sans avoir à le boire. Mais Notre Seigneur a soutenu l'obéissance.


La deuxième partie, qui va du tome 1 au tome 10, est composée d'écrits qui remontent à sa jeunesse. C'est là que commencent les révélations attribuées à Notre-Seigneur, qui l'instruit dans le sens des pratiques pieuses, de la mortification et de l'exercice de toutes les saintes vertus de foi, d'espérance, de charité, d'humilité, de pureté, d'obéissance, de douceur, de constance dans le bien opérationnel ; ainsi que sur l'Amour Divin et des choses similaires.


Ce sont d'admirables leçons qui révèlent un esprit plus qu'humain, avec un style extrêmement simple.


La troisième partie englobe tout le but pour lequel Notre Seigneur Jésus-Christ a voulu choisir une âme comme instrument de sa main toute-puissante, et a voulu la modeler selon sa voie et en faire un véhicule afin de manifester au monde une doctrine, toute nouvelle, pour illustrer ce que signifie la Volonté Divine, et ainsi préparer le grand triomphe du troisième Fiat sur terre.


Le premier Fiat a extrait l’Univers entier du néant.


Le deuxième Fiat, prononcé par la Très Sainte Vierge Marie, salué par l'Ange, déterminait l'incarnation du Verbe divin dans son sein très pur et la rédemption ultérieure de l'humanité.

Le troisième Fiat nous a été laissé par Notre Seigneur Jésus-Christ dans la grande prière du Notre Père, avec ces paroles divines : "Fiat Voluntas Tua Sicut in Coelo et in terra" - Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.


Cette supplication du troisième Fiat qui résonne depuis vingt siècles sur les lèvres des enfants de la Sainte Église, dans le Sacerdoce Royal du grand Sacrifice de la Sainte Messe - cette supplication, malgré toutes les oppositions et iniquités humaines, est un grand accomplissement. Elle ne peut rester sans réponse. Tous les saints, tous les docteurs, tous les prédicateurs, tous les érudits en théologie ascétique, ont chanté les louanges de l'accomplissement de la Volonté de Dieu comme la plus haute perfection. Ils ont défini les trois degrés d'uniformité avec la Volonté Divine, de conformité à Elle et de transformation, c'est-à-dire d'anéantissement de notre volonté pour le Divin.

Mais les révélations sur ce sujet qui remplissent les manuscrits de l'auteur des Heures de la Passion, ont le caractère d'un enseignement tout nouveau et céleste, et toujours de la manière la plus simple et la plus convaincante. Les comparaisons illustrent cette doctrine d'une manière admirable, dictée parfois avec autorité ; à tel point qu'elle rappelle les paroles de saint Jean dans l'Évangile : « Jésus enseignait avec autorité ».


Aux trois degrés d'uniformité, de conformité et de transformation, cette nouvelle doctrine ajoute une quatrième qualité qui englobe tout, qui n'a été exprimée par aucun écrivain jusqu'à présent, mais qui plane en quelque sorte dans les Livres Sacrés, notamment dans le Psalmiste et dans le Apôtre des gentils. Et c’est : opérer complètement DANS la Volonté Divine.

Cette formule, telle qu'elle apparaît pour la première fois dans les deux petits traités des Heures de la Passion, parut peu compréhensible à beaucoup, ou plutôt, pourrait-on dire, à tous.


Pourtant, il faut comprendre quelque chose à première vue en considérant la préposition in, qui ouvre la porte à de grandes significations. Le Symbole des Apôtres nous fait dire : « Je crois en Dieu Tout-Puissant », ce qui est très différent de dire « Je crois en Dieu Tout-Puissant » ou « à Dieu Tout-Puissant ».


Nombreux sont ceux qui, après avoir lu les Heures de la Passion, ont demandé des explications sur le sens de cette opération et de cette vie dans la Divine Volonté.

Ces écrits admirables, que nous croyons pieusement avoir été dictés par le Verbe divin incarné, conduisent celui qui les lit avec foi, toujours d'amour, pas à pas, à la compréhension de cette formule. À bien des égards, ces révélations ouvrent de nouveaux horizons, non encore envisagés jusqu'à présent, concernant les mystères de la Volonté Divine, ainsi que sur la façon d'opérer et de vivre en Elle. Et une chose est sûre : avant même d'arriver à la connaissance complète de ce que signifie opérer et vivre dans la Volonté Divine, celui qui lit ces écrits ne peut ne pas rester épris de la Volonté de Dieu, et ne pas ressentir de nouvelles impulsions fortes, et un engagement divin à se transformer entièrement dans la Volonté Divine.


Ces révélations disent que cette science de la Divine Volonté formera des Saints d'une perfection plus sublime que celle de tous les Saints qui aient jamais existé. Et si cette expression devait paraître exagérée à certains, je les invite à lire le traité sur la Vraie Dévotion à la Très Sainte Vierge Marie du Bienheureux [aujourd'hui Saint] Louis Marie Grignon de Montfort, dans lequel ils trouveront une page où il est écrit que les hommes surgirait dans la Sainte Église d'une sainteté devant laquelle les plus grands saints de l'Église ne seraient que des arbustes devant des arbres gigantesques.


Dans sa Préface aux « Heures de la Passion », SAINT HANNIBALE appelle tous les consacrés : prêtre, moine, moniale, à tant d'âmes consacrées au service de Dieu, et on peut aussi dire, à tous les baptisés.


«Ô âmes qui aimez Jésus-Christ, ô âmes qui faites profession de vie spirituelle, et surtout vous, Épouses de Jésus-Christ, consacrées à Lui soit par vœux, soit par appartenance à de sacrées Congrégations, considérez, de tout ce qui a été dit ci-dessus, combien plaisir que vous donnez au Très Saint Cœur de Jésus en pratiquant ces Heures de la Passion. C'est pour vous, d'une manière particulière, que ces Heures de la Passion ont été inspirées par Notre-Seigneur dans cette âme solitaire et contemplative, qui les pratique depuis de nombreuses années, avec un grand bénéfice pour elle-même et pour toute la Sainte Église. Des grâces spéciales vous sont réservées si vous prenez à cœur ce saint exercice quotidien, pénétrant les mêmes sentiments et les mêmes dispositions que ceux de l'âme qui l'a dicté et qui le pratique depuis de nombreuses années.


Des sentiments si intimes et des dispositions si aimantes de cette âme, vous passerez aux sentiments et dispositions mêmes de Jésus-Christ Notre Seigneur, pendant les 24 heures pendant lesquelles il a souffert par amour pour nous. Et il est impossible que l'âme, dans cet exercice de compassion, ne rencontre pas la très douloureuse Mère Marie, et ne s'unisse pas à la même compassion et aux affections très incompréhensibles de la Douloureuse Mère de Dieu ! Ce sera comme vivre avec Jésus souffrant et avec Marie co-rédemptrice, rassemblant d'immenses biens éternels pour soi et pour tous !


Que dire de la grandeur de cet outil pour chaque communauté religieuse afin d'avancer dans la sainteté, de se préserver, de croître en nombre d'âmes choisies et d'obtenir une véritable prospérité ? Quel engagement donc chaque Communauté doit-elle avoir dans la pratique constante de ce pieux exercice ! Et les âmes de cette Communauté qui assistent quotidiennement à la Sainte Messe communieraient avec de telles dispositions de ferveur et avec un tel amour pour Jésus, que chaque communion serait un mariage renouvelé de l'âme avec Jésus dans l'union d'amour la plus intime et la plus croissante !


Si, à cause d'une seule âme accomplissant ces Heures, Jésus épargnerait les châtiments à une ville et accorderait sa grâce à autant d'âmes pour autant de paroles que le sont les paroles de ces Heures douloureuses, combien de grâces une communauté [ou n'importe quel groupe de fidèles] pourrait-elle avoir. espérer; de combien de défauts et de relâchements serait-il guéri ou préservé ; et pour combien d'âmes obtiendrait-elle la sanctification et le salut en pratiquant ce pieux exercice !


Si seulement il y avait une âme dans chaque Communauté qui s'appliquerait à la pratiquer avec plus d'attention pendant le jour, parfois même au milieu des occupations quotidiennes, et aussi le soir et la nuit avec un peu de veille. ..! Mais ce serait le sommet du divin, et le bénéfice maximum pour cette Communauté et pour le monde entier, si cet exercice était pratiqué par tous, à tour de rôle, jour et nuit !


Puis Saint Hannibal, propose quelques pistes, fortement recommandées,
pour méditer sur « Les Heures de la Passion ».

· Une première méthode consiste à méditer une heure chaque jour en la lisant seul, ou en famille, ou avec d'autres. De cette façon, en 24 jours, on bouclerait les 24 Heures. Une bonne horloge ne s'arrête jamais - la vie ne s'arrête jamais...


· Une deuxième méthode consisterait à former des groupes de différentes personnes - 4, 8, 12 ou éventuellement 24 et plus - chacune s'engageant sérieusement à accomplir une des Heures, assignées pour une période de temps, avant de changer d'Heure. Une bonne horloge marque toutes les heures – elle n’en saute aucune…


· Une troisième méthode est donc celle de faire au moins une heure par jour, à l'heure de la journée qui coïncide avec cette heure, mais en tout cas, d'atteindre une telle familiarité avec les Heures de la Passion, et de les assimiler. de manière à pouvoir suivre mentalement leur contenu tout au long de la journée. A cet effet, il est très utile d'apprendre par cœur la succession des 24 Heures avec le titre correspondant, qui est rapporté à la page suivante.


"Faire" une Heure de la Passion signifie la lire attentivement, la méditer, la contempler, en faire sa propre vie... Il ne s'agit pas seulement de se souvenir et d'éprouver de la compassion pour les souffrances de Jésus comme quelque chose qui s'est produit il y a plusieurs siècles dans un endroit lointain; mais plutôt, c'est avant tout entrer dans la Volonté Divine, dans laquelle tout est présent et en acte, et participer aux actes et souffrances intérieures de Notre-Seigneur, qui sont présents et en acte à ce moment précis, afin de répéter sa vie en nous, de grandir à son image et de déverser sur chacun la valeur, les mérites et les effets infinis de sa passion.


Jésus lui-même explique cette différence très importante : « Répéter ma Passion en acte dans la créature, est différent de celui qui ne pense qu'à mes douleurs et les compatit. Le premier est un acte de ma Vie, qui prend ma place pour répéter mes douleurs, et je sens qu'on me rend les effets et la valeur d'une vie divine, tandis qu'en pensant à mes douleurs et en me compatissant, ce n'est que la compagnie de la créature que je ressens. Mais savez-vous en qui je peux répéter mes douleurs, en acte, de ma Passion ? Chez celui qui a ma Volonté comme centre de vie. (24 octobre 1925 Vol.18)

On peut alors comprendre comment les Heures de la Passion ne sont pas seulement une lecture, ni même une dévotion, mais une formation de vie : la vie intérieure de Jésus. De cette façon, jour après jour, nous sentirons de plus en plus que Jésus vit vraiment en nous – pas seulement notre vie, mais sa vie divine même.


Avec la réserve et la plus parfaite soumission aux décisions de la Sainte Église et selon le décret du pape Urbain VIII, je procède à la transcription de quelques révélations que notre Seigneur Jésus-Christ a données à une âme solitaire, à qui il a inspiré cet ouvrage. .Ces révélations montrent combien il est agréable au Cœur Adorable de Jésus de pratiquer cet exercice. Je commence par transcrire une lettre que m'a envoyée l'Auteur :


Très Révérend Père,

Je vous envoie enfin les Heures de la Passion, désormais écrites, et tout cela pour la gloire de Notre Seigneur. J'inclus également une autre feuille qui contient les effets et les belles promesses que Jésus fait à quiconque fait ces Heures de la Passion.


Je crois que si celui qui les médite est un pécheur, il se convertira ; s'il est imparfait, il deviendra parfait ; s'il est saint, il deviendra plus saint ; s'il est tenté, il remportera la victoire ; s'il souffre, dans ces Heures il trouvera la force, le médicament, le réconfort. Et si son âme est faible et pauvre, il trouvera la nourriture spirituelle et le miroir dans lequel il se reflétera continuellement pour s'embellir et devenir semblable à Jésus, notre modèle.

La satisfaction que Jésus bienheureux reçoit de la méditation de ces Heures est si grande qu'il voudrait qu'au moins une copie de ces méditations soit présente et pratiquée dans chaque ville ou village. En fait, tout se passerait alors comme si Jésus entendait se reproduire dans ces réparations sa propre voix et ses prières, tout comme celles qu'il a élevées vers son Père pendant les 24 heures de sa douloureuse Passion. Et si cela était fait dans chaque ville au moins, par autant d'âmes, Jésus semble me faire comprendre que la Justice Divine serait en partie apaisée, et qu'en ces tristes temps de tourments et de sang versé, Ses fléaux seraient arrêtés, en partie, et comme amortie.

Je vous laisse, Révérend Père, faire appel à tous ; puissiez-vous ainsi achever le petit travail que mon aimable Jésus m'a fait faire.

Je vous dis aussi que le but de ces Heures de la Passion n'est pas tant celui de raconter l'histoire de la Passion, car il existe de nombreux livres qui traitent de ce pieux sujet, et il ne serait pas nécessaire d'en faire un autre. Mais le but est plutôt la réparation, en unissant les différents points de la Passion de Notre-Seigneur avec la diversité des nombreuses offenses, et en leur faisant une réparation digne avec Jésus, compensant presque tout ce que les autres créatures lui doivent. De là, les différentes manières de réparation présentes dans ces Heures : dans certaines sections on bénit, dans d'autres on compatit, dans d'autres on loue, dans d'autres on réconforte Jésus souffrant, dans d'autres on compense, dans d'autres on supplie, prie et demande.


Je vous laisse donc, Révérend Père, le soin de faire connaître le but de ces écrits avec une préface.


La feuille dont parle l'auteur de ces Heures de la Passion au début de sa lettre, ici retranscrite, contient ce que le Seigneur lui a dit, et est rapporté ci-dessous :


9 novembre 1906 Tome 7

Effets de la méditation continue sur la Passion.


«Me trouvant dans mon état habituel, je pensais à la Passion de Notre-Seigneur ; et pendant que je faisais cela, Il est venu et m'a dit : « Ma fille, qui médite continuellement sur ma Passion et en éprouve de la tristesse et de la compassion pour Moi, Me plaît tellement que je me sens comme réconfortée pour tout ce que j'ai souffert au cours de ma Passion ; et en la méditant toujours, l'âme arrive à préparer une nourriture continue. Dans cette nourriture, il y a beaucoup d'épices et de saveurs différentes, qui forment des effets différents. Ainsi, si au cours de ma Passion ils m'ont donné des cordes et des chaînes pour m'attacher, l'âme me libère et me donne la liberté. Ils m'ont méprisé, m'ont craché dessus et m'ont déshonoré ; elle m'apprécie, me nettoie de ces crachats et m'honore. Ils m'ont dépouillé et flagellé ; elle me guérit et m'habille. Ils m'ont couronné d'épines, se moquant de moi comme d'un roi, ils m'ont aigri la bouche avec de la bile et m'ont crucifié ; tandis que l'âme, méditant sur toutes mes douleurs, me couronne de gloire et m'honore comme son roi, remplit ma bouche de douceur, me donnant la nourriture la plus délicieuse, qui est le souvenir de mes propres œuvres ; et en me décrochant de la Croix, elle me fait ressusciter dans son cœur. Et chaque fois qu’elle le fait, je lui donne une nouvelle vie de grâce en récompense. Elle est ma nourriture et je deviens sa nourriture continue. Alors, ce qui Me plaît le plus, c'est de méditer continuellement sur ma Passion." Et chaque fois qu’elle le fait, je lui donne une nouvelle vie de grâce en récompense. Elle est ma nourriture et je deviens sa nourriture continue. Alors, ce qui Me plaît le plus, c'est de méditer continuellement sur ma Passion.»

 

10 avril 1913 Tome 11

La récompense pour ceux qui font les Heures de la Passion.

Ce matin, mon toujours aimable Jésus est venu et m'a serré contre son Cœur et m'a dit : « Ma fille, qui pense toujours à ma Passion, forme une source dans son cœur, et plus elle y pense, plus cette source s'agrandit. Et de même que les eaux qui jaillissent sont des eaux communes à tous, de même cette source de ma Passion qui se forme dans son cœur sert au bien de l'âme, à ma gloire et au bien de toutes les créatures. " Et moi : « Dis-moi, mon Bien, que donneras-Tu comme récompense à ceux qui feront les Heures de la Passion comme Tu me les as enseignées ?


Et Lui : « Ma fille, je regarderai ces Heures, non comme les vôtres, mais comme faites par Moi. Je vous donnerai mes mêmes mérites, comme si j'étais en train de souffrir ma Passion ; et les mêmes effets, selon aux dispositions des âmes. Ceci, pendant qu'elles sont sur terre - et Je ne pourrais pas leur donner une plus grande récompense. Alors, au Ciel, Je placerai ces âmes devant Moi, les traversant avec des traits d'amour et de contentement. car autant de fois qu'ils ont fait les Heures de ma Passion ; et ils se précipiteront à travers Moi. Quel doux enchantement ce sera pour tous les Bienheureux!"....

 

6 septembre 1913 Tome 11

Les Heures de la Passion sont les prières mêmes de Jésus.


Je pensais aux Heures de la Passion, qui sont maintenant écrites, et à quel point elles sont sans aucune indulgence. Ainsi, ceux qui les font ne gagnent rien, alors qu’il existe de nombreuses prières enrichies de nombreuses indulgences. Pendant que j'y pensais, mon toujours aimable Jésus, toute bonté, me dit : « Ma fille, par les prières avec indulgences on gagne quelque chose, mais les Heures de ma Passion, qui sont mes prières mêmes, mes réparations et tout amour, sont sorties du plus profond de mon Cœur. As-tu peut-être oublié combien de fois je me suis uni à toi pour les faire ensemble, et j'ai changé les châtiments en grâces sur toute la terre ? Ainsi, ma satisfaction est telle et ainsi grand, qu'au lieu de l'indulgence, je donne à l'âme une poignée d'amour, qui contient des prix incalculables d'une valeur infinie.

 

Octobre 1914 Tome 11

L'efficacité de ces Heures dépend du fait que l'âme les fasse en union avec Jésus et dans Sa Volonté. Comme Jésus désire que les âmes fassent les Heures de la Passion.


J'écrivais les Heures de la Passion, et je me disais : « Combien de sacrifices pour écrire ces Heures bénies de la Passion, surtout pour mettre sur papier certains actes intérieurs qui ne s'étaient passés qu'entre moi et Jésus. Quelle sera la récompense qu'il me donnera ? Et Jésus, me faisant entendre sa voix tendre et douce, me dit : "Ma fille, en récompense d'avoir écrit les Heures de ma Passion, pour chaque mot que tu auras écrit, je te donnerai un baiser, une âme." Et moi : « Mon amour, ceci est pour moi ; et que donneras-tu à ceux qui les feront ? Et Jésus : « S'ils les font ensemble avec Moi et avec ma propre Volonté, Je leur donnerai aussi une âme pour chaque parole qu'ils réciteront, car la plus ou moins grande efficacité de ces Heures de ma Passion est dans la plus ou moins grande union. qu'ils ont avec Moi. En les faisant avec ma Volonté, la créature se cache dans ma Volonté, et puisque c'est ma Volonté qui agit, je peux produire tous les biens que je veux, même par un seul mot ; et ce, à chaque fois tu les feras."

Une autre fois, je me lamentais auprès de Jésus, car après tant de sacrifices pour écrire ces Heures de la Passion, très peu d'âmes les faisaient. Et Lui : "Ma fille, ne te lamente pas, même s'il n'y en avait qu'une, tu devrais être contente. N'aurais-je pas souffert toute ma Passion même si une seule âme devait être sauvée ? De même pour toi. Il ne faut jamais omettre bien parce que peu en profitent ; tout le mal est pour ceux qui n'en profitent pas. Et tout comme ma Passion a fait acquérir à mon Humanité le mérite comme si tous étaient sauvés, même si tous ne le sont pas, parce que ma Volonté a été pour sauver tout le monde, et j'ai reçu le mérite selon ce que je voulais, non selon le profit qu'en tireraient les créatures ; de même pour vous : vous serez récompensé selon que votre volonté s'est identifiée à ma Volonté en voulant faire du bien à tous . Tout le mal est pour ceux qui, bien qu’en étant capables, ne le font pas. Ces Heures sont les plus précieuses de toutes, car elles ne sont rien de moins que la répétition de ce que j'ai fait au cours de ma vie mortelle et de ce que je continue de faire dans le Très Saint Sacrement. Quand j'entends ces Heures de ma Passion, j'entends ma propre voix, mes propres prières. Dans cette âme, je vois ma Volonté - c'est-à-dire vouloir le bien de tous et réparer pour tous - et je me sens attirée par habiter en elle, pour pouvoir faire en elle ce qu'elle fait elle-même. Oh, comme j'aimerais qu'une seule âme par ville fasse ces Heures de ma Passion ! Je m'entendrais dans chaque ville, et ma Justice, très indignée en ces temps, serait en partie apaisée. parce qu'ils ne sont rien de moins que la répétition de ce que j'ai fait au cours de ma vie mortelle, et de ce que je continue de faire dans le Très Saint Sacrement.

J'ajoute qu'un jour, je faisais l'Heure où la Maman Céleste ensevelit Jésus, et je la suivis pour lui tenir compagnie dans son amère désolation, pour lui faire compassion. En général, je ne faisais pas cette Heure tout le temps – seulement parfois. Maintenant, j'étais indécis si je devais le faire ou non, et Jésus béni, tout amour, et comme pour me prier, il m'a dit : « Ma fille, je ne veux pas que tu l'oublies. Tu le feras par amour de Moi, en l'honneur de ma Maman. Sachez que chaque fois que vous le faites, ma Maman se sent comme si elle était sur terre en personne, répétant sa vie, et donc elle reçoit cette gloire et cet amour qu'elle m'a donné pendant qu'elle était sur terre ; et je j'ai l'impression que ma Maman était de nouveau sur terre - Sa tendresse maternelle, Son amour et toute la gloire qu'elle m'a donnée. Alors, je te considérerai comme une mère." Puis, alors qu'il m'embrassait, je l'entendis me dire : très doucement : « Ma maman, maman » ; et Il m'a murmuré tout ce que la douce Maman a fait et souffert à cette Heure - et je L'ai suivie. Depuis lors, aidé par sa grâce, je ne l'ai plus jamais omis.

 

4 novembre 1914 Tome 11

La manière nouvelle et continue de méditer la Passion.

je vous récompenserai abondamment par de nouvelles lumières et de nouvelles grâces ; et même après ta mort, chaque fois que des âmes sur terre feront ces Heures de ma Passion, au Ciel je te revêtirai d'une lumière et d'une gloire toujours nouvelles.

 

6 novembre 1914 Tome 11

L'âme qui fait les Heures de la Passion s'approprie la vie de Jésus et accomplit son même office.


Tandis que je poursuivais les Heures habituelles de la Passion, mon aimable Jésus me disait : « Ma fille, le monde est en acte continu de renouvellement de ma Passion ; et comme mon immensité enveloppe tout, à l'intérieur et à l'extérieur des créatures, dès leur contact je suis obligé de recevoir des clous, des épines, des fléaux, des mépris, des crachats et tout le reste que j'ai souffert dans la Passion - et bien plus encore. Maintenant, au contact des âmes qui font ces Heures de ma Passion je sens les clous s'arracher, les épines se briser , les blessures apaisées, le crachat enlevé. Je me sens récompensé en bien du mal que les autres Me font, et en sentant que leur contact ne Me fait pas de mal, mais du bien, je m'appuie de plus en plus sur eux."


En outre, revenant pour parler de ces Heures de la Passion, le bienheureux Jésus dit : « Ma fille, sache qu'en faisant ces Heures l'âme prend mes pensées et les fait siennes ; elle prend mes réparations, mes prières, mes désirs, mes affections. , et jusqu'à mes fibres les plus intimes, et les fait siennes. Et s'élevant entre Ciel et terre, elle fait mon même office, et comme co-rédemptrice, elle dit avec Moi : " Ecce ego, mitte me [Me voici, envoie-moi] - Je veux réparer pour tous, répondre pour tous et implorer le bien pour tous'."

 

23 avril 1916 Tome 11

A chaque réflexion sur la Passion de Jésus, l'âme puise la lumière dans son Humanité.


Continuant dans mon état habituel, mon adorable Jésus s'est fait voir tout entouré de lumière qui sortait du dedans de sa très sainte Humanité et l'a embelli de manière à former un spectacle enchanteur et ravissant. J'en restai surprise, et Il me dit : « Ma fille, chaque douleur que je souffrais, chaque goutte de Sang, chaque blessure, prière, parole, action, pas, etc., produisait une lumière au sein de mon Humanité, qui m'embellissait d'une telle façon. manière à garder ravis tous les Bienheureux. Or, à chaque pensée que l'âme a de ma Passion, à chaque acte de compassion, de réparation, etc., elle ne fait rien d'autre que tirer la lumière de mon Humanité et s'embellir à mon image. . Ainsi, chaque pensée supplémentaire sur ma Passion sera une lumière de plus qui lui apportera la joie éternelle."

 

13 octobre 1916 Tome 11

Comment les Anges sont autour de l'âme qui fait les Heures de la Passion. Ces Heures sont de douces petites gorgées que les âmes donnent à Jésus.


La joie des anges est si grande que, respectueux, ils écoutent ce que dit l'âme et prient avec elle. Alors, avec quelle attention et quel respect l'âme doit-elle faire ces Heures, pensant que les Anges s'accrochent à ses lèvres pour répéter après elle ce qu'elle dit. »


Puis Il ajouta : « Après tant d'amertumes que me donnent les créatures, ces Heures sont de douces petites gorgées que les âmes me donnent ; mais pour les nombreuses gorgées amères que je reçois, les douces sont trop peu nombreuses. Donc, plus de diffusion, plus de diffusion ! "

 

9 décembre 1916 Tome 11

Jésus veut se retrouver et découvrir ce qu'il a fait dans l'âme. Avec cette intention, l'âme doit faire les Heures de la Passion et chaque action.


J'étais affligée à cause des privations de mon doux Jésus ; et s'il vient, pendant que je respire un peu de vie, je reste plus affligée de le voir plus affligé que moi. Il ne veut pas entendre parler de se calmer, parce que les créatures le forcent et lui arrachent davantage de fléaux. Mais pendant qu’Il ​​flagelle, Il pleure sur le sort de l’homme, et Il se cache au plus profond de mon cœur, presque pour ne pas voir ce que l’homme souffre. Il semble qu’on ne puisse plus vivre dans ces tristes temps ; pourtant, il semble que ce ne soit que le début. c'est fini pour le monde ! Les fléaux tomberont à torrents. Ah, ma fille ! Ah, ma fille ! » Et il disparut.

 

2 février 1917 Tome 11

Le monde est devenu déséquilibré parce qu'il a perdu la pensée de la Passion.

Comme j'étais dans mon état habituel, je me suis retrouvée hors de moi-même, et j'ai trouvé mon toujours aimable Jésus, tout ruisselant de sang, avec une horrible couronne d'épines, me regardant avec difficulté à travers les épines. Il m'a dit : "Ma fille, le monde est devenu déséquilibré parce qu'il a perdu la pensée de ma Passion. Dans les ténèbres, il n'a pas trouvé la lumière de ma Passion qui l'éclairerait ; et comme elle lui ferait connaître mon amour et combien d'âmes me coûtent, il pourrait se tourner vers l'amour de Celui qui l'a vraiment aimé, et la lumière de ma Passion, le guidant, le mettrait en garde contre tous les dangers. Dans la faiblesse, il n'a pas trouvé la force de ma Passion qui le soutiendrait. Dans l'impatience, il n'a pas trouvé le miroir de ma patience qui lui insufflerait calme et résignation ; et face à ma patience, honteux, il  se ferait un devoir de se dominer. Dans les douleurs, il n'a pas trouvé le réconfort des douleurs d'un Dieu qui, soutenant ses douleurs, lui insufflerait l'amour de la souffrance. Dans le péché, il  n'a pas trouvé ma sainteté qui, se plaçant devant lui, lui insufflerait la haine du péché. Ah ! l'homme a abusé de tout, parce qu'en tout il s'est éloigné de Celui qui pouvait l'aider. C'est pourquoi le monde a perdu l'équilibre. Il se comportait comme un enfant qui ne voulait plus reconnaître sa mère ; ou comme un disciple qui, reniant son maître, ne voulait plus écouter ses enseignements, ni apprendre ses leçons. Qu'arrivera-t-il à cet enfant et à ce disciple ? Ils seront leur propre chagrin, et la terreur et le chagrin de la société. Tel est l’homme devenu : terreur et chagrin ; mais un chagrin sans pitié. Ah ! l'homme va de pire en pire.

 

16 mai 1917 Tome 12

Effets des Heures de la Passion. Il n’y a pas une âme qui entre au Purgatoire sans porter la marque des Heures de la Passion.


Me retrouvant dans mon état habituel, je me fondais tout entier dans mon doux Jésus, puis je me déversais tout entier dans les créatures, afin de donner à tous tout Jésus. Et mon aimable Jésus me dit : « Ma fille, chaque fois que la créature se fond en Moi, elle donne à toutes les créatures l'influence de la Vie Divine ; et selon leurs propres besoins, les créatures obtiennent leurs effets : celles qui sont faibles se sentent fortes ; celles qui s’obstinent dans le péché reçoivent la lumière ; celles qui souffrent reçoivent du réconfort ; et ainsi de suite pour tous les autres. »


Ensuite, je me suis retrouvé hors de moi. J'étais au milieu de nombreuses âmes qui me parlaient et mentionnaient une personne que je connaissais et qui est décédée il n'y a pas si longtemps. Et elles me dirent : « Il est heureux de voir qu'il n'y a pas une âme qui entre au Purgatoire sans porter la marque des Heures de la Passion. Entourées du cortège de ces Heures et aidées par elles, les âmes prennent refuge. Et il n’y a pas une âme qui s’envole vers le Ciel, sans être accompagnée par ces Heures de la Passion. Ces Heures font couler une rosée continue du Ciel sur la terre, au Purgatoire et même au Ciel.


En entendant cela, je me suis dit : "Peut-être que mon bien-aimé Jésus, pour garder la parole qu'il a donnée - que pour chaque parole des Heures de la Passion il donnerait une âme - permet qu'il n'y ait pas d'âme sauvée qui ne bénéficie pas de ces Heures.

Ensuite, je suis retournée en moi-même et, en retrouvant mon doux Jésus, je lui ai demandé si c'était vrai. Et Lui : « Ces Heures sont l'ordre de l'Univers ; elles mettent le Ciel et la terre en harmonie, et M'empêchent d'envoyer le monde à la ruine. Je sens mon Sang, mes blessures, mon Amour et tout ce que j'ai fait, se mettre en circulation. " et ils coulent sur tout pour tout sauver. Tandis que les âmes font ces Heures de la Passion, je sens mon Sang, mes blessures, mes aspirations à sauver les âmes, se mettre en mouvement, et je sens ma propre Vie se répéter. Comment les créatures pourraient-elles obtenir un bien sinon au moyen de ces Heures ? Pourquoi doutez-vous ? Cette chose n'est pas la vôtre, mais la mienne. Vous avez été l'instrument tendu et faible.

 

12 juillet 1918 Tome 12

Effets de la Passion de Jésus.


Je priais pour une âme mourante avec une certaine peur et anxiété, lorsque mon aimable Jésus est venu et m'a dit : "Ma fille, pourquoi as-tu peur ? Ne sais-tu pas que pour chaque mot de ma Passion, pour chaque pensée, la compassion , réparation, souvenir de mes douleurs - autant de voies de communication électrique s'ouvrent entre Moi et l'âme, et donc l'âme ne cesse de se parer d'autant de beautés différentes ? Elle a fait les Heures de ma Passion, et je la recevrai comme fille de ma Passion, revêtue de mon Sang et ornée de mes blessures. Cette fleur a poussé dans ton cœur, alors je la bénis et je la reçois dans mon Cœur, comme une fleur préférée. Et pendant qu'Il disait cela, une fleur est sortie de mon cœur et s'est envolée vers Jésus.

 

21 octobre 1921 Tome 13

Tout ce que Jésus a fait et souffert est dans un acte continu de se donner à l'homme. Tous les remèdes nécessaires à l'humanité entière se trouvent dans sa Vie et sa Passion.

si elle se souvient de ma Passion vingt, cent, mille fois, tant de fois encore en jouira-t-elle. Mais combien rares sont ceux qui en font un trésor ! Avec tout le bien de ma Passion, on peut voir des âmes faibles, aveugles, sourdes, muettes, infirmes – des cadavres vivants, à dégoûter. Ceci parce que ma Passion est mise aux oubliettes.


Mes douleurs, mes blessures, mon Sang sont la force qui éloigne les faiblesses, la lumière qui rend la vue aux aveugles, la langue qui délie les langues et ouvre l'ouïe, la voie qui redresse les infirmes, la vie qui relève les cadavres.... Tous les remèdes nécessaires, car l'humanité entière est dans ma Vie et ma Passion. Mais la créature méprise les médicaments et ne se soucie pas des remèdes ; et ainsi on voit, malgré toute ma Rédemption, l'état de l'homme périr, comme atteint d'une phtisie incurable. Mais ce qui Me chagrine le plus, c'est de voir des religieux se fatiguer pour acquérir des doctrines, des spéculations, des récits - mais de ma Passion, rien. Ainsi, bien des fois ma Passion est bannie des églises, de la bouche des prêtres ; par conséquent, leur discours est sans lumière, et les peuples restent plus affamés qu'auparavant.

 F I A T

POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU

Cénacle VIVANT de la Divine Volonté

(Source :Préface de saint Hannibal Maria Di Francia
https://www-passioiesus-org.translate.goog/en/horasdelapasion/intro1_de_san_anibal.htm?_x_tr_sch=http&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc


LE CHAPELET 

CHAPELET COMPOSÉ PAR ST-ANNIBALE 

CHAPELET DE ST-ANNIBALE DI FRANCI

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire soit au Père :


Sur le gros grain de chaque dizaine :

Gloire soit au Père


Sur les 10 grains de chaque dizaine :

Que votre Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel


À la fin du chapelet :

Jésus-Christ, je vous aime, je vous loue, je vous adore. Merci, je vous bénis Père et Esprit Saint. 


Vierge Immaculée, prenez possession de ma volonté. Purifiez-la, formez-la, réchauffez-la avec le toucher de Vos doigts maternels et apprenez-moi à vivre seulement de la Volonté Divine.


AMEN!  FIAT!


MÉLANIE CALVAT (La Salette)

Morte en 1904:  CORPS INCORROMPU ET SOUPLE à l'exhumation en 1905 (Stigmatisée)

UNE SAINTE AMITIÉ 


Il y avait une SAINTE AMITIÉ  et une GRANDE ESTIME entre 

ST-ANNIBALE DI FRANCIA et MÉLANIE CALVAT,

 la petite bergère à qui la Vierge est apparue à LA SALLETTE. 


Quand St-Annibale a su qu'elle venait en Italie, il a voulu la connaître 

et lui a demandé de diriger sa Congrégation féminine,

 Les Filles du Divin Zèle, et elle accepta. 


ST-ANNIBALE DI FRANCIA et MÉLANIE CALVAT

ST-ANNIBALE fonda la première congrégation dans l'histoire de l'Église Catholique consacrée à la prière pour les vocations et pour de saints prêtres – Il a aussi ouvert un orphelinat pour les plus pauvres parmi les pauvres et fondé une congrégation de sœurs afin de prier pour de saints prêtres.  


Dans une lettre au père Salvatore Jordan, St-Annibale expliquait que MÉLANIE CALVAT, lui avait confié une règle qu'elle avait reçue de Notre-Dame pour une communauté religieuse des « APÔTRES DES DERNIERS TEMPS».  St-Annibale a confié au Père Jordan que la prière de sa communauté pour de saints prêtres contenait en elle-même le germe d'une Nouvelle Divine Sainteté qui préparerait le monde pour la venue du Juge Suprême.  Plus tard, dans une prière de consécration qu'il écrivit pour ses Filles du Divin Zèle, St-Annibale fit mention de trois FIATS, ou trois divines interventions dans l'histoire de l'univers.  C'était le FIAT DE LA CRÉATION au commencement, le FIAT DE LA RÉDEMPTION à l'Incarnation, et le FIAT de la SANCTIFICATION pour notre temps, avec lequel, selon ses propres mots 'commence le nouvel esprit d'une Nouvelle Sainteté.

 


En tant que laïque, MÉLANIE CALVAT a souffert toute sa vie de l'incompréhension et du rejet, mais elle a trouvé en St-Annibale un vrai père spirituel.  À un certain moment, il avait tant de problèmes avec un de ses couvents que son évêque  menaçait de le fermer.  Le Père Annibale demanda qu'on lui laisse un an pour rétablir la situation et, avec la permission de l'Évêque, il demanda à Mélanie de venir vivre dans son couvent.  Mélanie est donc venue habiter dans cette communauté désordonnée et, à la fin de l'année, l'harmonie et l'ordre avaient été restaurés.


Comme dans le cas de Mélanie, l'humilité de St-Annibale l'amenait à chercher des âmes ayant une réputation de sainteté, sans tenir compte de leur statut social ou de leur état de vie.  Lorsqu'il apprit que la petite ville de CORATO se vantait d'avoir une SAINTE FEMME – une âme victime – il voulut la rencontrer, et c'est ainsi qu'en 1910 il fut présenté à Luisa. Le Père Annibale reconnût rapidement en Luisa une extraordinaire profondeur de sainteté et de compréhension de la vie intérieure de Notre Seigneur, et il résolut de se tenir à ses pieds pour apprendre d'elle les Mystères de la vie intérieure de Jésus.  Par la suite, étant donné la réputation de sagesse et de sainteté du Père Annibale, l'Archevêque de l'Archidiocèse de Luisa le nomma censeur de tous les écrits du diocèse et chargé tout spécialement de ceux de Luisa.


 

LES ÉCRITS DE LUISA

Lorsque le Père Annibale s'est mis à l'étude des écrits de Luisa sur la vie intérieure de Jésus et de sa Sainte Mère, et de la manière dont ils ont fait la Volonté de Dieu « sur la terre COMME AU CIEL » ces écrits sont devenus sa priorité. Le Père Annibale a fait la préparation des écrits de Luisa pour publication, à ses frais.  Dieu montrait ainsi qu'il voulait que les écrits de Luisa parviennent aux fidèles par la hiérarchie de l'Église, à travers un prêtre de l'Église, et qu'il voulait que ces écrits soient expliqués par les successeurs des Apôtres et les prêtres de l'Église Catholique. 

 


SACERDOCE ET LAÏCAT

L'heureuse collaboration entre le père Annibale et Luisa illustre parfaitement la relation idéale entre le SACERDOCE ORDONNÉ et le LAÏCAT.  Pour sa part, le père Annibale reconnaissait qu'il devait écouter Luisa et recevoir d'elle des lumières sur la vie intérieure de Jésus qu'il ne pouvait obtenir autrement.  Mais il se reconnaissait également la responsabilité de les clarifier et que, en plus, il devait protéger sa solitude, sa mission et ses écrits.  


MÉLANIE CALVAT resta à l'Institut pendant un an, de septembre 1897 à septembre 1898 - une année qui, selon les mots de St-Annibale, fut une année de bénédiction. La période d'essai a été surmontée avec succès, ayant un effet sain et vigoureux sur la communauté, et la congrégation des femmes a été mise sur une base sûre. 

Avant de partir, MÉLANIE CALVAT dit aux Soeurs du Divin Zèle:  


«Oui mes filles, toujours je prierai pour vous,

 je vous laisse pour supérieure la Très Sainte Vierge».


La sainte amitié entre Mélanie et Annibale s'est ensuite poursuivie, au point que Mélanie, morte quasiment incognito, le 14 décembre 1904, a été enterrée dans l'église de l'Immaculée des Filles du Divin Zèle et le Père Annibale est allé inaugurer son monument funéraire le 19 septembre 1920.


COURT RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE DE MÉLANIE CALVAT 

Messagère de La Sallette  (1831-1904)

Mélanie Calvat naquit à Corps (Isère), le 7 novembre 1831. Son père, Pierre Calvat, homme honnête et respecté des gens du pays, inculqua au coeur de sa chère petite les germes d'une grande compassion pour Jésus crucifié; mais le travail manquant dans le village, il devait s'absenter souvent pour trouver ailleurs de quoi subvenir aux besoins de la famille. Sa mère, Julie Barnaud, frivole et négligente de ses devoirs au foyer, aurait voulu entraîner sa fille encore bébé aux danses et divertissements du village. Mais Dieu avait prédisposé cette enfant à une aversion innée pour toutes les vanités mondaines; les cris et les larmes de Mélanie forçaient sa mère à la ramener à la maison. Ce fut le déclenchement d'une exécration inconcevable de la part de la mère. Comment expliquer les traitements cruels qui s'ensuivirent, autrement que par un dessein impénétrable de Dieu, voulant sevrer Sa petite créature prédestinée des affections les plus légitimes pour pouvoir la combler avec surabondance de grâces et de faveurs célestes exceptionnelles. Chassée de la maison à plusieurs reprises par sa mère, la pauvre errante trouva sa consolation en Jésus, caché sous les traits d'un aimable enfant Se nommant son frère; Celui-ci Se fit son compagnon dans la solitude des champs et des forêts, la dirigeant jusqu'aux sommets de la vie mystique.


Dès que l'enfant fut en âge, sa mère l'envoyait en service comme bergère chez divers maîtres des régions avoisinantes. Ce fut ainsi qu'elle se trouva sur la montagne de La Salette, en compagnie de Maximin Giraud, où la Reine du ciel leur apparut en pleurs, le 19 septembre 1846. Elle confia aux deux jeunes bergers un message public; puis à Maximin seul, un secret; ensuite à Mélanie un message qu'elle pourrait publier en 1858, ainsi que la Règle qui devait être pratiquée par les futurs fils et filles de l'Ordre de la Mère de Dieu. En même temps elle contemplait dans une vision prophétique la vie et les oeuvres de ces nouveaux Apôtres.


LA MISSION DE MÉLANIE

L'Apparition vint bouleverser le mode de vie de celle qui avait passé ses quatorze premières années dans la retraite, loin du monde. La mission de Mélanie fut des plus pénibles. En transmettant les reproches et les volontés du Ciel, l'héroïque messagère se condamna pour la vie aux constantes et vindicatives persécutions d'un certain clergé, trop imbu de lui-même pour recevoir, par l'intermédiaire de cet humble instrument, les remontrances de la Vierge et répondre à Ses désirs. Calomniée, méprisée, méconnue, Mélanie, sans fléchir, travailla néanmoins jusqu'à la fin de sa vie à la formation de l'Ordre des Apôtres. Plusieurs tentatives de fondation, rapidement réduites à néant par un Épiscopat hostile, nous ont valu cependant une précieuse correspondance dans laquelle la Bergère expose, avec une sublime simplicité, l'esprit que la Vierge Marie veut voir régner chez les nouveaux Apôtres.


LES APÔTRES DES DERNIERS TEMPS

Les persécutions condamnèrent Mélanie à une vie errante pour laquelle elle fut, de surcroît, taxée d'inconstance. Partout où elle passa, elle laissa le parfum exquis de toutes les vertus, se distinguant surtout dans la pratique de l'humilité et de l'amour de la croix. Pour préparer la venue des Apôtres des Derniers Temps, Dieu ne pouvait susciter une âme plus crucifiée, plus oublieuse d'elle-même. La Servante de Dieu écrit:


 «C'est à l'école du Calvaire que l'on apprend la rare science de l'amour

 des souffrances et du vrai anéantissement de soi.»


Les derniers mois de sa vie, Mélanie les vécut à Altamura, Italie, sous la protection de Mgr Cecchini. C'est là qu'elle mourut en odeur de sainteté dans la nuit du 14 au 15 décembre 1904.  (Fête:  le 14 décembre)


MÉLANIE CALVAT, stigmatisée, morte en 1904 : 

 Corps incorrompu et souple à l'exhumation en 1905.



LE SECRET DE MÉLANIE CALVAT

SECRET DONNÉ PAR LA VIERGE en 1846

LE SECRET DE MÉLANIE

Donné par la très Sainte Vierge le 19 septembre 1846 sur la montagne de LA SALETTE



. . . Maximin recevait alors son secret. Puis, s’adressant à moi, la Très Sainte Vierge me parla et me donna un secret en français.


CE SECRET, LE VOICI TOUT ENTIER, ET TEL QU’ELLE ME L’A DONNÉ :


« Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret, vous pourrez le publier en 1858.


« Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leur irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes.


Malheur aux prêtres, et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Éternel en faveur du monde.


« Dieu va frapper d’une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser Sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.


« Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.


« Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales ; Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes, et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

 


« La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu.


« Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859 ; mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la Foi et de l’amour ; je serai avec lui. Qu’il se méfie de Napoléon : son coeur est double, et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.


« L’Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des Seigneurs ; aussi elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous côtés. Les Églises seront fermées ou profanées ; les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d’une mort cruelle.


« Plusieurs abandonneront la Foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes il se trouvera même des Évêques. Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.


« En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer : ils aboliront la Foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la Foi et perdront beaucoup d’âmes.


« Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour ces esprits. Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne se seront pas conduits par le bon esprit de l’Évangile, qui est un esprit d’humilité, de charité et de zèle pour la gloire de Dieu.


On fera ressusciter des morts et des justes. Il y aura en tous lieux des prodiges parce que la vraie Foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l’Église qui ne seront occupés qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !


« Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des ténèbres ; l’Église aura une crise affreuse. La sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables.


On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicide, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.


 « Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice. Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui ni son successeur ne verront le triomphe de l’Église de Dieu. Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.


 

« Dans l’année 1865, on verra l’abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des coeurs.

(Note.  Luisa est née le 23 avril 1865)


 

Que ceux qui sont à la tête des communautés se tiennent en garde pour les personnes qu’ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché, car les désordres et l’amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.


« La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l’Italie, parce que l’Évangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.


Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d’épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes perceront la voûte des cieux.


Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu’homicides, on n’entendra que bruits d’armes et que blasphèmes.


« Les justes souffriront beaucoup, leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.


« Alors Jésus-Christ, par un acte de Sa justice et de Sa grande miséricorde pour les justes, commandera à Ses anges que tous Ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l’Église de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert.


Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ.


L’Évangile sera prêché partout et les hommes feront de grands progrès dans la Foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.


« Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.


« Un avant-coureur de l’antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu. La terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine, qui seront générales).


 

Il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre, qui sera alors faite par les dix rois de l’antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.


« Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu’à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de péchés. Mais les enfants de la Sainte Église, les enfants de la Foi, mes vrais imitateurs, croîtront dans l’amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles conduites par l’Esprit-Saint !


Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge.


« La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d’épouvante dans l’atteinte de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

 

Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui au-dedans vous adorez vous-mêmes, tremblez ; car Dieu va vous livrer à Son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d’Asmodée et des siens.


« Ce sera pendant ce temps que naîtra l’Antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera Ev. ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés.


Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à 12 ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’enfer.


« Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l’eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre, qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc.

 

« Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’antéchrist.

 

« Les démons de l’air avec l’antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus. Dieu aura soin de Ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Évangile sera prêché partout, tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !


« J’ADRESSE UN PRESSANT APPEL À LA TERRE : j’appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j’appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin, j’appelle LES APÔTRES DES DERNIERS TEMPS, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d’eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l’humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l’oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l’union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde.


Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre Foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ.


 COMBATTEZ, ENFANTS DE LUMIÈRE, vous, petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.


« L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Énoch et Elie remplis de l’Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu, et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d’âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’antéchrist.


« Malheur aux habitants de la terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines ; des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d’une grêle effroyable d’animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort, et, d’un autre côté la mort fera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés.


« Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve ? Par le SANG, les LARMES et les PRIÈRES des justes, Dieu Se laissera fléchir ; Énoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra, le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l’univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu’ils n’ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.


« Il est temps ; le soleil s’obscurcit,


LA FOI SEULE VIVRA.

Voici le temps ; l’abîme s’ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres. Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde. Il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours sera en de continuelles évolutions ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’enfer. Alors l’eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les oeuvres de l’orgueil des hommes, et tout sera renouvelé. Dieu sera servi et glorifié« …


LA TRÈS SAINTE VIERGE A TERMINÉ SON DISCOURS EN FRANÇAIS

 « Eh bien ! Mes enfants, vous le ferez passer à TOUT MON PEUPLE » .

Imprimatur et nihil obstat de Mgr Zola, évêque de Lecce, 15 novembre 1879.


SOURCE:

https://myriamir.wordpress.com/2016/06/19/le-secret-de-melanie-donne-par-la-tres-sainte-vierge-le-19-septembre-1846-sur-la-montagne-de-la-salette-en-lannee-1864-lucifer-avec-un-grand-nombre-de-demons-seront-detaches-de-l/


TRÈS BEAU TÉMOIGNAGE 

TÉMOIGNAGE DE ST-ANNIBALE SUR LUISA

VOICI UNE PARTIE DE CE TÉMOIGNAGE

« … Elle veut vivre solitaire, cachée et inconnue. Pour aucune raison au monde elle n'aurait mis par écrit les communications intimes et prolongées avec l'adorable Jésus, depuis son âge le plus tendre jusqu'à aujourd'hui, et qui continuent encore on ne sait jusqu'à quand, si Notre-Seigneur lui-même ne l'y avait obligée à maintes reprises, tant personnellement et par la sainte obéissance à ses directeurs, à laquelle elle s'abandonne toujours avec une immense violence envers elle-même et aussi avec une grande force et générosité, car le concept de sainte obéissance qu'elle a lui ferait refuser même une entrée au ciel, comme cela s'est réellement produit…


Le fond est que cette âme est dans un terrible combat entre un amour irrésistible de la dissimulation et l'empire inexorable de l'Obéissance, auquel elle doit absolument se soumettre. Et l'obéissance gagne toujours. Cela constitue l'un des caractères les plus importants d' un esprit véritable, d'une vertu solide et éprouvée , car elle se soumet à la domination de la grande Dame Obédience, avec la plus grande violence contre elle-même, depuis une quarantaine d'années !


Cette âme solitaire est une vierge très pure, toute de Dieu, qui apparaît comme objet de prédilection singulière de Jésus, divin Rédempteur. Il semble que Notre-Seigneur, qui de siècle en siècle augmente de plus en plus les merveilles de Son Amour, ait voulu faire de cette vierge sans éducation, qu'Il appelle la plus petite qu'Il ait trouvée sur la terre, l'instrument d'une mission si sublime que aucune autre ne peut lui être comparée, c'est-à-dire le triomphe de la Divine Volonté sur toute la terre, conformément à ce qui est dit dans le Notre Père : Fiat Voluntas tua sicut in Coelo et in terra.


Cette Vierge du Seigneur a été couchée comme victime de l'Amour Divin pendant plus de 40 ans, depuis qu'elle était encore adolescente. Cela a été un état d'une longue série de douleurs, à la fois naturelles et surnaturelles, et de ravissements de la Charité éternelle du Cœur de Jésus. L'origine de ces douleurs, qui dépassent tout ordre naturel, a été presque continuellement une privation alternative de Dieu...


Les souffrances du corps s'ajoutent à celles de l'âme, et se situent en grande partie au niveau mystique. Sans aucun signe apparaissant sur ses mains, ses pieds, ses flancs ou son front, elle reçoit de fréquentes crucifixions de la part de Notre-Seigneur. Jésus lui-même l'étend sur une croix et la perce de clous. Et puis il se passe en elle ce que dit sainte Thérèse, lorsqu'elle reçoit la blessure des Séraphins, c'est-à-dire une douleur la plus vive qui la fasse s'évanouir, et en même temps un ravissement d'amour.


Mais si Jésus ne le faisait pas, ce serait pour cette âme une souffrance spirituelle infiniment plus grande, car, comme le Séraphin du Carmel, elle dit aussi : Souffrir ou mourir. Ceci est un autre signe du véritable esprit…


Après avoir mentionné son long et continu séjour au lit comme victime, pendant des années et des années, avec la participation de nombreuses souffrances spirituelles et physiques, il peut sembler que la vue de cette vierge inconnue devrait être affligeante, comme si voir une personne allongée avec tous les signes de souffrances passées, de douleurs présentes et autres semblables.


Pourtant, il y a là quelque chose d'admirable. A voir cette Epouse de Jésus Crucifié qui passe la nuit dans de douloureuses extases et dans des souffrances de toutes sortes, le jour assise sur son lit à faire ses travaux d'aiguille – rien, rien n'apparaît, absolument rien, de celle qui a tant souffert la nuit ; rien, rien d'extraordinaire ou de surnaturel dans son air. Au lieu de cela, elle apparaît comme une personne en bonne santé, heureuse et joviale. Elle parle, cause, rit de l'événement, mais reçoit peu d'amis.


Quelquefois un cœur troublé se confie à elle et demande ses prières. Elle écoute et réconforte avec bienveillance, mais ne s'avance jamais pour faire des prophéties, jamais un mot qui pourrait faire référence à des révélations. Le grand réconfort qu'elle présente est toujours un, toujours le même : la Divine Volonté.


Bien qu'elle ne possède aucune connaissance humaine, elle est abondamment douée d'une Sagesse, toute céleste, avec la Science des Saints. Ses paroles éclairent et consolent. Par nature, son intellect n'est pas pauvre. Elle a étudié jusqu'à la première année quand elle était petite; son écriture est pleine d'erreurs, bien qu'elle ne manque pas de termes appropriés conformes aux révélations, termes qui semblent infusés par Notre-Seigneur.


Une note du grand détachement de cette âme de toute chose terrestre est sa fermeté et sa constance à n'accepter aucun cadeau, en argent ou quoi que ce soit d'autre. Plus d'une fois, des personnes qui lisaient les « Heures de la Passion » et chez qui s'élevait un sentiment d'affection sacrée pour cette âme solitaire et inconnue, m'écrivirent qu'elles voulaient lui envoyer de l'argent. Mais elle s'y est fermement opposée, comme si on l'avait offensée.


Son mode de vie est très modeste. Elle possède peu et vit avec un parent aimant qui l'assiste. Comme le peu qu'ils ont ne suffit pas à payer le loyer et à subvenir à leurs besoins en ces tristes temps de vie chère, elle travaille paisiblement, comme mentionné précédemment, et gagne quelque chose de son travail, qui doit servir surtout à son parent aimant, parce qu'elle n'a pas de dépenses pour la nourriture ou les chaussures. Sa nourriture est de quelques onces par jour, qui lui sont offertes par son assistante, car elle ne demande jamais rien. De plus, quelques heures après avoir pris cette nourriture rare, elle la remonte. Cependant, son apparence n'est pas celle d'une personne mourante, mais même celle d'une personne en parfaite santé. Pourtant, elle n'est pas inactive; au contraire, elle consomme sa force, à la fois avec les événements surnaturels de souffrances et de tension pendant la nuit, Sa vie est donc presque un miracle éternel.


A son grand détachement pour tout gain qui ne se procure pas de ses mains, il faut ajouter sa fermeté à ne jamais rien accepter de l'édition et de la vente des Heures de la Passion, qui lui reviendraient de droit comme propriété littéraire. Comme je la pressais de ne pas refuser, elle répondit : "Je n'ai pas le droit, car l'œuvre n'est pas la mienne, mais celle de Dieu."


Je ne continuerai pas. La vie de cette vierge, Épouse de Jésus, est plus céleste que terrestre. Elle veut être ignorée et inconnue dans le monde, ne cherchant rien d'autre que son Jésus et sa Très Sainte Mère, qu'elle appelle Maman,qui a une prédilection particulière pour cette âme.

https://luisapiccarreta.com/biographical-notes/luisa-piccarreta-and-saint-annibale-maria-di-francia/

BÉATIFICATION et CANONISATION DE ST-ANNIBALE

IL FALLAIT DEUX MIRACLES


NOTE:  

Juste avant de mourir, en extase, la figure de Saint Annibale soudainement s'illumina et il indiquait un point sur le mur de la chambre  en s'exclamant:  «Frère, regarde, regarde comment elle est belle, regarde comme elle est belle l'enfant Marie» et il est demeuré absorbé dans cette douce vision jusqu'à la fin.


   MORT ET BÉATIFICATION


Durant son existence terrestre, une renommée de sainteté, claire et authentique, accompagnait déjà à tous les niveaux Annibale, si bien que lorsqu'il s'éteignit à Messine, le 1er juin 1927, réconforté par la présence de la Très Sainte Vierge Marie qu'il avait tant aimée durant son existence terrestre, les gens disaient: «Allons voir le saint qui dort».


Ses funérailles furent une véritable apothéose que les journaux de l'époque rapportèrent tous avec des articles et des photos. Des foules de milliers de personnes sont venues pleurer sa mort. Les autorités locales ont rapidement délivré le permis permettant que son corps soit enterré dans l'église de la "Rogation évangélique" que Annibale di Francia lui-même avait construite à Messine. C'est la seule église au monde consacrée au passage de l'Evangile : « Priez donc le Seigneur de la moisson ». Beaucoup de ses contemporains, ont demandé qu'une cause formelle de  soit rapidement lancée. Mais la Seconde Guerre mondiale a mis un terme temporaire à l'entreprise.


Sollicitées, les Autorités accordèrent la permission de l'enterrer dans l' Église de la Rogation Évangélique, qu'il avait lui-même voulue et qui est précisément dédiée au «divin commandement»: «Priez le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson».

La phrase que St-Annibale répétait souvent était celle-ci: 


 «La grâce la plus grande que le Seigneur fait à son Église

 est l'abondance des prêtres, choisis «selon son coeur.

 Le châtiment le plus grand c'est d'en manquer.


Luisa Piccarreta vécut parmi les religieuses «Les Filles du Divin Zèle» deux ans après la mort de St-Annibale Di Francia.


La sainteté et la mission du Père Annibale sont vivement ressenties aujourd'hui par ceux qui ont profondément conscience des besoins en vocations de l'Église.

C'est le Pape qui a accéléré sa canonisation parce qu'il a voulu, à travers Annibale, mettre au centre de l'attention des chrétiens la prière pour les vocations sacerdotale.  En effet, lors de sa canonisation, le Pape Jean-Paul II, dit ceci  «Il laissa aux Pères Rogationistes et aux Religieuses (Les Filles du Divin Zèle) la tâche de se consacrer de toutes leurs forces à ce que la prière pour les vocations soit incessante et universelle».  C'est cette même invitation que le Père Annibale Di Francia adresse aux jeunes de notre temps, en la résumant dans sa célèbre exhortation:  

               «TOMBEZ AMOUREUX DE JÉSUS CHRIST


Le 7 octobre 1990, le Pape Jean-Paul II  a proclamé BIENHEUREUX le Père Annibale Di Francia. Le lendemain, il l'a qualifié d'«authentique pionnier et maître zélé de la pastorale moderne des vocations»


CANONISATION


Le 21 avril 1945, l'étape d'information du procès de canonisation débute avec les « Enquêtes diocésaines ». Tous les écrits de St-Annibale (62 volumes) ont été examinés par un comité spécial de théologiens.   En 1979, le Congrès des cardinaux a voté pour commencer la cause formelle de canonisation qui a officiellement commencé à Messine le 8 mars 1980, en même temps que le tribunal ecclésiastique a créé un comité d'historiens.

Le 21 décembre 1989, le Pape Jean-Paul II  promulguait le Décret sur les « Vertus héroïques du Serviteur de Dieu ».


IL FALLAIT DEUX MIRACLES


Le 30 juin 1990, la Commission médicale de la Congrégation pour les causes des saints a convenu à l'unanimité que le cas de Gleida Danese - une jeune fille brésilienne condamnée à mourir à cause d'une rupture de l'aorte mais qui s'est soudainement rétablie - n'avait aucune possibilité explication médicale. 

La Commission des théologiens du 14 juillet 1990, puis le Congrès des cardinaux et des évêques du 27 juillet 1990, ont convenu à L’unanimité de la guérison miraculeuse de la jeune fille et ont estimé qu'elle devait être attribuée à l'intercession du Serviteur de Dieu. 


Le 24 octobre 2002 A Iloilo (Philippines), conclusion de l'enquête diocésaine sur     la guérison miraculeuse présumée de la petite fille Charisse Nicole Diaz,  attribuée       à l'intercession du Bienheureux Père Annibale.

 Annibale Di Francia a été canonisé le 16 mai 2004 par le pape Jean-Paul II.


Et je termine avec une des plus importantes révélations que Jésus à faite à Luisa concernant son Confesseur: 


 «SAINT ANNIBALE DI FRANCIA est la deuxième créature après la Vierge Marie

 à avoir vécu dans la Divine Volonté et être montée au Ciel.

(Livre du Ciel, Tome 23, le 28 février 1928)



CHRONOLOGIE DE LA VIE DE ST-ANNIBALE

Du 16 JUILLET 1851 -au- 16 MAI 2004

Exhumation: ler juin 1990 - SON CORPS SE RÉVÈLE INTACT.

La Chronologie de la vie de saint Annibale

5 juillet 1851 - Annibale Maria di Francia, troisième de quatre frères et sœurs, naît à Messine, du noble François et de la noble Anna Toscano.

23 octobre 1852 – Il est orphelin de père alors qu'il n'a que 15 mois.

Vers 1868 – A dix-sept ans, il obtient de son confesseur la permission de recevoir la communion quotidienne. 

Octobre 1869 - il publie une brochure de 32 pages intitulée "Premiers versets d'Annibale Di Francia de Messine".

8 décembre 1869 - il a son investiture de l'habit clérical dans l'église Saint-François à Notre-Dame de l'Immaculée Conception, avec son frère Francis Mary Di Francia.

16 janvier 1870 – à Messine, dans l'église de Saint Nicolo des Cuisiniers, il commence l'activité oratoire avec le panégyrique sur la Très Sainte Marie de la Providence.

26 mai 1877 - L'archevêque de Messine, Monseigneur Joseph Guarino, lui confère le diaconat en l'église de Montevergine.

Décembre 1877 / janvier 1878 – dans une ruelle de Messine, rencontre providentielle avec le mendiant Francis Zancone.

Février 1878 – alors qu'il est encore diacre, le jeune Annibale Di Francia fait sa première visite aux « Maisons d'Avignone », lieu de misère où vit le mendiant Francis Zancone.

16 mars 1878 - Le diacre Annibale Mary Di Francia est ordonné prêtre par Mgr Joseph Guarino dans l'église du Saint-Esprit.

Mars – avril 1878 – le prêtre nouvellement ordonné, le père Annibale, commence son apostolat de transformation humaine, sociale et chrétienne auprès des plus de 200 personnes pauvres vivant dans le quartier d'Avignone.

Vers 1880 – il compose la première prière pour les vocations, n'en ayant trouvé aucune dans divers livres de dévotion.

19 mars 1881 – dans la petite Chapelle consacrée au Saint Cœur de Jésus, il célèbre pour la première fois la Sainte Messe parmi les pauvres du Quartier d'Avignone.

Septembre – octobre 1881 – il établit les premiers ateliers pour les filles.

Décembre 1881 – il est nommé directeur de l'hebdomadaire de Messine La Parola Cattolica (La Parole Catholique).

22 janvier 1882 – Monseigneur Joseph Guarino le nomme chanoine de la cathédrale de Messine.

8 septembre 1882 – il inaugure le premier orphelinat féminin.

4 novembre 1883 – il inaugure le premier orphelinat masculin.

Novembre 1884 - il installe la première imprimerie qui, avec la couture et les cordonneries, sert à former les orphelins aux métiers et aux métiers.

Septembre 1885 – il imprime la première prière pour obtenir « de bons ouvriers pour la sainte Église ».

1er juillet 1886 – après deux ans d'attente fervente et de préparation spirituelle intense et avec le consentement de l'archevêque, il rend sacramentelle la première Chapelle des « Maisons d'Avignone ».

19 mars 1887 – entrée au Noviciat des quatre premières filles et début de la Congrégation religieuse féminine.

1er juillet 1887 – institution de la fête du 1er juillet.

Octobre 1887 - Institution providentielle de la dévotion "Pain de Saint Antoine" (c'est incomplet, j'ai juste supposé que ça devait se lire comme ça.)

9 janvier 1888 - Anna Toscano, la mère du père Annibale, décède.

16 mai 1897 – investiture religieuse des trois premiers Frères Assistants et début de la Congrégation religieuse masculine.

22 novembre 1897 – il fonde la Sacrée Alliance pour promouvoir la prière pour les vocations commandée par Jésus parmi les évêques, les prêtres et les religieux.

6 mai 1900 – profession religieuse annuelle du Père Annibale avec les religieux de la première communauté masculine.

8 décembre 1900 – il fonde la Pieuse Union de la Rogation Évangélique du Cœur de Jésus pour répandre la prière pour les vocations commandées par Jésus parmi les fidèles

14 septembre 1901 - L'archevêque de Messine, Monseigneur Letterìo D'Arrigo, approuve les noms définitifs des deux Congrégations religieuses de Di Francia : les Rogationnistes du Cœur de Jésus et les Filles du Divin Zèle du Cœur de Jésus

12 janvier 1902 – il inaugure l'orphelinat féminin de Taormina (Messine), première maison filiale.

20 avril 1904 – il est reçu en audience privée par le Saint-Père Pie X, qui bénit paternellement ses Œuvres et lui accorde des indulgences pour la Pieuse Union de la Rogation évangélique du Cœur de Jésus.

26 juin 1908 - Le désastreux tremblement de terre de Messine fait treize victimes à l'institut féminin de Di Francia.

4 avril 1909 – il inaugure officiellement l'orphelinat féminin d'Oria (Brindisi), dans un ancien monastère bénédictin.

11 juillet 1909 – Le Père Annibale est reçu en audience privée par le pape saint Pie X, qui lui accorde la permission de pouvoir insérer dans les Litanies des Saints l'invocation : Ut dignos ac sanctos operarios in messem tuam copiose mittere digneris, Te rogamus, audi nos.

28 septembre 1909 – Ouverture de l'orphelinat masculin dans l'ancien couvent « Saint Paschal » à Oria (Brindisi).

2 avril 1910 - il inaugure l'orphelinat féminin de Trani (Bari) dans le bâtiment Càrcano, généreusement offert par l'archevêque Francis Paul Carrano .

1er juillet 1910 - Une église en bois à Messine, don du pape saint Pie X, est inaugurée. Sur la façade on pouvait lire : Rogate Dominum messis. C'est la première église dédiée à la prière pour les vocations commandées par Jésus.

1er août 1911 – L'Autorité ecclésiastique lui confie la Congrégation religieuse des Filles du Sacré Côté et celle des Petits Frères du Saint-Sacrement, congrégations fondées par le Serviteur de Dieu Don Eustacchio Montemurro.

15 août 1916 – à Altamura (Bari) s'ouvre l'orphelinat féminin anthonien pour les orphelins des soldats morts à la guerre.

26 avril 1919 - A Messine, dans la nuit du 26 au 27 avril, un mystérieux incendie détruit l'église en bois qui avait été donnée au Père Annibale par le pape saint Pie X.

3 avril 1921 - L'archevêque de Messine, Monseigneur Letterìo D'Arrigo, bénit la pierre angulaire du Temple du Rogate et Sanctuaire de Saint Antoine.

4 mai 1921 - Le Père Annibale est reçu en audience spéciale par le Pape Benoît XV, qui a voulu s'inscrire comme "membre" de l'Union Pieuse des Rogations Evangéliques, se faisant appeler "Premier Rogationniste".

22 avril 1923 – Profession perpétuelle du Père Annibale, avec quelques religieux rogationnistes.

24 mai 1925 – Le Père Annibale inaugure l'Orphelinat des Petits Garçons de Rome confié aux Filles du Divin Zèle.

6 août 1926 - Monseigneur Angelo Paino, archevêque de Messine, avec deux décrets distincts, approuve les deux congrégations religieuses de Di Francia.

1er juin 1927 A 6h30 du matin, le Père Annibale meurt en odeur de sainteté dans une ferme de la région de Guardia (Messine).

4 juin 1927 - Procession solennelle des funérailles du Père Annibale dans les rues de la ville de Messine. La participation des gens a été spontanée, immense, touchante.

2 août 1934 - Saint Don Luigi Orione, avec un télégramme urgent envoyé au Père Francis Vitale, insiste pour que le procès de béatification et de canonisation du Père Annibale soit commencé immédiatement.

21 avril 1945 - Monseigneur Angelo Paino ouvre le procès informatif ordinaire relatif à la cause de béatification et de canonisation de Di Francia.

8 mars 1980 – Monseigneur Ignazio Cannavò, archevêque de Messine, ouvre le procès apostolique pour la cause de canonisation.

2 décembre 1981 – dans le Vicariat de Rome, le Cardinal Ugo Poletti ouvre le Procès Apostolique pour l'examen des témoins résidant à Rome et à proximité.

13 octobre 1987 – Monseigneur José Alberto Lopes de Castro Pinto, évêque de Guaxupé (Brésil), ouvre le procès sur le miracle présumé attribué à l'intercession du Père Annibale concernant le prodigieux rétablissement de la petite fille Gleida Ferreira Danese.

11 juin 1988 - Le pape Jean-Paul II, lors d'une visite pastorale à Messine, prie sur la tombe du père Annibale.

23 juin 1989 – le Congrès spécial, réuni dans la Congrégation des Causes des Saints, conclut la discussion sur les vertus héroïques du Père Annibale par le « Vote » affirmatif unanime des Théologiens Consulteurs.

7 novembre 1989 - dans la Congrégation des Causes des Saints, après le rapport du Cardinal Eduardo Francis Pironio, les Cardinaux et les Évêques, réunis en Congrès Ordinaire, expriment une opinion affirmative unanime concernant la pratique héroïque des vertus du Serviteur de Dieu Annibale Maria Di Francia.

21 décembre 1989 – en présence du Pape Jean-Paul II, le Décret relatif aux vertus héroïques du Père Annibale est promulgué ; à partir de ce moment, il est appelé Vénérable.

1er juin 1990 - dans le Temple de la Rogation évangélique du Cœur de Jésus et Sanctuaire de Saint Antoine à Messine, a lieu l'exhumation et la reconnaissance du cadavre du Vénérable Père Annibale. Son corps se révèle merveilleusement intact.

30 juin 1990 – dans la Congrégation des Causes des Saints, se réunit le Conseil Médical, présidé par le Professeur Raffaello Cortesini. Après la discussion et avec un avis unanime favorable, il déclare la guérison de la fille brésilienne Gleida Danese comme scientifiquement inexplicable.

14 juillet 1990 - le Congrès spécial des Consulteurs théologiques, réunis dans la Congrégation des Causes des Saints après le résultat du Conseil médical, exprime son avis favorable unanime et définit le rétablissement de Gleida Danese, attribué à l'intercession du Père Annibale, miraculeux.

27 juillet 1990 - dans la Congrégation des Causes des Saints, après le rapport du Cardinal Eduardo Francis Pironio, les Cardinaux et les Évêques, réunis en Congrès Ordinaire, expriment une opinion affirmative unanime concernant le miracle attribué à l'intercession du Vénérable Père Annibale.

12 septembre 1990 – promulgation du Décret relatif au miracle attribué à l'intercession du Père Annibale.

7 octobre 1990 – à Rome, place Saint-Pierre, le Pape Jean-Paul II proclame bienheureux le Père Annibale.

24 octobre 2002 – A Iloilo (Philippines), conclusion de l'enquête diocésaine sur la guérison miraculeuse présumée de la petite fille Charisse Nicole Diaz attribuée à l'intercession du Bienheureux Père Annibale.

16 mai 2004 – A Rome, place Saint-Pierre, le Pape Jean-Paul II proclame le Père Annibale Maria di Francia, Saint.  l'Apôtre de la prière pour les Vocations et Père des orphelins et des pauvres.

STATUE DE ST-ANNIBALE DI FRANCIA

BÉNÉDICTION DE LA STATUE

BÉNÉDICTION DE LA STATUE

CITÉ DU VATICAN, (Zenit.org)

Une statue en marbre de 18 pieds d'un saint dédié à la prière pour les vocations

 a été bénie aujourd'hui, le 7 juillet 2010 par Benoît XVI .


L'image de Saint Annibale Maria di Francia (1851-1927) a été dévoilée dans l'une des niches extérieures de la basilique Saint-Pierre. Il est le fondateur des Pères Rogationnistes, des Filles du Divin Zèle et des Orphelinats Anthoniens.

Avant de bénir la statue, le Pape a récité une prière qui évoquait l'apostolat vocationnel et le soin des orphelins et des pauvres, traits essentiels de la spiritualité et de l'activité du prêtre sicilien.

PRIONS

Ô Dieu, espérance des humbles, refuge des pauvres et père des orphelins,

 qui avez voulu choisir Saint Annibale Maria di Francia, prêtre,

 comme éminent apôtre de la prière pour les vocations, 

par son intercession, envoyez dans votre moisson de dignes ouvriers de l'Evangile,

 et puisse-t-il se faire que, mus par son même esprit de charité,

 nous grandissions dans l'amour envers vous et envers notre prochain.

 Par le Christ notre Seigneur. Amen.


La statue montre un saint pointant vers le verset évangélique qui a inspiré son œuvre : «Rogate ergo dominum messis, ut mittat operarios in messem suam» (Demandez donc au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson (Matt. 9.38; Luc 10.2)


Aujourd'hui, les familles religieuses fondées par Francia sont présentes sur les cinq continents du monde. Dans l'esprit de leur Fondateur, ils se consacrent à divers apostolats. Ils travaillent dans des institutions pour orphelins et enfants abandonnés, des écoles pour sourds et aveugles, des foyers pour filles âgées et enceintes, des établissements d'enseignement et des écoles professionnelles, des missions et des paroisses, des imprimeries religieuses et des centres de vocation qui promeuvent les idéaux de "Rogate" .


Le message et la mission de St-Annibale di Francia ne sont pas seulement appréciés par ceux qui sont impliqués dans la pastorale des vocations et ceux qui ont à cœur la formation du clergé, mais aussi par tous ceux qui ont compris la nécessité de prier pour plus de vocations dans l'Église.


Le Pape Paul VI, le 23 janvier 1964, a institué la "Journée Mondiale de Prière pour les Vocations". Depuis lors, chaque année, les Papes rappellent à l'Église universelle qu'aujourd'hui encore le salut nous vient par le travail de nombreux et saints ministres de l'Évangile et que pour les obtenir de Dieu, nous devons prier.

Pour voir l'image de la statue:   faites un copier/coller sur ce lien:

Source:  https://luisapiccarreta-co.translate.goog/?page_id=17418&_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc