LA SAINTE FACE 

DE JÉSUS


Révélations sans parole


1 - Le Mystère de l'Âme de Jésus


 2 -  Luisa apparaît sur la Sainte Face 


LE MYSTÈRE DE L’ÂME DE JÉSUS DÉCOUVERT SUR LA SAINTE FACE

PRÉSENTATION


AVANT PROPOS

NOTA BENE:

La lecture de ce petit livret m'a beaucoup touchée puisque malgré que cette révélation parle de RÉDEMPTION, il y a certains passages qui  annoncent  la Vie dans la Divine Volonté (SANCTIFICATION)  et, en plus,  cette révélation a été donnée POUR PARER À UN DANGER.

Pour ton information, voici quelque  passages qui concernent la Divine Volonté:

- Jésus se sert de SON HUMANITÉ … pour nous entraîner dans sa VIE DIVINE

- C’est la VIE ÉTERNELLE a dit Jésus! … Et déjà sur la terre… N’est-ce pas cela aussi faire  la VOLONTÉ DE NOTRE PÈRE sur la terre» comme au Ciel? …

- C’est une chose si simple, si infiniment simple, que peut-être on ne comprendra pas de suite ce que Jésus m’a appris et que je veux expliquer.

- Jésus nous fait comprendre que nous ne pouvons pas de nous-mêmes, par nos propres forces, arriver à VIVRE dans le Père. Mais Jésus aussi nous montre que si nous voulons nous laisser «emmener» dans son âme et le LAISSER FAIRE, c’est lui qui nous mettra vite dans le Père.

- Nous pouvons englober le monde entier dans cet amen de notre âme …!  

- Quand mon âme regarde vers Dieu, ce n’est plus mon amen (oui) que je lui donne, mais celui de Jésus.

- Mais surtout, il m’apprit à FAIRE MIEN totalement cet Amen (ce OUI)  de son Âme pour y faire passer toute ma vie et ne plus vivre que de son AMEN (OUI), là où il est dans le Père. Nicole

* * * * * * * * * * 


LE MYSTÈRE DE L’ÂME DE JÉSUS DÉCOUVERT SUR LA SAINTE FACE

Pierre Téqui, éditeur, 1984  -  Livret:  Le Mystère de l'âme de Jésus


PRÉSENTATION

Le récit qui nous est proposé fut présenté depuis vingt années à plusieurs théologiens qualifiés qui l’ont trouvé particulièrement conforme à la Foi de l’Église catholique.


L’auteur nous offre comme le fruit d’un enseignement reçu intérieurement, mais à crier sur les toits pour parer à un danger urgent de l’Église. (Seraient-ce les dérives actuelles des libres-examens vers les groupuscules autonomes?)


Parler, pour ce récit, d’une simple méditation ne paraît pas épuiser toute la Réalité, mais il faudra, en son temps, que par son Magistère, l’Église se prononce sur la plénitude objective du terme «apparition». Ce terme, jusqu’alors, n’engage que a responsabilité de son auteur. Toutefois, le bon sens solide, la fidélité chrétienne d’une mère de famille veuve, à travers une longue existence très éprouvée, peut constituer le très bon reflet d’une grâce exceptionnelle.


Quant à nous, puisque par une nouvelle voix, un nouveau cri, le don nous est fait d’entendre encore le Christ, en sa Passion, offrant son amen plein d’amour envers son Père et envers son Dessein rédempteur, recevons tous et chacun, nous les chrétiens, cette invitation pressante, à fondre nos amen, inconditionnels, en celui du Christ, afin que nous soyons UN en lui selon sa prière.


«Je prie aussi pour ceux qui croient en moi, grâce à la parole de ceux que j’envoie dans le monde : que tous soient un commme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. » (Jn 17,21)


Avant de nous quitter en 1953, l’abbé Paul Couturier avait déjà lancé ce brûlant appel : Effrayant scandale que la séparation des chrétiens aux yeux des incroyants qui cherchent, des athées qui se moquent, des païens dérouotés… La souffrance de la désunion doit ouvrir les coeurs de tous les chrétiens et les rendre attentifs à la douleur caché dans la prière du Christ faite à son Père le soir de la Cène.» (L’oecuménisme spirituel)


«Marie Madeleine vient annoncer aux disciples :«J’ai vu le Seigneur», et ce qu’il lui avait dit» (Jn 20,18)


Fr. M. Vincent, s.o.c. et Fr. Bernard Gabriel, o.c.d.

CHEMINEMENT HISTORIQUE DE L’ENSEIGNEMENT DE 1937 à 1963

CHEMINEMENT HISTORIQUE DE L’ENSEIGNEMENT DE 1937 à 1963

Message explicité dans des cahiers.


Reçu à partir d’août 1937 par une convertie de l’athéisme, veuve, mère de famille qui alors travaillait.


En 1984, cette convertie vit dans la fidélité intégrale aux appels du Message : il y a plusieurs témoins, en particulier le Père Bernard Gabriel, ocd., le Père Widemann, aumônier d’une maison de retraites spirituelles à Bagneux, 92, le Père Marie Vincent, soc.


POINT DE DÉPART : une unique apparition, non de l’image mais de la SAINTE FACE DE JÉSUS, telle que la révèle le SAINT SUAIRE DE TURIN, avec une Parole comprise plus tard à travers quatre lumières intérieures successives à quatre moments :


1937 : Unique apparition dans la nuit, de la SAINTE FACE elle-même, VIVANTE, un mois après la conversion de la personne; simplement, trois semaines auparavant, un regard fortuit sur une image de la Sainte Face. La personne va entrer au Tiers-Ordres du Carmel en 1942, «ma Mère sainte Thérèse d’Avila,» dira-t-elle.


1943 : 1e lumière intérieure globale sur le mystère de la Sainte Face.


1945 : Donation de soi, par écrit, au mystère de la Sainte Face; 2e lumière intérieure introduisant en la profondeur du mystère de la Sainte Face.


1953 : 3e lumière, sur le lien entre l’Amen de l’âme de Jésus et l’Amen du Pape uni à l’Amen de Jésus : le Pape est montré chargé d’unir à l’Amen du Christ, l’amen de tous les chrétiens.


1963 : 4e lumière; l’apparition et le message sont donnés à l’Église comme pour parer à un danger.



RÉVÉLATION DE L’URGENCE DE CE MESSAGE POUR L’ÉGLISE

« Tout de suite j’ai compris que ce mystère était pour toutes les âmes – C’était un très pressant désir de Jésus de conduire toutes les âmes au Père par ce moyen – Un désir, une volonté très pressante …


C’est urgent qu’on prenne conscience de ce mystère dans l’Église … il est donné pour toute l’Église. - Il concerne l’UNITÉ DE L’ÉGLISE par le ministère de celui qui tient la place de Pierre …


Ce mystère aide à faire entrer dans le mystère de la RÉDEMPTION …


C’est par une volonté précise de Jésus que cette apparition et ces explications successives ont été données – En raison d’une nécessité URGENTE … Pour un retour des chrétiens à l’essentiel. Pour parer à un danger ...»


Aussi l’auteur se veut être une voix criant dans le désert, et a-t-elle offert sa vie pour répondre à cet appel!


«Les chrétiens des différentes Églises auraient à approfondir le mystère de l’Amen de l’âme humaine du Fils de Dieu pour rejoindre l’Amen de Pierre dans le pape car dans le Corps mystique du Christ qui est l’Église, il ne peut y avoir plusieurs amen il n’y a que celui de l’Âme du Christ, tête de son Corps , Père qu’il soient un, comme nous !»


MOYEN CHOISI : la SAINTE FACE DU CHRIST, signe de l’Amen de son Âme,

et le pape, voix de Pierre exprimant l’Amen du Corps mystique du Christ.


Une unique apparition – non d’une image de la Sainte Face du linceul de Turin, mais de la Sainte Face elle-même du Christ vivant - Sans aucun attachement personnel antérieur à l’image, aperçu par hasard. L’apparition de la Saingte Face a invité à passer du visage de Jésus à l’Amen de son Âme exprimé par ce visage. Elle a invité à entrer en cet Amen au Père.


De même, sous le visage du successeur de Pierre, nous sommes sollicités de redécouvrir l’Amen au Christ et au Père, dont Pierre, berger des brebis et des agneaux, est responsable au nom du Corps mystique entier.


Donc, la Sainte Face de Jésus, révélant le silence de l’Amen de son Âme au vouloir d’Amour et de Rédemption du Père, constitue un appel permanent à tout chrétien à entrer intimement dans cet unique Amen Rédempteur de Jésus.



CONTENU DU MESSAGE DE LA SAINTE FACE DE JÉSUS

RÉVÉLÉ PAR QUATRE LUMIÈRES SUCCESSIVES


En l’unique apparition de 1937, une courte parole alors incomprise.


En 1943 – Après son entrée au Tiers-ordre du Carmel et après de dures épreuves extérieures et intérieures, appel à recevoir le mystère de l’âme de Jésus, et à y entrer :


«Jésus m’a fait écouter le SILENCE de l’Amen de son Âme…. J’ai passionnéément écouté ...»


En 1945Après sa donation écrite, au mystère de la Sainte Face :


«Jésus m’a fait entrer dans l’Amen de son Âme, et m’y a fait lire tout ce qu’il m’a enseigné ...


Communication de son Âme à mon âme …


C’était son très grand désir de donner son âme à toutes les âmes, pour les faire entrer toutes dans le Père car là est l’unique nécessaire …


Que je devais vivre de mystère pour y attirer toute l’Église. Je n’ai cessé de vivre ce mystère pour l’Église, et jusqu’au bout je le vivrai pour Elle.»


En 1953 - C’est cet Amen total au Père qui a fait la RÉDEMPTION. Il faut passer dans l’âme de Jésus, saisir cet Amen, s’en emparer là où Jésus est dans le Père : là où le Père donne son infinie tendresse à Jésus en raison de son Amen au Verbe incarné.


Il nous faut arriver à donner notre Amen caché en celui de Jésus … mais commencer par donner au Père celui de Jésus.


Nous pouvons porter au Père dans notre âme cet Amen de l’âme de Jésus qui a fait notre RÉDEMPTION … en partant de cet Amen, les chrétiens trouvent la vérité, l’unité, l’amour


En 1962 - L’Église devrait pouvoir trouver là une grande lumière sur son propre mystère, car le silence de l’Amen de l’âme de Jésus à l’Amour rédempteur du Père est le point divin où l’unité est parfaite.


Le vrai secret de l’unité de l’Église ne se trouve vraiment que dans le secret de l’Amen unique de l’âme de Jésus.»


RÉVÉLATION DE L’URGENCE DE CE MESSAGE POUR L’ÉGLISE

RÉVÉLATION DE L’URGENCE DE CE MESSAGE POUR L’ÉGLISE

« Tout de suite j’ai compris que ce mystère était pour toutes les âmes – C’était un très pressant désir de Jésus de conduire toutes les âmes au Père par ce moyen – Un désir, une volonté très pressante …


C’est urgent qu’on prenne conscience de ce mystère dans l’Église … il est donné pour toute l’Église. - Il concerne l’UNITÉ DE L’ÉGLISE par le ministère de celui qui tient la place de Pierre …


Ce mystère aide à faire entrer dans le mystère de la RÉDEMPTION …


C’est par une volonté précise de Jésus que cette apparition et ces explications successives ont été données – En raison d’une nécessité URGENTE … Pour un retour des chrétiens à l’essentiel. Pour parer à un danger ...»


Aussi l’auteur se veut être une voix criant dans le désert, et a-t-elle offert sa vie pour répondre à cet appel!


«Les chrétiens des différentes Églises auraient à approfondir le mystère de l’Amen de l’âme humaine du Fils de Dieu pour rejoindre l’Amen de Pierre dans le pape car dans le Corps mystique du Christ qui est l’Église, il ne peut y avoir plusieurs amen il n’y a que celui de l’Âme du Christ, tête de son Corps , Père qu’il soient un, comme nous !»


MOYEN CHOISI : la SAINTE FACE DU CHRIST, signe de l’Amen de son Âme,

et le pape, voix de Pierre exprimant l’Amen du Corps mystique du Christ.


Une unique apparition – non d’une image de la Sainte Face du linceul de Turin, mais de la Sainte Face elle-même du Christ vivant - Sans aucun attachement personnel antérieur à l’image, aperçu par hasard. L’apparition de la Saingte Face a invité à passer du visage de Jésus à l’Amen de son Âme exprimé par ce visage. Elle a invité à entrer en cet Amen au Père.


De même, sous le visage du successeur de Pierre, nous sommes sollicités de redécouvrir l’Amen au Christ et au Père, dont Pierre, berger des brebis et des agneaux, est responsable au nom du Corps mystique entier.


Donc, la Sainte Face de Jésus, révélant le silence de l’Amen de son Âme au vouloir d’Amour et de Rédemption du Père, constitue un appel permanent à tout chrétien à entrer intimement dans cet unique Amen Rédempteur de Jésus.


CONTENU DU MESSAGE DE LA SAINTE FACE DE JÉSUS

RÉVÉLÉ PAR QUATRE LUMIÈRES SUCCESSIVES


En l’unique apparition de 1937, une courte parole alors incomprise.


En 1943 – Après son entrée au Tiers-ordre du Carmel et après de dures épreuves extérieures et intérieures, appel à recevoir le mystère de l’âme de Jésus, et à y entrer :


«Jésus m’a fait écouter le SILENCE de l’Amen de son Âme…. J’ai passionnéément écouté ...»


En 1945Après sa donation écrite, au mystère de la Sainte Face :


«Jésus m’a fait entrer dans l’Amen de son Âme, et m’y a fait lire tout ce qu’il m’a enseigné ...


Communication de son Âme à mon âme …


C’était son très grand désir de donner son âme à toutes les âmes, pour les faire entrer toutes dans le Père car là est l’unique nécessaire …


Que je devais vivre de mystère pour y attirer toute l’Église. Je n’ai cessé de vivre ce mystère pour l’Église, et jusqu’au bout je le vivrai pour Elle.»


En 1953 - C’est cet Amen total au Père qui a fait la RÉDEMPTION. Il faut passer dans l’âme de Jésus, saisir cet Amen, s’en emparer là où Jésus est dans le Père : là où le Père donne son infinie tendresse à Jésus en raison de son Amen au Verbe incarné.


Il nous faut arriver à donner notre Amen caché en celui de Jésus … mais commencer par donner au Père celui de Jésus.


Nous pouvons porter au Père dans notre âme cet Amen de l’âme de Jésus qui a fait notre RÉDEMPTION … en partant de cet Amen, les chrétiens trouvent la vérité, l’unité, l’amour


En 1962 - L’Église devrait pouvoir trouver là une grande lumière sur son propre mystère, car le silence de l’Amen de l’âme de Jésus à l’Amour rédempteur du Père est le point divin où l’unité est parfaite.


Le vrai secret de l’unité de l’Église ne se trouve vraiment que dans le secret de l’Amen unique de l’âme de Jésus.»



APPARITION DE LA SAINTE FACE et TÉMOIGNAGE

APPARITION DE LA SAINTE FACE

FRANÇOISE KEMPF, naît à Paris en 1901. Devient harpiste. Se convertit en 1937. A eu un parcours et une spiritualité hors du commun. Appartient au Tiers Ordre du Carmel. Une expérience mystique la conduit à écrire ce livret qui a reçu limprimatur de Mgr. Madec, évêque de Fréjus Toulon. Meurt dans le midi en octobre 1996


NOTE IMPORTANTE.

Le mot AMEN veut dire «OUI». Le mot «OUI» convient mieux aux créatures humaines que nous sommes, car dans notre «OUI» imparfait il reste toujours «MOI» en face de Dieu et alors nous sommes «DEUX» Tandis qu’en l’Âme de Jésus son Amen est total et complète unité. C’est pourquoi je voyais que je devais quitter mon «OUI» à moi pour entrer, par la grâce que Jésus me faisait, et par ma volonté et mon amour, dans SON AMEN à Lui)


Pour bien expliquer le Mystère de la Sainte Face, le mystère de l’âme de Jésus, il faut que je dise que le point de départ de tout a été l’apparition de la Sainte Face un mois après ma conversion, en août 1937.


En réalité, tout le mystère m‘a été annoncé «là», et je peux même dire, donné par avance, en cette mystérieuse apparition. Je n’en n’ai compris tout le sens que plus tard, lorsque Jésus m’a fait entrer en son Âme. Cette courte apparition je l’ai vue un soir de mes yeux, j’étais éveillée (comme je l’ai dit dans mes cahiers).


C’était le Visage de la Sainte Face de Turin, mais ce n’était pas «l’image de la Sainte Face, c’était le visage même du Seigneur, VIVANT, sous son apparence de mort. Une mystérieuse lumière l’éclairait. Cette lumière très douce, comme atténuée par un voile, venait de sa face même. Comme je m’étonnais intérieurement que Jésus ne me dise rien, je vis alors les lèvres de Jésus remuer comme pour dire une très courte parole. Cette parole, je ne l’entendis pas et je ne compris pas ce que cela voulait dire ….


Plus tard, quelques années après, j’ai enfin compris le vrai sens de cette silencieuse apparition et de cette mystérieuse parole. Cette apparition fut très courte et c’est la seule que j’aie eue de cette façon humainement visible.


Ce n’est pas moi qui ai cherché la Sainte Face, mais c’est la Sainte Face qui m’a cherchée. Je ne me suis pas intéressée à la Sainte Face (du Suaire de Turin) parce que j’avais une dévotion pour cette image, mais uniquement à cause de l’apparition.


C’est le Seigneur qui est intervenu par sa Sainte Face dans ma vie.


C’est la Sainte Face qui m’a cherchée, cela je tiens à l’affirmer.


La première fois que j’ai été mise en sa présence, c’était quelques jours après ma conversion par sainte Thérèse de Lisieux, chez mon frère, en 1937.


Une petite image de la Sainte Face se trouvait placée dans une entrée sur un bahut, là ou je passais sans cesse. J’ai fini par demander à ma belle-sœur ce que c’était… Quelque temps après, lorsque je lui racontais ma conversion, elle me dit que cette petite photo dans son cadre n’aurait jamais dû se trouver là! Ce n’était pas sa place et habituellement elle ne sortait jamais de sa chambre … Voie mystérieuse de la Providence!


C’est un mois après que le Seigneur est encore venu à moi par cette apparition (peu de temps avant la maladie et la mort de mon mari).


À partir de ce moment, tout a été bouleversé dans ma vie. J’ai ensuite toujours prié chez moi devant le divin Visage de Jésus. Je lui ai donné toute ma vie.


C’est Jésus qui m’a forcée à m’intéresser à sa Sainte Face, cela est très important, j’en suis sûre, parce qu’ainsi on ne pourra pas dire que c’est ma dévotion à cette image qui m’a fait trouver tout le reste! C’est au contraire la grande grâce que Jésus m’a donnée qui a fait ensuite ma dévotion à la Sainte Face.


C’est une doctrine de vie, une communication de l’état de vie de l’Âme du Christ, expliqué, enseigné, donné par Notre Seigneur.


Je dois dire comment Notre-Seigneur m’a fait entrer dans ce Mystère si grand pour pouvoir ensuite expliquer ce qu’il est en lui-même.


TÉMOIGNAGE

Après cette brusque conversion (deux ou trois jours au maximum), j’ai eu tout de suite le sentiment intérieur très profond que la Sainte Face aurait une importance primordiale dans ma vie.


Dès le début de cette vie nouvelle, j’ai été de suite comme attirée par le SILENCE DE LA SAINTE FACE.


Quelques années ont passé… Dès après mon entrée au TIERS ORDRE DU CARMEL en 1942, Notre-Seigneur m’a préparée par toutes sortes d’épreuves intérieures (épreuves de foi longues et terribles) à recevoir le Mystère de son Âme, et à y entrer. J’ai eu dans ma vie de nombreuses épreuves de foi, souvent longues. J’ai réellement porté les angoisses des incroyants. Et je sais ce qu’elles sont, puisquà une époque de ma vie j’ai été incroyante.


Cette révélation et cet enseignement datent de 1943.


Je n’aime pas du tout ce mot «révélation», je l’emploierai que parce que je ne trouve pas de mot qui exprime exactement le même sens.


À ce moment, Jésus m’a «appris» à «écouter» sans cesse LE SILENCE de sa Sainte Face. Mon âme était comme absorbée par ce silence. Je n’ai fait qu’«écouter» et c’est en écoutant que Notre-Seigneur m’a tout donné.


Il m’a alors attirée à «passer», comme «à travers» le mystérieux silence qu’exprime son divin visage, pour pénétrer dans le silence invisible de son âme. Il m’a fait entrer dans ce qui est comme caché derrière la Sainte Face, dans le mystère qu’elle recouvre et qu’elle signifie aussi.


Je ne puis comparer un peu (!) cela qu’à la façon dont le corps de Notre-Seigneur ressuscité passait à travers les murs! Je puis dire «qu’à travers» le SILENCE de sa Sainte Face, Jésus m’a fait passer, pénétrer dans le silence de l’AMEN de son Âme. Là, il m’a découvert toute son Âme. (Pour ce qu’il voulait m’enseigner, d’une façon globale, car je sais bien que Dieu seul peut connaître à fond l’âme de Jésus)


C’est parce que j’en ai fait l’expérience que je peux dire que la Sainte Face contient tout le mystère de l’âme de Jésus. C’est ce que Jésus désire justement que nous comprenions!


Depuis ces jours-là, ma vie s’est passée à «écouter» le SILENCE de l’Amen de l’Âme de Jésus, et à «écouter» et à «entendre» ce qu’il me découvrait de lui-même, et j’ai passionnément écouté! Ce mot «passionnément écouté! Est bien humain pour dire une chose si surnaturelle mais je n’en vois pas d’autre qui exprime mieux l’ardeur de mon âme à pénétrer dans ce mystère que Jésus m’ouvrait tout grand.


C’est après ma donation au mystère de la Sainte Face, que j’ai écrite et faite à Noël 1945, poussée par Notre-Seigneur, que Jésus alors ma fait entrer complètement et très vite dans la profondeur de ce mystère. Je peux dire que Jésus m’a véritablement fait «entrer» dans l’Amen de son Âme, m’a donné son Âme et m’y a fait lire tout ce qu’il m’a enseigné, appris.


Cela a toujours été une communication de son Âme à mon âme. J’ai lu dans son Âme comme dans la mienne. Et sans jamais une parole intérieure (ou presque). Il n’en était pas besoin! Qu’auraient valu les mots à côté de ce que Jésus m’enseignait ainsi sans paroles et de ce que je savais dans son âme, dans ce mystère qu’il me découvrait entièrement! Ah! Oui je peux le dire, il m’a donné son Âme.


Il est vrai que j’avais supplié Notre-Seigneur de ne pas me parler par des paroles intérieures, je les craignais, car je savais comme on peut se tromper et combien elles sont dangereuses. On prend si facilement ce qui vient de soi, ou même du démon pour une parole de Dieu! … D’ailleurs, Notre-Seigneur n’a pas besoin de faire de grands discours pour nous faire comprendre ce qu’il veut! Il est assez puissant pour se passer de paroles, ou bien alors un ou deux mots lui suffisent. Si on savait le mal que fait cette manie de désirer des paroles intérieures et de croire les entendre! Comme dirait ma Mère, la grande sainte Thérèse, c’est une vraie peste!…


Cependant, j’ai eu aussi pendant cette période de très grandes grâces qui m’ont aidée à porter toute les épreuves et les souffrances que Notre-Seigneur ne m’a pas ménagées à ce moment pendant longtemps. Jésus seul sait ce qu’il y a eu de souffrances de toutes sortes pendant ma vie.


En même temps que Jésus me faisait écouter et «entendre» son Âme, il m’apprenait à vivre ce qu’il m’enseignait. Comme cela est merveilleux cette «façon» de Dieu de nous donner à vivre sa vie à lui.


Je dirai un peu plus loin combien il nous faut être attentif à «recevoir» et à être «disponible» pour que Jésus puisse nous enseigner ainsi. Mais c’est si simple cependant!

CE MYSTÈRE EST POUR TOUTES LES ÂMES

Dès le début, tout de suite, j’ai su et compris que ce mystère que mon Seigneur bien-aimé m’apprenait et m’enseignait avec tant de soins et tant d’amour, n’était pas pour moi seule, mais pour toutes les âmes. Oui, Jésus n’a pas cessé depuis de nombreuses années, avec une insistance continue, de me faire voir, en son âme, que c’est son très pressant désir, SA VOLONTÉ TRÈS PRÉCISE de «donner» ce mystère pour emmener vite les âmes dans le Père, là où il est dans le Père, parce que c’est l’essentiel et l’unique nécessaire.


Je comprenais aussi qu’il est URGENT qu’on prenne conscience de ce mystère dans l’Église, et de ce que Notre-Seigneur veut ainsi nous donner.


Je ne puis dire à quel point j’ai été pénétrée de cette VOLONTÉ de Notre-Seigneur!


J’ai su tout de suite, et Jésus me l’a clairement fait comprendre, que je devais VIVRE ce mystère pour «toute l’Église» pour le lui donner, pour la «tirer» et l’emmener dedans! Et je n’ai pas cessé de le vivre pour elle … Jusqu’au bout je le vivrai pour elle.


Plus tard, en 1953, j’ai vu dans une grande lumière l’autre partie du mystère, qui touche à la Paupauté (J’en parlerai après.)


Maintenant, je vais expliquer ce qu’est, en lui-même, le mystère dont la Sainte Face est le signe.



CHEMIN DE LA VIE DIVINE

Oh! bien sûr, ce mystère de l’Âme de Jésus existe en dehors de la Sainte Face, je ne voudrais pas qu’on se trompe sur ce que je veux dire. La Sainte Face est une voie choisie par le Seigneur pour nous le révéler, nous l’apprendre. Cependant, si Notre-Seigneur a voulu se servir de sa Sainte Face, c’est (j’en suis certaine) pour nous aider à comprendre plus facilement ce qu’il veut. Comme pendant sa vie terrestre, Jésus se sert de SON HUMANITÉ … pour nous entraîner dans sa VIE DIVINE. Il n’y a là rien d’extraordinaire. Je reviendrai sur ce que j’ai compris de cette intention de Notre-Seigneur.


VOICI DONC CE QUE JÉSUS M’A DONNÉ DE LIRE ET DE VIVRE AU PLUS INTIME DE SON ÂME HUMAINE.


DANS L’AMEN DE SON ÂME, dans lequel Jésus me faisait entrer, il m’apprit, me fit connaître et découvrir (je ne sais quel mot employer, car aucun ne dit exactement la réalité de cette VIVANTE et merveilleuse connaissance!) je dois plutôt dire qu’il me fit entendre que le «SILENCE de l’Amen de son Âme au Père» avait été, de sa naissance à sa mort sur la Croix, l’état initial permanent, essentiel de son Âme, comme le «son unique» de son Âme. État en lequel se résumait totalement son être de Verbe incarné.


Le «SILENCE» de cet Amen était en l’Âme humaine de Jésus l’expression parfaite de l’Amen du Verbe au Père. C’était l’Amen du Verbe «vécu» dans son âme humaine. Et cette totale unité était total silence… Ah! Comment dire ce silence qui est Dieu même!


C’était «en cet Amen» ultime expression de son Âmem l’état parfait de Fils de Dieu et c’est en cet Amen que son Âme humaine était dans le Père… Et cela d’une façon ininterrompue en chaque instant de sa vie.


C’est cela le plus profond état de l’âme de Jésus, son état fondamental.


C’est le silence de cet Amen que Jésus a vécu à tous les instants de sa vie et sur la Croix, c’est cet Amen qu’il a donné au Père à notre place qui nous a «reliés» - reliés – à Dieu et nous a sauvés.


Que de lumières Jésus m’a données par ce mystère sur le sens le plus profond de sa Passion! … car, en ce mystère sont inclus tous les autres mystères du Christ. Ils ont leur cause, leur source en cet état de l’Âme du Christ et au-dessus de tous plane «celui-là» qui les résume tous.


FAIRE SIEN L’AMEN (LE OUI) DE JÉSUS - Très important.

FAIRE SIEN L’AMEN (LE OUI) DE JÉSUS

Mais Jésus m’apprit que le silence de l’Amen de son âme devait être aussi l’état essentiel, unique de mon âme puisque j’étais devenue par la RÉDEMPTION et sa mort sur la Croix, moi aussi, ENFANT DE DIEU. Il me fait voir, avec quel amour et quelle douceur! Que toute son âme était totalement à moi, m’appartenait entièrement, comme sont à moi dans l’Eucharistie tous les mérites de sa mort!


Mais surtout, il m’apprit que je devais «passer» en son Amen, il m’apprit à me saisir de cet «Amen». Et m’en emparer, à me l’approprier, à FAIRE MIEN totalement cet Amen de son Âme pour y faire passer toute ma vie et ne plus vivre que de son AMEN, en ce silence, là où il est dans le Père.

Plus précisément, Jésus me fit VIVRE l’Amen de son Âme, comme si c’était le mien.


Il m’apprit à avoir l’audace de croire (toute imparfaite que j’étais et que je serai toujours!) que je pouvais venir vite, VIVRE en son âme et voler tout de suite au centre de SON AMOUR, sans attendre d’y parvenir par un long chemin. Jésus m’apprit à croire à «cela» et à croire que je pouvais le vivre puisqu’il m’ouvrait tout grand ce mystère, comme d’ailleurs il l’ouvrirait entièrement à toutes les âmes qui voudraient vivre ce qu’il nous offre. Car Jésus me fit comprendre que, dans la foi, j’étais là aussi il était.


Ah! combien devenaient vraies pour moi les paroles de l’Évangile de saint Jean : « À tous ceux qui l’on reçu, il a donné le pouvoir de DEVENIR ENFANT DE DIEU !»


Je sais, dans la foi que là je reçois comme Jésus et en lui toute l’infinie tendresse du Père. Je suis prise dans cet embrassement du Père et du Fils. Je compris que me voyant ainsi toute «passée» dans l’Âme de Jésus, le Père ne verrait plus en mon âme que l’âme de son Fils. Quand mon âme regarde vers Dieu, ce n’est plus mon amen que je lui donne, mais celui de Jésus. Comment notre Père des cieux ne nous prendrait-il pas dans son Amour, malgré notre indignité, quand il nous voit blottis dans le plus intime de l’âme de son Fils.


Les paroles du discours après la Cène étaient devenues Vérité vécue pour moi. Je compris alors dans leur éblouissante lumière ces mots de l’Évangile : «En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Pere et vous en moi et moi en vous...» … Et c’est de la joie de Jésus que je vivais, de cette joie dont il a dit que «Nul ne pourra vous la ravir!» - Je vous ai dit ces choses, afin que ma propre joie soit en vous et que la joie soit pour vous accomplie!»


Ce que Jésus m’enseigna si bien c’est à QUITTER mon amen à moi qui n’est que pauvre chose, pour PRENDRE LE SIEN, pour «passer» sans cesse dans le sien. (Comme pour passer dans ce «regard» unique de son Âme vers le Père.)


Je ne puis dire combien j’ai senti tout l’amour de Jésus se penchant sur mon âme!


Jésus m’a emportée là, mais c’est dans la foi qu’il m’a appris à vivre cela : c’est dans la foi qu’il m’a donné de «VIVRE» son Âme.


TRÈS IMPORTANT

Il faut seulement ACCEPTER et VOULOIR ne plus avoir d’amen à soi, mais uniquement celui de Jésus. C’est-à-dire que seulement le SIEN soit le NÔTRE. Je compris que le «OUI» de l’Âme de Jésus ne pouvait être le même que le nôtre. Je vis clairement la différence qu’il y avait entre les deux.


Quoique le mot AMEN veuille dire OUI, le mot OUI convient mieux aux créatures humaines que nous sommes, car dans ônotre oui imparfait il reste toujours notre «moi» en face de Dieu et alors nous sommes deux. Tandis qu’en l’Âme de Jésus son Amen est total et complète unité.


C’est pourquoi je voyais que je devais quitter mon OUI à moi pour entrer par la grâce, que Jésus me faisait, et par ma volonté aussi et mon amour, dans SON AMEN À LUI.


Je vis bien qu’ainsi Jésus me mettait vite à une place à laquelle je n’avais pas droit, mais je savais aussi que son âme me purifiait et me sanctifiait sans cesse.


LE GRAND DÉSIR DE JÉSUS POUR TOUTES LES ÂMES

Par ce mystère que Jésus m’ouvrait tout grand, je compris qu’il me faisait brûler les étapes et que telle une flèche je volais droit au but! C’était cela que Jésus voulait, désirait tant, non seulement pour moi, mais pour toutes les âmes. Car ainsi, il nous porte vite dans le Pere, incorporées à lui (Jésus).


L’essentiel de notre vie est «là» comme était là l’essentiel de la vie de l’âme de Jésus, son état fondamental.


Ah! que devenaient vraies pour mon âme étonnée et éblouie de la grâce qui lui était faite, ces paroles de Jésus : «Père, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi» - et cela dès cette vie sur la terre… Là où est l’Âme de Jésus il me mit avec lui, en son Âme!

LE DON DE L’AMOUR

Jésus me fit connaître dans la foi et je dois dire souvent aussi par l’action de l’Esprit-Saint, que j’étais bien, par lui, avec lui, en lui vraiment cachée dans le Père sans cesse livrée comme lui à l’éternel don de l’AMOUR. Son Amen est tellement devenu le mien qu’il n’y a plus dans mon âe que le SIEN.


Rien maintenant, avec sa grâce, ne peut m'en sortir, malgré les épreuves et les peines.


Que Jésus en soit glorifié, puisque tout est son œuvre.!




DEVENIR «UN» DANS L'AMOUR

DEVENIR «UN» DANS L’AMOUR COMME JÉSUS EST UN AVEC SON PÈRE

Ce n’est pas une chose compliqué, oh! Non, au contraire, cela doit devenir toujours plus simple. Mais il faut vouloir revenir sans cesse à l’essentiel et ne vouloir VIVRE que de cet essentiel, que de l’unique nécessaire.


Cet «unique nécessaire» que Jésus m’apprit, c’est toute l’explication du «Soyez UN en nous comme nous sommes UN» de l’évangile, puisque c’est en cet Amen qui résume toute son Âme que Jésus était «UN» avec son Père. Ce qui était vrai pour Jésus est vrai aussi pour nous. C’est donc par le silence de l’Amen de l’Âme de Jésus que nous serons UN DANS L’AMOUR, comme Jésus est UN avec son Père. C’est là que nous aimons nos frères et que nous sommes «UN» avec eux dans le seul vrai AMOUR, dans la seule vraie unité. Et c’est «cela» que Jésus veut nous donner, de pouvoir VIVRE, très simplement en ce mystère.


Notre-Seigneur a tant insisté dans ses paroles si bouleversantes après la Cène, pour que nous comprenions ce «comme» nous sommes UN. Il nous dit tant de fois : «Demeurez dans mon Amour»! Il attend, c’est vrai, que nous venions à lui en lui, pour qu’il puisse nous emmener là où où il est.


Ce que Jésus dans sa miséricorde m’a donné et que j’ai vécu et je vis si simplement dans ma vie banale de tous les jours, je sais que toutes les âmes peuvent le vivre. Et c’est cela que Notre-Seigneur désire.


Il suffit de comprendre que ce mouvement de l’âme de Jésus est à nous entièrement et quil faut nous en «saisir, le faire nôtre.» C’est cela la vie éternelle déjà commencé sur la terre… Ce n’est pas quelque chose de lointain et d’inaccessible. C’est se blottir dans l’âme de Jésus pour VIVRE de sa vie , comme l’enfant dans le sein maternel qui n’a d’autre vie que la vie de sa mère.


Jésus nous a bien dit : «Nul ne va au Père que par moi!» Ah! Que je voudrais que les âmes comprennent que c’est si simple ce que Jésus veut nous donner à vivre! Il faut seulement croire que c’est vrai, que c’est possible, que ce mystère est à nous, à nous enfants de Dieu et que Jésus nous l’offre dans sa miséricorde, si nous le voulons!


D’autres âmes peuvent vivre comme moi ce que je vis. Il n’est pas nécessaire d’être parfait pour entrer dans l’Amen de l’âme de Jésus. Nos imperfections ne gênent pas Notre-Seigneur si nous voulons vraiment nous dépouiller de nous-mêmes. Mais ce que Notre-Seigneur veut nous enseigner dans ce mystère si simple et si profond est à l’inverse de ce qu’on croit généralement, car cette vie dans l’Âme de Jésus ne doit pas être un aboutissement mais, au contraire, UN DÉPART. C’est, je crois, le grande leçon que Notre-Seigneur veut nous donner.


Il ne s’agit pas d’aboutir, après un chemin plus ou moins long et pénible et à force de vertu, à une union à Dieu qui conduirait à l’âme de Jésus. Ce serait décourageant s’il fallait attendre ce qu’on appelle la perfection pour vivre ce mystère! … Oh! Non, ce n’est pas du tout cela. Ce que Jésus m’a appris et veut nous apprendre, c’est que l’Amen de son Âme soit LE POINT DE DÉPART de toute notre vie et que tout découle d’abord de cette source. C’est ce mystère vécu en tous instants qui nous fera devenir parfait en amour. Au-dessus de tant de voies et de spiritualités compliquées, de dévotions mal comprises, Jésus nous offre, nous demande, nous supplie de revenir vite à l’unité, à l’unité nécessaire.


COMMENT Y ARRIVER?

Combien de fois ai-je entendu dire, lorsqu’un prêtre ou un religieux parle du mytstère dela Trinité : «Mais comment y arriver? Comment VIVRE cela? C’est ce «comment» que Jésus veut nous apprendre et nous donner très simplement de pouvoir VIVRE en son Âme. C’est cet unique nécessaire qu’il nous «offre». Une seule chose est nécessaire a dit Notre-Seigneur à Marthe … Marie Madeleine a entendu cela en l’âme de Jésus et l’a vécu.


Un très grand nombre d’âmes, je le vois bien souvent, se perdent dans des choses compliquées ou compliquent elles-mêmes ce qui est si simple! …. Tant d’âmes pataugent et tournent en rond comme des canards dans une petite mare! L’Esprit Saint n’aime pas nous voir tourner en rond comme des canards… Il nous pousse à quitter les petites mares de nos idées pour aller, tels les goélands volant vers la haute mer, portés au souffle de sa force, à la rencontre de Dieu!


Surtout la plupart des âmes ne croient pas que cette vie «dans» le Seigneur soit possible et puîsse être vécue autrement que d’une façon extraordinaire. Il semble que l’on pense que cela est réservé à des âmes à part et que pour «arriver» là c’est quelque chose de difficile, de lointain et d’inaccessible. Mais justement, c’est tout à l’envers de ce que l’on croit! Jésus ne nous demande pas «d’arriver» là, il nous demande de «partir» de là, de faire partir toute notre vie de l’unique nécessaire : l’Amen de son âme. Combien de fois nous a-t-il dit : «Demeurez dans mon Amour»! Le malheur c’est qu’on ne croit pas assez que Jésus peut tout, si nous avons foi en lui. Ce qu’il nous dit c’est pour le vivre, il nous demande d’avoir «l’audace» de vouloir VIVRE ce qu’il nous offre. Mais hélas! On ne crois pas assez que cette réalité est pour nous.


Je sais qu’on peut dire : «Mais comment arriver à vivre cela dans la vie de tous les jours?» Jésus m’a appris (quand je dis : Jésus m’a apppris, je veux dire aussi Jésus nous apprend) à faire partir toute ma vie de l’Amen de son Âme que j’ai FAIT MIEN. Le mouvement intérieur fondamental de son âme est devenu (à ma mesure) l’unique mouvement de mon âme qui commande toute ma vie.


Jésus m’a appris à faire passer dans le SILENCE de cet Amen chaque instant que je vis, quel qu’’il soit et à accueillir là et de là toutes choses de sorte que je vis avec lui dans ce regard vers le Père. Ma vie quotidienne quelconque de tous les jours, je peux dire que je la vis là. Cela ne veut pas dire que tout ce que je fais soit parfait! Oh! Non, j’en suis loin! … Je dirai même que ce n’est pas nécessaire, mais mon âme, malgré mes imperfections et mes fautes est fixée de VOLONTÉ dans le silence de l’Amen. Je ne crois pas que l’humilité consiste à penser et à dire qu’on n’est pas capable de faire telle ou telle chose. C’est vraiment alors ne compter que sur soi et méconnaître l’action et la puissance de Dieu. Je crois que la vraie humilité c’est de faire tout le temps LA VOLONTÉ DE DIEU puisque ainsi on s’efface continuellement devant Dieu. On devient «petit» on ne pense pas à soi. Je sais que toujours je serai déficiente et toujours comme une «infirme» devant Dieu. (Aucun saint, je crois, n’a échappé à cette évidente réalité!) Mais cela ne me trouble pas.


JE VEUX AIMER JÉSUS, JE VEUX VIVRE SON AMEN AU PÈRE, cela seul m’intéresse. Il m’est presque indifférent de devenir plus ou moins parfaite. Cette perfection me fait un peu sourire car je sais bien que ma pauvre nature humaine ne pourra jamais être parfaite! Mais je désire seulement de toute la force de mon amour, que l’amen de mon âme devienne parfait en celui de Jésus! Je puis dire que Jésus m’a revêtue de force et de douceur pour accueillir chaque chose qui à chaque instant du jour m’est «signe» de la VOLONTÉ DE DIEU. C’est revêtue de cette force et de cette douceur que peines, souffrances et joie me trouvent, car au-dessus dessus de tout, je reste dans lâme de Jésus, en ce regard vers le Père.


Étant envelie ainsi en l’Âme de Jésus, dans la foi, je connais le Père. C’est une connaissance obscure mais sans intermédiaire et combien douce! Je suis reliée par l’âme de Jésus à cette connaissance qu’il a lui-même du Père. C’est la VIE ÉTERNELLE a dit Jésus! … Et déjà sur la terre N’est-ce pas cela aussi FAIRE la VOLONTÉ DE NOTRE PÈRE sur la terre» comme au Ciel? … J’en ai la douce certitude.


Dans les nombreuses épreuves que j’ai eues et surtout celle de la foi, malgré la souffrance très grande, mon âme de volonté est toujours restée là.


Ce n’est pas une chose sentie, mais voulue, dans la foi, en ramenant tout à ce centre. J’ai bien compris que la seule chose vraiment nécessaire de la vie de notre âme était cette «saisie» et cette entrée dans l’âme du Christ.


Lorsque notre âme vit en ce centre et veut y revenir sans cesse, Jésus nous fait bien voir quelquefois que nous y sommes et qu’il nous y a mis!


C’est une chose si simple, si infiniment simple, que peut-être on ne comprendra pas de suite ce que Jésus m’a appris et que je veux expliquer.

Ce qu’il faut saisir c’est qu’il faut VIVRE chaque instant de notre vie là où l’âme de Jésus est dans le Père et où il nous met dans le Père. C’est un regard très simple de l’âme (comme une ancre qui serait fixée dans le ciel!) Une fois que notre âme a compris cela, elle reste fixée dans cet Amen, même sans en avoir conscience sur le moment, et tout ce qu’elle vit, elle le vit passé en l’âme de Jésus, en cet AMOUR.


Ce doit être une démarche ou un mouvement de notre âme qui retourne sans cesse se loger dans le silence de l’Amen au centre de l’AMOUR.


C’est si simple, parce qu’ainsi notre vie est ramenée à un point unique.


Jésus nous fait comprendre que nous ne pouvons pas de nous-mêmes, par nos propres forces, arriver à VIVRE dans le Père. Mais Jésus aussi nous montre que si nous voulons nous laisser «emmener» dans son âme et le LAISSER FAIRE, c’est lui qui nous mettra vite dans le Père. Il faut avoir d’audace de se «faufiler» là où il nous invite à entrer, parce que c’est le plus cher désir de son AMOUR.


Je crois que le principal est de comprendre ce qu’est le silence de l’Amen de l’âme de Jésus. Pour cela, il faut QUITTER VOLONTAIREMENT les petites idées qu’on se fait sur Dieu, sur l’union à Dieu, sur la sainteté. Il ne s’agit pas de nos idées, mais de la pensée de Dieu. Il faut désirer écouter ce que Jésus nous dit de lui-même, écouter ce qui est sien, et nous laisser entraîner et prendre en ce qui est «SIEN». Et surtout, il faut être bien persuadé que puisque nous sommes, nous aussi, enfants de Dieu, «l’état» le plus profond de l’âme de Jésus doit être pour nous aussi «l’état» de notre âme.


AH! comprenons comme il est simple cet Amen de l’Âme de Jésus! Il est simple de toute l’unité de Dieu et de toute sa richesse, dans l’éternel DON DE L’AMOUR.


Thomas Merton dit dans un de ses livres : «La solution est au sommet!» AH! Oui, la solution à tout, elle est là!


C’est donc un MYSTÈRE D’UNITÉ que Jésus nous offre. La source de cette unité que nous cherchons tant pour nous-mêmes et pour l’Église, elle est «là!»


C’est dans ce mystère insondable du silence de l’Amen de l’âme du Christ que nous pouvons trouver la seule réalité vraie de l’unité. Dans son âme humaine cette réalité a été vécue. Elle est là cette unité totale et parfaite, dans ce FOND DE L’ÂME du Christ que nous pouvons trouver la seule réalité vraie de l’unité. Dans son Âme humaine, cette réalité a été vécue. Elle est là cette unité totale et parfaite, dans ce FOND DE L’ÂME de Jésus! Elle s’exprime par l’Âme de Jésus.


LE FIAT DE LA RÉDEMPTION POUR L’UNIVERS ENTIER

En vivant ce mystère, nous trouvons une participation très particulière et très INTIME à la RÉDEMPTION; car très simplement, en chacun de nos jours nous pouvons porter à Dieu, dans notre âme, cet Amen de l’âme du Christ (qui a fait notre Rédemption) pour les âmes perdues, à leur place, et pour l’univers entier mêmeNous pouvons englober le monde entier dans cet amen de notre âme …! Alors toute notre vie prend une autre signification.


(Avant de parler du rapport de ce mystère avec la papauté, je veux revenir à la Sainte Face)


La SAINTE FACE nous fait comprendre ce qu’est le SILENCE de l’Amen de l’Âme de Jésus, ou du moins nous aide à pénétrer dans ce mystère. Je suis certaine que c’est pas une VOLONTÉ très précise de Notre-Seigneur qu’il m’a fait entrer dans le silence de l’Amen de son Âme par sa Sainte Face. Il y a une raison à ça, c’est que la SAINTE FACE exprime SANS PAROLE, mais d’une façon qui est comme visible et compréhensible pour nous, le mystère INVISIBLE de l’Âme du Christ. Elle nous dit par son silence des choses mystérieuses qu’il est plus, difficile et surtout plus long de comprendre autrement. Elle est comme L’IMAGE VISIBLE DU SILENCE DE LÂME DE JÉSUS. Elle est là pour nous «signifier» la vie mystérieuse qui est comme «cachée» derrière le divin Visage, et elle nous mène directement, immédiatement dans ce mystère VIVANT de l’Âme du Christ si nous voulons l’écouter et prier. En écoutant le mystérieux silence de la Sainte Face, nous comprenons quelle nous rend comme «PRÉSENT» le silence de cet Amen et nous attire dedans.


Elle nous ouvre la porte de ce mystère insondable de l’Âme de Jésus. On pourrait dire qu’elle en est l’image parfaite car elle exprime véritablement tout ce qui se cache derrière son silence! Elle est en réalité le «signe» du mystère qu’elle recouvre. Et si nous voulons vraiment l’écouter nous saisissons qu’elle nous entraîne dans la vie de l’Âme du Christ. Elle est un APPEL à y entrer.


Comme je le disais plus haut, là encore Notre-Seigneur se sert de son humanité pour nous entraîner dans sa VIE DIVINE : «Je suis la porte» a-t-il dit…


Mais pour percevoir ce que la Sainte Face veut nous donner, il faut faire notre âme «écoutante»et attentive à ce que Jésus nous dit de lui-même et laisser là nos idées à «nous», qui nous empêchent d’entendre. Nous devons faire SILENCE VOLONTAIREMENT sur ce que nous pouvons penser de nous-mèmes.


LA SAINTE FACE ne nous parle pas seulement de la Passion, comme on la comprend généralement, elle nous dévoile ce qui a été la «cause» de la Passion et de la Rédemption, notre rachat par l’Amen total, au Père, de l’Amen du Christ.


Et surtout elle nous entraîne dans son Amour! C’est un mystère insondable que nous ne finirons jamais d’approfondir!


Je crois que ce sont surtout les âmes humbles qui comprendront ce mystère et pourront le vivre. Ceux qui diront : «Mais je sais ce qu’est la Sainte Face!» et puis qui s’arrêteront là, ceux-là ne pourront pas comprendre. De même ceux qui diront : «C’est le fond de la vie chrétienne, je sais...» et qui ne voudront pas chercher à aller plus loin, ceux-là ne pourront y entrer.


Il ne faut pas dire «je sais» pour pouvoir apprendre de Jésus ce «comment» vivre le mystère de son Âme… «Soyez béni, Père, de révéler ces choses aux petits…!

Je le répète, ce mystère de l’Âme de Jésus ramène vite à l’essentiel, à l’unique nécessaire, à l’unité, et je comprends que c’est ce retour à l’Essentiel, que Notre Seigneur désire tellement.


C’EST UNE NÉCESSITÉ URGENTE.

C’est comme pour parer à un danger. Je dis là simplement ce que j’ai toujours lu dans l’Âme de Jésus.

Le comprendra-t-on?…


Ce que Jésus m’a donné est si grand et je sais si mal le dire! Cependant je voudrais le crier sur les toits tant je sais que c’est une merveilleuse réalité!


On pourrait me dire : «Mais comment savez-vous que vous êtes dans l’Âme de Jésus?»


Cela il est vrai, est un peu le SECRET DU SEIGNEUR … Cependant je peux dire que si je n’y étais plus je m’en apercevrais de suite! Et puis comment aurai-je pu savoir tout le fond de ce mystère si Jésus ne me l’avait enseigné? Car je n’ai jamais rien lu qui ressemble exactement à ce que Notre-Seigneur m’a appris et donné. On ne parle guère de l’âme de Jésus! Mais dans le discours après la Cène, dans l’Évangile, en réalité, tout ce mystère y est dit. Il y est implicitement et certaines paroles de Notre-Seigneur le révèlent vraiment, si on veut bien y faire attention.


Pour le VIVRE, il faut CROIRE à ces paroles profondes que Jésus nous dit et aussi VOULOIR se faire tout-petit pour écouter ce que la Sainte Face a à nous apprendre.


Et puis, il faut beaucoup demander à la Très Sainte Vierge de nous aider à «écouter» l’Âme de Jésus, comme elle seule a pu l’écouter (qui plus qu’elle a vécu ce mystère?)


Je n’ai guère parlé de ma Mère chérie du ciel et cependant j’ai aussi appris d’elle à entendre l’âme de Jésus. Je le lui ai demandé et j’ai écouté avec elle. D’elle j’ai appris à croire à la Parole de Dieu, comme elle a cru, pour que toujours puisse se réaliser l’oeuvre du Seigneur.


J’ai cru de toute mon à ce que Jésus m’a enseigné. Et de toute mon âme je voudrais entraîner là toutes les âmes, toute l’Église, et la tirer dedans, puisque notre but à tous c’est d’aller au Père et d’être totalement enfants de Dieu! J’ai offert à Jésus ma vie pour cela.




L’AMEN (LE OUI) DE L’ÂME DE JÉSUS dans le PAPE ET DANS L’ÉGLISE

L’AMEN DE L’ÂME DE JÉSUS DANS LE PAPE ET DANS L’ÉGLISE


Pendant l’automne 1953, un jour, pendant mon oraison, subitement dans une immense lumière intérieure Notre-Seigneur me fit voir le lien profond, intime, et l’identité qu’il y avait entre le mystère de son Âme et le mystère que renfermait la papauté.


Je ne compris pas cela comme une vérité que mon intelligence découvrait en méditant, mais comme une vérité qui «est» et que Jésus me révélait, me découvrait d’un coup. Je saisis en cet instant, dans cette merveilleuse lumière, absolument tout ce que je vais essayer d’expliquer en détail.


Je vis «caché» dans la papauté le mystère même de l’Âme du Christ, et l’extension, la prolongation de l’Amen de l’âme de J`ésus dans le Pape et dans l’Église.


C’est la LUMIÈRE venant de l’Âme de Jésus qui me le fit voir et comprendre.


Je réalisais brusquement que le MYSTÈRE VIVANT DE L’UNITÉ, vécu en l’âme humaine de Jésus, était le même mystère qui était caché dans la papauté.


En même temps, Jésus me fit comprendre l’importance que ce mystère avait pour l’Église, et les innombrables conséquences qui en découlaient.


Ce jour-là, j’eus la révélation profonde du «POURQUOI» du mystère de la Sainte Face pour l’Église, et je compris tout à fait «POURQUOI» aussi j’avais été poussée par l’Esprit-Saint (si fort!) à aller à Rome pour recevoir sur le mystère de la Sainte Face la bénédiction de Pie XII.


Le mystère de L’UNITÉ DE L’ÉGLISE dans le pape s’explique par l’Amen de l’Âme de Jésus au Père.


Jésus me fit voir dans l’Amen unique de son Âme la seule source, l’unique réalité en laquelle son Église doit trouver la seule vaie unité.


C’est cet Amen unique de l’Âme du Christ au Père que L’Église doit VIVRE sur la terre pour entrer dans l’unité, parce que cet Amen est parafaitement le «COMME nous sommes un», dont parle Jésus dans l’Évangile. C’est seulement cet UNIQUE AMEN qui est l’expression totale du «COMME» nous sommes «un» et l’expression parfaite de l’unité (de l’Amour «un»).


L’UNITÉ AVEC LE PÈRE, en l’Âme de Jésus, s’est exprimée totalement et d’une façon «humainement vécue» par le silence de l’Amen de son Âme. C’est «ce par quoi» l’âme humaine de Jésus exprimait son unité avec le Père.


C’est donc «là» que se trouve le modèle parfait de l’unité. Ce mystère doit faire comprendre le «COMMENT» de l’unité et la façon d’y parvenir, de l’atteindre. Le SECRET DE L’UNITÉ, je le voyais ne se trouvant réellement que dans l’Amen de l’Âme de Jésus, humainement exprimé là.


Je compris que puisque dans l’Âme de Jésus il n’y avait et il ne pouvait y avoir qu’un unique amen (il est , lui, l’Amen total, l’Amen du Verbe), il ne peut alors y avoir dans l’Église, Corps Mystique du Christ, plusieurs «AMEN», mais un seul. Et je vis d’une façon tellement claire et nette que l’Amen de L’Église qui se résume dans le Pape était le mystère même de l’âme du Christ, prolongé, vivant dans l’Église!


Je vis le mystère de l’Âme du Christ et le mystère de la papauté comme une seule réalité vivante!


C’est cela que l’Église, Corps Mystique du Christ a à comprendre pour trouver le vrai sens de son unité et aller au Père en le vivant.


Puisque Notre-Seigneur a fait reposer la solidité de son Église sur la primauté de Pierre, c’est donc qu’en cette primautéé et en la personne de Pierre se cachait surnaturellement et mystiquement le mystère de l’unité.


Au-delà de l’unité extérieure (si on peut dire) visible dans le pape, il faut atteindre au mystère invisible caché dans la papauté. Et ce mystère caché, cest l’Amen unique du Christ au Père se disant dans l’Église par le pape qui résume en lui l’amen de toute l’Église.


C’est lui, le pape (Pierre continué), qui a à dire amen au Père pour le Corps Mystique qui est l’Église (Le pape doit être en même temps amen à la Vérité entière qui est le Christ). Par le pape, l’Église entière vit aussi ce mystère de l’amen, pour entrer dans l’unité.


Cela n’enlève rien au rôle des évêques. Si chacun des évêques représente l’Église, dans la mesure où ils sont unis au pape tous les évêque sont, comme les Apôtres, le fondement de l’Église, mais cependant le pape reste malgré tout la tête de l’Église. Il résume en lui l’amen de tous les évêques. Il est le roc sur qui repose tout l’édifice. C’est l’Esprit-Saint qui réalise ce mystère de l’Église.


LE CONCILE VATICAN 1 dit ceci en parlant de saint Pierre : «jusqu’à maintenant et toujours, c’est lui qui, dans la personne de ses successeurs les évêques du Saint-Sièce de Rome, fondé par lui et consacré par son sang, «vit.», préside et exerce le pouvoir de juger...» Ce pouvoir du Saint Siège des évêques de Rome ne fait nullement obstacle au pouvoir de juridiction ordinaire d’un éveque… Au contraire même, ce pouvoir immédiat de chaque évèque est affirmé, affermi et défendu par le Pasteur Suprême et universel, comme le dit saint Grégoire le Grand : «Mon honneur est l’honneur de l’Église universelle. Mon honneur est la force solide de mes frères,»


Dans l’union à Pierre, au pape, chaque chrétien en vérité vit complètement le mystère de l’unité de l’âme du Christ. C’est par la papauté que L’unique Amen de l’Âme du Christ au Père vit et s’exprime totalement dans l’Église. L’Amen unique de Jésus explique pourquoi il se peut, il ne doit y avoir dans l’Église qu’un seul et unique Pasteur. «Il y aura un seul troupeau et un seul Pasteur.»


C’est donc bien ainsi une «extension» du mystère de l’Âme de Jésus dans la papauté comme Notre-Seigneur me le fit voir.


L’Église ainsi reproduit sur la terre exactement le mystère de l’Amen du Christ à son Père, le mystère de l’unité.


Je vis qu’il ne pouvait y avoir d’unité réelle et complète en dehors de ce mystère de l’âme du Christ.


L’ÉGISE CATHOLIQUE vit cela (plus ou moins consciemment) dans sa fidélité au Père commun.

Mais si les chrétiens séparés se rendaient compte que le mystère de la papauté c’est le mystère de l’Amen de l’Âme du Christ ne regarderaient-ils pas d’un autre œil celui qui est le pape?


Cela devrait faire comprendre le «COMMENT» de l’UNITÉ.


Il faut joindre ce point où L’UNITÉ est parfaite et VIVRE le «COMME» le Fils de Dieu est un avec le Père. Est-il possible de vivre l’Amen de l’Âme de Jésus (qui est le terme ultime de toute vie spirituelle), de vivre de SON AMOUR, si les chrétiens de tant d’Églises diverses ont des amen différents. Le VRAI SECRET DE L’UNITÉ ne se trouve vraiment que dans le SECRET DE L’AMEN UNIQUE DE L’ÂME DE JÉSUS.


De même que pour la SAINTE FACE, il faut pour comprendre le mystère pénétrer dans ce qui se cache derrière le silence du visage de Jésus, il faut aussi, pour saisir le mystère de la papauté en traverser l’image extérieure et visible pour trouver le mystère de l’Âme du Christ.


Les chrétiens des différentes Églises auraient à approfondir le mystère de «l’Amen» du Christ pour découvrir le vrai sens de l’unité. Car c’est en «partant» de cet Amen qu’ils trouveront la VÉRITÉ ET L’UNITÉ, dans la charité. Là est le secret de L’AMOUR «UN».


La SAINTE FACE nous dit tout ce que Jésus a souffert pour être «l’Amen» au Père! Pour le dire, cet Amen, à notre place et nous ramener à l’unité dans le Père, Il est normal que les chrétiens souffrent eux aussi pour arriver à retrouver, en L’amen de Jésus, l’unité perdue!


Je compris que tout cela était d’une importance immense pour l’Église, puisque ce mystère était le fondement de l’unité.


Depuis neuf ans que j’ai reçu la grâce de cet enseignement de Jésus, j’ai longuement médité sur ce mystère invisible de la papauté et je vois de plus en plus les richesses insondables qu’il renferme pour l’Église!


L’Église devrait pouvoir trouver là une grande lumière sur son propre mystère.


Je compris à ce moment combien Notre-Seigneur avait un désir immense qu’on prenne conscience de ce mystère dans l’Église. Il me semble qu’il voulait le donner comme pour parer à un danger. Je ne puis dire à quel point j’ai «su» et «entendu» cela (SANS PAROLES) dans l’Âme de Jésus, depuis le jour où j’ai reçu cette grâce si profonde.


C’est vraiment dans le mystère de son âme que Jésus m’a fait voir et comprendre le vrai sens de l’unité de l’Église.


J’espère qu’un jour, plus tard, lorsque je serai morte, on comprendra vraiment ce que Notre-Seigneur a voulu nous donner


Je ne dis que ce que j’ai reçu de Jésus. J’ai toujours su, d’une façon mystérieuse, au fond de l’âme depuis le début, que j’ai reçu ce mystère, pour le dire et le donner.


C’est là ma tâche sur la terre.


Je sens grandement mon impuissance à dire exactement ce que la grâce de Dieu m’a permis de comprendre!. Les mots, hélas! Ne reproduisent pas la merveilleuse réalité qu’ils recouvrent!…


J’espère seulement n’avoir pas trahi ce que le Seigneur m‘a donnée et appris dans sa grande miséricorde. Qu’il veuille me pardonner ce que j’ai mal dit!


Dans la paix de mon coeur, j’abandonne à sa VOLONTÉ SAINTE, par les mains de la Très Sainte Vierge Marie, cet écrit que jai fait pour Jésus.


Que ces pages soient à la louange de toutes ses miséricordes et à la louange de l’Amour «UN» de la Très Sainte Trinité.

(Achevé d’imprimer en novembre 1996)


LUISA APPARAÎT SUR LA SAINTE FACE 

Mystère ! ! !


J’aimerais te raconter un fait inusité qui est survenu en 2016. 


Ça vaut la peine que je t’en parle mais tu n’es pas obligé de me croire. Cependant, si tu as un bon sens d’observation, peut-être que tu pourras me croire, sinon, oublie ça pour l’instant. Plus tard tu y reviendras.


Je t'explique:


À chaque matin je regarde Jésus qui est en fond d'écran sur ma page d'accueil de mon ordinateur et je lui parle avant de commencer mon travail.  Imagine-toi donc  qu'à un moment donné en ouvrant mon écran, qui est-ce que je vois? LUISA !  C’est comme si elle m’apparaissait tout d’un coup.


Je ne pouvais le croire,  des larmes ont commencé à couler sur mes joues ...  j’étais tellement heureuse et, en même temps, je me demandais si ce n'était pas mon imagination qui faisait des siennes, alors j'ai  montré cette image à plusieurs personnes qui l'ont immédiatement reconnue mais d'autres étaient septiques puisqu'ils n'ont rien vu. 


Mais pour moi, quel bonheur de voir apparaître sur mon écran à chaque matin Jésus et Luisa qui semblent inséparables. 


Il est à noter que je ne vois pas Luisa sur d'autres images de la Sainte-Face.  Cependant, une personne m'a fait remarquer qu'elle voit aussi LUISA  sur l'image de la Ste Face du site web «Viens Seigneur Jésus ». 


ET TOI !   EST-CE QUE  TU VOIS LUISA SUR L'IMAGE  CI-DESSOUS ? 


 Si oui,  dépêche-toi de rendre grâce à Dieu.



LE REPOS ÉTERNEL DE LUISA

LUISA - image de Jésus