INDEX

 et 

BEAUX EXTRAITS

 choisis juste pour toi !





PRÉCISIONS IMPORTANTES

LES TOMES 1 À 18 DU LIVRE DU CIEL ONT ÉTÉ ÉDITÉS PLUSIEURS FOIS par monsieur HARVEY. Comme la mise en page, varie légèrement d'une édition à l'autre, les numéros de pages indiqués dans les index que nous vous proposons peuvent différer de celles de votre propre édition. 


LES INDEX DES TOMES 1 À 18

TOME 1 et  index des titres du TOME 1 

TOME 2  - TOME 3  -  TOME 4  -  TOME 5  -  TOME 6 - TOME 7 TOME 8  -  TOME 9  - TOME 10  -  TOME 11 -  TOME 12  TOME 13  -  TOME 14  -  TOME 15  - TOME 16  TOME 17  -  TOME 18 

LES BEAUX EXTRAITS CHOISIS 

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EXTRAITS Tome 2 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 3 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 4 (lhy) -

 EXTRAITS Tome 5 -

EXTRAITS Tome 6 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 7

EXTRAITS Tome 8 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 9 -  

EXTRAITS Tome 10

EXTRAITS Tome 11  - 

EXTRAITS Tome 12 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 13 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 14(lhy) - 

EXTRAITS Tome 15 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 16 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 17 (lhy) - 

EXTRAITS Tome 18 (lhy)


LES VIDES D'AMOUR  (extraits)


EXTRAITS GLANÉS DANS LES TOMES DU LIVRE DU CIEL

CONCERNANT LES 

VIDES D'AMOUR



(...)  L'ÂME DOIT ÊTRE ENTIÈREMENT TRANSFORMÉE EN JÉSUS

(...) LUISA: Pendant quelques instants, je réfléchis à cela et je voyais un abîme de distance entre mon amour et le sien. Toute confuse, je dis: «Seigneur, quelle différence il y a entre mon amour et le tien! Non seulement mon amour a eu un commencement, mais, dans mon passé, je vois des vides dans mon âme pour ne pas t'avoir aimé.»


Plein de compassion, Jésus me dit:


«Ma bien-aimée, il ne peut y avoir de ressemblance entre l'amour du Créateur et celui de la créature. Toutefois, je veux te dire une chose qui te servira de consolation et à laquelle tu n'as jamais pensé: pendant tout le cours de sa vie, chaque âme doit m'aimer constamment sans aucun intervalle. Et, en ne m'aimant pas toujours, elle laisse en elle des vides pour chacun des jours, des heures et des minutes où elle a négligé de m'aimer. Et personne ne pourra entrer au Ciel s'il n'a pas comblé ces vides. L'âme pourra les combler en m'aimant doublement pendant le reste de sa vie ou, si elle n'y arrive pas, par le feu du purgatoire. Quant à toi, lorsque tu es privée de moi, la privation de l'objet aimé fait redoubler ton amour et, par cela, tu parviens à combler les vides qui se trouvent dans ton âme.»  (Livre du Ciel, Tome 4, le 16 juillet, 1901)



COMBLER LES VIDES ...POUR LA GLOIRE DE DIEU ET LE BIEN DES ÂMES 

LUISA: (...)  Il me sembla que Jésus béni était fatigué à cause de moi et je lui dis: «Ma douce Vie, tu es fatigué à cause de moi, n'est-ce pas?» Jésus répondit:


«Oui. Sois au moins reconnaissante pour les grâces que je suis en train de te donner, car la gratitude est la clef permettant d'ouvrir pour son propre plaisir les trésors de Dieu. Sache, cependant, que ce que j'ai fait te servira pour te préserver de la corruption, te fortifier, et disposer ton âme et ton corps à la gloire éternelle. »


Après cela, il me semble qu'il me transporta hors de mon corps. Il me fit voir une multitude de gens, le bien qu'ils auraient pu faire mais n'ont pas fait et, par conséquent, la gloire que Dieu aurait dû recevoir mais n'a pas reçue. 

Tout affligé, Jésus dit:


«Ma bien-aimée, mon coeur brûle pour ma gloire et pour le bien des âmes. Le bien que les gens omettent de faire crée des vides par rapport à ma gloire et à leur âme. Même s'ils ne font pas de mal, en ne faisant pas le bien qu'ils pourraient faire, ces gens ressemblent à ces chambres vides qui, bien que belles, n'ont rien qui attire l'admiration ou frappe le regard. Par conséquent, le propriétaire n'en reçoit aucune gloire. S'ils font une bonne action et en négligent une autre, ces gens sont comme ces chambres dépouillées dans lesquelles on aperçoit à peine quelques objets disposés sans ordre.


«Ma bien-aimée, entre en moi pour prendre part aux souffrances des ardeurs de mon Coeur. Il les vit pour la gloire de la Majesté divine et pour le bien des âmes. Cherche à combler ces vides de ma gloire. Tu pourras le faire en ne laissant passer aucun moment de ta vie qui ne soit uni à ma vie. En d'autres mots, à toutes tes actions, qu'il s'agisse de la prière ou de la souffrance, du repos ou du travail, du silence ou de la conversation, de la tristesse ou de l'allégresse, ou même de la nourriture que tu prends, en somme, à tout ce qui peut t'arriver, tu adjoindras l'intention de me donner toute la gloire qui devrait m'être donnée à travers ces actions. Tu y ajouteras l'intention de suppléer pour le bien que les âmes devraient faire, mais ne font pas, et de suppléer pour la gloire non reçue à cause de cela.


«Si tu fais cela, tu combleras en quelque sorte les vides dans la gloire que je dois recevoir des créatures, et mon Coeur en éprouvera un rafraîchissement dans ses ardeurs. De ce rafraîchissement découleront des ruisseaux de grâces au bénéfice des mortels, ce qui leur infusera une plus grande force pour faire le bien.»

Ensuite, je revins dans mon corps. (Livre du Ciel, Tome 4, le 4 septembre 1901)

 

VIDE AUTOUR DE MON TRÔNE

LUISA: (...) Après un moment, il revint sous l'aspect qu'il avait lors de sa Passion quand il était couvert d'opprobres et de crachats. Je lui dis: «Seigneur, montre-moi comment je pourrais éloigner de toi ces opprobres et les remplacer par des honneurs, des éloges et de l'adoration.»

Il me répondit:


«Ma fille, autour de mon trône il y a un vide causé par la gloire que me doit la Création, mais qu'elle ne me donne pas. Cependant, celui qui, me voyant méprisé par les créatures, m'honore, non seulement pour lui, mais pour les autres, fait surgir dans ce vide des honneurs pour moi; celui qui me voit non aimé et qui m'aime fait surgir dans ce vide de l'amour pour moi; celui qui voit que je comble les créatures de bienfaits alors qu'elles ne sont pas reconnaissantes envers moi, et qui est lui-même reconnaissant envers moi, fait surgir dans ce vide de la gratitude et des remerciements pour moi. Ainsi, il se crée autour de mon trône une atmosphère parfumée qui me plaît et qui provient des âmes qui m'aiment non seulement pour elles-mêmes, mais aussi pour les autres.» (Livre du Ciel, Tome 6, le 22 décembre 1903)




L'ÂME VIDÉE D'ELLE-MÊME RETOURNE AU CENTRE DIVIN D'OÙ ELLE VIEN

LUISA:  Pendant que j'étais dans mon état habituel, Jésus vint, me remplit de sa Présence et me dit:  


«Ma fille, l'âme vidée d'elle-même est comme de l'eau qui coule continuellement et qui s'arrête seulement quand elle est retournée au lieu d'où elle est venue. . Étant sans couleur, l'eau peut recevoir toutes les couleurs qui se présentent à elle. Ainsi, l'âme vidée d'elle-même court toujours vers le centre divin d'où elle est venue et s'arrête seulement quand elle est complètement remplie de Dieu. Appartenant complètement à Dieu parce qu'elle est vide de tout le reste, rien de l'Être divin ne lui échappe. Étant sans couleur, elle reçoit toutes les couleurs divines.


«Seulement l'âme vidée de tout, sauf de Dieu, comprend les choses en accord avec la divine Vérité; par exemple, la valeur de la souffrance, l'importance des vertus et la nécessité d'adhérer à l'Éternel; ou encore que, pour aimer quelque chose, il est absolument nécessaire de détester les choses qui lui sont opposées. Seulement l'âme qui est vidée de tout, sauf de Dieu, peut arriver à un tel bonheur.» (Livre du Ciel, Tome 7, le 29 avril 1906)


L'ÂME EST COMME UNE ÉPONGE ...


LUISA: Étant dans mon état habituel, je ressentais une affliction extrême à cause de la privation de mon Jésus béni. J'étais fatiguée et je me sentais très faible. Se laissant faiblement voir en moi, Jésus me dit:


 «Mon enfant, l'âme doit se contraindre continuellement parce qu'elle est comme une éponge. Si elle se vide d'elle-même, elle devient remplie de Dieu et sent Sa Vie en elle; elle sent de l'amour pour les vertus et les tendances saintes; elle se sent vaincue et transformée par Dieu. (1)

Si elle ne se contraint pas, elle reste remplie d'elle-même et, ainsi, elle ressent toutes les influences de sa nature corrompue. Tous les vices suivent: l'orgueil, l'envie, la désobéissance, l'impureté, etc.» (Livre du Ciel, Tome 7, le 15 mai 1906)


L'ÂME QUI N'A PAS DE VIDES D'AMOUR NE VA PAS AU PURGATOIRE

LUISA:  «Étant dans mon état habituel, Jésus vint brièvement et, sans réfléchir, je lui ai dit: «Seigneur, hier j'ai été à confesse. Si j'étais morte et vu que la confession remet les péchés, ne m'aurais-tu pas amenée directement au Ciel?»

Il me dit:

«Ma fille, il est vrai que la confession remet les péchés. Cependant, le moyen le plus sûr et le plus certain pour échapper au purgatoire est l'amour. L'amour doit être la passion prédominante de l'âme: l'amour en pensées, l'amour en paroles et l'amour en actions. Tout, absolument tout, doit être enveloppé d'amour! Ainsi, l'amour incréé, trouvant que l'âme est totalement amour, absorbe en lui l'amour créé. En fait, le purgatoire ne fait rien d'autre que de combler les vides d'amour présents dans l'âme, et quand ces vides sont comblés, l'âme se rend au Ciel. S'il n'y a pas de ces vides dans l'âme, elle n'a rien à faire au purgatoire.. (Livre du Ciel, Tome 8, le 14 juillet 1907)


QUI PARLE BEAUCOUP EST VIDE DE DIEU

LUISA: Me trouvant dans mon état habituel, mon aimable Jésus se montra brièvement et me dit:

«Ma fille, si quelqu'un parle beaucoup, c'est signe qu'il est vide dans son intérieur, tandis que celui qui est rempli de Dieu, trouvant plus de plaisir dans son intérieur, ne veut pas perdre ce plaisir et ne parle que par nécessité. Et même quand il parle, il ne quitte jamais son intérieur et tente, en ce qui le concerne, de graver dans les autres ce qu'il ressent en lui. Par contre, celui qui parle beaucoup est non seulement vide de Dieu mais, par ses nombreuses paroles, il tente de vider les autres de Dieu (Livre du Ciel, Tome 9, le 8 mai 1909)



L'AMOUR TRANSFORME L'ÂME EN DIEU, MOYENNANT QU'ELLE SOIT VIDE DE TOUT

LUISA: «Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus vint brièvement et me dit:


«Ma fille, hormis l'amour, les vertus, aussi hautes et sublimes qu'elles soient, laissent toujours la créature distincte de son Créateur. Seul l'amour transforme l'âme en Dieu et l'amène à ne faire qu'un avec lui; seul l'amour peut triompher de toutes les imperfections humaines. Cependant, l'amour véritable n'existe que si sa vie et sa nourriture proviennent de ma Volonté. C'est ma Volonté qui, unie à l'amour, amène la véritable transformation en Dieu. L'âme est alors en contact continuel avec ma puissance, ma sainteté et tout ce que je suis; on peut dire qu'elle est un autre moi. Tout est précieux et sainteté en elle. On peut dire que même sa respiration ou le sol que touchent ses pieds sont précieux et saints, parce qu'il s'agit d'effets de ma Volonté.»

Il ajouta:


«Oh! si tous connaissaient mon amour et ma Volonté, ils arrêteraient de s'appuyer sur eux-mêmes ou sur les autres! Le soutien humain prendrait fin. Oh! comme ils le trouveraient insignifiant et inconfortable! Tous compteraient uniquement sur mon amour. Et comme mon amour est pur esprit, ils s'y sentiraient parfaitement à l'aise.


«Ma fille, l'amour veut trouver les âmes vides de tout; autrement il ne peut les envelopper de son vêtement. C'est comme pour un homme qui voudrait mettre un habit tellement étoffé qu'il ne pourrait s'y ajuster. Il essaierait d'entrer un bras dans une manche, mais il la trouverait bloquée. Ainsi, le pauvre homme ne pourrait que renoncer au vêtement ou faire mauvaise impression. Il en va de même pour l'amour: il ne peut vêtir l'âme que s'il la trouve totalement vide. Autrement, déçu, il doit se retirer.» (Livre du Ciel, Tome 11, le 12 août 1912)



PERSONNE NE PEUT COMPRENDRE LA DIVINE VOLONTÉ S'IL NE S'EST PAS VIDÉ DE SA VOLONTÉ HUMAINE

(...) LUISA: Je me disais: «Jésus parle beaucoup de sa très sainte Volonté; pourtant, il semble que ses enseignements ne sont pas compris, pas même par mes propres confesseurs. J'ai l'impression qu'ils doutent et, qu'en présence d'une lumière si immense, ils ne sont ni illuminés ni portés à aimer cette Volonté si admirable.» Pendant que j'entretenais ces pensées, mon très aimable Jésus plaça un bras autour de mon épaule et me dit: 


«Ma fille, ne sois pas surprise de cela. À moins qu'on ne soit vidé de sa propre volonté, on ne peut avoir même une compréhension partielle de ma Volonté. La volonté humaine forme des nuages entre elle-même et ma Volonté. Ces nuages empêchent la volonté humaine de connaître la valeur et les effets de ma Volonté. Néanmoins, en dépit de ces nuages, elle ne peut nier que ma Volonté est lumière. (...)


........«Mes vérités sont plus que la lumière du soleil. Pourtant, elles sont ignorées; elles ne sont pas aimées, ni désirées, elles sont considérées comme banales. Quelle tristesse! Quand je vois des âmes les mettre de côté, j'ignore ces âmes et je laisse mes vérités suivre leur cours chez les âmes qui les aiment, qui les désirent, qui s'éclairent de leur lumière pour leur vie et qui s'identifient à elles. Crois-tu que je t'ai tout révélé concernant mes vérités, leurs effets et leur valeur? Non, loin de là! Oh! combien d'autres soleils il me reste à faire lever! Mais ne sois pas abattue si tu ne comprends pas tout. Sois satisfaite de vivre à la lumière de ma vérité. Cela me suffit. (...) (Livre du Ciel, Tome 14, le 23 juin 1922)


LE GRAND VIDE DE LA CRÉATION ET LE GRAND VIDE DE L'ÂME 

LUISA: Je priais et m'abandonnais totalement à la très sainte Volonté de Dieu. Mon toujours aimable Jésus, venant de mon intérieur et me donnant la main, me dit:


«Ma fille, viens avec moi et regarde le gouffre qui existe entre le Ciel et la terre. Avant que mon Fiat ne soit prononcé, ce grand gouffre était horrible à voir. Tout était désordre. Il n'y avait aucune séparation entre la terre, les eaux et les montagnes. C'était une agglomération inspirant la peur.


«Dès que mon Fiat fut prononcé, tous les éléments se séparèrent les uns des autres, chacun prenant sa place. Toutes les choses furent mises en ordre et ne pouvaient bouger sans le consentement de mon Fiat. La terre n'était plus terrifiante. De boueuses qu'elles étaient, les vastes mers et les eaux devinrent claires comme le cristal avec leur doux murmure, comme si elles étaient des voix chantant paisiblement la beauté de la terre. Quel ordre et quelle attention ce spectacle éveillait chez les créatures! Quel déploiement de beauté est la terre avec sa végétation et ses fleurs!


«Mais cela ne suffisait pas. Le vide n'était pas suffisamment rempli. Pendant que mon Fiat survolait la terre, que je séparais tout et imposais l'ordre sur la terre, il atteignait aussi les hauteurs et augmentait la dimension des cieux, les embellissant d'étoiles. Pour remplir le sombre vide, j'ai créé le soleil qui éclaira la terre, chassant la noirceur et révélant la beauté de la Création. Quelle fut la cause de tant de bienfaits? Mon Fiat omnipotent. Mais ce Fiat avait besoin du vide pour créer cette grande machine que constitue l'univers.


«Ma fille, vois-tu ce grand vide à partir duquel j'ai créé tant de choses? Pourtant le vide de l'âme est encore plus grand. Alors que l'espace inoccupé de l'univers devait servir de demeure pour l'homme, le vide de l'âme doit servir de demeure pour Dieu. Là, dans le vide de l'âme, je n'ai pas à prononcer mon Fiat pendant seulement six jours comme lorsque j'ai créé l'univers, mais à chaque instant où l'âme met de côté sa volonté pour réaliser la mienne. Comme mon Fiat doit créer dans l'âme plus de choses que lors de la création de l'univers, il a besoin de plus d'espace.


«Sais-tu qui me donne la latitude de remplir ce grand vide de l'âme? C'est l'âme qui vit dans ma Volonté. Mes «Fiat »sont prononcés en elle de façon répétitive; chacune de ses pensées est accompagnée du pouvoir de mon Fiat. Oh! combien d'étoiles embellissent les cieux de cette âme! Ses actions sont accompagnées de mon Fiat et, oh! combien de soleils se lèvent en elle! Ses paroles, habillées de mon Fiat, sont plus douces que le murmure des eaux de la mer.


«Et la mer de mes grâces coule pour remplir son grand vide. Mon Fiat se réjouit en formant des vagues qui atteignent le Ciel et descendent amplifiées de manière à agrandir la mer de cette âme. Mon Fiat souffle sur son cœur, faisant de ses battements des flammes d'amour. Rien n'échappe à mon Fiat: il habille tous ses désirs, affections et inclinations, leur permettant de fleurir merveilleusement.


«Combien de choses mon Fiat met en œuvre dans le grand vide de l'âme qui vit dans ma Volonté! Oh! combien la grande machine de l'univers se trouve loin derrière. Les cieux sont émerveillés et, tremblants, regardent le Fiat omnipotent à l'œuvre dans la volonté de cette créature. Ils se sentent doublement heureux chaque fois que ce Fiat agit et renouvelle son pouvoir créateur. Ils sont attentifs pour voir quand je prononcerai mon Fiat, afin de recevoir une plus grande gloire et plus de bonheur. Oh! si tous savaient la puissance de mon Fiat et tous les bienfaits qu'il contient, ils s'abandonneraient tous à mon omnipotente Volonté! N'est-ce pas assez pour te faire pleurer?


«Combien d'âmes, avec ce grand vide en elles, sont pires que le vide de l'univers avant que mon Fiat ne fut prononcé! Sans la gouverne de mon Fiat en elles, tout est désordre; la noirceur est si épaisse qu'elle suscite l'horreur et la crainte; on y voit une agglomération de choses, mais rien n'est à sa place; en elles, l'œuvre de la Création est sens dessus dessous parce que seul mon Fiat est ordre. La volonté humaine est désordre.


«Ainsi donc, fille de ma Volonté, si tu veux l'ordre en toi, laisse mon Fiat être en toi la vie de tout; tu me donneras la grande satisfaction de voir mon Fiat se déployer, révélant les merveilles et les bénédictions qu'il comporte.» (Livre du Ciel, Tome 15, le 2 janvier 1923)


IL MANQUE LES ACTIONS HUMAINES ACCOMPLIES DIVINEMENT

LUISA:  «J'étais très étonnée et, me souvenant que Jésus ne me parlait plus aussi souvent sur sa Volonté, je lui dis: «Dis-moi, mon Amour, pourquoi ne me parles-tu plus aussi souvent de ta Volonté? Peut-être que je n'ai pas été suffisamment attentive à tes leçons ou fidèle à les mettre en pratique!

Il me répondit:


«Ma fille, dans ma Volonté, il manque les actions humaines accomplies divinement. Cet espace libre doit être rempli par ceux qui vivent dans ma Volonté. Plus tu t'appliqueras à vivre dans ma Volonté et à la faire connaître aux autres, plus tôt ce vide sera comblé. Alors, voyant la volonté humaine bouger en elle comme si elle revenait à sa source, ma Volonté sera satisfaite et ses ardents désirs comblés. Il pourra se trouver peu de ces volontés humaines, mais même si je n'en trouvais qu'une, ma Volonté, avec sa Puissance, serait capable de tout récupérer. Il faut une volonté humaine entrant dans ma Volonté et accomplissant tout ce que les autres négligent. Cela sera si acceptable pour moi que les cieux se déchireront afin de laisser descendre ma Volonté sur la terre pour y révéler ses bienfaits et ses merveilles.


«Chaque nouvelle action que tu fais dans ma Volonté me stimule  à t'accorder une connaissance supplémentaire et à te parler d'autres merveilles, parce que je veux que tu connaisses le bien que tu fais, que tu l'apprécies et que tu désires de plus en plus posséder ma Volonté. Quand je vois que tu l'aimes et que tu reconnais sa valeur, je t'en donne la possession. La connaissance est l'œil de l'âme; l'âme sans la connaissance est aveugle concernant ces bienfaits et ces vérités. Dans ma Volonté, il n'y a pas d'âme aveugle; plutôt, chaque nouvelle acquisition de connaissance lui apporte une vision plus grande. Entre souvent dans ma Volonté et élargis tes horizons en elle et, par la suite, je reviendrai pour t'en dire davantage à son sujet.» (Livre du Ciel, Tome 15, le 2 avril 1923)


L'ÂME QUI N'EST PAS À MOI EST VIDE ...

LUISA: «Bougeant en moi, Jésus me dit:

«Ma fille, le signe qu'il n'y a aucun mal dans une âme et qu'elle est complètement remplie de Dieu, c'est que tout ce qui lui arrive de l'intérieur ou de l'extérieur ne lui apporte aucun plaisir. Son seul plaisir est de moi et en moi. Cela est vrai non seulement en ce qui a trait aux choses profanes, mais également aux choses saintes, aux personnes pieuses, aux cérémonies religieuses, à la musique, etc. Pour cette âme, toutes ces choses sont froides, indifférentes et semblent ne pas lui appartenir. La raison pour cela est très simple: si l'âme est complètement remplie de moi, elle est remplie de mes plaisirs; les autres plaisirs ne trouvent pas de place pour s'insérer; si beaux soient-ils, l'âme n'est pas attirée par eux; ils semblent morts pour elle.


«Par contre, l'âme qui n'est pas à moi est vide; lorsqu'elle vient en contact avec les choses terrestres, elle expérimente du plaisir s'il s'agit de choses qu'elle aime et du déplaisir s'il s'agit de choses qu'elle n'aime pas. Ainsi, elle est dans un cycle continuel de plaisirs et de déplaisirs. Comme les plaisirs qui ne proviennent pas de moi ne durent pas et se transforment souvent en tristesse, l'âme est heureuse à un moment et triste au moment d'après; à un moment, elle est affable et, au moment d'après, repliée sur elle-même. C'est le vide de l'âme qui cause ces variations et ces changements d'humeurs.  (Livre du Ciel, Tome 15, le 6 juin 1923)


LA  VOLONTÉ HUMAINE DOIT ÊTRE VIDÉE DE TOUT CE QUI EST HUMAIN 

LUISA: «Pendant que je nageais dans la mer de souffrances que me causait la privation de mon Jésus, il bougea en moi et, prenant mes mains dans les siennes, il les pressa fermement sur son Cœur en me disant:

«Ma fille, pour que ma Volonté puisse descendre sur la terre, il est nécessaire que ta volonté s'élève vers le Ciel. Et pour qu'elle puisse s'élever vers le Ciel et vivre dans la céleste Patrie, il est nécessaire qu'elle soit vidée de tout ce qui est humain, de tout ce qui n'est pas saint, pur et intègre. Aucune âme n'entre dans le Ciel pour y vivre en communion avec nous si elle n'est pas divinisée et complètement transformée en Nous.


«De son côté, ma Divine Volonté ne peut descendre sur la terre et y apporter sa vie comme dans son propre centre si elle n'y trouve pas une volonté humaine vidée de tout, pour pouvoir l'emplir avec tous ses biens. Cette volonté humaine n'est alors rien d'autre qu'un voile très mince servant à me dissimuler, comme une hostie consacrée dans laquelle je dépose ma vie; je fais en elle tout le bien que je veux: je prie, je souffre, je me délecte. Et l'hostie ne s'oppose pas, elle me laisse libre; son rôle est d'être à ma disposition pour me tenir caché et pour, en silence, préserver ma vie sacramentelle. C'est le point où nous en sommes toi et moi: ta volonté venant au Ciel et la mienne descendant sur la terre. Ta volonté ne doit plus avoir sa propre vie, ne plus avoir de raison d'exister. (Livre du Ciel, Tome 16, le 16 octobre 1923)



LE VIDE EST LA VOLONTÉ DIVINE MISE À NOTRE DISPOSITION ...

LUISA: Pour faire suite à ce qui précède, je disais à mon Jésus: «Dis-moi, mon Amour, quel est ce vide qui se présente à mon esprit quand je me fusionne dans ta très sainte Volonté? Et quelle est cette petite fille qui sort de moi? Pourquoi sent-elle une force irrésistible qui l'attire vers ton trône pour déposer ses petits actes sur les genoux divins dans le but de réjouir la Divinité?»

Toute bonté, mon doux Jésus me répondit:


«Ma fille, le vide est notre Volonté mise à votre disposition, elle qui devrait être remplie de tous les actes qui auraient été faits si les créatures avaient correspondu à notre Volonté. Cet immense vide qui représente notre Volonté est venu de notre Divinité pour le bien de tous dans la création, dans le but de rendre heureux toutes les personnes et toutes les choses. En conséquence, toutes les créatures devraient avoir rempli ce vide de leurs actes et de l'offrande de leur volonté à leur Créateur. Comme elles ne l'ont pas fait, ce qui est pour nous une offense très grande, nous t'avons appelée à cette mission spéciale pour nous rendre ce que les autres nous doivent. C'est la raison pour laquelle nous t'avons d'abord comblée d'une longue chaîne de grâces et, ensuite, t'avons demandé si tu voulais vivre dans notre Volonté.


«Et tu as accepté en nous disant oui et en liant ta volonté à notre trône, sans jamais vouloir la reprendre, parce que la volonté humaine et la Divine Volonté ne peuvent cohabiter. Ce "oui", c'est-à-dire ta volonté, est lié fermement à notre trône, et c'est pour cela que ton âme, sous la forme d'une petite fille, est attirée par la suprême Majesté, car c'est ta volonté — qui est avec nous — qui t'attire comme un aimant. Et toi, au lieu de te préoccuper de ta volonté, tu t'occupes seulement d'amener sur nos genoux tout ce que tu as pu accomplir dans notre Volonté, et tu déposes notre Volonté elle-même en notre sein, comme le plus grand hommage qui puisse nous être rendu et la récompense qui nous plaît le plus. (...) (Livre du Ciel, Tome 17, le 10 mai 1925)



L'IMMENSE ESPACE VIDE DE LA DIVINE VOLONTÉ 

LUISA: Je me fusionnais dans la sainte Divine Volonté selon ma manière habituelle, et quand l'immense espace vide de la très sainte Divine Volonté se présenta à mon esprit, je me suis dit : «Comment se peut-il que ce vide puisse être rempli par des actes humains réalisés dans l'adorable Divine Volonté? Pour que cela puisse se produire, toutes les barrières de la volonté humaine doivent être enlevées, puisqu'elles empêchent de franchir l'entrée de cette éternelle et céleste sphère de la suprême Volonté où, semble-t-il, Dieu attend ces actes, afin que l'homme puisse revenir à son origine dans l'ordre de la Création.


«Cependant, on ne voit rien de nouveau en ce monde dans le domaine du bien. Le péché existe autant qu'avant, sinon plus. On entend bien parler d'un certain réveil dans le domaine religieux, de certaines œuvres dans les cercles catholiques, mais cela n'est qu'apparence; si on va au fond des choses, on voit des vices horribles, plus qu'avant.


«Se pourrait-il que, d'un seul coup, l'homme donne la mort à tous les vices pour donner vie à toutes les vertus, comme cela est requis pour vivre dans la sphère de la suprême Volonté? Pour y vivre, aucun compromis n'est possible, on ne peut vivre divisé entre la vertu et le vice; il est nécessaire de tout sacrifier dans le but de tout convertir en Volonté de Dieu. La volonté humaine et les choses humaines ne doivent exister que pour accomplir la Volonté de Dieu, afin que Dieu puisse développer sa vie en nous.»


Pendant que je réfléchissais à cela et à d'autres choses, mon doux Jésus me dit: 


«Ma fille, c'est ainsi que ce sera: l'immense vide sera comblé par les actes des créatures réalisés dans ma Volonté. Ma Volonté est venue du sein éternel de l'Être suprême pour le bien de l'homme. Ayant posé un acte simple pour envelopper l'homme de manière à ce qu'il ne puisse nous échapper, notre Volonté s'est ensuite multipliée en d'innombrables actes pour lui dire: "Tu vois, ma Volonté non seulement t'enveloppe, mais est toujours prête à agir, afin de se faire connaître par toi et de recevoir en retour des actes effectués dans ma Volonté."


«Toutes les choses reçoivent un retour; sinon, on peut dire qu'elles sont inutiles et sans valeur. La semence plantée en terre par le semeur veut son retour, soit d'autres graines: dix, vingt, trente fois plus. L'arbre planté par le fermier veut le retour de la génération et de la multiplication des fruits. L'eau tirée de la fontaine donne à celui qui l'a puisée le retour de l'étanchement de la soif ainsi que la possibilité du nettoyage et du lavage. Le feu qu'on a allumé donne le retour de sa chaleur. Il en va ainsi pour toutes les choses créées par Dieu ayant le pouvoir de produire et de générer; elles se multiplient et donnent un retour.


«N'y aurait-il que notre Volonté qui, avec tant d'amour et à la suite de tant de manifestations et d'actes continus, ne puisse recevoir de retour, soit la divinisation des volontés humaines? La graine de semence en génère d'autres; le fruit génère d'autres fruits; l'homme génère d'autres hommes; un professeur forme d'autres professeurs.Faut-il que seulement notre Volonté, aussi puissante qu'elle soit, reste seule, sans recevoir de retour, sans se générer dans la volonté humaine?


«Ah! non, non! cela est impossible! Notre Volonté aura son retour, elle aura sa génération divine dans la volonté humaine, d'autant plus que cela correspond à notre acte premier, celui par lequel toutes les choses ont été créées: que notre Volonté transforme et régénère la volonté humaine en Volonté Divine. Notre Volonté vient de nous et nous voulons la volonté humaine. Toutes les autres choses ont été réalisées dans un ordre secondaire alors que cet objectif a été établi dans l'ordre premier de la Création. Ça prendra peut être du temps, mais les siècles ne se termineront pas sans que notre Volonté ait atteint son objectif. Si elle a atteint son objectif quant à la génération des choses secondaires, encore plus atteindra-t-elle son objectif concernant son objectif premier. Notre Volonté n'aurait jamais quitté notre sein si elle avait su qu'elle n'atteindrait jamais son objectif premier: que la volonté humaine soit régénérée dans la Divine Volonté.


«Crois-tu que les choses seront toujours comme elles sont aujourd'hui? Ah non! Ma Volonté balayera tout, elle sèmera la confusion partout, toutes les choses seront mises sens dessus dessous, de nombreux phénomènes surviendront — guerres, révolutions, accidents de toutes sortes  — de manière à foudroyer l'homme, à confondre son orgueil et à le disposer à la génération de la Divine Volonté dans la volonté humaine. Tout ce que je t'ai manifesté concernant ma Volonté — enseignements, lumière, grâces spéciales — ainsi que tout ce que tu fais en elle n'est rien d'autre que la préparation de la voie, la mise en place des moyens, de manière à ce que ma Volonté soit générée dans la volonté humaine.


«Si cela ne devait pas arriver, je ne t'aurais pas manifesté tant de choses, pas plus que je ne t'aurais sacrifiée si longtemps sur ton lit en te gardant dans l'exercice continuel de ma Volonté, dans le but de placer en toi les fondations de la génération de ma Volonté dans les vôtres. Crois-tu que ce n'est rien que je sois continuellement en toi, mettant sur tes lèvres mes prières et te faisant éprouver mes peines, qui, en union avec moi, acquièrent toutes sortes de valeurs, d'effets et de pouvoirs? En somme, je suis en train de fabriquer le modèle, c'est-à-dire la première âme en laquelle j'accomplis la génération de ma Volonté. Par la suite, réaliser des facsimilés sera plus facile.


«C'est pourquoi je te dis toujours "Sois attentive", car il s'agit de quelque chose de très important, de la chose la plus importante qui existe au Ciel et sur la terre; il s'agit de protéger les droits de notre Volonté, de restaurer le dessein de la Création, de nous retourner la gloire pour toutes les choses créées, et de nous permettre de répandre toutes les grâces que notre Volonté avait prévu de donner aux créatures si elles avaient accompli notre Volonté en toute chose.» (Livre du Ciel, Tome 17, le 18 juin 1925)


POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU

Nicole Boulanger


SCIENCE DIVINE ET DONS PRÉTERNATURELS  (extraits)

 

EXTRAITS GLANÉS DANS LES TOMES DU

 LIVRE DU CIEL CONCERNANT

 LES SCIENCES DIVINES



UNE SCIENCE IGNORÉE JUSQU’À MAINTENANT


Ce que tu es en train de lire est très important parce que Jésus te parle de ce que tu ne sais pas encore. Il dit que la Divine Volonté est une science ignorée de la créature jusqu’ici.


« Si nous avions voulu manifester ce qu’est notre volonté en relation avec la créature, sans qu’elle vive dedans, elle ne nous aurait pas compris; ça aurait été pour elle un langage étrange et inintelligible.»

«La Volonté Divine est le battement de cœur sans avoir de cœur, c’est la créature qui est le cœur. La Volonté Divine est le battement de cœur, donc, si je n’ai pas le battement, mon cœur n’a pas la Vie. Le battement constitue la vie de la créature.»


Et Jésus ajoute:

«Mais le battement de cœur ne peut pas non plus exister sans le cœur. Ainsi est la Volonté Divine. Si elle n’a pas le « rien » du cœur de la créature, elle n’a pas de place pour former ses battements de Vie pour y former Sa Vie Divine.»


« Tu vois alors, n’ayant pas de cœur, ma Volonté Divine l’a créé dans le coeur de la créature, afin d’avoir SON CŒUR dans lequel elle peut former ses battements » (Livre du Ciel, Tome 27, le 17 février 1930)



LA NOUVELLE SCIENCE DIVINE


  (...) «Tu dois savoir que chaque connaissance que je manifeste et chaque acte accompli dans mon Vouloir, courtisé par la connaissance que j’ai manifestée, est une semence divine que l’âme acquiert. Cette semence produira une science divine nouvelle, et, oh ! combien la créature saura parler le langage de son Créateur. Chaque vérité sera un nouveau langage céleste qui aura la vertu de se faire comprendre par celle qui l’écoute et qui veut recevoir cette semence divine. Cette semence produira une vie nouvelle de sainteté, un amour nouveau, des bontés nouvelles, des joies et des bonheurs nouveaux. Ces semences de ma vérité seront autant de nouvelles propriétés divines que l’âme pourra acquérir.»


 LES SEMENCES DIVINES

«La gloire que nous recevons lorsque l’âme travaille dans notre Vouloir est si grande que nous la communiquons à tous les bienheureux. Tu dois savoir que les semences divines que l’âme acquiert en vertu des connaissances de mon Fiat sont autant de degrés de notre connaissance et de notre gloire auxquels l’âme va participer lorsqu’elle aura terminé sa vie ici-bas et qu’elle arrivera dans notre céleste Patrie. Pour correspondre à la connaissance acquise sur terre, elle acquerra la double connaissance de notre Être suprême dans notre séjour céleste, et chaque semence divine qu’elle aura reçue sera un degré de gloire, de joie et de bonheur, de sorte que le bonheur, la joie, la gloire des bienheureux seront proportionnés à la connaissance qu’ils auront eue de nous.»


LANGAGE DIFFÉRENT

«Entre nous et les bienheureux, les conditions sont celles de l’âme qui n’a pas étudié la diversité des langages ; en nous entendant parler, elle ne comprendra rien. De plus, ces âmes ne pourront pas enseigner la variété des langages pour pouvoir gagner un haut salaire ; elles devront donc se contenter d’enseigner le peu qu’elles savent, et gagner fort peu.

 Si elles ne nous connaissent pas sur la terre, elles ne forment pas dans leur âme l’endroit où recevoir toutes nos joies et nos bonheurs, et si elles veulent les donner aux autres, ils n’entreront pas en elles et ces âmes n’y comprendront rien.»


NOUVELLE VIE DIVINE

«Ainsi, la gloire des bienheureux correspondra aux actes de volonté qu’ils auront accomplis dans notre divin Vouloir. Leur gloire et leur joie augmenteront en proportion des connaissances qu’ils auront acquises. Une seule connaissance de plus fera monter ces bienheureux à une telle hauteur que toute la Cour céleste en sera étonnée parce qu’une connaissance supplémentaire est une vie divine nouvelle que l’âme acquiert et qui possède des biens et des joies infinis. Et cela te semble-t-il peu de chose que l’âme possède autant de nos vies divines nouvelles comme si elles lui appartenaient ? Et quelle joie, quel bonheur, quel amour ne pouvons-nous donner en échange pour ces nouvelles vies divines qui lui appartiennent !»


SCIENCES NOUVELLES

«C’est pourquoi nous attendons de nos enfants qu’ils vivent dans notre Vouloir pour nous faire connaître sur la terre, parce que notre Vouloir sera pour ces âmes comme un maître qui leur enseignera les sciences nouvelles de leur Créateur et les rendra belles, sages, saintes et nobles en proportion des sciences acquises. Nous les attendons dans notre Cour céleste pour les inonder de nos joies, de nos beautés et de nos bonheurs nouveaux que jusqu’à présent nous n’avons pas été capables de donner. Et comme le ciel et les bienheureux sont liés entre eux comme les membres d’une famille qui s’aiment d’un amour parfait, ils participeront à leur gloire et à leur joie non pas directement, mais indirectement à cause des liens d’amour qu’ils possèdent entre eux. Notre Être suprême attend avec impatience les enfants de notre Vouloir pour se faire connaître sur la terre afin de manifester des profondeurs de notre sein divin des joies et des bonheurs qui ne finissent jamais, parce que l’âme qui vit dans notre Vouloir a acquis dans ses actes l’infini et les joies inépuisables.»


Puis il ajouta avec une indescriptible tendresse :


 «Ma bonne fille, j’aime tellement les créatures. Mais je me sens plus attiré, ravi et gagné par l’âme qui vit abandonnée dans mes bras comme si elle n’avait personne au monde que son Jésus. Elle n’a confiance qu’en moi et s’ils viennent lui offrir d’autres soutiens, elle les refuse pour n’avoir que celui de son Jésus qui la tient serrée dans ses bras, la défend et veille à tous ses besoins. Voilà les âmes que j’aime tellement. Elles sont mes préférées, celles que j’entoure de ma puissance divine. Je forme autour d’elles un mur d’amour pour que les malheurs ne les touchent pas. Mon amour saura comment les défendre et ma puissance saura comment abattre ceux qui veulent leur déplaire.»


NOUVEAUX STRATAGÈME D'AMOUR

«(...) J’aime tellement l’âme qui vit abandonnée dans mes bras que je lui manifeste mes plus grands excès d’amour, mes finesses d’amour. Mes caresses sont pour elle et j’en arrive à inventer de nouveaux stratagèmes d’amour pour la tenir occupée et entièrement identifiée à mon amour. C’est pourquoi, vis uniquement abandonnée dans mes bras, et en toute chose tu trouveras ton Jésus qui te défend, qui t’aime et te soutient.» (Extrait du Livre du Ciel, Tome 36, le 12 juin 1938)



UNE SCIENCE PLUS GRANDE


«En somme, l'âme trouve dans la Divine Volonté sa nourriture, c'est-à-dire l'activité en laquelle elle reste occupée et absorbée. Elle y trouve aussi son contentement ainsi que ce qu'elle doit faire. Elle y apprend comment apprendre continuellement et à toujours apprécier de nouvelles choses. À partir d'une moindre science, elle y apprend une science plus grande. De petites choses, elle passe à de plus grandes. D'une saveur, elle passe à des saveurs supérieures. Et il lui reste toujours plus à goûter dans cette ambiance de la Divine Volonté!» (Extrait du Livre du Ciel, Tome 7, le 15 décembre 1906)



LES SCIENCES DIVINES ET INFINIES


 «Ma fille, née et renée dans notre Vouloir, tu dois savoir que la vie dans notre Vouloir contient des prodiges et des merveilles inouïs au point d’ébranler les cieux tout entiers, et ils s’inclinent avec révérence parce que dans cette créature, nous pouvons déployer notre œuvre créatrice, nous pouvons déposer notre amour, nos délires d’amour, nos anxiétés et nos soupirs, notre Volonté ; elle fera comprendre notre suprême Majesté, elle nous fera aimer avec notre amour.»


«Sans elle, nous sommes comme un enseignant qui possède toutes les sciences ; il pourrait communiquer ses leçons à toutes les universités, à toutes les écoles ; mais il ne trouve même pas un seul élève qui veuille apprendre ses sciences. Quelle tristesse pour cet enseignant qui possède toutes ces sciences sans pouvoir faire comprendre la valeur des sciences qu’ils possèdent ! Oh ! si cet enseignant pouvait trouver un seul élève qui accepterait d’apprendre ses sciences, il le prendrait sur ses genoux, il le garderait avec lui nuit et jour, il sentirait que sa science ne mourra pas, mais vivra avec son élève ; il ne serait plus seul, mais aimé par l’élève à qui il donne ses leçons et l’amertume de sa vie serait changée en joies.»


«Telle est la situation de notre Être suprême. Si nous ne trouvons pas celle qui vit dans notre Divine Volonté, nous sommes comme cet enseignant qui n’a personne à qui communiquer ses leçons ; nous possédons des sciences infinies et nous n’avons personne à qui dire un seul mot parce qu’il manque la lumière de notre Vouloir qui leur ferait comprendre ce que nous voulons leur enseigner. Au contraire, si la créature vit dans notre Vouloir, nous nous sentons revivre en elle ; nous pouvons lui enseigner nos sciences divines qui formeront la vie en elle ; elle comprendra notre langue et nos merveilles célestes, elle nous aimera comme nous voulons être aimés. Notre sort et le sien seront changés ; il n’y aura plus de solitude, la compagnie sera éternelle ; nous aurons toujours quelque chose à dire et nous garderons celle qui nous écoute ; notre souffrance éternelle sera changée en joies et en festivités parce que la créature vit dans notre Vouloir.»


AUCUNE PERSONNE POUR RECEVOIR NOS RICHESSES

«Mais si nous ne trouvons pas celle qui vit dans notre Volonté, nous sommes comme celui qui possède d’immenses richesses et ne trouve personne à qui les donner, personne pour prendre ses biens. Pauvre homme, il est très malheureux, noyé dans ses richesses, il souffre cruellement de solitude ; il n’y a personne qui l’aime, qui le respecte, qui lui dise un seul merci ; au contraire, il semble que tous le fuient et il ne trouve personne à qui donner ses richesses, personne qui veuille les prendre. Sans compagnie, la joie meurt, et il sent que ses biens et sa vie ne vivent pas dans les autres, et cet isolement est sa plus grande amertume.»


«Oh ! combien de fois nous voulons donner, mais sans trouver personne à qui donner. Ne pas faire notre Volonté, c’est nous fermer les portes, nous empêcher d’entrer, nous garder à distance et s’entourer soi-même de misère, de faiblesse et des plus horribles passions.»


«Que la vie dans notre Vouloir puisse éveiller des merveilles en chacun et nous émerveiller nous-mêmes de pouvoir mettre l’infini dans le fini, l’immensité dans la petitesse. Il est nécessaire que nous opérions ces merveilles et ces prodiges que l’amour qui règne sur notre Être divin nous pousse à accomplir, au point que les anges et les saints en demeurent étonnés et muets d’admiration. »(Extrait du Livre du Ciel, Tome 35, le 20 mars 1938)



LA SCIENCE DES SCIENCES 

SCIENCE CÉLESTE

LUISA: Je me fusionnais dans la sainte Divine Volonté selon ma manière habituelle. Bougeant en moi, mon doux Jésus me serra sur lui et, sur le ton d'une personne qui veut donner un enseignement, il me dit:


«Ma fille, tu dois savoir que, quand une personne est chargée d'une mission, plus elle possède de biens rattachés à cette mission, plus elle peut en communiquer aux autres. Ces biens communiqués deviendront comme une semence pour les personnes qui auront la chance de les recevoir, lesquelles seront propriétaires de la récolte qui s'ensuivra.


«C'est ce qui est arrivé à Adam qui, en tant que premier homme, fut à la tête de toutes les générations. À ce titre, il devait posséder toutes les semences nécessaires au développement de la vie humaine. On peut dire que tout provient de lui. Il possédait toutes les sciences. Les choses que ses descendants allaient réussir à connaître après beaucoup d'efforts, il les connaissait toutes d'une manière infuse: il avait la science de toutes les plantes, de toutes les herbes avec leurs vertus particulières, la science de toutes les espèces d'animaux et de la manière de les mettre à profit, la science des arts de la musique, du chant, de l'écriture et de la médecine — bref, la science de tout. Si les générations ont maîtrisé certaines sciences particulières, Adam les maîtrisait toutes.


«Vois donc à quel point une personne qui est à la tête d'une mission, doit maîtriser tout ce qu'elle aura à communiquer aux autres. Et c'est ton cas, ma fille. Puisque je t'ai placée à la tête d'une mission spéciale, qui est plus que celle d'Adam — il ne s'agit pas ici d'une science humaine, mais de la science des sciences, celle de ma Volonté, une science toute céleste —, je veux que tu possèdes toutes les semences que comporte ma Volonté. Plus tu agiras en ma Volonté, plus tu acquerras de connaissances sur elle, plus tu ajouteras des rayons à son soleil. Ainsi, dans une grande lumière, ma Volonté se diffusera pour le bien des générations afin que les âmes connaissent avec plus de clarté les biens qu'elle contient et les grands avantages qu'elles auront à vivre en elle.  (Livre du Ciel, Tome 18, le 12 novembre 1925)




LES DONS PRÉTERNATURELS


Les dons préternaturels sont des dons qui ont été donnés par Dieu à Adam et Ève lors de leur création et qui rendaient leur nature intègre. Ces dons sont une conséquence de la faveur de la grâce, ce qui explique pourquoi en perdant la grâce sanctifiante, ils ont aussi perdu ces dons préternaturels. On les appelle préternaturels, puisqu’ils ne sont ni naturel, ni surnaturel, mais en dehors de la nature. Voici ces dons :



À la lumière de ces éclaircissements sur les dons préternaturels, on comprend alors pourquoi le péché originel ne peut qu’être qu’un péché de l’esprit et non pas un péché de la chair, comme certains l’ont proposé au cours de l’histoire.


Voici ce qu’enseigne le catéchisme de l’Église catholique sur l’état de la création d’Adam et Ève (CEC #374-379):


ÉTAT DE SAINTETÉ ET JUSTICE ORIGINELLE


(...) L'Église enseigne que nos premiers parents Adam et Ève ont été constitué dans un état "de sainteté et de justice originelle" (Cc. Trente : DS 1511). Cette grâce de la sainteté originelle était une "participation à la vie divine" (LG 2).



Tant qu’il demeurait dans l’intimité divine, l’homme ne devait ni mourir (cf. Gn 2, 17 ; 3, 19), ni souffrir (cf. Gn 3, 16). L’harmonie intérieure de la personne humaine, l’harmonie entre l’homme et la femme (cf. Gn 2, 25), enfin l’harmonie entre le premier couple et toute la création constituait l’état appelé "justice originelle".



La "maîtrise" du monde que Dieu avait accordée à l’homme dès le début, se réalisait avant tout chez l’homme lui-même comme maîtrise de soi. L’homme était intact et ordonné dans tout son être, parce que libre de la triple concupiscence (cf. 1 Jn 2, 16) qui le soumet aux plaisirs des sens, à la convoitise des biens terrestres et à l’affirmation de soi contre les impératifs de la raison.



Le signe de la familiarité avec Dieu, c’est que Dieu le place dans le jardin (cf. Gn 2, 8). Il y vit "pour cultiver le sol et le garder" (Gn 2, 15) : le travail n’est pas une peine (cf. Gn 3, 17-19), mais la collaboration de l’homme et de la femme avec Dieu dans le perfectionnement de la création visible.



C’est toute cette harmonie de la justice originelle, prévue pour l’homme par le dessein de Dieu, qui sera perdu par le péché de nos premiers parents. 


Je vous donne un exemple:

Adam et Ève avait juste à regarder un animal et ils savaient exactement comment fonctionnait son système digestif, son système neurologique, ils connaissaient toutes les lois de la gravité, toutes les sciences que les scientifiques cherchent depuis des années et des années.  Le petit Adam n'avait pas besoin d’aller à l’école et à l’université pour savoir tout ça,  c’était infusé en lui mais, avec le péché d’Adam , il a perdu les dons préternaturels, il a perdu le paradis terrestre et il a perdu le cadeau de vivre dans la Volonté Divine et toute les générations vivent maintenant dans la volonté humaine.



SCIENCE INFUSE


La Divine Volonté fera le don de la

 SCIENCE INFUSE 

 à la créature, qui sera comme un œil divin.



«(...) Ma bienheureuse fille, il est vrai que ta petitesse se sent noyée dans l’immensité de ma lumière, de mon amour, et des innombrables vérités que contient notre Être saint et adorable. Mais notre Puissance et notre Immensité prennent plaisir à remplir ainsi la créature de lumière, d’amour, de connaissances diverses et de sainteté au point de la submerger, et c’est une scène des plus ravissantes que de voir la créature baignée dans notre immensité, qui veut parler, mais qui est noyée dans la lumière, l’amour et les surprenantes vérités. Oh ! comme il est beau qu’elle veuille parler de ce qu’elle ressent, et nos vagues la recouvrent et la réduisent au silence. C’est cependant un étalage de nous-mêmes que nous faisons à notre créature bien-aimée, et nous agissons comme un maître qui veut faire étalage de sa science devant son petit disciple. Il montre tout son savoir et le disciple écoute, se remplit l’esprit et le cœur. Le maître a dit tant de choses que le disciple est incapable de rien répéter, mais cela sert cependant à lui faire apprécier et aimer le maître, et à espérer atteindre les hauteurs de sa science. Comme le disciple est sous sa direction, cela permet au maître de se faire connaître et de recevoir l’attention, l’affection et la fidélité du disciple. C’est ce que nous faisons : afin de nous faire connaître et aimer, lorsque nous voyons la créature vidée de toute chose, qu’elle ne veut plus rien d’autre que notre Divine Volonté, nous sommes ravis au point de l’inonder de lumière, d’amour et de vérités nous concernant, puis nous découpons partie par partie ce que nous lui avons insufflé en une fois, et nous prenons plaisir à nous adapter à ses petites capacités.»



«Tu dois savoir que la créature qui vit dans la Divine Volonté va réacquérir, parmi d’autres prérogatives, le don de science infuse, un don qui sera pour elle un guide afin de connaître notre Être divin, qui facilitera l’exercice du Royaume de la Divine Volonté dans son âme. Ce don sera pour elle un guide dans l’ordre des choses naturelles, il sera la main qui la guidera en toute chose et lui fera connaître la vie palpitante du divin Vouloir dans toutes les choses créées et le bien qu’il lui apportera continuellement. Ce don a été donné à Adam au commencement de sa création et il possédait avec notre Divine Volonté le don de science infuse, de telle sorte qu’il connaissait avec clarté non seulement nos divines vérités, mais aussi toutes les vertus bénéfiques que possédaient toutes les choses créées pour le bien de la créature, des plus grandes jusqu’au plus petit brin d’herbe. Lorsqu’il rejeta notre Divine Volonté, notre Fiat retira sa vie et le don qu’Adam avait reçu. Il est resté depuis dans l’obscurité, sans la pure et véritable lumière de la connaissance de toutes choses. C’est pourquoi, avec le retour de la vie de ma Volonté dans la créature, le don de science infuse lui sera rendu.»



«Ce don est inséparable de ma Divine Volonté comme la lumière est inséparable de la chaleur, et où règne ma Volonté elle forme l’œil rempli de lumière dans les profondeurs de l’âme qui, en regardant de cet œil divin, acquiert la connaissance de Dieu et des choses créées pour autant que cela est possible à une créature. Mais lorsque ma Volonté se retire, l’œil demeure aveugle parce que celle qui l’anime l’a quitté et n’est plus la vie active de la créature. C’est ce qui se produit avec le corps : la créature dont l’œil est sain peut voir, distinguer les couleurs et les gens. Mais si la pupille devient obscure, elle perd la lumière et reste aveugle. Elle ne peut alors plus rien distinguer. Elle pourra tout au plus se servir du toucher pour connaître et comprendre quelque chose. Mais sa lumière est épuisée et éteinte. La créature aura peut-être des yeux ; ils ne seront plus remplis de la vie de lumière, mais d’épaisses ténèbres porteuses de souffrance de la vie perdue. Telle est ma Volonté. Là où elle règne, elle centralise dans l’âme ce don de science infuse qui mieux que l’œil voit et comprend, mais sans effort, les vérités divines et les plus difficiles connaissances de notre Être suprême, mais avec une merveilleuse facilité et sans étude.»



«Plus encore pour les choses naturelles dont personne ne connaît la substance, le bien qu’elles contiennent, sinon celui qui les a créées. Il n’est donc pas étonnant que notre divin Vouloir se fasse le révélateur de notre Être divin et des choses que lui-même a créées dans l’âme où il règne ; et s’il ne règne pas, tout est ténèbre pour la pauvre créature. Nos enfants sont aveugles ; ils ne connaissent pas et ils n’aiment pas celui qui les a créés, qui les aime plus qu’un père et qui languit après l’amour de ses enfants. Ma Divine Volonté ne sait pas se présenter les mains vides là où elle règne, mais apporte tous les biens qu’elle possède. Et si par ingratitude ses enfants la contraignent à se retirer, elle emporte tout avec elle, car elle est inséparable de ses biens. Elle fait comme le soleil : il apporte le matin sa lumière à la terre et tous ses effets bienfaisants, et en se couchant le soir, il emporte avec lui sa lumière et il n’en reste pas une goutte pour la nuit. Et pourquoi ? Parce qu’il lui est impossible de se détacher d’une seule particule de lumière, car il est inséparable de sa lumière et que là où il va avec la plénitude de sa lumière, il forme le plein jour. Par conséquent, sois attentive, parce que là où règne ma Volonté, elle veut faire de grandes choses, elle veut tout donner ; incapable de s’adapter à faire de petites choses, elle veut former le grand jour et faire étalage de ses dons et de sa magnificence. (Extrait du Livre du Ciel, TOME 30, le 22 mai 1932)



POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU

Nicole Boulanger