LES RÉVÉLATIONS DE LUISA AU COURS DE SA VIE
«Tous ces événements, je les ai observés et scrupuleusement soumis à un examen minutieux par de nombreux docteurs et professeurs de théologie dogmatique, morale, ascétique et mystique.»
Père Benedetto Calvi.
RÉVÉLATIONS DE LUISA
En 1898, alors que Luisa avait 34 ans, le Père Gennaro Di Genarro a été désigné comme confesseur de Luisa. Seulement un an après le début de ce ministère, il ordonna à Luisa, sous la sainte obéissance, d’écrire les révélations qu’elle recevait de Jésus. Son humilité était si grande que, comme nous l’avons vu plus haut, ce fut une énorme pénitence pour elle; Luisa voulait seulement être inconnue et cachée. Néanmoins, son obéissance était parfaite, elle a commencé à écrire.
Le Père De Benedictis est venu par après, en tant que prochain confesseur ORDINAIRE de Luisa, et Saint Hannibal Maria di Francia a ensuite été nommé censeur librorum et confesseur EXTRAORDINAIRE de Luisa, rôle qu’il a occupé jusqu’à sa mort en 1927.
Cependant, plus d’une décennie plus tôt, profondément convaincu de la nécessité des révélations de Luisa, il avait publié les «The Hours of the Passion» (un livre de révélations que Jésus a donné à Luisa sur les détails de ses souffrances. Hannibal a donné aux volumes un à dix-neuf du journal de Luisa son Nihil Obstat (sa propre maladie et sa mort l’ont empêché d’approuver les derniers volumes) et, par la suite, l’Archevêque Joseph Leo leur a donné son imprimatur. Le Père Benedetto Calvi fut le dernier confesseur de Luisa, et il est également devenu un défenseur zélé et un promoteur des écrits de Luisa. Le Père Calvi a documenté un aperçu de sa vie quotidienne comme suit, dans lequel nous voyons confirmées encore une fois les grâces extraordinaires à l’oeuvre en sa vie.
APERÇU DE LA VIE QUOTIDIENNE DE LUISA
Vers six heures du matin, le confesseur était à côté de son petit lit. Luisa fut retrouvée toute recroquevillée, accroupie si étroitement que, lorsque la sœur ou la personne de la maison, obéissant au confesseur ou à l’Évêque, devait l’asseoir dans son lit dans sa position habituelle, ils ne pouvaient pas la déplacer à cause de son poids. On aurait dit qu’elle était un énorme morceau de plomb… Ce n’est que, lorsque le confesseur, ou à certaines occasions n’importe quel prêtre, lui avait donné sa bénédiction en faisant le signe de la croix avec son pouce sur le dos de sa main, que le corps de Luisa retrouvait ses sens et qu’elle commençait à bouger …
Tout au long des soixante-quatre années passées clouée au lit (cette terminologie figurative compare le lit de Luisa à la croix du Christ), Luisa n’a jamais souffert d’escarres.
Immédiatement après, il s’ensuivait la lecture de ce que Luisa avait écrit pendant la nuit concernant les sublimes vérités portant sur la Volonté de Dieu, qui n’était lue que par son confesseur à côté de son petit lit.
Il y avait encore un autre événement extraordinaire. Quelle était sa nourriture? Tout ce qu’elle avait mangé, après quelques heures, était remonté complètement intact. Tous ces événements, je les ai observés, scrupuleusement contrôlés et soumis à un examen minutieux par de nombreux docteurs et professeurs de théologie dogmatique, morale, ascétique et mystique…
(À chaque matin), après avoir réveillé Luisa au nom de la sainte obéissance, le confesseur ou un autre prêtre célébrait la sainte messe dans sa petite chambre devant son lit. C’est pourquoi, ayant reçu à nouveau la sainte communion, elle y restait comme en transe, en extase et en conversation intime avec le Seigneur pendant deux à trois heures.
Ce que le Père Calvi décrit ci-dessus nous rappelle que ces révélations ont été écrites par Luisa elle-même et qu’elles ont ensuite été examinées, attentivement et immédiatement, par son prêtre spirituel et directeur nommé par l’Église. À la lumière de cela, nous pouvons voir que les révélations de Luisa ne souffrent pas de difficultés comme celles de certains autres mystiques, soit les mystiques qui n’ont pas écrit leurs révélations eux-mêmes (mais les ont plutôt fait transcrire par un autre après les avoir décrite verbalement, ce qui est un processus pas toujours connu pour leurs exactitude) ou qui ont fourni des révélations indépendantes d’un contrôle ecclésiastique attentif (une situation encore plus potentiellement dangereuse).
De plus, la plupart des révélations de Luisa consistent simplement en sa transcription des paroles explicites de Jésus à elle et non en une locution qui tente simplement de « recréer sur papier » une expérience mystique ou de décrire une vision. À cet égard-là, les révélations de Luisa appartiennent à la catégorie de la plus digne de confiance, qui n’est pas sujette aux erreurs de certains autres mystiques qui, même si ces mystiques ont fourni des récits généralement fiables, leurs récits peuvent avoir un degré particulièrement élevé de subjectivité humaine, mélangée avec un contenu légitimement surnaturel.
Enfin, il n’y a, jusqu’à ce jour, aucun doute sur ce que Luisa a réellement écrit; nous possédons ses volumes originaux et des copies de ces pages sont facilement accessibles. Grâce à cela, nous voyons que les révélations de Luisa jouissent du plus haut niveau de fiabilité, même en dehors des innombrables vérifications de l’authenticité déjà discutées et qui n’ont pas encore été discutées.
(Source : Livre «Que votre Volonté soit faite» de Daniel O’Connor, p. 159)
Elle avait 73 ans
SURPRISE D’AMOUR DE JÉSUS ET DE NOTRE MÈRE CÉLESTE
Dernières paroles de Jésus à Luisa
Luisa avait 73 ans.
« Ma bonne fille, le manque d’amour de la créature me fait pleurer amèrement. Lorsque je vois que je ne suis pas aimé, je me sens blessé et cela me cause tant de peine que je sanglote. Mon amour court et poursuit chaque créature. Je la cache et remplace sa vie avec ma vie d’amour. Mais ces ingrates créatures ne me disent même pas un seul « Je t’aime ». Comment pourrais-je ne pas pleurer ? Aussi, aime-moi, si tu veux calmer mes pleurs.
Écoute, ma fille, et fais bien attention. Je veux te dire une grande surprise de notre amour, et il faut que rien ne t’échappe. Je veux te faire connaître l’étendue de la Maternité de ma céleste Mère, ce qu’elle a fait, combien cela lui a coûté, et ce qu’elle fait encore. Tu dois savoir que la grande Reine n’était pas seulement ma Mère en me concevant, en me mettant au monde, en me nourrissant de son lait, en prenant soin de moi de toutes les manières possibles durant mon enfance. Cela ne suffisait pas à son amour maternel ni à mon amour comme son Fils. Son amour maternel courait dans mon esprit et si des pensées m’affligeaient, elle étendait sa Maternité dans chacune de mes pensées, elle les cachait dans son amour et les embrassait. Je sentais alors mon esprit caché sous son aile maternelle qui ne me laissait jamais seul. Chacune de mes pensées avait ma Mère qui m’aimait et me donnait tous ses soins maternels
Sa Maternité s’étendait en chacun de mes souffles et de mes battements de cœur. Et si mon souffle où mon battement de cœur suffoquait d’amour et de peine, elle accourait avec sa Maternité pour ne pas me laisser suffoquer d’amour et mettre un baume sur mon Cœur transpercé. Si je regardais, si je parlais, si je travaillais si je marchais, elle accourait pour recevoir mes regards, mes paroles, mes œuvres et mes pas dans son amour maternel. Elle les couvrait de son amour maternel, les cachait dans son Cœur et me dorlotait. Je sentais son amour maternel jusque dans la nourriture qu’elle me préparait et je goûtais, en la mangeant, sa Maternité qui m’aimait.
Et que dire de l’expression de sa Maternité dans mes souffrances ? Il n’y avait pas de souffrance ni de goutte de sang que je versais où je ne sentais ma chère Mère. Après m’avoir dorloté, elle a pris mes souffrances et mon sang et les a cachés dans son Cœur maternel pour les aimer et continuer sa Maternité. Qui pourrait dire combien elle m’aimait et combien je l’aimais ? Mon amour était si grand qu’il m’était impossible de ne pas sentir en moi sa Maternité dans tout ce que je faisais. Je peux dire qu’elle courait pour ne jamais me laisser seul, même dans ma respiration. Et je l’appelais. Sa Maternité était pour moi un besoin, un soulagement, un soutien pour ma vie ici-bas.
Écoute, ma fille, une autre surprise d’amour de ton Jésus et de ta céleste Mère. En tout ce que nous avons fait, l’amour n’a jamais connu d’obstacle entre nous ; l’amour de l’un coulait dans l’amour de l’autre pour ne former qu’une seule vie. Mais en voulant faire la même chose avec les créatures, combien nous trouvons d’obstacles, de refus et d’ingratitudes. Mais mon amour n’arrête jamais.
Tu dois savoir que lorsque mon inséparable Mère étendait sa Maternité à l’intérieur et à l’extérieur de mon Humanité, je la constituais et la confirmais ainsi Mère de chaque pensée, de chaque souffle, de chaque battement de cœur, de chaque parole de toutes les créatures, et j’étendais sa Maternité dans leurs œuvres, dans leurs pas, et dans toutes leurs souffrances. Sa maternité court partout. Dans les dangers de tomber dans le péché, elle court et couvre les créatures de sa Maternité pour les protéger de la chute ; et si elles tombent, elle leur laisse sa Maternité pour les défendre et les aider à se relever. Sa Maternité court et s’étend sur les âmes qui veulent être bonnes et saintes, comme si elle trouvait en elles son Jésus. Elle devient Mère de leur intelligence, elle guide leurs paroles, couvre les créatures et les cache dans son amour maternel afin d’élever beaucoup d’autres Jésus. Sa Maternité se montre sur le lit des mourants, et en se servant des droits de son autorité de Mère que je lui ai donnés, elle me dit avec un accent si tendre que je suis incapable de rien lui refuser :
« Mon Fils, je suis Mère et ce sont mes enfants. Je dois les mettre en sûreté. Si tu ne m’accordes pas cela, ma Maternité sera compromise. » Et en disant cela, elle les couvre de son amour et les cache dans sa Maternité pour les sauver.
Mon amour était si grand que je lui ai dit :
« Ma Mère, je veux que tu sois la Mère de tous, et ce que tu as fait pour moi, je veux que tu le fasses pour toutes les créatures. Étends ta maternité sur tous leurs actes de telle sorte que je les verrai toutes couvertes et cachées dans ton amour maternel. »
Ma Mère accepta et demeura confirmée, non seulement comme Mère de toutes les créatures, mais aussi comme Celle qui couvrira chacun de leurs actes de son amour maternel. C’est une des plus grandes grâces que j’aie accordées à toutes les générations humaines. Mais combien de souffrance ma Mère ne reçoit-elle pas ? Les créatures vont jusqu’à nier sa Maternité et refuser de la reconnaître comme Mère. C’est pourquoi le ciel tout entier prie et attend avec impatience que la Divine Volonté soit connue et qu’elle règne. C’est alors que la grande Reine fera aux enfants de mon Vouloir ce qu’elle a fait à son Jésus. Sa Maternité prendra vie dans ses enfants.
Je donnerai ma place dans son Cœur maternel à tous ceux qui vivront dans mon Vouloir. Elle les élèvera pour moi, guidera leurs pas et les cachera dans sa Maternité et sa sainteté. Son amour maternel et sa sainteté s’imprimeront dans tous leurs actes. Ils seront ses vrais enfants qui seront comme moi en toute chose. Et, oh ! comme je voudrais que chacun sache que tous ceux qui veulent vivre dans mon Vouloir ont une Reine et une Mère puissante qui leur donnera tout ce qui leur manque et les élèvera dans son sein maternel. En tout ce qu’ils feront, elle sera avec eux pour modeler leurs actes sur les siens, si bien qu’ils seront connus comme des enfants qui ont été élevés et éduqués par la Maternité aimante de ma Maman ! Ce sont ces enfants qui la rendront heureuse et qui seront sa gloire et son honneur.»
FIAT !
Adveniat Regnum tuum; Fiat Voluntas tua sicut in coelo et in terra
(Extrait du Livre du Ciel, Tome 36, le 28 décembre 1938)
RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE, DATES, OEUVRES.
(Recueil de mémoires sur la Servante de Dieu, par Bernardino Giuseppe)
En ces jours où nous disons adieu, avec émotion et reconnaissance, à notre bien-aimé et très grand pape émérite Benoît XVI, une sœur dans la Divine Volonté m'a soufflé l'idée de réaliser une vidéo sur cette grande figure, peut-être le plus grand esprit de son temps, en faisant le lien avec Luisa Piccarreta.
En réfléchissant à cela, et vu le temps court à ma disposition, j'ai trouvé intéressant de proposer une traduction du document signé par Alejandra Acuña, la fille de José Luis Acuña, lui qu'on peut appeler l'homme providentiel, par qui - avec l'aide de son évêque - les choses se sont mises en mouvement dans l'Eglise en ce qui concerne les écrits de Luisa.
Cet article d'Alejandra date du mois de mai 2005, juste après l'élévation au pontificat de Benoît XVI, et sous le titre "Sa Sainteté le pape Benoît XVI et Luisa Piccarreta" relate entre autres choses les différents entretiens avec celui qui était encore le Cardinal Josef Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
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Le 31 décembre 2022 - Le pape émérite Benoît XVI, dont la renonciation en 2013 avait pris le monde entier par surprise, s’est éteint samedi à 95 ans dans le monastère des jardins du Vatican où il s’était retiré.
Le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 09 h 34 [heure locale], au monastère Mater Ecclesiae, au Vatican », a annoncé dans un communiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Son corps sera exposé à partir de lundi matin dans le cadre solennel de la basilique Saint-Pierre pour permettre aux fidèles de le saluer.
La santé du théologien allemand — né Joseph Ratzinger — s’était dégradée ces derniers jours, mais le Vatican avait indiqué vendredi que son état était « stationnaire » et qu’il avait participé à la célébration de la messe dans sa chambre jeudi.
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LA DIVINE VOLONTÉ ET LE PAPE BENOIT XVI
Le CARDINAL RATZINGER dit que si c’est la Volonté de Dieu, ces livres du Ciel seront autorisés à être publiés, ce qui permettrait d’ouvrir la cause de Béatification de Luisa. À la fin de cette rencontre qui dure environ 20 minutes, le Cardinal Ratzinger invite le groupe à la patience et à la prière.
7 octobre 1990 : Avec la Béatification de Annibale Di Francia - un des confesseurs de Luisa, débute l’appréciation de la vie de Luisa et de sa mission.
1994 :
1) Le 28 mars, ces Écrits reçoivent le Non Obstare (ne pas empêcher) du Cardinal Joseph Ratzinger (futur Pape Benoît XVI), Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. C’est lui qui recommande au Pape Jean-Paul II que la cause de la Béatification de Luisa soit entreprise.
2) Le Cardinal Angelo Felici, Préfet de la Sacrée Congrégation pour la Cause des Saints, envoie une lettre à L’Archevêque Mgr. Carmelo Cassati, lui disant qu’il est heureux de l’informer qu’il n’y a aucune objection de la part du Vatican d’ouvrir la Cause de Béatification de Luisa Piccarreta.
Janvier 1996 : Le Cardinal Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi signe le Document du Vatican permettant l’ouverture de la Cause de Luisa Piccarreta. Il donne l’autorisation à l’effet que les volumes de la Divine Volonté, retenus au Vatican dans les archives de la doctrine de la foi, soient enfin publiés. Puisque la Cause de Béatification est faite dans le Diocèse de la candidate à la Béatification, il est nécessaire que l’Archidiocèse de Trani demande à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi l’autorisation de photocopier le Journal original de Luisa Piccarreta.
L’Archevêque Mgr Carmelo Cassati demande donc une invitation du Cardinal Joseph Ratzinger d’envoyer des délégués à Rome pour faire des photocopies des Volumes auxquels le Seigneur a donné le titre : « Le livre du ciel », appel des créatures à revenir à l’ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu.
Le Cardinal accepte et l’Archevêque Mgr Cassati désigne le Père John Brown et le Père Michaël Adams, deux prêtres des États-Unis incardinés dans son diocèse, pour aller à Rome faire les photocopies.
Texte que Jacqueline Julien a composé pour souligner
son apport à la cause de la DIVINE VOLONTÉ :
POSITION DE L’ÉGLISE SUR LES ÉCRITS DE LUISA PICCARRETA
1- Toute personne obéissante à l’Église peut lire les Enseignements Célestes de Jésus à Luisa Piccarreta. En mars 1994, ces Écrits ont reçu le «Non Obstare» du Cardinal Joseph Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi.
2- En octobre 2002, la Postulation pour la Cause de Béatification de Luisa a mandaté un comité pour la production de la Version Officielle Autorisée des Écrits de Luisa Piccarreta en anglais et en espagnol avec des notes théologiques explicatives.
3- En attendant cette version finale, toutes nouvelles traductions et imprimeries de ces Manuscrits sont présentement suspendues.
4- L’Église permet la distribution des manuscrit déjà traduits et imprimés, jusqu’à épuisement, pour être lus, pour être mis en pratique et pour inspirer les prières individuelles ou en groupes.
5- En octobre 2005, l’Archevêque GIOVAN BATTISTA PICHIERRI a terminé la phase diocésaine de la Cause de Béatification et de Canonisation de la Servante de Dieu, Luisa Piccarreta. Cette Cause est maintenant à Rome. En juillet 2010, les Écrits de Luisa ont été approuvés intégralement par deux théologiens.
6- Toute personne obéissante à l’Église peut donc puiser à plein dans cette Céleste et Sublime Doctrine. Pour des dizaines de milliers de personnes à travers le monde elle est une source d’une étonnante vitalité spirituelle.
RENSEIGNEMENTS SUR LE DON DE LA DIVINE VOLONTÉ
Le livre du Ciel est le grand Cadeau de Dieu accordé à l’Humanité pour notre temps. Telles sont les Vérités manifestées par Jésus à Luisa:
«J’ai voulu te communiquer le grand Secret du Royaume de Ma Volonté et t’offrir les Biens qu’Il contient… il s’agit du Secret le plus important de toute l’histoire de la Création… l’œuvre du Royaume de la Volonté Suprême est surabondante et la plus grande qui puisse exister dans toute l’histoire du monde… Te confier les Secrets de Ma Volonté c’est la partie essentielle de la Vie Divine et Je ne sais rien te donner de plus grand». (1 er août 1926)
«Ce sera le début de Mon Règne sur la terre comme au Ciel. Crois-tu que c’est une petite chose que de vivre dans Ma Volonté? Cela n’a pas d’égal, pas plus qu’il n’y a de sainteté qui s’en approche. C’est la Vraie Vie, pas une illusion, pas une invention de l’imagination.» (10 juillet 1922)
«Comme Notre Amour soupire pour que la créature vive dans Notre Volonté. Non seulement Nous aurons les créatures, mais Notre Vie Elle-même générée dans leurs actes… Quelle joie! Quel Bonheur, ma fille, de posséder Notre palais dans la créature!» (5 décembre 1938)
«Nous Nous réjouissons beaucoup et Nous célébrons en faisant connaître ce qu’est Notre Volonté, ce qu’Elle peut faire, et à quel niveau noble, sublime, élevé, Elle veut placer la créature en Notre Sein Divin.» (4 avril, 1938)
JÉSUS NOUS FAIT CONNAÎTRE LES AVANTAGES DE LA VIE DANS SA VOLONTÉ
«…Mais entrer dans Ma Volonté, embrasser Son Immensité, se multiplier avec Moi et pénétrer partout, autant sur la terre que dans le Ciel et dans les cœurs, abandonner les voies humaines et agir selon les voies divines, cela n’est pas encore connu…». (29 janvier, 1919)
«Je veux que soient connus les effets de Mon Divin Vouloir et ses avantages. La gloire complète de ma Création et l’accomplissement final et définitif de la Rédemption en dépendent.» (15 septembre 1922)
«La Doctrine de Ma Volonté est la plus pure et la plus belle… Étant Lumière, par Elle-même, Elle se fera comprendre et fera son chemin.» (10 février, 1924)
«Fille bien-aimée, Je veux te faire connaître l’ordre de ma Providence: à chaque cours de deux mille ans J’ai renouvelé le monde. Après les premiers deux mille ans Je l’ai renouvelé avec le Déluge. Après les deuxièmes deux mille ans les bons et les saints eux-mêmes ont vécu des fruits de mon Humanité, et par moments ils ont bénéficié aussi de la jouissance de ma Divinité. Maintenant nous sommes rendus à la fin des troisièmes deux mille ans et il y aura un troisième renouvellement. Voilà le pourquoi de toute cette confusion… » (29 janvier 1919)
Pour réaliser le désir profond du Seigneur Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, il est nécessaire que soient connues les Sublimes Vérités manifestées par Jésus à Luisa Piccarreta dans Le livre du Ciel, appel des créatures à revenir à la place, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu. Dans son introduction, « Saints in the Divine Will », 2005, Father Sergio Pellegrini écrit:
«Plusieurs de ceux qui lisent les Écrits de Luisa Piccarreta disent qu’ils ont une réaction inexplicable. L’incompréhension et même une sorte de répulsion fait place à une attraction qui enchante presque L’âme qui est disposée à recevoir la lumière est ravie par le Mystère caché de ces Écrits.»
Luisa a toujours fait preuve d’une parfaite obéissance à l'Église officielle. Elle rédigea ces Documents pendant une période de quarante ans, malgré sa santé fragile qui la réduit au lit par une œuvre mystérieuse de la Providence Divine. Elle vécu presqu’entièrement de la Sainte Eucharistie et elle accepta volontairement de souffrir les supplices de la Passion de Jésus dans son âme et dans sa chair.
Il semble contradictoire que Dieu nous redonne un tel grand Cadeau dans ces temps si pervertis. Saint Paul ne dit-il pas dans son Épître aux Romains: «lorsque le péché abonde, la grâce de Dieu surabonde»?
Le Don de la Divine Volonté est accessible à toutes les personnes qui le désirent et qui sont prêtes à mettre de côté leur volonté propre pour laisser la Divine Volonté agir en elles.
Tout le processus est décrit dans le Livre du Ciel, récemment approuvé au mois de juillet 2010 par les théologiens mandatés par le Vatican en vue d’examiner le contenu des Écrits des trente-six volumes.
Ces Écrits ont été consignés au Ciel et ensuite communiqués à l’Église et l’humanité entière par l’intermédiaire de Luisa Piccarreta. Aujourd’hui, non seulement en Europe, mais dans les continents d’Amérique, en Australie, en Asie, en Afrique jusque dans la jungle de la Nouvelle Guinée, des milliers de personnes font connaissance de ce Don du Père Céleste.
Jésus a dit à Luisa:
«Ma fille, quand Ma Volonté dominera la terre, alors sera la parfaite union entre le Ciel et la terre. Une sera l’harmonie, un sera l’ordre, un sera l’écho, une sera la Vie parce que Une sera la Volonté… Mon Fiat mettra tout en commun, il y aura la vraie Vie du Fiat Voluntas Tua sur la terre comme au Ciel. Alors Ma Volonté chantera victoire, et les créatures chanteront l’hymne de leur triomphe.» (10 juillet 1928)
Parmi les nombreux témoignages de personnes très fiables, on compte des religieux et des prêtres, des théologiens, des professeurs, des évêques et des cardinaux et un saint canonisé, le Père Annibale Di Francia. Les théologiens sont étonnés de la sublimité de ces Écrits, que Jésus identifie comme étant «Les manifestations du Royaume de la Volonté Divine».
Le mystère de la manière dont la Divine Volonté est faite au Ciel n’a jamais été dévoilé explicitement comme maintenant, par le moyen des Enseignements de Jésus à Luisa Piccarreta (1865-1947).
POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU !
22/05/2017
MGR. PAOLO RIZZI est né à Mortara (PV) en 1963. Il a été ordonné prêtre en 1990 et incardiné dans le diocèse de Vigevano. Diplômé de l'Université Pontificale Urbaine de Rome, il a a suivi le cours pour les postulateurs de la Congrégation pour les Causes des Saints et le cours de la pratique administrative sur les processus spéciaux à la Congrégation des Sacrements. Il a servi pendant deux ans en tant que vice-pasteur et pendant six ans en tant que pasteur par intérim. Il a travaillé comme professeur d'éducation religieuse, dans les écoles secondaires du premier cycle italien et comme professeur de droit canon au séminaire de Vigevano. Depuis 1998, il est un fonctionnaire du Secrétariat de Sa Sainteté à la Section des affaires générales. En 2003, il a été nommé aumônier de Sa Sainteté. Il a publié des livres, des ouvrages et des articles d'histoire contemporaine, de droit canonique et d'hagiographie dans des périodiques locaux et nationaux.
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Nous avons reçu un grand cadeau de notre Mère céleste pendant ce mois marial, à la veille du centenaire de ses apparitions à Fatima: la présence, au milieu de nous, de Mgr. Paolo Rizzi, le nouveau postulateur de la cause de béatification et de canonisation de la servante de Dieu Luisa Piccarreta. Mgr Rizzi, incardiné dans le diocèse de Vigevano, est depuis 1998 un officiel du Secrétariat de Sa Sainteté, à la Section des affaires générales. Il est aussi le postulateur des causes de canonisation du Vénérable Teresio Olivelli et du Bienheureux Tommaso Reggio.
La rencontre avec Mgr. Rizzi a commencé le 12 mai. Après la visite aux cathédrales des villes de Barletta et Trani, l'après-midi a eu lieu la rencontre avec l'évêque Giovani Battista Pichierri. L'Evêque a exprimé l'espoir que le processus de béatification atteindrait son but au profit des fidèles du monde entier en attente de cet acte de l'Église. Puis il a vu une coïncidence provisoire dans le fait que cette mission est tombée sur le 70 e anniversaire de la mort de Luisa et sur le centenaire des apparitions de Fatima. En fait, il a éclairé le lien étroit entre le message de Fatima et l'expérience mystique de Luisa. Enfin, il a exprimé la préoccupation constante de nombreux évêques à travers le monde, qui, à travers leurs lettres, l'invite à poursuivre la voie qu'il a suivie. Par la suite, Mgr Rizzi a visité la tombe du Serviteur de Dieu dans l'église de Santa Maria Greca et la Maison-Musée où il a également rencontré des pèlerins venus des Philippines, d'Irlande, ainsi que d'Italie qui l'ont accueilli avec joie et cordialité. De plus, don Sergio a présenté les archives et a expliqué toute la documentation qu;il contient et qu'il est essentiel pour la continuation de la cause. Il y a ensuite eu une première rencontre avec les membres du Conseil d'administration au cours de laquelle le postulateur a répondu à quelques questions concernant les « Causae de statut ».
Dans la soirée Mgr. Rizzi a rencontré toute la famille de l'Association lors d'une assemblée au Centre Paroissial Luisa Piccarreta. Lors de cette réunion, après lui avoir présenté tous les différents groupes et activités de l'Association, quelques témoignages ont souligné l'intérêt et l'amour pour Luisa et la Divine Volonté, surtout le désir d'être les porte-parole et les évangélisateurs d'un tel message, le Tout, c'est Dieu et Sa Volonté. Enfin, quelques chants d'adoration et de louange, toujours caractérisés par la volonté divine, clôturent la soirée et égayent le moment de fraternité festive qui s'ensuit.
Mgr Rizzi nous a honorés de sa présence le lendemain 13 mai, en milieu de matinée, lors d'une deuxième rencontre avec les membres du Conseil de gouvernement. Au cours de cette rencontre, ils ont traité plus profondément des questions relatives à la cause et à la diffusion du message de la Divine Volonté dans le monde. Puis il a visité l'exposition consacrée à Luisa Piccarreta, qui a été inaugurée le 24 avril dernier par l'archevêque et intitulée «Semence du Royaume de la Divine Volonté». Ce fut un échange fructueux et fertile d'enrichissement réciproque qui nous a transmis tant d'espoir et un fort désir de continuer notre engagement à la cause de la béatification et, surtout, au charisme que Luisa nous a laissé, que la Divine Volonté s'accomplisse «sur la terre comme au Ciel». Décret.
Mgr. Paolo Rizzi - cause de Luisa
Historique des écrits (Association Franco Canadienne )
par Daniel O'Connor
VIDÉO 55 min.
Daniel O'Connor commente la récente nouvelle sur la suspension de la Cause de Béatification de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, et sur les motifs avancés dans une lettre confidentielle signée par le Cardinal Préfet Marcello Semeraro qui a été rendue publique.
Il lit de magnifiques extraits des écrits de Luisa et nous donne son opinion sur l'état de la question aujourd'hui, et ce qui arrivera bientôt.
La Croix et le Cardinal ... Luisa calomniée ?
00:00 - Introduction et avertissement préalable
05:18 - Introduction de Daniel O'Connor
15:05 - Le document du Vatican
16:56 - Cardinal contre Cardinal
21:40 - Les reproches du Vatican et la vérité des écrits
42:41 - Analyse de l'article de La Croix
47:25 - La bonne nouvelle dans tout ça
48:46 - Une brève histoire personnelle
54:51 - Prière conclusive
- À lire absolument -
AU SUJET DU PÈRE
JOSEPH LEO IANNUZZI,
Ph.B., STB,M. Div., STL., STD.
Le R. P. Joseph L. Iannuzzi est un ancien étudiant au doctorat de l’Université grégorienne pontificale. Il a obtenu CINQ DIPLÔMES de troisième cycle après des études en médecine, en anthropologie, en sociologie, en philosophie et en THÉOLOGIE.
Jeune étudiant en médecine, Joseph a visité en 1988 un sanctuaire marial où il reçut l’inspiration d’entrer au séminaire. En 1991, il obtenait un doctorat en philosophie et recevait la bourse Kilburn. Affecté durant 15 ans en Italie, le R.P. Iannuzzi a étudié l’italien, l’hébreu, le grec, le latin et d’autres langues. Il a également obtenu des diplômes en THÉOLOGIE (STB, M. Div., STL et STD, Ph.D), avec spécialisation en patristique, dogmatique et mysticisme.
Le R.P. Iannuzzi était parmi les quatre étudiants sélectionnés pour l’obtention d’une bourse de l’institut biblique pontifical de Rome pour étudier la théologie en Israël. Durant son séjour à Rome, il a aidé le père Gabriele Amorth, chef exorciste de la cité du Vatican, et a écrit plusieurs livres sur la prophétie et révélation. Le R.P. Iannuzzi est passé à EWTN et a été l’invité de plusieurs émissions de télévision et de radio nationales. Il a traduit en anglais de nombreux ouvrages de théologie et il est l’auteur de 5 publications.
Le R.P. Iannuzzi eut sa première révélation des écrits de la mystique italienne LUISA PICCARRETA il y a plus de vingt (20) ans au cours d’une heure sainte dans un monastère trappiste. Par un effet de la providence, un volume de Luisa se trouvait devant lui sur un banc vide. Après l’avoir lu, il découvrait sur un appui de fenêtre du monastère un opuscule sur cette mystique. Le lendemain, une vieille religieuse (aujourd’hui décédée) lui demandait s’il serait intéressé à traduire les livres de Luisa Piccarreta de l’italien en anglais. Il accepta ce travail.
En 2012, le R.P. Iannuzzi a terminé avec succès son doctorat à l’Université pontificale grégorienne de Rome et a traduit en anglais tous les écrits de Luisa cités dans sa thèse de doctorat.
INTRODUCTION AU LIVRE
«LE DON DE LA VIE DANS LA DIVINE VOLONTÉ»
dans les écrits de Luisa Piccarreta
(Enquête dans les premiers conciles oecuméniques et la
théologie patristique, scolastique et contemporaine)
La dévotion à la Divine Volonté fait partie intégrante de la sainteté chrétienne enracinée dans l’Écriture sainte, la Tradition et l’enseignement magistériel, et on la redécouvre dans les écrits de la mystique italienne, la Servante de Dieu LUISA PICCARRETA. Si les écrits de Luisa aident à expliciter la compréhension traditionnelle de la VOLONTÉ DE DIEU opérant dans la volonté humaine, ils conservent leur point d’origine, à savoir le message du Christ et des apôtres, et son immuable vérité à l’intérieur du dépôt de la foi.
Ses écrits illustrent la demande faite par Jésus au nom de son Église et qui porte avec elle une promesse divine : «Que votre règne arrive et que votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel.»¹ Luisa maintient que cette demande contient la promesse de Jésus d’établir sur terre le Royaume de la Volonté de Dieu par l’effusion du don qu’elle appelle « la Vie dans la Divine Volonté. »² Cette thèse se propose par conséquent de présenter de façon synthétique, par une recherche dans le dépôt de la FOI DE L’ÉGLISE, la théologie du Don de la «Vie dans la Divine Volonté» tel que présenté dans les écrits de LUISA PICCARRETA.
OBJECTIF
J’analyse dans cette thèse les écrits de la Servante de Dieu et mystique italienne LUISA PICCARRETA qui présente le Don de la «Vie dans la Divine Volonté » comme la pleine actualisation des puissances de l’âme de l’être humain, particulièrement la volonté humaine, dans sa coopération avec la Divine Volonté. Luisa met l’accent sur la continuité de cette coopération comme «DON» chez l’être humain, et explicite des aspects de la spiritualité ignacienne, par exemple, «trouver Dieu en toutes choses» et «pour la plus grande gloire de Dieu».
Les écrits de LUISA constituent un CAS UNIQUE et très intéressant de littérature mystique en ce qu’ils offrent simultanément des contributions aux champs de la théologie spirituelle et dogmatique. En effet, un examen attentif de ses écrits révèle un caractère théologique. Une approche anthropologique et dogmatique à la spiritualité du don de la Vie dans la Divine Volonté que Jésus-Christ possédait par nature et que la créature humaine reçoit par grâce. Par une recherche dans les enseignements de la tradition sur la coopération de l’être humain avec la Divine Volonté, cette thèse fournit un contexte théologique dans lequel la spiritualité de la servante de Dieu peut être convenablement comprise, et elle établit un pont entre la spiritualité de Luisa et la théologie. Cette thèse passe ainsi des disciplines de la théologie spirituelle à celles de l’anthropologie théologique et procure une approche dogmatique aux écrits de Luisa Piccarreta.
Il est important de noter que l’imprimatur de l’archevêque Joseph Leo et le nihil obstat d’Hannibal Di Francia, que portent de nombreux écrits de Luisa, leur confèrent l’approbation ecclésiastique pour la pratique dévotionnelle des lecteurs et leur instruction théologique. Bien que l’on eût pu écrire une thèse sur les textes de la Servante de Dieu avant que cette approbation ne leur ait été accordée, ces sceaux ecclésiastiques leur confèrent un statut particulier qui assure un contenu doctrinal sûr pour les fidèles chrétiens, ainsi qu’une meilleure appréciation théologique de sa spiritualité.
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Cette recherche a fait apparaître trois paradigmes : le paradigme de la coopération parfaite de la volonté humaine avec la Volonté divine en Adam; l’union complète et parfaite des deux volontés en Jésus-Christ; et la coopération parfaite et complète des deux volontés dans la Vierge Marie sans péché et dans l’être humain racheté conçu dans le péché. Le but de ce travail est de fournir au lecteur un outil qui lui permettra de parvenir à une compréhension théologique plus profonde de la coopération originelle et de l’interdépendance des deux volontés dans l’homme. Ceci intéressera tout spécialement la méthode et les conclusions des théologiens systématiques contemporains qui cherchent une approche à la coopération des deux volontés dans l’homme par les disciplines, combinées de la théologie spirituelle et dogmatique dans l’actualisation du Don de Dieu. Cette thèse contribue spécialement au champ de la théologie spirituelle et engage les théologiens dans un dialogue sur les différente s expérience=s de l’être humain dans les stades de progression de sa volonté humaine dans la Divine Volonté, sur la complémentarité des styles de vie active et contemplative, et sur la manière dont l’âme trouve Dieu en toutes choses.
LIMITES ET ACCENT
En raison de sa contribution à la poursuite chrétienne de la sainteté depuis bien des siècles, la Divine Volonté est un vaste sujet en THÉOLOGIE CATHOLIQUE et qui aborde un grand nombre de domaines différents tels que la volonté salvifique de Dieu dans la prédestination et la réprobation; l’action de la Volonté de Dieu dans la volonté humaine au moyen de la grâce dans la proemotio physica, la scientia media; les attributs de la Divine Volonté, etc. Étant donné la complexité du thème, cette thèse n’a pas pour objet de fournir une perspective historique sur le terme ni d’essayer de répondre à toutes les questions pertinentes qui s’y rapportent, malgré son rôle important dans le texte de la Servante de Dieu. Cette thèse est plutôt une analyse contemporaine qui cherche à combler le fossé entre la théologie spirituelle et systématique. Elle est une contribution à l’intégration de la vision traditionnelle de la participation ascétique de la Volonté de Dieu par la réception de la grâce et l’exercice des vertus par la créature humaine, et surtout par sa réception du don de soi gratuit par Dieu – une approche qui rappelle la théologie orientale, en particulier les écrits de Maxime le Confesseur.
ORIGINALITÉ ET STRUCTURE
Jusqu’à présent, rien encore n’a été fait concernant ce débat ni pour lancer une discussion critique de la spiritualité et des doctrines contenues dans le texte de Luisa Piccarreta avec la Tradition et le Magistère pour atteindre cet objectif. Plus particulièrement, la compréhension théologique qui s’en dégage … la centralité de la «Vie dans la Divine Volonté» comme DON que Jésus possédait par nature et qui engendre la pleine actualisation des puissances de l’âme créée … est NOUVELLE, et son application au contexte plus large de son actualisation parmi les membres du corps mystique du Christ marque l'originalité de cette thèse. En apportant un argument théologique à l’appréciation de la spiritualité de la Servante de Dieu qui apparaît dans la théologie de son texte, et à celle du don qu’elle présente, cette thèse est en mesure d’intéresser particulièrement la théologie contemporaine spirituelle et dogmatique de manière à susciter de NOUVELLES explications des VÉRITÉS divinement révélées de la seule et unique Révélation Publique de Jésus (fidei depositum).
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Mon point de départ est le cadre de vie de Luisa Piccarreta (Sitz im Leben) dans lequel j’analyse le milieu culturel qui a influencé ses écrits. On découvre ici les circonstances l’environnement et la philosophie religieuse de la vie de la communauté où elle a écrit. Le texte original en italien et les éditions qui ont été mises à ma disposition pour cette thèse reflètent bien la culture derrière la forme structurelle et le style de ses écrits, dont plusieurs ont été publiés en italien par son censor librorum Hanibal Di Francia. Il convient de noter que nombre d’évêques et de professeurs ont ajouté leur APPROBATION ECCLÉSIASTIQUE aux écrits de Luisa, et que des dizaines de prêtres, de religieux et de laïcs parlaient durant sa vie de «la sainte» de Corato («LUISA LA SANTA»)
J’ai porté une attention spéciale, dans ma présentation des écrits de Luisa, aux directives du PAPE PIE XII qui exhortait ceux à qui était confiée la tâche d’extrapoler la signification des textes inspirés, de reconnaître que «l’hagiographe, en composant le Livre Saint, est organon ou instrument de l’Esprit-Saint, mais instrument VIVANT et doué de raison» et que «conduit par la motion divine, il use ce pendant de ses faculté set de ses forces, de telle manière que l’on peut facilement saisir dans le livre, composé par lui «son caractère particulier et, pour ainsi dire, ses traits et linéaments personnels». Ma recherche pour découvrir la signification du texte de Luisa, dont le niveau d’éducation ne dépassait guère une première année d’enseignement primaire, fait apparaître une vérité toute simple : l’éducation élémentaire qui a influencé sa forme littéraire et qui reflète la culture de son temps, correspond à des influence s similaires qui ont marqué les écrivains de l’Ancien et du Nouveau testament.
Les livres mêmes de l’Écriture sainte, considérés pourtant comme divinement inspirés, contiennent bien des formes littéraires qui ne peuvent être correctement interprétées que dans le cadre de vie de leurs auteurs. Le Livre de la Genèse nous révèle par exemple que «le ciel est une voûte»; l’auteur du Livre de Samuel rapporte que la terre est posée sur des «colonnes»; dans le psalmiste qui affirme que la terre a des «extrémités»; dans l’Évangile de Jean, qui semble confondre le Père et le Fils : «Moi et le Père nous sommes un»
De plus, on découvre des passages dans les écrits des saints qui peuvent sembler monothéistes, mais dont le sens propre apparaît lorsqu’ils sont interprétés dans le contexte du cadre de vie de l’auteur. Saint Jean de la Croix affirme que « (l’âme) n’aime que d’une manière divine; elle ne fait plus qu’un avec la VOLONTÉ DIVINE et l’AMOUR DIVIN». En conséquence, dans ma présentation des écrits de Luisa sur la volonté humaine et la Divine Volonté, je me suis gardé d’interpréter selon la lettre (ad litteram) pour examiner la signification et l’intention derrière l’écrit; ce que j’ai fait en interprétant à la lumière du dépôt de la foi les révélations prophétiques de Luisa, qui sans rien ajouter à l’unique Révélation Publique de Jésus-Christ, explicitent cette Révélation dans un temps et un cadre nouveaux.
PRÉMISSE : BÉATIFICATION
…………. Le 29 octobre 2005, la cause de béatification de Luisa Piccarreta concluait son iter diocésain sous l’actuel archevêque de Trani, Mgr. Giovanni Battista Pichierri et, avec la collecte des témoignages et des documents, soumettait la décision finale sur ses «l’héroïcité de ses vertus» et sa sainteté à la Congrégation pour la Cause des Saints. Dans une lettre du 2008, l’archevêque Giovanni Battista Pichierri déclarait que «la Congrégation de la Cause des Saints, espérant que soit émis le DÉCRET de validation de l’enquête diocésaine, avait soumis pour examen par les censeurs théologiques les écrits de la servante de Dieu en accord avec les normes canoniques et la pratique courante».
¹ Luisa Piccarreta, Tome XXIII, 5 février 1928
² Luisa Piccarreta, Tome XII, 20 novembre 1917
(Source: Extraits du Livre de 560 pages du R.P. Joseph Leo Iannuzzi:
LE DON DE LA VIE DANS LA DIVINE VOLONTÉ DANS LES ÉCRITS DE LUISA PICCARRETA)
POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU
Cher évêque James Golka,
Ces dernières semaines, des milliers de fidèles chrétiens se sont rendus sur les réseaux sociaux pour demander des éclaircissements et des conseils en réponse à la lettre publique que vous avez publiée le 3 juillet 2024 et qui semble leur avoir causé un certain trouble. En effet, votre lettre contient une affirmation perplexe qui semble être en contradiction avec le Magistère, en particulier avec sa position sur la Cause de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta et les doctrines contenues dans ses écrits, dont plusieurs portent les sceaux officiels d'approbation du Magistère, l'Imprimatur et le Nihil Obstat, qui restent pleinement en vigueur aujourd'hui. Je vous contacte directement non seulement parce qu'un prélat du dicastère de Rome m'a demandé de le faire, mais aussi parce que c'est mon devoir.
Dans votre lettre du 3 juillet 2024, vous citez publiquement une prétendue lettre "confidentielle" du 18 avril 2022, apparemment rédigée en français par Monseigneur Benoit Bertrand, qui n'attribue jamais d'"erreurs doctrinales" aux écrits de Luisa Piccarreta, mais déclare plutôt que ses écrits présentent des "difficultés". En citant ouvertement cette lettre confidentielle, vous faites une affirmation audacieuse et déroutante que l'on ne trouve nulle part dans l'histoire des documents de l'Église catholique, à savoir qu'il y a de "graves erreurs doctrinales dans ses écrits". En tant que théologien qualifié par l'Église, j'ai le devoir de vous informer charitablement que cette affirmation semble constituer un écart radical par rapport à la position officielle actuelle du Magistère de l'Église catholique.
Je pense qu'il est juste d'affirmer que personne n'aurait la prétention d'affirmer que les nombreux et saints évêques catholiques et prêtres mandatés du vivant de Luisa et qui sont cités dans la note de bas de page ci-dessous ont tous été aveuglément trompés dans leur évaluation prudente et positive des doctrines contenues dans ses écrits. Quant aux "difficultés" - et non aux "erreurs doctrinales" - du texte de Luisa dont parle l'Église, elles peuvent être résolues par des contributions et des clarifications théologiques. Considérons, par exemple, les "difficultés" identifiées par les bureaux du Vatican dans les écrits de sainte Faustine Kowalska et du bienheureux Antonio Rosmini, qui ont toutes été clarifiées, résolues et approuvées par la suite, grâce à des contributions théologiques. Bien que l'on puisse généreusement soutenir en votre nom, comme je l'ai fait dans ma lettre aux fidèles du 22 juillet 2024, que dans votre lettre du 3 juillet 2024, vous, Monseigneur J. Golka, avez peut-être voulu exprimer que si des erreurs doctrinales existent dans le texte de Luisa, elles ne se trouvent pas dans son texte original qui bénéficie de multiples sceaux d'approbation du Magistère qui restent pleinement en vigueur aujourd'hui, mais plutôt dans ces traductions actuelles et non officielles.
L'interdiction des groupes de prière sur la volonté divine
Une autre préoccupation des fidèles chrétiens est l'affirmation de votre lettre du 3 juillet 2024 dans laquelle vous "ordonnez que ses écrits ne soient pas diffusés dans le diocèse et que tout groupe se réunissant pour étudier et promouvoir ses écrits ne puisse plus le faire". Je vous demande de prendre en considération la déclaration susmentionnée du 10 août 2024 du postulateur de la cause de béatification de Luisa à Rome qui a déclaré : "Il semble plus approprié pour les évêques de reconnaître et d'admettre dans leurs circonscriptions ecclésiastiques uniquement les groupes de volonté divine qui répondent aux exigences susmentionnées."
Je tiens à souligner que le canon 215 du Code de droit canonique de l'Église stipule que "les fidèles chrétiens sont libres de fonder et de diriger des associations dans un but de charité ou de piété ou pour promouvoir la vocation chrétienne dans le monde et de tenir des réunions pour la poursuite commune de ces buts. Ce canon indique que l'on ne peut pas interdire aux fidèles chrétiens de tenir des réunions ou de se rassembler pour prier, lire de la littérature spirituelle, partager, etc. En outre, dans la mesure où plusieurs des ouvrages publiés par Luisa jouissent des sceaux d'approbation (Imprimaturs et Nihil Obstats) du même Magistère qui restent pleinement en vigueur aujourd'hui, par exemple Les Heures de la Passion, La Bienheureuse Vierge Marie dans le Royaume de la Volonté Divine, etc, on ne peut pas interdire aux fidèles chrétiens de former ou de participer à des réunions qui, tout en adhérant à l'enseignement du Magistère, se consacrent à la lecture, à la méditation et au partage de la doctrine contenue dans les écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta.
À la lumière de ce qui précède, je, ainsi que les dizaines de milliers de fidèles chrétiens qui prient Luisa et obéissent au Magistère, vous demande gentiment de rétracter la déclaration inexacte du 3 juillet 2024 qui affirme que les doctrines de Luisa "contiennent de graves erreurs". Car plus cette déclaration inexacte reste en circulation sur les médias sociaux, plus elle cause de tort et de confusion aux fidèles chrétiens dont le bien-être spirituel nous est confié, à vous et à moi.
+ J.L. Iannuzzi, STL, S.Th.D.
12 août 2024
Rome, Italie
https://www.youtube.com/watch?v=JyP3SxeeAXg
REPRISE DE LA CAUSE DE BÉATIFICATION DE LUISA
Le nihil obstat pour la reprise de la Cause de Béatification de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta a été émis. C'est ce qu'a annoncé le Postulateur de la Cause, Mgr. Paolo Rizzi, dans une note du 10 août 2024 dont le texte est publié ici.
Cause de béatification de Luisa Piccarreta
La Cause de béatification de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta n'a jamais été clôturée, mais elle a toujours été pendante au Dicastère pour les Causes des Saints, qui avait temporairement suspendu son procès canonique. En effet, la spiritualité, la pensée et les écrits de la Servante de Dieu ont été soumis à l'étude du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, qui a souligné en 2019 que les écrits présentaient certaines ambiguïtés d'ordre théologique, christologique et anthropologique. caractère; des ambiguïtés qui, même si elles ne constituent pas en elles-mêmes des erreurs doctrinales, nécessitent une évaluation plus approfondie. Grâce au soutien d'un théologien expert en mystique, les réponses éclairantes de la Postulation aux constatations susmentionnées ont permis au Dicastère pour la Doctrine de la Foi de conclure que dans les écrits et la pensée de la Servante de Dieu, il n'y a aucune déclaration qui contraste ouvertement avec la doctrine de l'Église. Ainsi, en juin 2024, le Dicastère pour la Doctrine de la Foi a émis le nihil obstat pour la reprise de la Cause, qui a été formellement notifié par le Dicastère pour les Causes des Saints à cette Postulation le 8 juillet 2024.
Selon les instructions du Dicastère pour les Causes des Saints, la poursuite du chemin canonique, déjà en place, doit nécessairement s'accompagner de la publication de l'édition typique et critique des Écrits de Luisa Piccarreta par l'acteur de la Cause, le Association publique des fidèles « Luisa Piccarreta-PFDV » de Corato et sous la supervision de l'archevêque de Trani-Barletta-Bisceglie. Une telle édition devra être accompagnée d'une pertinente « Introduction et notes connexes » qui, dans le but de clarifier certaines expressions qui conduisent facilement à des interprétations trompeuses et erronées du message chrétien, soulignent l'importance de l'amour miséricordieux et gratuit du Seigneur, qui dans certaines pages des Écrits, elle est obscurcie en raison du contexte historique dans lequel ils ont été rédigés, un contexte marqué par une vision obsessionnelle de la justice de Dieu et par le mysticisme conséquent de la réparation des péchés. Cette édition sera la seule officiellement reconnue par les autorités ecclésiastiques. Tous les Groupes de Volonté Divine devront s'y référer pour corriger des formes de spiritualité néfastes, répandues dans certains Groupes et provoquées par une lecture déformée des Écrits de la Servante de Dieu, par leur diffusion écrite ou encore par leur manipulation et manipulation arbitraires. traduction dans d'autres langues.
Ceux qui se soucient vraiment de la Cause de Béatification sont appelés à orienter ou réorienter de manière décisive leur dévotion au Serviteur de Dieu dans la perspective du mystère de gloire : la croix doit être regardée, contemplée et accueillie dans le mystère resplendissant de la résurrection. du Christ, victoire sur le mal, le péché et la mort. En lisant les Écrits de Luisa , chacun devrait « se sentir encouragé à prêter plus d'attention à l'intention de l'auteur, dans une plus grande fidélité à l'enseignement de l'Église et surtout dans la conscience que la Divine Volonté est l'appel miséricordieux du Père céleste adressé au libre arbitre des hommes et femmes de notre temps, et jamais une menace à lancer contre le monde corrompu par le péché » (Mgr Leonardo D'Ascenzo, archevêque de Trani-Barletta Bisceglie, Communication n° 4 concernant la Servante de Dieu Luisa Piccarreta, 4 mars , 2020 ).
Tout en reconnaissant objectivement que tant de Groupes de Volonté Divine ont mis en œuvre dans cette direction un chemin décisif et évident d'ecclésialité, il est indispensable et incombe à ceux qui ne l'ont pas encore fait de s'efforcer « d'ancrer la lecture de ces écrits dans la doctrine de la Église et dans une conduite de vie digne, en faisant jaillir de la doctrine de la Volonté Divine une annonce missionnaire équilibrée et respectueuse, annonce qui s'est harmonieusement insérée dans l'activité pastorale des Églises locales » (Mgr Leonardo D'Ascenzo, ibid. .).
Dans cette optique, il semble plus approprié que les évêques reconnaissent et admettent dans leurs circonscriptions ecclésiastiques uniquement les groupes de volonté divine qui répondent aux exigences susmentionnées. Après l'approbation de leur évêque, ces groupes peuvent obtenir l'affiliation à la Famille de la Divine Volonté , créée par l' Association Publique des Fidèles "Luisa Piccarreta-PFDV" de Corato, une structure de service sous la supervision de l'Archevêque pro-tempore. de Trani-Barletta-Bisceglie, dont le Dicastère pour les Causes des Saints a toujours indiqué la figure ecclésiale comme la référence officielle pour ceux qui suivent la spiritualité et le message de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta dans le monde entier.
Rome, le 10 août 2024
RÉPONSE À CEUX QUI S'OPPOSENT PUBLIQUEMENT AUX ÉCRITS ET DOCTRINES DE LA SERVANTE DE DIEU
LUISA PICCARRETA.
La semaine dernière, j'ai reçu plusieurs demandes pour fournir une réponse théologique aux assertions récentes selon lesquelles les catholiques ne peuvent pas se rassembler pour approfondir la connaissance et la dévotion des doctrines contenues dans les écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta. Aborder cette question est un devoir que l'Église demande à ses théologiens, comme indiqué dans l'Instruction Donum Veritatis de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, sur la vocation ecclésiale du théologien, articles 20 et 30. Dans la mesure où la vocation et le devoir du théologien l'exigent «d'enquêter et d'expliquer la doctrine de la Foi» et «de préserver le dépôt sacré de la révélation, de l'examiner plus profondément, de l'expliquer, de l'enseigner et de le défendre pour le service du Peuple de Dieu et pour le salut du monde entier» (1), je fournis la réponse ci-dessous.
LE DROIT CANONIQUE ACCORDE AUX FIDÈLES CHRÉTIENS LE DROIT DE SE RASSEMBLER
Le Canon 215 du Code de droit canonique de l'Église, que tous les clercs et laïcs sont tenus de respecter, stipule: «Les fidèles chrétiens sont libres de fonder et de diriger des associations à des fins de charité ou de piété ou pour la promotion de la vocation chrétienne dans le monde et de tenir des réunions pour la poursuite commune de ces objectifs.»
Ce canon indique qu'on ne peut pas interdire aux fidèles chrétiens de tenir des réunions ou de se rassembler pour prier, lire des ouvrages spirituels, partager, etc., tant que ces réunions adhèrent aux enseignements et dévotions qui sont en conformité avec l'enseignement magistériel. De plus, dans la mesure où plusieurs œuvres publiées de Luisa jouissent des sceaux d'approbation du même Magistère qui restent en vigueur aujourd'hui, par exemple, Les Heures de la Passion, la Bienheureuse Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté, etc., on ne peut pas interdire aux fidèles chrétiens de former ou d'assister à des réunions qui, tout en adhérant à l'enseignement magistériel, se consacrent à la lecture, la méditation et le partage de la doctrine contenue dans les écrits de la Servante de Dieu Luisa Piccarreta.
Cependant, si ce qui est enseigné ou observé dans ces rassemblements contredit l'enseignement magistériel, un évêque ou un clerc délégué par lui peut intervenir avec charité pour le bien spirituel des fidèles, afin de s'assurer que le canon 223 §2 n'est pas négligé, par exemple, il peut fournir, comme cela lui incombe, une guidance théologique appropriée ou, si ceux qui assistent à ces rassemblements refusent cette guidance ou la conformité avec le Magistère, il peut demander que ces rassemblements cessent.
(1) Commission Théologique Internationale, Le Magistère Ecclésiastique et la Théologie, Libreria Editrice Vaticana, 1975.
Je souhaite souligner l'enseignement magistériel que le théologien le Père Jordan Aumann et le Cardinal Raymond Burke ont réitéré ces dernières années, à savoir qu'il est «répréhensible» pour quelqu'un de s'opposer publiquement à une œuvre qui porte les sceaux officiels d'approbation de l'Église. (2) Dans une œuvre portant l'Imprimatur, le Cardinal Raymond Burke relate: «Bien que la liberté demeure pour un membre de l'Église de rejeter une révélation privée qui a reçu une approbation ecclésiastique officielle, il serait en même temps répréhensible de s'opposer publiquement à celle-ci.»
2 Jordan Aumann, Théologie Spirituelle, Christian Classics, 1980, p. 492; Mariologie, Un Guide pour les Prêtres, Diacres, Séminaristes et Personnes Consacrées, portant l'Imprimatur de Mgr Raymond L. Burke, et le Nihil Obstat du P. Peter Felner, F.I., 2007, Queenship Pub. CA, p. 830
LE MAGISTÈRE ET LA VOCATION DU THÉOLOGIEN
Il est à noter que le Magistère s'étend du Pontife romain aux évêques en communion avec lui, (3) qui consultent toujours ses «théologiens qualifiés» (4) - tous étant liés par le «sensus fidei» (appréciation surnaturelle de la Foi) de l'Église de cette époque et des précédentes. Tous ces derniers ont leurs fonctions respectives : les évêques «protègent la révélation divine» (5) et les théologiens «enquêtent et expliquent la doctrine de la Foi». (6)
3 «Les évêques, lorsqu'ils enseignent en communion avec le Pontife romain, doivent être respectés par tous comme témoins de la vérité divine et catholique... L'assentiment religieux de la volonté et de l'intellect doit être donné d'une manière spéciale à l'autorité d'enseignement authentique du Pontife même lorsqu'il ne parle pas ex cathedra» (Décrets des Conciles Œcuméniques, Concile Vatican I, vol. II, Washington DC [1990], De perpetuitate primatus beati Petri in Romanis pontificibus, cap. II-IV, p. 869).
4 Commission Théologique Internationale, Le Magistère Ecclésiastique et la Théologie, Libreria Editrice Vaticana.
5 Ibid., n. 2.
6 Ibid., et Donum Veritatis, Sur la Vocation Ecclésiale du Théologien, Cardinal Joseph Ratzinger, Libreria Editrice Vaticana, 1990.
En tant que «théologien qualifié» de l'Église catholique, j'ai démontré avec succès dans ma thèse de doctorat de l'Université Pontificale de Rome, qui est autorisée par le Saint Siège, que les doctrines contenues dans les écrits de Luisa ne contiennent rien de contraire à la foi et aux mœurs. La même conclusion a été atteinte le 18 décembre 1997 dans l'évaluation théologique soumise au Tribunal diocésain par le Père Cosimo Reho, professeur de théologie dogmatique, et le Père Antonio Resta, recteur de l'Institut Pontifical de Théologie du Sud de l'Italie, qui a soumis son rapport au même Tribunal le 2 juin 1997.
Cela étant dit, certains clercs et laïcs qui ne sont ni théologiens qualifiés de l'Église en théologie dogmatique ou spirituelle, ni versés dans la langue italienne originale dans laquelle Luisa a écrit, choisissent d'exprimer des jugements personnels sur les écrits de Luisa. Ces derniers, plus souvent qu'autrement, tentent d'interpréter les révélations prophétiques post-bibliques tout en omettant de considérer l'encyclique du Pontife, dans laquelle il exhorte à «mieux comprendre ce que l'auteur inspiré souhaite exprimer» (7) (intention) et à considérer leur «contexte de vie» avant de porter un jugement sur elles.
2 Jordan Aumann, Théologie Spirituelle, Christian Classics, 1980, p. 492; Mariologie, Un Guide pour les Prêtres, Diacres, Séminaristes et Personnes Consacrées, portant l'Imprimatur de Mgr Raymond L. Burke, et le Nihil Obstat du P. Peter Felner, F.I., 2007, Queenship Pub. CA, p. 830.
3 «Les évêques, lorsqu'ils enseignent en communion avec le Pontife romain, doivent être respectés par tous comme témoins de la vérité divine et catholique ... L'assentiment religieux de la volonté et de l'intellect doit être donné d'une manière spéciale à l'autorité d'enseignement authentique du Pontife même lorsqu'il ne parle pas ex cathedra» (Décrets des Conciles Œcuméniques, Concile Vatican I, vol. II, Washington DC [1990], De perpetuitate primatus beati Petri in Romanis pontificibus, cap. II-IV, p. 869).
4 Commission Théologique Internationale, Le Magistère Ecclésiastique et la Théologie, Libreria Editrice Vaticana.
5 Ibid., n. 2.
6 Ibid., et Donum Veritatis, Sur la Vocation Ecclésiale du Théologien, Cardinal Joseph Ratzinger, Libreria Editrice Vaticana, 1990.
Ces individus limitent l'interprétation du texte prophétique à la pure lettre, le dépouillant ainsi de son intentionnalité et de son contexte. Ce type d'approche constitue une forme de rationalisme ou de pragmatisme théologique, qui soutient les erreurs suivantes :
a) l'interprétation du mot prophétique littéral;
b) le rejet de l'analogie de la foi (c'est-à-dire que chaque déclaration individuelle du texte est interprétée à la lumière de l'ensemble objectif du texte);
c) le refus d'accepter l'erreur humaine dans la transmission de la parole révélée de Dieu (un refus de reconnaître les influences que St. Hannibal di Francia articule, qui sont responsables de l'erreur humaine involontaire du prophète);
d) l'inattention à la disparité entre la doctrine théologique profonde contenue dans le texte prophétique et le manque d'éducation doctrinale du prophète;
e) une sous-estimation de l'exercice habituel des vertus par le prophète, la rectitude de vie morale, l'équilibre mental, l'honnêteté, la sincérité habituelle, la réception fréquente des sacrements, etc. (8) La négligence de ces critères importants dans l'examen des textes prophétiques post-bibliques donne lieu à des critiques fausses.
En ce qui concerne l'erreur c) mentionnée ci-dessus, considérons les révélations prophétiques de Sainte Catherine de Sienne qui portent les sceaux d'approbation de l'Église, et qui contenaient autrefois l'erreur involontaire de nier l'Immaculée Conception de Marie. Le Père William G. Most relate: «Benoît XIV ('Sur la vertu héroïque' III. 53, n. 16) examine une extase de 1377 de Sainte Catherine de Sienne, dans laquelle la Bienheureuse Vierge semble nier l'Immaculée Conception. Benoît cite certains auteurs qui tentent de blâmer les éditeurs ou les directeurs. Mais il est très probable que ses idées préconçues - l'opposition dominicaine à l'Immaculée Conception - aient vraiment causé la 'vision'. Une vraie révélation peut plus tard être altérée involontairement par le récipiendaire. Cela se produit surtout avec les locutions intellectuelles qui doivent être traduites en mots. De plus, Dieu peut sembler promettre une guérison sans dire si elle est totale ou partielle, soudaine ou lente, ou même physique ou morale. Encore une fois, si une révélation est reçue en un instant, mais qu'il faut longtemps pour tout écrire. Sainte Brigitte admet une telle chose dans son propre cas.» (9)
(7) Pape Pie XII, Encyclique Divino Afflante Spiritu, op. cit., 33-34
(8) Cf. Normes concernant la manière de procéder dans le discernement des présumées apparitions ou révélations, émises par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Jérôme Hamer, O.P., Cardinal Francis Seper, 1978.
(9) P. William G. Most, Marie dans notre vie, Notre-Dame sur la doctrine et la dévotion, Annexe : Discernement des esprits, Angelus Press, nn. 3-4, 1959.
Considérons également les révélations prophétiques de Sainte Brigitte de Suède qui portent également les sceaux d'approbation de l'Église, mais qui contenaient autrefois l'erreur involontaire de nier le caractère indélébile du Sacerdoce. Le Pape Benoît XIV relate qu'une telle erreur doit être lue favorablement et dans le contexte approprié:
"…le quatrième livre des révélations de Sainte Brigitte, où le Christ s'adresse à la sainte et se plaint des prêtres méchants : 'Ils ont perdu la clé par laquelle ils devraient ouvrir le ciel aux misérables.' Et aussi le passage dans le septième livre, où nous lisons ceci : 'Je dis que tous ces prêtres qui ne sont pas hérétiques, bien que par ailleurs remplis de nombreux péchés, sont de vrais prêtres, et consacrent vraiment le Corps du Christ Mon Fils.' Une interprétation favorable et pieuse doit être donnée à ces mots; à savoir, que les prêtres méchants ont perdu la clé par laquelle ils devraient ouvrir le ciel aux misérables, non pas parce qu'ils n'absout pas valablement, s'ils utilisent le pouvoir qui leur a été donné avec l'intention due sur la matière appropriée, avec la forme, mais parce que l'administration est interdite par la loi aux prêtres méchants." (10)
À propos de Sainte Brigitte, Saint Hannibal di Francia relate dans une lettre de 1925 à l'évêque Liviero de Città di Castello: «Enseigné par les enseignements de plusieurs mystiques, j'ai toujours pensé que les enseignements et les locutions même des personnes saintes, en particulier des femmes, peuvent contenir des déceptions. Poulain attribue des erreurs même aux saints que l'Église vénère sur les autels. Combien de contradictions voyons-nous entre Sainte Brigitte, [Vénérable] Marie d'Agreda, [Bienheureuse] Catherine Emmerich, etc. Nous ne pouvons considérer les révélations et les locutions comme des paroles de l'Écriture. Certaines d'entre elles doivent être omises, et d'autres expliquées dans un sens correct et prudent.»
Il est théologiquement démontré que les erreurs initialement découvertes (et corrigées par le théologien avant l'impression de nombreux textes prophétiques qui ont ensuite été approuvés par l'Église, sont contredites par des vérités doctrinales solides dans les mêmes textes prophétiques. (11) Pourtant, de nombreuses critiques ont commis l'erreur de condamner un prophète pour une erreur doctrinale sans avoir d'abord vérifié le texte dans sa langue originale, et sans avoir interviewé ou cherché à obtenir des éclaircissements sur l'intentionnalité du récipiendaire de ladite révélation. Ces étapes importantes ont été suivies par de nombreux évêques catholiques compétents et des prêtres nommés à l'époque de Luisa. (12) La vraie théologie n'est pas une simple critique littéraire; elle est avant tout réceptivité au texte prophétique qui, s'il est fidèle au Dépôt de la Foi et interprété à la lumière du contexte de vie et de l'intentionnalité du prophète, révèle le visage du Christ, la Parole du Père, que le lecteur contemple.
(10) Pape Benoît XIV, Vertu héroïque: Une partie du traité de Benoît XIV sur la béatification et la canonisation des Serviteurs de Dieu, vol. III, Londres, T. Richardson and Son Pub., 1852, pp. 398-399.
(11) Saint Hannibal a fondé les Pères Rogationnistes et les Sœurs du Zèle Divin, et il a été le directeur spirituel de nombreux mystiques, y compris la voyante de La Salette, Mélanie Calvat, et la Servante de Dieu Luisa Piccarreta. Dans le passage suivant, il souligne l'importance des «écrivains savants» ou théologiens de l'Église qui doivent éliminer de telles erreurs avant que la révélation prophétique ne soit publiée et lue par les fidèles. Dans une lettre au Père Peter Bergamaschi, qui avait publié tous les écrits non édités d'une célèbre mystique bénédictine, Sœur M. Cecilia de Montefiascone (1694-1766), Hannibal critique sa décision de les publier:
«Conformément à la prudence et à la précision sacrée, on ne peut pas traiter les révélations privées comme si elles étaient des livres canoniques ou des décrets du Saint-Siège. Même les personnes les plus éclairées, en particulier les femmes, peuvent se tromper grandement dans les visions, révélations, locutions et inspirations. Plus d'une fois, l'opération divine a été restreinte par la nature humaine. Par exemple, qui pourrait ratifier en totalité toutes les visions de Catherine Emmerich et de Sainte Brigitte qui, (11) si je devais publier des révélations, j'éliminerais ou réviserais ce qui est incompatible avec un critère solide, une tradition fiable ou des opinions d'écrivains sacrés et savants. Je pense agir avec prudence... Mon cher père, considérer toute expression des révélations privées comme dogme ou propositions proches de la foi est toujours imprudent !... Cela est prouvé par l'expérience, par les théologiens mystiques, tels que Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse, Castrotevere, Poulain, etc. Nous ne pouvons pas considérer leurs révélations et locutions comme des paroles de l'Écriture. Certaines d'entre elles doivent être omises, et d'autres expliquées dans un sens correct et prudent.»
LES DANGERS D'INTERPRÉTER LES ÉCRITS DE LUISA SANS GUIDANCE THÉOLOGIQUE APPROPRIÉ.
Il est malheureux que certains groupes et individus dévoués à Luisa cherchent à interpréter les écrits de Luisa sans aucune guidance ecclésiale et, parfois, en contradiction avec l'enseignement magistériel. Bien que beaucoup de ces individus soient bien intentionnés, d'autres le sont moins. Certains ont recours à des blogs dans lesquels ils défient de manière schismatique et ouverte le Magistère: ils refusent la soumission de l'intellect et de la volonté aux enseignements officiels du Pontife romain et à ceux des évêques en union avec lui, tout en prétendant défendre Luisa. Ceux-ci sont trompés.
(12) Archevêque Thomas de Stefano, 1898-1906 (évêque de Luisa lorsqu'elle a commencé à écrire son journal); Archevêque Giulio Vaccaro, 1906 (administrateur); Archevêque Francis P. Carraro, 1906-1915; Archevêque John Regime, 1915-1918; Archevêque Eugene Tosi, 1918-1920 (administrateur); Archevêque Joseph M. Leo, 1920-1939 (a accordé son Imprimatur aux 19 premiers volumes de Luisa); Saint Hannibal di Francia (censeur librorum de Luisa et confesseur nommé par l'archevêque Joseph Leo : a accordé le Nihil Obstat aux 19 premiers volumes de Luisa); la Curie épiscopale de Montepulciano (a accordé l'Imprimatur au texte de Luisa sur la Bienheureuse Vierge Marie); Joseph Blandamura, délégué de l'archevêque de Taranto : a accordé le Nihil Obstat au texte de Luisa sur la Bienheureuse Vierge Marie); Mgr. Francis M. della Cueva S. M., délégué de l'archevêque de Taranto (a accordé le Nihil Obstat au texte de Luisa sur la Bienheureuse Vierge Marie); Francesco Sorrentino de Naples (censeur : a accordé l'Imprimatur au texte de Luisa sur les Heures de la Passion); Antonio Laviano (Vicaire général : a accordé l'Imprimatur au texte de Luisa sur les Heures de la Passion); D. Prestifillipo, SJ de Messina (censeur : a accordé le Nihil Obstat au texte de Luisa sur les Heures de la Passion); Délégué de l'archevêque Joseph Blandamura de Taranto (a accordé le Nihil Obstat au texte de Luisa sur les Heures de la Passion); Mgr. Michael Samarelli (Vicaire général de Bari); Mgr. Ernest Balducci (Vicaire général de Salerne); Mgr. Lewis D'Oria (Directeur spirituel du Séminaire régional de Molfetta et Vicaire général de Trani); Pères Loiodice, Michael De Benedictis (confesseur officiel de Luisa nommé par l'évêque Giuseppe B. Dottula); Gennaro di Gennaro, Francis De Benedictis, Felix Torelli, Benedict Calvi, Ciccio Bevilacqua et d'autres prêtres. Archevêque Francis Petronelli; Mgr. Michael Samarelli: Vicaire général de Bari; Mgr. Ernest Balducci: Vicaire général de Salerne; Mgr. Lewis D'Oria.
Parmi les facteurs contributifs qui ont conduit à ce que l'on peut appeler une approche freelance dans l'interprétation des écrits de Luisa, on trouve les éléments suivants :
1) Toutes les traductions non officielles actuelles en circulation ont été rédigées par des traducteurs qui manquent de compétence théologique, de qualification par l'Église et de la terminologie théologique appropriée sans laquelle on ne peut pas comprendre correctement le sens voulu du texte de Luisa;
2) Ces traductions contiennent de nombreuses erreurs grammaticales et certaines erreurs doctrinales - non à cause des écrits de Luisa, mais en raison desdites traductions. Comment aller au-delà de cette impasse? Les fidèles chrétiens devraient suivre le Magistère et rechercher ce que le document du Vatican appelle des «théologiens que «de préserver le dépôt sacré de la révélation, de l'examiner plus profondément, de l'expliquer, de l'enseigner et de la défendre pour le service du Peuple de Dieu et pour le salut du monde entier», et «d'enquêter et d'expliquer la doctrine de la Foi». (13)
L'INTERDICTION DE CERTAINS GROUPES DÉVOUÉS À LUISA
Quant à la décision de quelques épiscopats d'interdire dans leurs diocèses respectifs certains groupes laïcs de promouvoir des interprétations des mauvaises traductions des écrits de Luisa, il est à noter l'archevêque Peter Chung Soon-taick de l'archidiocèse de Séoul en Corée du Sud et, plus récemment, l'évêque James Golka de Colorado Springs.
Tout d'abord l'archevêque Peter Chung Soon-taick. En 2023 et sur la base de l'opinion atteinte par le Comité de la Conférence des évêques de Corée, il a interdit la continuation d'un groupe laïc dévoué à Luisa et a révoqué la permission de publier des livres liés à cela en raison d'erreurs doctrinales et spirituelles. Les raisons qui ont précipité cette interdiction incluent des préoccupations selon lesquelles ceux qui assistaient à ce groupe diffusaient involontairement une fausse dévotion ou causaient de la confusion dans l'Église; «dans ce livre, à travers le projet 'Fiat' Piccarreta est élevée à une position spéciale dans l'histoire du salut, comparable à, et même surpassant, Jésus et la Vierge Marie» présentant Luisa comme «ouvrant une nouvelle ère de salut dans l'Église»", ce qui «subordonne l'œuvre de salut du Christ».
Je souhaite souligner que les préoccupations des évêques coréens semblent être bien fondées, car nulle part dans le texte italien original de Luisa on ne trouve les enseignements faux mentionnés ci-dessus, qui semblent être le résultat d'un manque de guidance théologique appropriée.
13 Cf. notes de bas de page 1, 4-6.
Deuxièmement, l'évêque James Golka. Dans sa lettre récente de 2024, il fait référence à la cause étant temporairement en pause et, citant «publiquement» une prétendue lettre «confidentielle» du 18 avril 2024, interdit la diffusion de ses écrits et la réunion de tout groupe se réunissant pour étudier et promouvoir ses écrits. Il ajoute, cependant de manière perplexe, que les écrits de Luisa ont des «erreurs doctrinales» malgré le fait que ni le Vatican, ni l'archidiocèse chargé de sa cause, ni la lettre confidentielle qu'il cite publiquement n'attribuent «d'erreurs doctrinales» à ses textes originaux en italien, dont plusieurs jouissent des sceaux officiels actuels de l'Église. Je pense qu'il est juste d'affirmer que personne ne présumerait affirmer que les nombreux évêques catholiques érudits et pieux et les prêtres commissionnés du temps de Luisa, cités en note de bas de page douze, ont tous été aveuglément trompés dans leur évaluation attentive et positive de son texte. Plutôt, la lettre que le bon évêque cite fait référence à des «difficultés» – et non à des «erreurs doctrinales» – qui peuvent être clarifiées et résolues par des contributions et des clarifications théologiques.
Considérons, par exemple, les «difficultés» identifiées par le Vatican dans les écrits de Sainte Faustina Kowalska et du Bienheureux Antonio Rosmini, toutes clarifiées, résolues et approuvées par la suite grâce à des contributions théologiques. Il me semble que le bon évêque a voulu exprimer que si des erreurs doctrinales existent, elles ne se trouvent pas dans le texte original de Luisa, mais dans ses mauvaises traductions actuelles.
Ainsi, la Congrégation pour les Causes des Saints et la Doctrine de la Foi ont déterminé que durant cette période de réflexion, une étude plus approfondie et des contributions de théologiens sont nécessaires pour clarifier certaines des expressions et du langage de Luisa, résultant de son éducation limitée, de son dialecte, de son milieu culturel, de son environnement et de l'éthos religieux de la vie de la communauté dans laquelle elle a écrit.
J'espère que ces informations vous ont été utiles.
Fr. J.L. Iannuzzi, STL, S,Th.D.
21 juillet 2024
LA THÉOLOGIE DE LUISA
(Extrait du Livre «Que votre Volonté soit faite» par Daniel O’Connor,
professeur auxiliaire de philosophie et de religion)
«Qui ne serait pas rempli d’admiration en voyant la merveille des lumières et la sublimité des concepts dans les âmes ainsi enrichies par l’Esprit-Saint?» … D’où vient cette noblesse d’idées et cette élégance et cette pureté de style dans les âmes dépourvues de toute culture humaine? Quel pouvoir de suggestion pourrait-il leur insuffler, d’un seul coup, cette science remarquable qu’ils n’ont jamais étudiée et ces concepts sublimes qu’ils n’ont appris d’aucune autre personne? C’est un fait positif contre lequel toutes les explications humaines s’écroulent, même si elles peuvent faire appel à la suggestion, à la télépathie ou à toute autre influence qui n’est pas surnaturelle. (Père John Arintero)
Qu’une personne laïque sans éducation n’aurait pas pu par elle-même générer les concepts affichés dans les écrits de Luisa, c’est en soi un signe certain de l’intervention des cieux; c’est précisément ce que nous observons dans le cas de LUISA. Le degré étonnant de profondeur et d’ampleur spirituelles, théologiques et même philosophiques dans ses transcriptions des paroles de Jésus à LUISA est évident dès le premier volume. En tant que philosophe moi-même (ayant lu d’innombrables pages de Platon, Aristote, Aquin, Descartes, Leibniz, Boèce, les stoïciens, Kant et tant d’autres), je peux facilement témoigner que, dans aucune de ces œuvres d’auteurs humains exaltés, je n’ai trouvé la précision, le credo, la profondeur et l’ampleur qui sont évidentes dans les paroles de Jésus à la laïque italienne inculte. Alitée et non sophistiquée que fut LUISA PICCARRETA. Comme l’a souligné un article récent dans la publication catholique populaire, Aleteia :
N’ayant qu’une éducation primaire, LUISA composa des œuvres d’une profondeur théologique rivalisant avec de grandes théologies.
Une présentation complète de cette profondeur ne reviendrait qu’à réimprimer tous les volumes de LUISA. Par conséquent, au lieu de tenter une telle exhaustivité, je ne mentionnerai que brièvement quelques points épars dont je me souviens qui, bien que trouvés dans ses volumes, n’aurait pas pu raisonnablement surgir de l’esprit de LUISA :
LE LIBRE ARBITRE ET LA VISION BÉATIFIQUE
Les théologiens catholiques à l’esprit orthodoxe débattent encore de l’existence du libre arbitre pour les bienheureux aux cieux. Cette énigme est facile à comprendre; les cieux doivent signifier une sécurité absolument garantie pour toute l’éternité. Ainsi, ce statut permanent de sa résidence aux cieux doit être une réalité métaphysique qui ne peut pas être défaite. De toute évidence, garantir la sécurité céleste n’est pas difficile pour Dieu omnipotent. Or, est-ce que Son octroi de cette permanence, certains s’interrogent, ne voudrait pas dire que la liberté de notre volonté soit anéantie? Le fait que la volonté reste libre, ne signifierait-il pas que l’on pourrait, du moins en théorie, choisir un jouir de se rebeller et de se condamner ainsi à l’enfer? Jésus dit à Luisa que cette interférence est inadéquatement tirée; qu’aux cieux les bienheureux ont encore leur libre arbitre, quoique leur béatitude soit si grande que leur volonté est si pleine de la bonté de Dieu et que leur intellect est si rempli de la connaissance de Dieu qu’une force vraiment irrésistible les amène à se conformer, de manière permanente et parfaite, à Sa Volonté Divine (5/30/1925)
JÉSUS ET LA FOI
Bien que certains puissent être scandalisés de l’entendre, il est néanmoins un fait que Jésus n’avait ni foi ni espérance. Cela est parfaitement orthodoxe et en accord avec l’enseignement de l’Église; la foi exige l’absence de vision; et Jésus, étant Dieu, voyait tout. Même en Sa nature humaine, Il a vu les vérités divines si clairement que la foi n’était pas possible. L’espérance elle aussi, exige de ne pas posséder encore ce que l’on espère, alors que Jésus, ne manquant de rien de ce qu’a une âme aux cieux, a toujours joui de la vision béatifique dès le premier moment de Sa conception; conséquemment, Il ne pouvait pas espérer ce qu’Il possédait déjà. Ces enseignements ne sont pas exactement du catéchisme; de fait, ils ne sont presque jamais abordés, sauf dans les cours d’études supérieures avancées en christologie. Par conséquent, il n’est pas surprenant d’apprendre qu’un jour LUISA a prié Jésus de rendre sa FOI comparable à la Sienne. Aussi innocente et compréhensible que fût cette prière Jésus n’hésita pas à la corriger et à lui dire qu’en fait, Il n’avait ni foi ni espérance (11/6/1906).
LES LIMITES DE L’HUMANITÉ DE JÉSUS
Tous les chrétiens savent que Jésus est à la fois Dieu et homme, et qu’en raison de cette réalité nous L’adorons à juste titre même physiquement en raison de l’Union hypostatique. Par ailleurs, les détails de sujets christologiques pus avancés ne sont pas intuitifs et peu de personnes les comprennent bien. Les paroles de Jésus à LUISA sont, néanmoins, dune grande maîtrise ici. Quand on étudie les enseignement s de Saint Thomas d’Aquin, par exemple, on apprend que même l’humanité du Christ ne peut pas comprendre complètement la divinité. Cela est dû au fait que la parfaite connaissance d’une chose n’est autre que la chose elle-même, et la divinité en soi est infinie alors que l’humanité du Christ, bien que tout à fait suprême parmi toutes les natures humaines, est néanmoins une chose créée vu qu’elle a commencé à exister dans la dimension temporelle. De plus, toutes les choses créées sont en elles-mêmes délimitées, finies; intrinsèquement incapables de contenir entièrement l’infini. Jésus transmet cette vérité à Luisa (20/10/1927) en expliquant que même Sa propre humanité ne pouvait pas contenir en elle-même l’intégralité de la lumière du Créateur, puisqu’aucune puissance créée ne peut épuiser la puissance incréée.
LA MARIOLOGIE
Les révélations de Luisa montrent un degré étonnant d’exaltation pour Notre-Dame, anticipant même des développements qui ne sont devenus clairs que récemment pour les meilleurs théologiens de l’Église, et sans s’égarer une seule fois dans des fautes d’orthodoxie en cette exaltation.
LE NOMBRE D’ÉLUS
Tragiquement, il est devenu à la mode dans les temps modernes de prétendre que la damnation soit inexistante ou réservée uniquement à la figure occasionnelle de type hitlérien. Or, une telle notion n’existait guère à l’époque de Luisa et, bien au contraire, l’état d’esprit prévalant était beaucoup trop avare sur la question, car une tendance janséniste continuait d’exister, minimisant la miséricorde divine. Cela fut l’une des raisons de la nécessité des révélations de Jésus à Sainte Faustine dans lesquelles Il promet qu’Il ne retient absolument rien au moment de la mort pour sauver la personne mourante de l’enfer. Sainte Faustine, décrivant ces efforts suprêmes que Dieu fait pour assurer le salut d’une âme lors de son dernier moment de vie, insiste sur le fait que, «si la personne montre ne serait-ce qu'un scintillement de bonne volonté, la miséricorde de Dieu accommodera le reste, et que la damnation ne se produit que lorsque l’âme rejette librement et sciemment cette «grâce finale» qui est exercée sans aucune coopération de l’âme.
De cette grâce, Jésus lui-même dit à la sainte : «Ma miséricorde omnipotente est active ici. Heureuse l’âme qui profite de cette grâce!» Le journal de Faustine relate cet échange en janvier 1938, alors que vingt-huit (28) ANS plus tôt, Jésus avait expliqué à LUISA qu’il est incorrect de déduire, à partir de Matthieu 7:13-14, («Entrez par la porte étroite! En effet, large est la porte, spacieux le chemin menant à la perdition, et il y en a beaucoup qui rentrent par là, mais étroite est la porte, resserré le chemin menant à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.») que la plupart des gens sont damnés. Jésus lui a rappelé que Sa puissance infinie peut amener plus d’êtres humains sur le chemin étroit que celui de la largeur (3/16/1910).
Seulement deux mois après que Faustine ait écrit les paroles ci-haut, Jésus a dit à Luisa qu'Il fait tous les efforts, des déploiements extraordinaires d’amour, au dernier moment de la vie afin de faire tout son possible pour empêcher que le mourant évite le salut, appelant même cette quête «Sa propre prise quotidienne», qu’Il réussit s’Il parvient à susciter un simple acte de contrition en l’âme, résultat qu’Il réussit pour tous sauf les plus pervers et les plus obstinés (3/22/1938). Quoique cela puisse être tentant pour un sceptique, il ne peut pas être plausiblement argumenté que LUISA aurait pu avoir accès à quelque chose que Sainte Faustine a écrit à peine deux mois auparavant, à des milliers de kilomètres de là, dans un journal intime alors inédit et dans une autre langue! Bien au contraire, cette ressemblance impressionnante ne peut s’expliquer qu’en vertu du fait que ces deux révélations proviennent de la même source, notre Seigneur Jésus-Christ.
Aucun catholique de la première moitié du 20e siècle n‘aurait supposé qu’il pût s’attirer les faveurs des cercles ecclésiastiques avec un message comme celui-ci. Par conséquent, lorsque nous voyons des paroles d’une miséricorde si écrasante nous promettant que la bonté de Dieu est si grande qu’Il désire sauver autant d’âmes que possible par presque tous les moyens nécessaires, alors nous pouvons être assurés qu’il ne s’agit pas d’une invention stratégiquement motivée par l’art humain. De même, à l’époque de LUISA, il était encore courant pour les catholiques de murmurer lorsqu’ils entendaient parler de la mort soudaine d’une personne sans avoir reçu les derniers rites, en supposant presque que ce type de mort empêche leur salut. LUISA n’a pas été épargnée par cette tendance et a donc été très bouleversée lorsque sa propre soeur a été prise par une mort subite. Comme toujours, LUISA a ouvert son coeur à Jésus, et Il lui a donné les paroles les pus profondes en réponse, qui l’ont assuré et que mourir sans les sacrements n’est une source d’inquiétude que si l’on les rejette volontairement, et qu’une mort subite puisse effectivement être parmi les plus grandes grâces en empêchant, par exemple, la survenue d’attaques diaboliques prolongées contre l’âme (21/11/1926).
LA SAGESSE DANS LES LETTRES DE LUISA
(Extrait du Livre «Que votre Volonté soit faite» par Daniel O’Connor,
professeur auxiliaire de philosophie et de religion)
«Me voici, Seigneur, je viens faire Votre Volonté.» (Psaume 40)
Contrairement à la section précédente dans laquelle nous avons vu une théologie beaucoup trop profonde pour être d’origine humaine, tout en préservant une exactitude impeccable sur les points les plus difficiles, ce que nous voyons dans les lettres de LUISA est tout à fait différent, et sans surprise, car le contenu découle des propres pensées de LUISA. Or, ce que ces lettres révèlent à propos de leur auteur, c’est la présence d’un type de sagesse que seules les âmes saintes possèdent, témoignant d’un «régime usuel d’une vie de foi» que les normes de l’Église considèrent comme étant un critère d’authenticité pour discerner les révélations privées. Sur ce point, la biographie de Luisa offerte par le Vatican raconte ce que SAINT HANNIBALE a lui-même écrit :
«Après tout ce que nous avons mentionné de la longue et continue permanence (de Luisa), clouée à un lit en tant que victime pendant des années et des années, faisant l’expérience de nombreuses souffrances spirituelles et physiques, il pourrait sembler que la vue de cette vierge inconnue serait pénible, tel que voir une personne couchée présentant tous les signes d’une douleur endurée dans le passé et des souffrances actuelles. Et pourtant, il y a quelque chose d’admirable ici … rien, absolument rien ne transparaît, rien de quelqu’un affligé par tant de souffrance pendant la nuit aucune apparence de quelque chose sortant de l’ordinaire ou du surnaturel. Au contraire, elle ressemble entièrement à quelqu’un de sain, heureux et jovial. Elle parle, discute et rit quand c’est approprié, mais elle reçoit peu d’amis. Parfois, quelqu’un au coeur troublé se confie à elle et lui demande des prières. Elle écoute avec gentillesse et réconforte, mais elle ne va jamais jusqu’à agir comme une prophétesse, jamais un mot qui pourrait faire allusion à des révélations. Le grand réconfort qu’elle offre est toujours une chose, et toujours la même chose, soit la Volonté Divine.» (Saint Hannibal di Francia. The Sun of My Will, pages 122-123)
Au sein de la même biographie de LUISA, nous lisons d’autres témoignages de personnes qui ont été profondément touchées par sa présence.
«Une fois, une personne distinguée, qui est venue lui rendre visite, a dit en sortant de sa chambre : «Luisa possède une âme angélique! … Ce sourire céleste et ce visage clair et souriant vous parlent de Dieu et vous permettent d’apercevoir un petit coin de paradis…» Dans cette petite pièce, les gens oublient tout ce qui est dérangeant dans la vie; ils ressentent leur âme en paix. Ils oublient leurs querelles, leurs tromperies, leurs jalousies, et ils respirent la joie de la grâce de Dieu. (Mgr Luigi D’Oria a écrit :)
«Luisa aimait Dieu et les autres. Elle ne pouvait donc pas se taire au sujet de Dieu, parce qu’elle voulait que Dieu soit connu et aimé d’autrui … chaque conversation, quelle qu’elle soit, était illuminée et réchauffée par l’amour de Dieu. Beaucoup de gens sont allés vers elle pour exprimer leurs besoins, de l’esprit et du corps, attirés par le parfum de son union avec Dieu. Et chacun reçut, comme réponse à ses problèmes, une uniformité d’amour face à Sa Volonté Divine, qui, non seulement soulage la douleur et la rend louable, mais également éclaire sur ce qu’il faut faire. Ceux qui se sont présentés à Luisa dans l’espoir de trouver une diseuse de bonne aventure n’ont pas été écoutés et ont été laissés de côté.» (Pages 63-64)
Nous ne pouvons pas aller rendre visite à LUISA à Corato comme les chanceux décrits ci-haut le pouvaient, mais nous pouvons néanmoins recevoir la même édification dont ils ont été bénis en vertu des lettres de LUISA. Regardons donc une partie de cette sagesse que Luisa partageait en eux.
NOTE: Les extraits suivants des lettres de Luisa sont cités et numérotés conformément à la compilation intitulée, Letters of Luisa Piccarreta : The Little Daughter of the Divine Will, de Marina d’Ariano.
LES SENTIMENTS
LUISA savait bien à quel point les gens sont enclins à trop se concentrer sur leurs sentiments, en supposant qu’en eux se trouve la sainteté. Or, les sentiments ne sont pas sous notre contrôle, donc notre sainteté (ou son absence) ne consiste pas en des sentiments, Luisa a écrit :
«Oh, comme nous faisons facilement attention à ce que nous ressentons! Tout sentiment n’est pas nôtre, car il n’est pas en notre pouvoir; tandis que Jésus, parce qu’Il nous aime beaucoup, nous a mis notre volonté sous notre contrôle, de sorte que, quand nous la mettons au sein la Volonté Divine, elle pourrait se transformer en actes divins …. Par conséquent, notre froideur, les larmes non versées, nos douleurs, les distractions involontaires, peuvent pétitionner pour le royaume de Dieu sur terre. Elles seront autant de douces promesses mises entre les mains de Jésus, qu’elles Le lieront à faire venir le royaume de la Volonté Divine sur terre. Par conséquent, soyons attentifs, vivons comme si nous n’avions pas d’autre vie, pas d’autre parole, que la Volonté Divine.» (Lettre No. 33 à un destinataire anonyme)
Voici le moyen pour ne plus pécher : être uni à Jésus, l’aimer et toujours faire Sa Volonté. Ne pensez pas au passé, cela vous fait beaucoup de mal; aux contraire, même aujourd’hui, commencez votre vie avec Jésus … (Lettre no. 13 au P. Bernardo des très saints coeurs d’Assise). Ressentir des plaisirs, des imperfections des faiblesses, n’est pas mauvais. Les désirer est laid, parce que le Seigneur ne se soucie pas de ce que nous ressentons mais de ce que nous désirons (Lettre no. 12, probablement à Federico Abresch).
LA SOUFFRANCE
LUISA avait un don spécial pour encourager autrui face à leurs souffrances. Elle a écrit :
«Par conséquent, courage courage. Toutes les autres choses sont délaissées alors que les souffrances sont apportées aux cieux, et elles forment notre plus beau trône et notre éternelle gloire. Maintenant, je répète mon refrain : continuez à promouvoir la Volonté Divine (Lettre no. 18 à Mme Constanze Bendetta Pettinelli de Sienne). Avec Jésus, les douleurs changent de regard, les misères disparaissent; et des douleurs, des misères et des faiblesses surgissent les plus belles conquêtes, les richesses célestes et la force de Dieu. Les anges et les saints mêmes envient notre sort (Lettre no. 15, à Mme Copparo La Scola). Les mortifications, les adversités, les croix, viennent à nous voiler et ne nous laissent pas voir le bien qu’elles contiennent, mais la paix enlève le voile et nous permet de reconnaître l’empreinte de Dieu dans nos souffrances.» (Lettre No. 30 à un supérieur religieux anonyme)
LUISA ne savait rien du favoritisme et était plus qu’heureuse de correspondre avec quiconque quand elle avait le temps d’écrire, qu’il s’agisse d’un évêque ou d’un homme en prison. À un homme se trouvant dans cette dernière circonstance (M. Vincenzo Messina), elle a écrit (Lettre no. 35):
«Ne négligez jamais le rosaire à la mère céleste, et si vous le pouvez, soyez missionnaire en prison, en faisant savoir que la Reine des cieux veut rendre visite à tous les prisonniers pour leur donner le don de la Volonté Divine.»
Même au milieu de la plus grande des souffrances qui, pour la plupart des gens, correspond à la perte d’un être cher, Luisa a été ferme en insistant sur la paix et la confiance. À un destinataire anonyme, Luisa a écrit une lettre le 14 août 1934, contenant ces conseils :
«Il n’est pas bon pour vous de vous aigrir autant de la perte de votre fils bien-aimé. Il est certainement plus heureux maintenant que lorsqu’il était auprès de vous; et si vous l’aimiez vraiment, au lieu de pleurer, vous vous réjouiriez de son bonheur… nous ne sommes qu’à un pas de nos chers défunts; quand nous nous y attendrons le moins, nous nous retrouverons avec eux. C’est pourquoi je vous recommande la paix, le courage et une véritable résignation et vous verrez ce que le Seigneur fera de vous.»
Ailleurs, le conseil de Luisa ressemble à celui de Sainte Thérèse de Calcutta, qui était bien connue pour rappeler gentiment aux malades dont elle s’occupait que, dans leurs souffrances, Jésus les embrassait. De même, Luisa a réprimandé : ...«pensez à devenir un saint. Dans une douleur intense, embrassez Jésus, serrez-Le très fort dans vos bras et forcez-Le à laisser le royaume du fiat advenir sur terre.» À Mme Mazari, dans la lettre no. 85, Luisa a écrit les mots suivants :
«Ma bonne fille en Jésus-Christ. Ne vous découragez pas. Ne perdez jamais confiance. Ce que je vous recommande, c’est de regarder vos croix comme autant des visites de Jésus, vous apportant la vie de la Volonté Divine, pour la faire régner en vous et vous donner tout Son amour comme nourriture … si vous faites la Volonté de Dieu, vous sentirez une force au sein de toutes vos souffrances.
La paix ! Peut-être que ce que l’on voit le plus souvent dans ses lettres, est une exhortation à la paix, Luisa a écrit :
«Trois choses que je vous recommande : la fermeté dans le bien, la paix permanente et la confiance filiale. La confiance vous fera vivre comme un petit bébé dans les bras de sa mère, et Jésus et Sa mère céleste s’occuperont de tout ce dont vous avez besoin. Ils vous diront : «Pensez à vivre de Notre Volonté (Lettre No. 12 à Mme Antonietta Savorani).
S’il y a la paix, il y a Dieu. Ses enfants sont comme pétris en paix; ils sont alors des artisans de paix et des porteurs de paix. Leurs paroles, leurs manières, ne sont jamais bruyantes ou tranchantes mais embaumées par la paix, comme pour adoucir les coeurs les plus aigris; à tel point que ceux qui sont agités se sentent humiliés et confus face à une âme paisible … Quand la Volonté Divine veuille régner en une âme elle envoie d’abord son message de paix. Souvent, il s’agit de fermer les yeux face aux petites bagatelles et taches, afin de ne pas perdre sa paix ou son temps; de cette manière, le fiat divin fait Ses propres voies en nos âmes, formant Son trône (Lettre No. 36 à Mère Cecilia d’Oria). La tempête est toujours un prélude à un ciel dégagé. Par conséquent, ne perdez pas courage, attendez avec une patience infatigable l’heure de Dieu. Quand cela viendra, Sa domination mettre tout à sa place, et peut-être que vos ennemis deviendront vos amis (lettre No. 56 à une jeune femme.»
Dans un aperçu fascinant de la lettre ci-haut, Luisa conseille qu’en refusant de laisser la paix régner en nos coeurs, nous «… laissons le diable rire, parce que si vous n’êtes pas ferme et toujours le même, l’ennemi vous dira : «Vous voulez faire du bien aux autres, et vous êtes incapable de le faire à vous-même.» Ici, Luisa identifie un fléau commun, quoique subtil, pour la vie spirituelle : ne pas s’aimer soi-même (au sens propre du terme) en supposant que, par une ironie tragique, notre souci des autres doit nous laisser sans paix tant qu’autrui est en danger. Cela est couramment observé chez les parents qui s’inquiètent pour leurs fils et leurs filles errants. En effet, tous ces parent devraient être comme Sainte Monique, priant continuellement pour la conversion de leurs enfants. Néanmoins, le retard de Dieu à répondre pleinement et ouvertement à ces prières ne doit jamais permettre à ces parents de perdre leur paix! Luisa le savait bien et avisait en conséquence. Elle savait aussi que l’un des plus grands ennemis de la paix est la tendance incessante de certains à s’attarder au passé; par conséquent, elle a toujours insisté pour que les gens l’oublient. Dans la lettre No. 60 à un autre religieux anonyme, Luisa a écrit :
«En ce qui concerne le désir de revenir sur le passé, non parce que le passé est dépassé en Dieu, ce serait comme voler Ses droits. Ses propres choses. S’il y a quelque chose qui ne va pas, le Seigneur peut nous le faire savoir avec calme. En ce qui concerne l’avenir, ne vous inquiétez pas non plus, car il n’est pas nôtre mais appartient à Dieu. Nous devons obéir et faire de nous des saints, non pas pour notre intérêt, mais pour la gloire de Dieu. Conséquemment, bannissez tout doute, puisque le doute, la peur et l’agitation ne viennent pas de Dieu, mais du diable; plutôt, pensez à aimer et à faire la Volonté de Dieu vu qu’avec nos doutes, nous déplaisons au Seigneur beaucoup plus que si nous péchions.»
Ici et ailleurs, Luisa avait l’intention de rappeler aux gens de ne pas s’attarder à leurs péchés, à leur passé, à leurs faiblesses, à leurs misères ou à leurs doutes mais plutôt de se concentrer sur la confiance et l’amour de Jésus. De même, elle a critiqué le fait de s’abstenir de recevoir la communion quand il n’est pas nécessaire de s’abstenir :
«Au contraire, je vous dis que, lorsque vous vous abstenez à cause de la peur, vous faites du bois de chauffage pour le purgatoire et les communions que vous ne recevez pas sur terre, vous les recevrez par le feu du purgatoire, parce que Jésus brûle d’amour dans le très Saint Sacrement et veut venir en nos coeurs pour répandre ses flammes. Oh, comme Jésus est bon! Si nous Le connaissions, nous mourrions enchantés d’amour … le doute que Jésus ne nous aime pas beaucoup, attriste Jésus et Le rend amer. L’amour incite à plus d’amour. Plus nous croyons qu’Il nous aime, plus nous avons envie de L’aimer; et Jésus, Se voyant aimé, Il oublie nos péchés; et pourquoi voudrions-nous perdre la tête en se rappelant nos péchés? (Lettre No.. 49 à une mère supérieure, sœur Maddalena des Moro, de Santa Chiara, Ravello). Et même si, dans par le passé, (Jésus) a été blessé par cette créature, Il regarde ces blessures, sourit et dit : «Je l’ai conquise; elle est Ma victoire». Et Il la fait visiter à tous les cieux pour y faire la fête (Lettre No. 132 à Federico Abresch).
Continuant à encourager la réception fréquente de la sainte communion, Luisa écrivit ce qui suit :
«J’aime entendre que vous recevez toujours la communion. Ne la quittez jamais, que ce soit par perturbation, détresse ou peur. Rien de ce qui n’est pas la paix ne vient jamais de Dieu, mais toujours de notre ennemi qui gagne beaucoup quand il nous voit perturbés. Nous perdons alors la véritable confiance; nous perdons nos bras par lesquels nous pouvons nous réfugier en Jésus. Par conséquent, pour devenir un saint, il o ne faut rien d’autre que du courage, de la confiance et de la paix, afin de vivre dans l’immense océan de la Volonté Divine. (Lettre no. 100 à Francesca).
Bien que Jésus ait prodigué des dons spirituels à Luisa et qu’elle ait été sensibilisée à leur ampleur, elle a toujours été consciente de sa petitesse et de sa misère. Par conséquent Luisa concluait souvent ses propres lettres en suppliant sincèrement les destinataires de prier pour elle, insistant sur le fait qu’elle avait sincèrement besoin de leurs prières. Elle n’a plus besoin de nos prières, mais nous pouvons sûrement bénéficier des siennes. Recherchez son intercession, et vous ne serez pas déçus!
POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU !
À un Prisonnier (M. Vincenzo) — LETTRE # 35
À un Monseigneur — LETTRE # 126
Au supérieur général des Pères Rogationistes et aux Filles du Divin Zèle — LETTRE # 1
À mère générale des Filles du divin zèle — LETTRE # 29
À la Duchesse, Mme Pignatelli (de Pise) —LETTRE # 73
À un prêtre — LETTRE # 71
À Federico Abresch — LETTRE # 20
À Federico Abresch — LETTRE # 87
À Federico Abresch — LETTRE # 89
À Federico Abresch — LETTRE # 99
À Federico Abresch — LETTRE # 112
À mère générale des filles du Divin Zèle — LETTRE # 3
Au très révérend père Vicario — LETTRE # 8
À Mme Antonionetta Savorani — LETTRE # 12
À Mme Antonionetta Savorani — LETTRE # 19
À une de ses filles spirituelles — LETTRE # 17
À Mme B. Cattivelle — LETTRE # 23
Pour la bonne soeur Giovannina — LETTRE # 4
Au père I. Beda, O.S.B. — LETTRE # 75
À une de ses filles spirituelles — LETTRE # 125
À une de ses filles spirituelles — LETTRE # 129
Au père Bernardo des très Saints Coeurs d’Assise — LETTRE # 13
LES PROPHÉTIES ACCOMPLIES DE LUISA
(Extrait du Livre «Que votre Volonté soit faite» par Daniel O’Connor,
professeur auxiliaire de philosophie et de religion)
«Tout a été prédit (dans les écrits de Luisa) plusieurs années auparavant,
et tout s’est produit, et il reste encore beaucoup à survenir.»
(Saint-Hannibal di Francia)
Imaginez devant vous une pile de pages relatant certains événements, soit des pages que vous savez, avec des preuves documentées pour renforcer votre certitude, avoir été écrite bien avant les les événements eux-mêmes ne soient survenus. Imaginez que ces pages prédisent spécifiquement la seconde guerre mondiale, certains des tremblements de terre les plus dévastateurs de l’histoire moderne, certains des événements les plus importants du 20ième siècle, la mondialisation, le coronavirus, la crise d’abus de pouvoir au sein de l’Église, la canonisation d’un saint, et bien plus encore. Vous seriez, sans aucun doute, complètement impressionné et ne vous demanderiez pas un seul instant si leur auteur était vraiment un prophète recevant des messages des cieux.
Eh bien, ce n’est pas le fruit de l’imagination de quiconque; c’est plutôt exactement ce que nous voyons au sein des révélations de Luisa, qui semblent avoir plus de prophéties accomplies dans leurs pages que toute autre révélation privée. Ici, nous n’en examinerons que quelques-uns. Plongez-vous dans les écrits, et je suis sûr que vous en découvrirez plus encore. Comme l’a dit Saint Hannibal lui-même à propos des écrits de Luisa :
«Il y a des chapitres qui prévoient des fléaux divins tels que des tremblements de terre, des guerres, des feux, des nuages, des dévastations de terres, des épidémies, des famines et autres. Tout, tout a été prédit plusieurs années auparavant, et tout est arrivé, et il reste encore beaucoup à faire.»
SECONDE GUERRE MONDIALE
Jésus a parlé à plusieurs reprises à Luisa de la seconde guerre mondiale bien avant qu’elle ne commence. Un exemplaire peut être trouvé dans le message du 16 janvier1923 qui faisait spécifiquement référence à une deuxième tourmente générale, avec des villes détruites. Le message du 2 septembre 1923 expliquait comment la France, l’Allemagne, l’Italie et la Grèce avaient sonné les cloches de guerre, et comment il n’en fallait qu’une de plus pour commencer le combat. Le message du 16 novembre 1926, dit que la guerre à venir impliquerait plus de races et de nations que la précédente. Le message du 31 mars 1927 voit Jésus insister sur le fait que les accords de paix apparents étaient en fait des complots pour une autre guerre qui serait encore plus étendue que la précédente. Dans le message du 12 août 1927, Jésus a déploré que, malgré une guerre aussi terrible que celle récemment survenue, les puissants essayaient déjà de pousser le monde entier à commencer une guerre encore plus terrible.
Dans les messages du 18 novembre 1926 et du 31 mars 1927, Jésus a également prophétisé à Luisa les résultats de la seconde guerre mondiale, soit l’union sans précédent des races qui allait suivre dans l’explosion du commerce international et des communications. Il a même dit qu’Il avait en partie permis toute cette tourmente précisément pour permettre cette union, qui à son tour permettrait la diffusion de la connaissance nécessaire à la venue de Son royaume.
Gardez à l’esprit que la conviction de Saint Hannibal quant à la nature prophétique des révélations de Luisa s’est formée dans les années 1920 (il est mort en 1927), soit bien avant que les prophéties de la seconde guerre mondiale n’aient été justifiées. Imaginez à quel point il aurait été encore plus certain s’il avait vécu encore vingt ans.
TREMBLEMENT DE TERRE ET VOLCANS
Dans l’entrée du 17 avril 1906 de l’un de ses écrits, Luisa a indiqué la survenue de grands châtiments; plus précisément, des tremblements de terre dans trois villes différentes qui étaient très éloignées les unes des autres. Dès le lendemain, le grand tremblement de terre de San Franscisco a frappé. Selon l’USGS (United States Geological Survey), ceci «se classe comme l’un des tremblements de terre les plus importants de tous les temps», et il demeure encore le tremblement de terre le plus meurtrier de l’histoire américaine. Trois mille personnes ont été tuées, et 80% de la ville de San Francisco fut détruite. Quatre mois plus tard, le tremblement de terre de Valparaiso de 1906 s’est produit au Chili et a tué encore plus de personnes que le séisme de San Francisco. Deux ans plus tard, le grand tremblement de terre de Messina a fait des ravages en Italie le 28 décembre 1908. Il est toujours le tremblement de terre le plus grave et le plus meurtrier de l’histoire européenne. Au moins quatre-vingt mille personnes ont été tuées, et peut-être jusqu’à deux cent mille, et les villes de Messina et de Reggio de Calabre furent toutes deux détruites. LUISA a également vu ce tremblement de terre plusieurs heures avant qu’il ne se produise; voir son message reçu le 28 décembre 1908, comme ses révélations l’ont toujours été, au milieu de la nuit et dans lequel Jésus a dit qu’il y aurait un tremblement de terre (le tremblement a frappé plus tard à 5h20 du matin). Sur la même page, Luisa a écrit qu’elle avait ressenti physiquement le tremblement de terre cinq heures pus tard, moment auquel Jésus a ajouté que d’autres parties du monde seraient détruites par des tremblements de terre, l’eau et la guerre.
Quelques jours plus tard, dans le message du 2 janvier 1909, Jésus a répété que les catastrophes étaient tout sauf terminées et que les tremblements de terre se produiraient dans des endroits où ils ne se produisent pas habituellement; Il lui a ensuite montré une masse de feu qui se rapprochait de la surface de la terre. Exactement trois semaines après que Jésus ait donné ce message à Luisa, le tristement célèbre tremblement de terre de Borujerd en 1909 a frappé l’Iran, tuant huit personnes. Six mois plus tard, la France une région qui ne subit presque jamais de tremblement de terre, a été frappé par ce qui reste à ce jour le plus grand tremblement de terre jamais enregistré de son histoire, soit le tremblement de terre de 1909. Au cours des quelques décennies qui ont suivi ce message, des centaines de milliers de personnes à travers le monde sont mortes dans des tremblements de terre; cette échelle de dévastation causée par des tremblements de terre est d’un ordre de grandeur au-delà de tout ce qui avait été vu dans le monde depuis des centaines d’années.
Trois ans après ce message, un événement étonnant s’est produit; la plus grande éruption volcanique du 20ième siècle, seulement dépassée en taille à travers toute l’histoire par Tambora, fut trente fois plus grande que la célèbre éruption du Mont St. Helens aux États-Unis. La chose vraiment remarquable a été que cette éruption fut censée être «sortie de nulle part»; éclatant d’un endroit en Alaska, accompagné de nombreux tremblements de terre simultanés, où aucun volcan n’avait existé auparavant. En accomplissant ce que LUISA avait vu trois ans plus tôt dans le message noté ci-dessus. Ce volcan est maintenant appelé à juste titre Novarupta, mot latin désignant une «nouvelle éruption». Mais la région était si éloignée qu’une expédition scientifique pour atteindre le site et l’examiner a pris quatre ans après que l’éruption soit terminée.
Néanmoins, les expéditionnaires l’ont décrit comme étant un «in verno moderne», disant que c’était un spectacle horrible avec des dizaines de milliers de jets de vapeur rugissant de cendre chaude encore brûlante, qui était jusqu’à sept cent pieds de profondeur, de sorte que c’était «l’une des réalités les plus étonnantes jamais vues par l’oeil mortel». Aujourd’hui, l’USGS reste stupéfait par l’événement en raison à la fois de son accompagnement par la «sismicité extrême» de quatorze tremblements de terre distincts et en raison des dizaines de phénomènes associés qui ont brisé le consensus scientifique de l’époque concernant le fonctionnement des volcans et des tremblements de terre.
De plus, jusqu’à ce jour, les scientifiques admettent que l’histoire complète de cette éruption n’a pas encore été comprise, bien qu’il s’agisse d’une énigme célèbre pour les géologues et peut-être l’éruption la plus rigoureusement étudiée de l’histoire. Il semble que la meilleure explication de ce mystère restera ce que LUISA a montré dans sa vision; qu’une masse de feu a été saisie par Dieu et envoyée vers la surface de la terre.
- Le péché le plus meurtrier -
LA NATURE DU 20° SIÈCLE (Le péché le plus meurtrier)
Avant même que deux mois ne se soient écoulés après l’aube du 20° siècle, LUISA n’a pas hésité à affirmer que le nouveau siècle deviendrait célèbre pour son arrogance (19/02/1900). Avec le recul, c’est un diagnostic évident, mais, au tout début des années 1900, il était loin d’être évident que le centenaire alors à ses débuts serait connu avant tout par le titre du péché le plus meurtrier, car il semblait qu’une période de grande prospérité, de paix et de progrès était en marche et destinée à se poursuivre.
Le monde connaissait sa quatre-vingt-cinquième (85e) année consécutive de paix britannica; cette période de paix apparente sans guerre majeure entre les grandes puissances au cours de laquelle l’influence impériale sans précédent de l’empire britannique a procuré une stabilité à une grande partie du monde; tout en commettant bien sûr, comme nous le savons maintenant, de nombreuses atrocités. Le Congrès de Vienne était toujours en vigueur et les guerres napoléoniennes, soit les derniers grands conflits européens avant la première guerre mondiale, étaient devenues à peine un souvenir parmi les centenaires de l’époque. De nouvelles technologies étonnantes, en particulier dans les transports et les communications, rendaient la vie plus facile qu’elle ne l’avait jamais été, ouvrant de nouvelles opportunités dont on n’avait jamais rêvé.
Il semblait que «l’humeur du public» n’avait jamais été aussi élevée. Et pourtant, dans les révélations de LUISA, Jésus a indiqué que des châtiments tels que le monde n’avait jamais connus étaient imminents (7/3/1900). Il lui a montré de nouvelles machines écrasant des corps humains et deux châtiments dans les airs (25/07/1900), et Il a dit que ce qui avait été vu au cours de la première décennie du siècle n’était guère que le début des châtiments (1/2/1909). Dans le message du 22 octobre 1900, LUISA raconte également comment Jésus lui a dit que certains des châtiments qu’Il a décrits se produiraient au cours de sa vie et d’autres APRÈS SA MORT (elle est morte en 1947).
Au moment de ces messages, la technologie militaire était demeurée la même depuis de nombreuses décennies. Or, la première guerre mondiale, quatorze (14) ans plus tard, a vu l’avancée rapide de nouveaux armements horribles. LUISA a probablement montré certaines de ces nouvelles armes dans le message du 25 juillet noté ci-dessus.
On se demande aussi si les deux châtiments dans les airs mentionnés étaient les bombes atomiques larguées sur le Japon, car ce message a été donné à LUISA exactement 45 ans avant la veille de la publication du 26 juillet 1945 de la Déclaration de Potsdam, qui, avec les bombes atomiques comme source d’inspiration, promettait une «destruction rapide et totale» du Japon en l’absence d’une «capitulation inconditionnelle»
Même après la première guerre mondiale, les messages de Jésus à LUISA étaient tout aussi remarquables concernant la continuation de la nature maléfique de ce siècle. Cela aussi est fortement prophétique car, après la fin de cette soi-disant «guerre pour mettre fin à toutes les guerres», beaucoup pensaient qu’une paix durable était enfin à portée de main. Considérez ce que H.G. Wells, qui représente l’idée laïque d’un «prophète», a alors dit à propos de la première guerre mondiale :
«(C’est) une guerre non pas des nations, mais de l’humanité. C’est une guerre pour exorciser une folie mondiale et mettre fin à une époque … Il vise un règlement qui arrêtera ce genre de chose pour toujours … Celle-ci, la plus grande de toutes les guerres, n’est pas juste une autre guerre; c’est la dernière guerre!»
Cependant, Jésus a clairement fait comprendre à LUISA que ce n’était pas le cas, et pas seulement par les prophéties qui prédisaient la seconde guerre mondiale. Quatre mois après le début de la première guerre mondiale, qui a duré quatre (4) ans, Jésus a dit à LUISA que ce qui se passait alors n’était encore rien et que d’autres nations s’y joindraient (20/11/1914). Après ce message, l’Italie, le Portugal, les États-Unis, la Grèce et d’autres nations sont entrées en guerre. Dans le message du 16 octobre 1918, soit quelques semaines seulement avant la fin de la guerre et le jour de l’armistice, Jésus a dit à LUISA que les nations se rassembleraient à nouveau pour former quelque chose qui ressemblerait à la TOUR DE BABEL, se révoltant et ne voulant plus de roi, et qu’elles seraient toutes humiliées.
La première guerre mondiale prit fin le mois suivant et, avec les paroles de M. Wells retentissant bruyamment aux oreilles de tous, la Société des nations fut peu après formée triomphalement. Une organisation internationale historiquement intacte, explicitement créée pour assurer la paix dans le monde, était sûre de réussir dans son objectif déclaré, pensaient-ils. C’est peut-être précisément cette raison pour laquelle Jésus dit ici à Luisa qu’il s’agissait d’une simple tour de Babel, comme cela se révéla de fait; une occasion de beaucoup de babillages, tout en ne remplissant aucune de ses promesses de préserver la paix.
L’AVORTEMENT
Le matin du 9 juin 1899, LUISA souffrait en tant qu’âme victime dans une mesure particulièrement extrême. La brève entrée du journal de ce jour fait probablement allusion au véritable génocide, par l’avortement, qui commencerait au siècle suivant. Dans le message de ce jour-là, LUISA se lamente d’avoir vu un bébé sur le point d’être tué avant même qu’il ne puisse être baptisé. Par la suite, elle insiste sur le fait que c’est le péché le plus criant pour Dieu quant à obtenir vengeance, car il est d’une malhonnêteté horrible et arrive tellement souvent. Jésus lui-même, cependant, dit peu de choses dans cette entrée du journal, ne parlant que pour exhorter LUISA à unir ses souffrances aux siennes. En considérant tout cela conjointement, cela semble être une prophétie concernant le meurtre futur des enfants à naître, et non comme LUISA l’a pris comme étant une description du meurtre de bébés pendant son propre temps. D’abord, l’avortement ne fut légalisé nulle part au monde jusqu’en 1920 en URSS. Tuer des bébés avant la possibilité du baptême n’était donc certainement pas courant à l’époque de ce message; au contraire, c’était pratiquement du jamais vu. Deuxièmement, parce qu’en dénonçant l’acte comme une malhonnêteté horrible, LUISA décrit avec justesse le mensonge diabolique par lequel l’avortement est rationalisé aujourd’hui; c’est-à-dire que la phrase «je suis personnellement opposée à l’avortement, mais il s’agit du choix de la femme et donc cela devrait être légal.» n’avait jamais été entendue ou considérée. Troisièmement, il est difficile de voir comment en 1899, ce qu’elle a décrit pourrait être le péché le plus criant a Dieu pour obtenir vengeance compte tenu de son inexistence pratique. Par ailleurs, au cours des cinquante dernières années, il s’agit très certainement du péché criant le plus à Dieu pour obtenir vengeance. Les révélations de Luisa sont remplies de descriptions de diverses formes de péché commis par l’humanité qui appellent à un châtiment; par conséquent, il est extraordinaire que ces messages distinguent un péché comme celui criant le plus à la vengeance. De plus, les propres paroles de Jésus dans ce message ne confirment pas l’exactitude temporelle de l’évaluation de LUISA, ce qui ajoute à la probabilité qu’Il ait choisi de simplement laisser les paroles de LUISA être ainsi afin que nous, en les lisant aujourd’hui, puissions réaliser que rien ne se rapproche vraiment du péché de l’avortement pour inciter des châtiments imminents.
Au moment où j’écris ces mots, nous approchons du 50° anniversaire de l’événement le plus meurtrier de l’histoire qui a permis l’avortement, sous forme de la décision de la cour suprême des États-Unis dans Roe v. Wade. Pour cette seule raison, nous ne devrions pas présumer que le temps de la miséricorde divine sera prolongée beaucoup plus longtemps.
1. CORONAVIRUS
Bien que la propagation de la maladie ait commencé plus tôt, les premiers cas de la pandémie de COVID-19 ont été officiellement identifiés en CHINE le 29 décembre 2019. Exactement 93 ANS plus tôt, LUISA décrivait une épidémie qui allait devenir un fléau pour presque toutes les nations ciblant même l’Italie (29/12/1926). TROIS ANS auparavant, elle avait également prophétisé des maladies contagieuses qui viendraient entraînant l’envoi de personnes dans des hôpitaux dits de lépreux et provoquant une peur générale (21/06/1923). Ceci, bien sûr, est avant tout ce que nous avons vu avec le coronavirus. Certes, une maladie grave pour beaucoup de gens, mais la crainte face à cette maladie cause encore plus de dégâts que la maladie elle-même; en particulier en ce qui concerne le fait lamentable que les fidèles ont été exclus des sacrements comme jamais auparavant dans l’histoire de l’Église. Des gens ont en effet été emmenés dans des hôpitaux de lépreux; c’est-à-dire qu’ils ont été contraints à des quarantaines et à des confinements, parfois même forcés à des «centre de quarantaine massifs» , tout en ayant leurs droits violés, civils et religieux les plus fondamentaux tout comme cela a été fait aux lépreux dans les temps anciens. Jésus a également dit à répétition à LUISA qu’une partie du tumulte général, soit les châtiments, qui purifiera le monde avant l’ère à venir inclura des maladies contagieuses (e.g., 16/10//1918, 8/19/1910, 5/9/1899, 17/11/1899). Finalement, dans une vision du 3 juillet 1900,: LUISA a vu beaucoup de gens mourir de maladies contagieuses et a entendu Jésus lui dire que les châtiments déjà en cours n’étaient rien comparés à ce qui avait été préparé pour l’avenir (7/3/1900). Plus tard, au même mois, LUISA a décrit une vision dans laquelle elle a vu deux incendies un en CHINE et un autre en ITALIE, se fondre peu à peu en un seul feu (7/30/1900). Le CORONAVIRUS s’est avéré être une pandémie précisément comme cela; elle est sortie de Chine et d’Italie comme un filet apparent jusqu’à ce que comme une traînée de poudre, elle domine le monde.
REMARQUE : Le même message implique un aspect politique/ révolutionnaire quant au feu en question, mais cela ne doit pas exclure la possibilité d’un double sens se référant également à une épidémie.
2. LA CANONISATION DE SAINT HANNIBAL
Il y a bien plus d’un milliard de catholiques dans le monde aujourd’hui; vraisemblablement, chacun s’efforce à être un saint canonisé (si seulement!). Néanmoins, le nombre de saints canonisés par rapport au nombre de catholiques qui sont tout à fait saints et sans doute dignes de l’honneur est si minime qu’il est presque négligeable selon toute norme statistique. De pus, parmi les nombreuses personnes saintes que LUISA connaissait, et parmi les innombrables personnes qu’elle exhortait à devenir saints, elle n’en désignait qu’un SEUL comme c=saint, soit le Père Hannibal di Francia. Maintenant, nous avons probablement tous fait référence à certaines personnes que nous connaissons comme étant saints, et le temps nous prouvera probablement tous dans le tort en ce qui concerne la canonisation. Néanmoins, cela n’a pas prouvé que LUISA avait tort. Le Père Hannibal a, en effet, été canonisé cinquante-sept (57) ans après la mort de LUISA; non seulement cela, mais Jésus a aussi dit à LUISA que le Père Hannibal serait le premier promoteur de Sa Volonté Divine à être glorifié, bien que d’innombrables personnes autour de LUISA soient totalement convaincues de sa mission et travaillent aussi durement pour promouvoir ses œuvres. Le jour même de la mort du Père Hannibal, Luisa a écrit dans ses volumes (6/1/27) qu’elle avait perdu un saint, se référant à lui avec ce mot deux fois dans cette entrée. Plusieurs mois après la mort du Père Hannibal, Jésus dit à LUISA que ce prêtre serait glorifié lorsque l’oeuvre de Sa Volonté Divine serait connue, et que son nom et sa mémoire seraient remplis de splendeur (28/02/28). C’est exactement ce qui s’est passé. Il a été béatifié seulement quatre (4) ans avant la sortie des volumes de LUISA (1990) et a été canonisé en 2004.
Bien que toutes ces prophéties accomplies soient stupéfiantes, nous devrions conclure cet aperçu partiel en rappelant ce qui a été de loin le plus prophétisé, et le plus sûrement, dans les révélation de LUISA, soit le règne de Sa Volonté Divine sur la terre comme aux cieux dans l’accomplissement de la prière du Notre Père; c’est-à-dire «l’ère de la paix» que nous examinerons à la cinquième partie de ce livre. L’assurance de l’origine surnaturelle des révélations à LUISA, que nous obtenons en considérant les prophéties déjà remplies, devrait donc inspirer, avant tout, une certitude en nos coeurs quant à ce qui n’a pas encore été accompli, mais qui est garanti de l’être et le sera bientôt si nous faisons notre part.
QUELQUES-UNS DE SES MIRACLES
Cancer du poumon — GP
Enflure de la langue — Mme LM
Pneumonie — Maria Margarita Chavez
Paralysie partielle — Archevêque de Trani
Sarcome dans la tête — enfant de 3 ans
Traumatisme crânien — Laudir F. Waloski