LA NOURRITURE 

DE 

L'ÂME

 JÉSUS à Luisa:  "Écoute ma fille, quand j’ai institué l’Eucharistie, j’ai vu toutes les créatures et je les ai toutes invitées à venir à moi … toutes les générations ...  du premier homme jusqu'au dernier … afin que je puisse offrir  à tous ma Vie sacramentelle.  Et cela non seulement une fois, mais autant de fois qu’ils auront besoin de nourriture.  Je désirais être la NOURRITURE de leur ÂME(Extrait du Livre du Ciel, Tome 14, le 6 juillet 1922)


L'ENFANT DE LUMIÈRE

Guide Spirituel

 

L’ENFANT DE LUMIÈRE

L’enfant de lumière ressent les fruits divins de la Suprême Volonté jusque dans les profondeurs de son âme qui a été purifiée par les Saintes Plaies de Jésus, transformée en son Humanité pour être libérée, et peu à peu divinisée. Elle partage l’exultation des Bienheureux dans le Ciel de la Divinité. C’est le fruit que produit ma Volonté : «BÉATIFIER L’ÂME À L’AVANCE» (Tome 8, le 3 mai 1908)

NOUS SOMMES INVITÉS À Y PRENDRE PART

Ce qui suit est une lettre inspirée pour réjouir l’âme fidèle et attentive durant son entrée au Jardin de la Divinité (écrite au féminin). Cette lettre inspirée par le Saint Esprit a été donnée à un groupe de plus de trente personnes qui cheminent dans la Vie de la Divine Volonté depuis plusieurs années.


ENFANT DE LUMIÈRE, Enfant de la Divine Volonté, Enfant de l’Amour divin en marche vers la Terre Nouvelle, à l’aube du triomphe royal du glorieux Fiat : pour toi cette lettre.


De toute éternité, tu as été choisie

pour que se forme en toi la Divine Vie

à travers tes actes les plus simples mêmes,

en autant que tu invites la Divine Volonté comme Reine.

Ces Vies formées en ton âme,

une foule immense les réclame.

Et l’acceptation joyeuse de tes croix

est une aide pour les âmes à faire un bon choix.



Tu te laisses attirer par la Mère bien-aimée

jusque dans les profondeurs de son Coeur Immaculé

pour que par tes continuels «OUI»

tu sois façonnée, embellie.

À son Fils de plus en plus identifiée

par le Don précieux de la Divine Volonté,

tu découvres le Visage du Père dans toute sa splendeur

et tu y trouves grand bonheur.

Dans le Sein Divin, à toi est communiqué

l’Esprit Saint dans l’éternel Baiser

pour que tu deviennes le sourire et la joie

de ceux que tu aimes : les TROIS.



Confiante et paisible, tu avanceras.

Le bonheur de nos premiers parents tu expérimenteras.

Introduite dans le jardin somptueux de la Divinité

où tout est rare beauté,

ton âme, de parfum exquis, sera imprégnée.

Ravie par la musique fascinante de ce céleste Jardin,

du passé et de ta propre volonté, tu ne regretteras rien.

Dans ce lieu magnifique

les Bienheureux du Ciel te dévoileront l’état béatifique.

Le Sein des TROIS deviendra ta vraie résidence.

En ton âme, temple de Dieu, habitera la douce Présence.



Dans le Christ, transformée en son Humanité,

tu passeras au Ciel de sa Divinité.

Au centre de l’Amour trinitaire, de plus en plus attirée,

l’amour du Père, à flots, sur toi sera déversé.



Envahie par cet Amour, tu deviendras «sa privilégiée.»

Tu Le sentiras penché sur toi pour te cajoler.

De cet Amour Divin, tu te laisseras brûler.

En l’Amour du Père et en l’Amour de son Fils aimé,

tu trouveras joie, contentement, satisfaction.

Non seulement tu prendras part à leur Félicité,

grâce du Don de la Divine Volonté,

mais Dieu attirera ton âme en Lui, jusqu’à sa Divinité

pour l’absorber toute entière afin de la diviniser.

Ton seul désir : que la Vie dans la Volonté Trinitaire

en toi chante victoire : «sur la terre comme au Ciel.»



DÉMARCHE INTÉRIEURE


Dans le LIVRE DU CIEL, Jésus mentionne que la vraie Sainteté. Se résume en deux actes : recevoir l’Amour divin et le redonner à Dieu! La Sainteté se résume donc à RECEVOIR l’Amour divin et le REDONNER à Dieu, en l’aimant avec son PROPRE AMOUR.

«Ma fille, la vie, la sainteté consiste en deux actes : Dieu donne sa Volonté et la créature la reçoit, après quoi la Vie a été formée en elle par cet acte de la Divine Volonté qu’elle a reçu pour le redonner en acte de sa volonté afin de le recevoir à nouveau; tout est là. (…) en donnant et en recevant, en recevant et en donnant, mon Divin Fiat prend possession et forme son Royaume, et tout l’intérieur de la créature devient comme le peuple du Royaume de la Divine Volonté.» (Tome 29, le 26 octobre 1931).


Dans le Tome 32, le 14 mai 1933, Il dit que la vraie Sainteté se forme selon les degrés de l’Amour que Dieu porte à l’âme.


«Tu dois savoir que la vraie Sainteté est formée par les degrés d’amour avec lesquels tu es aimée par Dieu, et la créature prend alors possession de cet amour lorsqu’elle aime. Lorsqu’elle reçoit son Amour divin et qu’elle aime, Dieu se dispose à l’aimer plus encore d’un amour nouveau, et être aimé par Dieu d’un amour nouveau est le plus grand acte que Dieu puisse accomplir envers la créature; et toute la sainteté et toute la gloire sont constituées par le nombre de fois où elle a été aimée par Dieu et le nombre de fois où elle l’a aimé.»

En méditant quotidiennement le Livre du Ciel, cette Sainteté divine - qui est la Vie même des Trois Personnes Divine - prend forme dans l’âme. Plus l’âme se laisse saisir en le Tourbillon d’Amour trinitaire, plus elle devient consciente de sa petitesse, de son néant, qui la rend capable de dire : « je ne suis rien par moi-même, mais je sais que Vous me chérissez comme votre enfant précieux.»


Devant cet Amour qui ruisselle en abondance, l’âme se fait réceptive : elle se laisse aimer jusqu’au débordement, heureuse de répandre partout ces excès d’Amour. Elle donne à Dieu réciprocité d’amour, non seulement en son nom, mais au nom de toute l’humanité.


Cet échange parfait d’amour dans la joie complète, Adam l’a expérimenté avant la faute. Les Anges et les Bienheureux du Ciel expérimentent cette même jubilation qui les rassasie et qui rend gloire au Père, par le Fils, dans l’Esprit.

«Qui rend gloire au Père, le fait par le Fils, dans l’Esprit; qui suit le Christ, le fait parce que le Père l’attire et que l’Esprit le meut. La fin ultime des créatures, c’est l’entrée dans l’unité parfaite de la Bienheureuse Trinité.» (Catéchisme de l’Église Catholique, numéros 259 et 260).


Cette entrée parfaite dans l’unité de la Bienheureuse Trinité peut se vivre dès ici-bas, d’après les enseignements de Jésus à Luisa : en recevant l’Amour divin et en Lui redonnant pour le recevoir et Lui redonner encore. Cet accueil-et-don dans l’amour est une caractéristique de la génération des ENFANTS DE LUMIÈRE.


L’âme qui a reçu le Prodige des prodiges n’a qu’un seul désir : PLAIRE À CELUI qui lui a donné ce Merveilleux Cadeau : La VIE dans la DIVINE VOLONTÉ. Comment plaire à Dieu? Est-ce possible de le «satisfaire», de la «rassasier»? OUI! Jésus Lui-même l’affirme dans le LIVRE DU CIEL et c’est Lui qui emploie ces mots satisfaire Dieu, rassasier Dieu, fasciner Dieu, enchanter Dieu, le ravir.


Après avoir cheminé pas à pas vers la Vie divine, l’âme reconnaît à quel point l’Amour divin ressent le besoin de s’extérioriser. Elle veut se laisser attirer en cet Amour Trinitaire pour donner et recevoir, et recevoir et donner en faisant une démarche intérieure.


Dans la fusion du Divin Fiat, l’âme accueille l’Amour divin et elle le redonne à Dieu au nom de tous. Dieu est glorifié par cet échange d’amour qui est une invitation à redonner à l’humanité les droits que possédaient nos premiers Parents alors qu’ils vivaient dans le Royaume de la Divine Volonté.


En quoi consiste cette DÉMARCHE INTÉRIEURE qui mène à la communion si intime avec les TROIS? Il y a plusieurs façons d’entrer en la sphère divine pour prendre part à l’intimité trinitaire. L’ENFANT DE LUMIÈRE peut commencer par faire la démarche intérieure qui suit :


Peu à peu, l’âme se livre simplement à l’inspiration de l’Esprit Saint et laisse surgir dans la profondeur de son être les paroles appropriées.

DÉMARCHE INTÉRIEURE INSPIRÉE DU LIVRE DU CIEL

L’âme se met en présence des Trois Personnes Divines. Elle reconnaît l’Amour divin qui jaillit à flots et elle se laisse engloutir en cet Amour. Elle se laisse aimer par le Père, selon «sa mesure» à l’infini. Elle se laisse aimer en ce même Amour qu’Il donne à son Fils dans le baiser d’Amour de l’Esprit Saint.


Elle reconnaît que cet Amour qui l’inonde est le même Amour donné au Fils par le Père et le même Amour donné au Père par le Fils dans la communion d’Amour de l’Esprit Saint. Elle accueille pleinement cet Amour, Amour enivrant, capable de la transformer en Amour.


Toute prise en cet échange d’Amour entre les Trois, elle exprime sa joie immense : «Vous m’avez captivée et je me suis laissée prendre en votre filet d’Amour.» Devenue «réceptacle de l’Amour divin,» l’âme bienheureuse dépose cet Amour reçu dans les âmes de tous les temps.


Elle désire non seulement accueillir sans cesse cet amour mais elle veut le retourner à Dieu. Dans cet acte d’échange d’Amour elle dit : «l’Amour de votre Volonté en moi Vous donne Vous-même, ô mon Dieu. «Cet accueil et retour d’amour» l’âme le fait au nom de toute la famille humaine de tous les temps : fruit du Divin Fiat qui l’anime. Ainsi, elle compense pour les manques d’amour de la part des créatures.

Cette DÉMARCHE INTÉRIEURE est une source de fruits abondants. Plus on la pratique, plus s’approfondit l’expérience d’une relation avec les Trois Personnes Divines et on a le goût de s’exclamer : «Ah! Mais c’est tellement beau!.»


Par cette DÉMARCHE INTÉRIEURE, la Vierge Marie, l’inspiratrice de la FAMILLE DES ENFANTS DE LUMIÈRE guide ses Enfants vers la Lumière trinitaire dans le baiser d’Amour entre les Trois Personnes Divines



PRIÈRE DE L’ÂME QUI VIT

«SUR LA TERRE COMME AU CIEL»

(Prière inspirée du Tome 35, le 19 octobre 1937)



Père Céleste, Tu t’aimais Toi-même

et dans cet Amour, Tu généras ton Verbe,

t’aimant Toi-même en ton Fils.



Jésus, Fils Éternel du Père, Tu t’aimais

Toi-même dans le Père

et de cet amour de Vous-mêmes en Vous Trois

Vous incita à créer les merveilles de la Création.



En créant l’être humain,

votre Amour pour Vous-mêmes est devenu plus intense.

Vous vous aimiez en lui.

Cet Amour Divin reproduisait votre Vie et votre Image

dans les profondeurs de son âme.



Père, Fils et Esprit Saint,

depuis toujours Vous Vous aimez en mon âme.



Par une «personnification de Vous Trois» en mon âme,

je sais que Vous Vous aimez Vous-mêmes en mon âme.

Père, Tu t’aimes en mon âme,

Tu t’aimes en L’Amour que Tu donnes à ton Fils.

Tu me prends en cet Amour

qui engendre éternellement.



Cher Abba, je me laisse aimer de cet Amour.

En retour, je t’aime.

Je t’aime avec ce même Amour dont tu m’aimes

en engendrant ton Verbe.



Fils bien-aimé du Père.

Tu t’aimes en l’Amour que Tu reçois de ton Père.

Tu me prends en cette Unité d’Amour

d’où procède le Saint-Esprit.

Et moi, je t’aime en cette Unité d’Amour.



Esprit Saint, je me laisse saisir

en votre Unité d’Amour Trinitaire,

Amour continuel qui n’a ni commencement ni fin,

Amour générateur, Amour de Divine Procession,

Amour qui est Fécondité.



Père, Fils et Esprit Saint,

en mon âme, votre Volonté s’aime Elle-même.

Elle me féconde sans cesse de son Amour

pour amplifier en moi votre Divine VIe Trinitaire.

Je me laisse aimer de l’Amour

dont Vous Vous aimez en Vous-mêmes

au Sein de votre être Suprême.



Cet amour, Vous le projetez sans cesse en mon âme!

Je l’accueille à tout instant pour Vous le redonner

au nom de tous,

comme une mélodie divine

afin de renouveler votre bonheur.


Livre du Ciel, Tome 25, le 25 octobre 1928:

«… vite, joue pour Nous une petite mélodie divine, répète pour Nous une émouvante scène d’amour, renouvelle pour Nous notre bonheur! » Elle Nous fait revivre les joies de la Création, tantôt celles de la Reine Souveraine, tantôt celles de la rédemption, terminant toujours avec le refrain si agréable qui est le sien et le nôtre : Que votre Volonté soit connue et règne sur la terre comme au Ciel.»

«Elle est heureuse pour elle-même et pour les autres. Sa vie est plus au Ciel que sur la Terre.» (Livre du Ciel)


FICHE DE RÉFLEXION


Voici une fiche de réflexion qui comprend 12 points pour encourager les ENFANTS DE LUMIÈRE. Pour chacune des phrases on encercle le numéro qui convient :


A   Chaque matin, je demande l’aide de Jésus et de sa Mère pour que la Divine Volonté anime tous mes actes. 1 : parfois 2 : la plupart du temps 3 : presque toujours 4 : continuellement.


B   Je laisse Jésus vivre en moi dans mes actes même les plus simples, pour les transformer en actes divins. 1 : parfois 2 : la plupart du temps 3 : presque toujours 4 : continuellement


C   C’est le Divin Fiat qui est la vie de mes pensées. 1 2 3 4

 C’est le Divin Fiat qui est la vie de mes paroles. 1 2 3 4

E   Je pense d’englober l’humanité entière dans mes prières. 1 2 3 4

F   Quand je sors de la Divine Volonté, Jésus m’avertit aussitôt et avec paix je me reprends immédiatement, sachant que Lui me prend là où j’en suis. 1 2 3 4

G   Je sais que tout me vient de Dieu et j’accepte mes souffrances avec joie pour faire réparation en union avec Jésus dans sa Passion. 1 2 3 4


H   Je suis fidèle à faire au moins une prière de ronde à chaque jour, parfois seulement en quelques mots, sachant que c’est l’Esprit Saint qui m’inspire. 

1 2 3 4


I   J’aime faire mes prières de rondes avec Jésus et je pense à l’inviter 1 2 3 4


J   Pour faire avec Dieu tout ce qu’Il fait, je rejoins chaque chose créée en prenant part à la Puissance de sa Volonté dans la Création et je prends part aux actes de Jésus dans la Rédemption ainsi qu’aux actes de l’Esprit Saint dans la Sanctification. 1 2 3 4

K   Pour vivre en Dieu et pour Lui plaire, «j’entre» à l’intérieur des Trois Personnes Divines et j’aime Dieu avec son Amour même, un Amour infini et je le fais au nom de tous. 1 2 3 4


L   Je diffuse les actes de Jésus dans toutes les âmes : ses battements de Coeur dans les battements de coeur de tous, ses pensées dans les intelligences de tous, ses paroles dans les paroles de tous, ses pas dans leurs pas, ses actes dans leurs actes, etc. afin que tout soit marqué du sceau de la Divine Volonté. 1 2 3 4.



JE RÉPONDS : A____ B ____ C ____ D____ E ____ F ____ 

G____H ____ I ____ J____ K____ L ____



(Source : Guide Spirituel pour les ENFANTS DE LUMIÈRE par Pauline Rancourt, (décédée)

vierge consacrée, Diocèse de Sault Ste-Marie, Ontario, Canada.)


LA SAINTE TRINITÉ - et - LE DON DE LA DIVINE VOLONTÉ

LA SAINTE TRINITÉ ET LE DON DE LA DIVINE VOLONTÉ

(Écrit par Thomas Fahy et traduit par Jean-Claude Lemyze)


Au moment suprême de l’Incarnation du Verbe, le Fils obéit promptement à la Volonté du Père, et le Saint-Esprit, dans une Volonté une avec le Père et le Fils, était en plein accord. Dans leur Lumière et leur Sainteté, l’Amour mutuel, réciproque et identique des Trois Personnes Divines était extrêmement puissant envers les hommes; ainsi, avec l’Incarnation, a commencé la restauration du Royaume de la Volonté du Père sur la terre comme elle était au commencement. Le Verbe incarné prendrait le nom de Jésus et à l’âge de 30 ans, après 40 jours de jeûne dans le désert, Il commença à prêcher et dit :

«Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche!»

Après avoir passé 30 années concentrées sur la restitution à l’homme du Royaume Éternel et Céleste de la Volonté du Père, accordé et rejeté en Éden, Jésus se concentre maintenant sur le Royaume temporel de Rédemption comme premier stade nécessaire à la pleine restitution du Royaume de la Divine Volonté. Vers la fin de sa mission sur la terre, Jésus a formellement prié pour la venue du Royaume de la Divine Volonté et enseigné cette prière aux Apôtres, sachant que le Royaume de la Rédemption et le Royaume de la Divine Volonté sont inséparablement unis. Et cela parce que si l’un de ces Royaumes arrive, l’autre doit suivre également.


LUISA PICCARRETA eut un jour une vision mystique de la Très Sainte Trinité voilée dans un Soleil qui les représentait ainsi : le feu du Soleil représentait le PÈRE, la lumière figurait le FILS et la chaleur le SAINT-ESPRIT. La lumière et la chaleur du soleil sont inséparables de son feu, le soleil ne faisant qu’un. De la même manière, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont Un dans leur Puissance, leur Être, leur Essence et leur Nature. Et tout comme le feu du soleil produit simultanément lumière et chaleur, dans la Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont tous la même Coexistence Éternelle.


En considérant tout cela, nous devons aussi savoir que le Fils est seul conçu du Père. Le Saint-Esprit n’est pas un autre Fils du Père, mais procède de l’Amour mutuel entre le Père et le Fils. Le Saint-Esprit est cependant égal en tout avec le Père et le Fils. Dans le cas du soleil dans le ciel, nous pourrions dire que la lumière est «fils» du feu et que la chaleur procède du feu et de la lumière.


Une autre fois, LUISA eut la vision de trois soleils qui présentaient chacun les Trois Personnes Divines, mais ces soleils se sont tellement identifiés dans leur éclat mutuel qu’ils ne faisaient plus qu’Un. Il lui a semblé voir dans cette vision le Mystère de la Sainte Trinité et la formation des trois puissances de l’âme dans l’homme. Dieu permit alors à Luisa de comprendre que si une personne demeurait dans la Lumière Divine de la Sainte Trinité, la volonté de cette personne se transformerait en Père, son intellect en Fils et sa mémoire en Saint-Esprit.

À une autre occasion encore, LUISA rapporte qu’il lui sembla voir les Personnes de la Très Sainte Trinité en état d’extase alors qu’Elles contemplaient leur Beauté dans une contemplation mutuelle, causant un débordement d’Amour et apparemment ravies et devenant plus extatiques encore dans cet Amour. Luisa comprit que leur Vie, leur Joie, leur Bonheur et leur Activité étaient éternellement enclos dans cet Amour et que cette activité de la Très Sainte Trinité était parfaite, toute entière cause de la joie, du bonheur et du délice des Anges et des Saints. Les vérités et les concepts qui suivent sont basés sur des choses que Jésus a dites à Luisa : Vivre dans la Divine Volonté c’est représenter la vie de Jésus sur la terre.


Extérieurement, il apparaissait comme un homme, mais Il était en réalité le Fils Bien- aimé du Père Céleste. De la même manière, l’âme qui vit dans la Divine Volonté ressemble à un être humain ordinaire, alors que la Personne de Jésus demeure à l’intérieur de cette personne par la Volonté et l’Amour, inséparable de la Sainte Trinité, tout comme il en était dans l’Humanité de Jésus.


Considérant le type d’union exaltée d’une âme qui vit dans la Divine Volonté avec Jésus, Il lui dit que cette union élève l’âme au plus haut degré, jusqu’à la Vie de sa Volonté et de son Amour.


Le Père est formé dans la Divine Volonté possédée par cette âme, le Saint-Esprit est formé dans l’Amour divin sorti de la Divine Volonté dans cette âme, et le Fils est formé dans les actes mentaux, vocaux, spirituels et physiques qui naissent de cette Volonté et de cet Amour. Et Jésus ajoute à ce thème qu’il n’y a pas de différence si les Personnes de la Sainte Trinité opèrent dans la Trinité au Ciel ou dans la Trinité dans ces âmes sur la terre.


FIAT !

 SEIGNEUR, TU M'AS SAISI ...

SEIGNEUR ,tu m'as saisi, et je n’ai pu résister.

J’ai couru longuement, mais tu me poursuivais.

Je faisais des détours, mais tu les connaissais.


Tu m’as rejoint.

Je me suis débattu.

Tu as gagné!


Me voici, Seigneur, j’ai dit oui,

à bout de souffle, à bout de lutte…

C’en est fait, Seigneur, je ne pourrai plus t’oublier.

En un instant tu m’as conquis.

En un instant Tu m’as saisi.

Mes doutes furent balayés,

Mes craintes s’envolèrent;

Car je T’ai reconnu sans Te voir,

Je T’ai senti sans Te toucher,

Je T’ai comprise sans T’entendre.

 

Marquée du feu de Ton Amour,

C’en est fait, Seigneur, je ne pourrai plus T’oublier.

Maintenant, je Te sais là, présent près de moi,

 et en paix je travaille sous Ton regard d’Amour.

 

Je ne sais plus ce que c’est que de faire un effort pour prier,

Il me suffit de lever les yeux de mon âme vers Toi,

pour rencontrer Ton regard. Et nous nous comprenons.

Tout est clair.  Tout est paix.

 

À certains moments, ô merci, Seigneur, Tu viens irrésistible, m’envahir, comme la mer lentement inonde la grève.

Ou brusquement, Tu me saisis, comme l’amant serre en ses bras l’amante qui s’abandonne.

 

Et je ne puis plus rien, captif, il faut que je m’arrête.

Séduit, je retiens ma respiration; le monde s’évanouit.

Tu suspends le temps.

 

Je voudrais que ces minutes durent des heures ….

Quand Tu Te retires, me laissant en feu et bouleversé de  joie profonde, je n’ai pas une idée de plus, mais JE SAIS que Tu me possèdes davantage.

 

En moi quelques fibres de plus sont atteintes. La brûlure s’est élargie, et je suis un peu plus captif de Ton amour.

Seigneur, Tu fais encore le vide autour de moi, mais d’une façon différente, cette fois. C’est que tu es trop grand, Tu éclipses toutes choses.

Ce que j’aimais me semble bagatelle, et mes désirs humains fondent comme cire au soleil, sou le feu de ton Amour.

Que m’importe les choses!

Que m’importe mon bien-être

Que m‘importe ma vie!

 

Je ne désire plus rien que Toi

Je ne veux plus rien que Toi.

 

Je sais, les autres disent : «Il est fou !»

Mais, Seigneur, ce sont eux qui le sont.

Ils ne Te connaissent pas,

Ils  ne savent pas Dieu, ils ne savent pas qu’on ne peut pas Lui résister.

Mais moi, Tu m’as saisi, Seigneur, et je suis sûr de Toi.

Tu es là et j’exulte.

Le soleil envahit toute chose, et ma vie resplendit comme un joyau.

 

Tout est facile, tout est lumineux.

Tout est pur, Tout chante !

 

Merci, Seigneur, Merci !

Pourquoi moi, pourquoi m’avoir choisi?

Car l’amour est fait de partage et de Dons

Qui lient indéfectiblement celui qui aime à l’être aimé.

 

Mais va plus loin encore et raconte à Celui que tu aimes

Jusqu’aux désirs les plus intimes de ton cœur,

Ce que tu n’oserais dire à personne et qu’Il est seul à pouvoir écouter !

Alors lui-même te révélera dans le plus grand secret,

Ce qui est au fond de son cœur, cette part inconnue de Lui-même,

qu’entre tous tu resteras seul à connaître.

 

Et dès lors tu seras liée à lui pour toujours

et lui-même sera lié à toi par un pacte aussi invincible que la mort

et plus indéfectible encore que la plus implacable des jalousies.

Ton âme s’attachera à son âme et sa vie à la tienne pour une éternité sans fin.

 

Et il mettra comme un sceau sur ton cœur et sur tes lèvres,

Comme l’empreinte de son feu sur ton âme.

Et ton amour à jamais nul ne pourra te le ravir.

 

Et plus tu ouvriras ton cœur à Celui que tu aimes,

et plus il t’ouvrira le Sien, dévoilant pour toi seul

les mystères infinis qu’il contient,

et te faisant connaître, comme si tu étais seul au monde,

L’Amour insondable dont son cœur est la Source.

 

Et plus tu l’aimeras, plus tu voudras l’aimer

Car ta capacité d’amour ne cessera de croître

de sorte que ton cœur aura encore faim

Tout en étant déjà pleinement rassasié.

 

Car tel est l’amour véritable :

À mesure que l’on aime on veut aimer bien plus,

et le désir s’accroit dans la proportion même

où l’union se fait plus profonde!

 

Il est donc de l’amour avec Dieu comme il en est

de l’amour au niveau des hommes :

C’est le propre de l’amour humain en effet

que ce besoin de faire des confidences

qui scellent une alliance entre deux cœurs qui s’aiment

 

Non seulement l’amour a besoin de se dire pour éclore

et se fortifier, mais son langage ne tend qu’à révéler

Les profondeurs les plus intimes du cœur.

 

Et l’amour ne peut naître que dans la solitude

loin de tout regard indiscret et de l’agitation fébrile.

 

L’Amour ne peut être vécu en public,

sinon, il se dégrade et se détruit lui-même.

L’Amour ne peut être vécu que dans l’intimité,

en engendrant des relations personnelles

qui sont uniques au monde.


Et bien que le langage de l’amour soit un langage universel

aussi vieux que les hommes,

et que pour aimer il n’est nul besoin de l’apprendre,

ceux qui s’aiment vraiment d’amour ont besoin de se dire tout bas, dans le plus grand secret, des choses que tout le monde sait.

 Et pourtant ce qu’ils se disent l’un à l’autre est chaque fois nouveau et inconnu de tous.

 

Eh bien, suis le même chemin dans tes rapports avec Celui qui t’aime plus que tout autre au monde !

Fuis avec lui dans le SILENCE …

Raconte-Lui ton cœur et lui-même te révélera le Sien !

 

Car c’est dans la mesure où tu ouvres ton cœur au Dieu qui t’aime, que lui-même t’ouvrira le Sien !

Il deviendra alors ton Dieu et toi-même

tu seras à jamais parmi d’autres   CELUI ou   CELLE    qu’Il aime d’une manière unique au monde.    (Extrait du livre «Dans le feu de L’Esprit»  par le Père Christian Curty, o.m.f.)

LA PRÉSENCE DE DIEU

LA PRÉSENCE DE DIEU


Cette joie de la PRÉSENCE SENTIE DE DIEU est très chère à l’âme et lui apparaît comme un précieux trésor... Car, Dieu fait non seulement sentir à l’âme qu’il est en elle, mais aussi qu’il l’aime tendrement.  L’ÂME  n’a plus besoin de réflexions pour se convaincre de l’Amour immense de Dieu.  Cet amour, elle le sent. L’enfant que sa mère étreint avec tendresse sur son cœur, douterait-il de son affection?  Il semble même à l’âme qui savoure ainsi les caresses de son Dieu, que jamais plus elle ne pourra douter de son ardent amour pour elle, de son amour unitif et en retour, elle se fond d’amour pour Lui.



Le sentiment de la Divine Présence est un sentiment très spécial, passif et infus, très différent du sentiment actif qu’on pourrait avoir de la présence divine à la suite de raisonnements et d’efforts pour se recueillir.  Ce sentiment qui est un DON TOUT GRATUIT DE DIEU, un don tout à fait hors de notre portée, nous donne sans aucune réflexion la sensation bien nette que Dieu est au fond de notre âme.  Nous sentons, souvent avec une grande douceur, que le Maître est là.  Le maître est là et il t’appelle.  Nous avons de sa Présence une connaissance quasi expérimentale et comme une conscience ou intuition directe.  Et nous sentons en même temps que cet hôte intérieur nous aime avec tendresse, qu’il est amoureux de nous et que notre âme en retour est amoureuse de Lui.  «Mon Bien Aimé est a moi et je suis à Lui»   J’ai trouvé, s’écrie l’âme favorisée de cette grâce, celui que mon cœur aimait, je l’ai trouvé, je l’aime et ne le laisserai pas aller»


 

C’est ainsi que DIEU ENTEND VENIR CHEZ NOUS et nous admettre  chez lui.  Sa présence en nous, cette présence toute spirituelle du Dieu VIVANT et agissant en nous, n’est pas seulement une sorte de justaposition physique; elle n’est pas seulement l’étroite dépendance qui résulte du lien causal; elle s’implique de la part de notre Dieu, des rapports personnels avec nous, UN DON de LUI-MÊME à nous.  Dans le sanctuaire de nos âmes, nous habitons avec notre Dieu.  Nous sommes chez lui et il nous admet comme ses hôtes à jouir de ses biens et de lui-même,.  Il est chez nous et il attend de nous le libre abandon de tout ce que nous possédons et qui nous vient de sa libéralité.  Et comme il se donne à nous par amour, c’est par amour aussi qu’il veut que nous nous donnions à Lui. C’est ainsi que Dieu entend venir chez nous et nous admettre chez lui.



INITIATION À L’EXERCICE DE LA PRÉSENCE DE DIEU.

Habituons nous surtout à Le voir en nous-mêmes.  Oui, le Dieu VIVANT agit sans cesse en moi; il y agit en ce moment.  Si mon regard était assez perçant pour pénétrer jusqu’à la racine même de mon être je verrais que je dépens de lui aussi complètement, aussi absolument que le son de ma voix dépend de ma bouche quand je parle; ce son existe, mais son existence est littéralement suspendue à mes lèvres; il ne dure que parce que je continue de le proférer.  C’est à peu près de cette façon que Dieu est à la racine de mon être.  Comme mon âme donne a son corps la vie, ainsi Dieu donne a mon âme son être.  Il est «L’ÂME DE MON ÂME» comme disait Ste Térèse, «LA VIE DE MA VIE» comme disait avant elle St-Augustin.  En vérité il m’est plus profondément intime que mes propres pensées, que mes vouloirs libres, ou mon moi lui-même.



Dieu m’appelant à partager son propre bonheur, me prépare dès ici-bas a cet avenir divin et me permet de le mériter en me donnant la vie de la grâce.



Dieu présent en moi-même compénètre par une sorte d’irradiation de sa VIE DIVINE et me fait produire des actes Divins dont la portée est infinie et éternelle.  Dès lors, entre mon âme et Dieu présent en elle, de nouveaux rapports s’établissent.  Il n’est plus seulement pour moi le créateur dont je dépens totalement et que  j’adore, il est le bienfaiteur qui me convie à vivre familièrement avec lui, qui me demande de le recevoir chez moi comme un ami, comme un hôte.  C’est un hôte magnifique qui, en m‘octroyant la grâce et la charité,  me permet de le recevoir dignement et de lui offrir un amour comparable à celui dont il m’aime.  Mais la plus belle de ses largesses est encore le DON qu’il me fait de Lui-même en daignant demeurer avec moi.


 

ESSAYONS DE COMPRENDRE UN PEU MIEUX CE DON QUE DIEU NOUS FAIT DE LUI-MÊME en habitant dans nos âmes et en y versant la grâce sanctifiante et la charité.



DIEU ÉTABLIRA SA DEMEURE CHEZ NOUS

Être chez quelqu’un, ce n’est pas seulement se trouver physiquement présent dans sa demeure.  Des touristes visitent un château historique; le propriétaire y habite dans quelque pièces qu’il s’est  réservées :  un guide conduit les visiteurs.  Peut-on dire que la foule anonyme est reçu chez le Maître du château?  Certainement non!  Être reçu chez quelqu’un c’est être accueilli par lui comme un hôte intime, qu’on entoure de prévenances, qu’on ne laisse pas seul mais auquel on donne de son temps, auquel on ouvre son cœur dans des conversations pleines d’abandon auquel on fait part, sans compter et sans rien cacher des biens et des trésors que l’on possède afin que, pendant son séjour, il en jouisse comme s’ils étaient à Lui.


L'INSÉPARABLE UNION

VIENS, ÂME DU CHRIST, 

REÇOIS POUR TOUJOURS LA COURONNE

 QUE LE SEIGNEUR T'A PRÉPARÉE.


Jésus te dit avec une tendresse amoureuse: 

Mon enfant, mon Amour veut être attaché de plus en plus à toi, et plus je te manifeste de VÉRITÉS sur la Divine Volonté, plus je mets des liens entre Dieu et toi.  En manifestant ma Vérité, mon Amour prépare le MARIAGE ENTRE DIEU ET TON ÂME. 

Mes Vérités seront comme la dot requise pour ce mariage.  Mes Vérités te moule à une Vie nouvelle et te retourne à la beauté de notre image et ressemblance du temps où elle a été créée, et imprime en ton âme L'UNION INSÉPARABLE.

 Une seule Vérité peut constituer une mer de prodiges et de créations divines dans l'âme.  Une Vérité peut changer un monde perverti en un monde bon et saint parce qu'elle est une de Nos Vies exposée pour le bien de tous.

Par conséquent, cacher une Vérité que nous donnons de notre Sein Paternel avec tant d'amour est un crime.  Il prive la génération humaine du plus grand bien...

Chaque acte que la créature accompli dans notre Volonté est une fête au Ciel.  En retour, les Saints supplient le Seigneur de manifester de nouvelles Vérités à l'âme afin d'élargir de plus en plus les frontières de la Dot que Dieu a fournie à la créature.  

(Livre du Ciel, 17 mai, 1938)

LES PROFONDEURS DE MON ÂME

LE SEIGNEUR M’A MONTRÉ LES PROFONDEURS DE MON ÂME.

Message reçues par Alice Lenczewska (1934-2012) 


18 janvier 1996 – Le Seigneur m’a montré les profondeurs de mon âme. Il s’y trouve un espace intérieur et infini, d’une autre dimension que celle dans laquelle nous existons, nous et le monde.


C’est un espace en dehors de la matière et du temps – c’est Dieu infini dans l’âme humaine. En Lui – révélé sous forme d’espace infini – se trouve tout ce qui existe maintenant, autrefois et dans l’avenir : la totalité de l’univers matériel et spirituel dans son présent et dans son flux.


Tout comme les atomes dans la matière, nous nous y trouvons depuis le début de notre existence, jusqu’à l’infini.


Quand on est dans ces profondeurs intérieures de l’âme, on « voit » tout et on connaît tout dans la vérité, comme de l’extérieur : soi-même, les situations passées ou futures, on voit tout cela à la mesure de notre pureté et de notre immersion dans cet espace intérieur de Dieu dans notre âme, et dans la mesure où Il veut nous le montrer – pour notre croissance intérieure ou pour une tâche envers les autres.


Il est impossible d’exprimer dans les catégories de l’intelligence humaine, et d’autant plus dans les catégories du langage, le fait d’être en Dieu comme un grain de sable dans l’océan, et en même temps qu’Il demeure en moi avec tout ce qui, en Lui, est éternel et infini, ou bien temporaire et passager.


On ne peut pas transmettre à l’aide de paroles ce que l’on peut connaître en se plongeant en Dieu dans son âme avec Sa grâce.


Jésus : «Mon enfant, viens à moi et demeure avec moi dans le sanctuaire de ton âme. C’est là que Je désire t’avoir et te combler de moi. Tout ce que tu fais dans le monde extérieur et dans ton coeur devrait avoir cet unique objectif. Et tout ce que tu fais et offres à tes proches devrait avoir pour objectif qu’ils s’approchent de moi dans leur âme.»


Le retour à la réalité extérieure apporte avec lui la force qui provient du séjour dans l’intérieur de l’âme en Dieu, de la distance que l’on a prise avec tout ce qui est matériel et limité dans le temps. C’est une nouvelle énergie qui renouvelle l’âme et le corps, la conscience de Dieu qui est en moi et dans Lequel je suis. Rien d’autre n’a d’importance. C’est comme si l’on entrait dans une autre dimension de l’existence.


Pour que cet état soit durable, il est nécessaire de trouver le silence et la solitude, pour revenir vers l’intérieur de l’âme et y demeurer avec le Seigneur. Ensuite, le Seigneur donnera la grâce de faire durer cet état indépendamment des conditions extérieures. Cet état deviendra une disposition permanente de l’âme et il dominera l’intelligence et les sens.


Lire le livre (PDF) dont est issu ce message Exhortations

http://vincentdetarle.free.fr/catho/E... 

L'ORAISON, CHEMIN DE VIE DIVINE

L'oraison est une prière du coeur 

L’ORAISON EST UNE PRIÈRE DU CŒUR,

 QUI S’ÉTABLIT DANS UN CŒUR À CŒUR AVEC DIEU.


C’est dans ce silencieux cœur à cœur que les puissances de l’âme:

 mémoire, intelligence, volonté, 

se nourrissent.

 

 

La démarche humaine s’opère de la mort vers la vie à travers un cheminement intérieur de libération, ce qui veut dire une sortie des conditionnements divers qui paralysent plus ou moins le corps, l’âme et l’esprit.  Et l’oraison est un moyen excellent entre tous, car il nous apprend à nous retrouver en Dieu dans le profond de notre être et par là  assainir les racines de nos sentiments.


 

UNE NOSTALGIE D’AMOUR ET DE LUMIÈRE

Il y a en chacun de nous une nostalgie d’amour et de lumière qui est comme un rappel au savoir, à la connaissance de soi et de Dieu. Il s’agit donc d’écouter l’appel au-dedans de soi … car il y a appel.  Si nous ne l’entendons plus, c’est que le bruit est trop fort à l’extérieur.


 

L’UNION À DIEU

L’oraison, elle,  est un «je ne sais quoi» de spirituel intérieur à nous-mêmes, qui mobilise nos puissances de vie en vue de l’union à Dieu.  Il ne s’agit  pas de s’évader du monde par l’intériorité.  L’homme intérieur se connaît et découvre en lui-même les puissances transformantes qu’il porte dans le secret de son être, puissances qui petit-à-petit jaillissent et deviennent opérantes.

 

Un nouveau sens de la vie prend forme.  C’est ainsi que la puissance divine de transformation qu’il porte, dans le secret, jaillit et devient opérante dans l’âme de celui qui fait oraison.

 

LE TEMPLE DE DIEU

Nous sommes le temple de Dieu.  Quand notre être retrouve cette source, il s’équilibre dans son corps, son âme et dans son esprit. Nous voici affranchi, libéré de la pression des événements provenant du dehors qui  nous rendaient auparavant comparable plus ou moins à un objet ballotté par les flots et qui portent à l’épuisement de l’esprit, de l’âme et du corps par des doutes, des angoisses ou des attachements décevants.


UNE VOCATION PROPRE

Quelle est notre manière de répondre à notre destin ? Il y a avantage à se poser la question vis-à-vis nous-mêmes, la société, la communauté de vie, les relations, le milieu quotidien avec ses nécessités.

 

Chacun possède sa singularité et sa vocation propre par lesquelles un chemin de vie se détermine, mais pas toujours dans la clarté, car le but à atteindre se dérobe à nos aspirations humaines défaillantes ou trop absolues.  Il est donc nécessaire de prendre humblement un chemin qui peut devenir un raccourci, et désamorcer les angoisses du tâtonnement dans nos recherches à condition de donner à l’intériorité la priorité.  ET L’ORAISON est une pratique de l’intériorité au sens le plus noble puisqu’il a rapport à Dieu.


 

PAIX INTÉRIEURE

L’oraison prière élémentaire dans sa simplicité, donne une secrète paix intérieure qui dépasse tous les efforts de la raison. On apprend ainsi à se fixer volontiers dans sa propre demeure et à s’y tenir dans le secret d’un amour partagé avec «Celui dont on se sait aimé».  Et, par transparence, cet amour agit nécessairement au dehors.  Ainsi donc, par l’oraison nous entrons dans la demeure que nous sommes pour être avec Celui qui nous habite.


UN APPEL DU DEDANS

L’Écriture (et le Livre du Ciel) provoque un appel du dedans, il en est comme l’écho qui dit :   «Réveille-toi ! Toi qui dors».  Autrement dit :   prend conscience de toi-même  et de Celui qui t’habite.  Se chercher au-dehors équivaut à un sommeil des puissances de vie.  L’ORAISON rejette au-dedans celui qui est tenté de fuir sa maison, sa demeure. 

 


LE TEMPS DE LA FLORAISON

Il y en a qui veulent le fruit trop vite et qui se découragent.  C’est comme la graine qu’on met en terre, elle met un temps avant d’être sensible aux éléments qui l’entourent. Mais il arrive un temps, celui de la croissance, presque imperceptible au début, cela dépend de l’épaisseur de l’écorce, et puis arrive le temps de la floraison et des premiers fruits où l’être intérieur s’illumine dans le mystère de la grâce.

 

Dès lors les mots, les relations et la nature entière, dont nous sommes partie prenante par tout ce que nous sommes, se vivent d’une manière différente par un plus de liberté;  notre cœur devient en quelque sorte comme le buisson ardent de Moise qui brûle sans se consumer.


 

L’AMOUR DU BIEN

L’amour du bien se communique en soi et il rayonne sans effort.  Il y a petit-à-petit une re-création qui se fait en sorte que l’être intérieur commence à percevoir une lumière qui donne un nouveau sens à la vie et participe à sa beauté.  La grâce du Christ se dépose sur les choses et les met sous la motion de l’Esprit Saint.  Les souffrances, les joies, les échecs et les réussites prennent un sens qui nous rend bénéficiaires.  Le chemin s’éclaire en sorte que l’être intérieur comprend qu’il n’est pas abandonné, même quand il prouve un sentiment d’isolement.  Jésus l’exprime quand il dit :  «Je ne suis jamais seul».

 

Vivre avec le seul

VIVRE AVEC LE SEUL

Grâce à la lumière projetée sur le trésor intérieur, un changement s’opère qui conduit à l’unité des forces de l’âme.  Cette opération produit une vitalité qui donne une consistance au sens de la vie pour savoir vivre avec soi-même.  VIVRE AVEC SOI-MÊME veut dire ici, VIVRE SEUL AVEC LE SEULAu fond, c’est retrouver la formule de Ste Thérèse d’Avila qui exprime une réalité  globale quand elle dit :   «Dieu seul suffit».  Pour cela il est nécessaire de re-naître au-dedans par le moyen de l’oraison.  Cela ne s’adresse pas à une élite.


 

Il est normal qu’en notre temps super-actif, nous soyons attentifs à la profondeur et à la densité de notre intériorité, pour chercher mieux en soi-même les réponses aux questions qui se posent en nous sur une sagesse de vie avec la mystérieuse présence qui nous habite.  Chacun peut se situer intérieurement dans une perspective meilleure de sa vie, chose qui pouvait lui avoir été inaccessible auparavant à l’extérieur.

 

LE LIEU DE LA VÉRITABLE SOURCE

Insatisfait et désorienté dans un monde technocratique envahissant et qui tend à déshumaniser la vie par la confession des valeurs humaines, religieuse et spirituelles, celui qui est en quête d’intériorité prend une voie d’accès vers l’essentiel, vers l’union à Dieu.  Il comprend que l’ORAISON le conduit vers le lieu de sa véritable source, il pénètre dans son intérieur et consent volontiers alors à habiter avec lui-même où demeure l’Hôte Divin.


 

L’être intérieur se voit dès lors plus en mesure de communiquer avec les éléments extérieurs non plus d’une manière possessive ou craintive, mais en sachant faire la part des choses dans une plus grande maîtrise de soi.


 

En quelque sorte, il participe à la Lumière divine et la rayonne autour de lui.  Il bénéficie d’une liberté plus grande pour savoir se situer à l’égard des contingences de la vie, bonnes ou moins bonnes, dans une attitude plus compréhensive et aimante.


 

L’ORAISON nous fait entrer dans le mystère de qui est Dieu, qui suis-je.  Dieu et moi forment en quelque sorte un seul mystère qu’il ne faut pas séparer.  Si je me tourne vers moi uniquement, je me laisse engluer à tous les niveaux, dans la réussite comme dans l’échec.  Je convoite ou je me décourage. Si je cherche Dieu sans tenir compte de moi, soit dans l’ignorance, soit inconsidérément, je risque, tel le papillon par une flamme, d’être brulé par la gloire de Dieu, c’est-à-dire de faire l’expérience de la présomption qui me fait trouver que du vide. 



UNE COMMUNION D’AMOUR AVEC DIEU ET LE PROCHAIN

Rien n’est immuable en nous-mêmes, nous sommes changeants.  Or cet être changeant a besoin de vivre l’intériorité qui est la partie raisonnable de l’homme. C’est l’apôtre Paul qui dit :   «Je me complais dans la loi de Dieu au point de vue de l’homme intérieur; mais j’aperçois une autre loi dans mes membres qui lutte contre la loi de ma raison et m’enchaîne a la loi du péché…» Rm 7,22.  Donc, rejoindre sa propre dimension de profondeur et la mettre en contact avec la Source avec l’infini qui nous habite, rend possible la communion avec Dieu et le prochain indépendamment des conditions extérieures.


 

Je me rappelle ici cette réflexion de la jeune juive prisonnière : «L’amour du prochain est comme une prière élémentaire qui nous aide à vivre». On peut dire que celui qui plonge dans son intérieur voit et connaît son insuffisance et alors il va vers Celui-là  seul qui peut répondre à son insuffisance.  La découverte de soi-même et de ses limites provoque un rapport avec l’Absolu qui fonde notre vie.


 

ÉCOUTER L’APPEL

La recherche de l’intériorité se présente comme la réponse à un appel, et la pratique de l’oraison est la disposition à entendre de l’intérieur, elle veut être perçue et avec une infinie patience elle attend d’être entendue.


 

En Isaie, Dieu dit :   «Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi… tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et moi je t’aime»  Écouter l’appel, tel est le fondement même qui assure la démarche de la pratique de l’oraison.  Or, pour entendre, il faut du temps.  Pourquoi ? Parce qu’entendre veut dire comprendre,  assimiler par la mémoire du cœur.


 

Cet appel intérieur s’adresse-t-il à ceux qui ont plus d’intelligence humaine?  Aucunement.  La voix qui appelle, c’est elle-même qui instruit du moment qu’elle trouve l’écoute du cœur.  Ainsi, l’oraison est à la portée de tous, c’est un chemin de patience, mais il en vaut infiniment la peine.


 

Thérèse d’Avila  dit :   «qu’ils s’adonnent à l’oraison, c’est le Seigneur lui-même qui fait tous les frais.  En échange d’un peu de peine, il leur donne des consolations qui les aident à supporter les épreuves».  Elle dit encore que les faveurs dont le Seigneur l’a comblée, ne viennent que par l’oraison.


 

LE VIDE DE L’ÂME

Quand on se disperse à l’extérieur, cherchant à combler le vide de l’âme ou les angoisses qui l’habitent dans les choses, les aventures, les personnes, on va de déception en déception toujours cherchant ce qui ne peut que nous échapper à la limite.  Et la limite vient quelques fois vite pour certains.  Et alors, l’appel intérieur se perd dans le brouhaha; on en vient à ne plus l’entendre.  Cependant, l’appel persiste.  Dieu est fidèle même si nous ne le sommes pas.


 

Quelques fois il suffit d’une parole entendue d’une lecture, d’un regard sur un signe du divin, pour que l’appel soit perçu de nouveau, semblable à une résonance qui touche le cœur. «La miséricorde de Dieu me précédera», dit un psaume.


RÉFLEXION


Quand Jésus nous appelle, sommes-nous prêts à répondre? 


LES APPELS DE DIEU peuvent se faire entendre de nombreuses manières:  par les inspirations par la lecture de bons livres, par les exemples reçus, par les attraits de la Grâce, et même par les intempéries.


PENSES-Y BIEN !


«Mon Jésus, que ta douce Voix résonne toujours dans mon coeur et que 

tout ce qui m'entoure soit une voix continuelle m'appelant à t'aimer !

Que l'harmonie de ta Voix divine m'empêche de prêter attention

 à toute autre voix qui pourrait me distraire de toi.»


(Extrait de la réflexion de la 10e heure des 24 hrs. de la Passion de Luisa)


L'expérience de Dieu 

L’EXPÉRIENCE DE DIEU

Mais la manière de Dieu au chemin de l’oraison est quelquefois désarçonnante parce que l’expérience de Dieu est nécessairement éprouvante.  Car l’âme qui entre dans cette expérience par une approche spirituelle du divin doit passer par un dépouillement à travers le mystère de sa pauvreté, elle doit passer surtout par une transformation.  Cette transformation ne se fait pas d’un coup évidemment.  On en trouve l’image dans la transformation de la nature et particulièrement celle de la nature humaine… de l’enfant à l’adulte.


De la naissance à la condition d’adulte, d’innombrables transformations se font tant physiques que psychiques tandis que la personne demeure la même.  L’être, petit-à-petit, s’éveille à soi-même au fur et à mesure du développement de ses puissances.



 

ENTRER DANS LE CHEMIN DE MARIE ET DES APÔTRES

le contact avec l’intérieur est un éveil de la conscience et un arrachement à la somnolence spirituelle qui nous habite.  Il faut donner du temps à cet éveil.


 

Dans la pratique de l’oraison, le temps et la régularité sont presque aussi importants que la manière.  Savoir s’arrêter chaque jour, corps, âme et esprit, pour intérioriser en profondeur sa vie en relation avec  la présence du Christ dans cet intérieur, c’est entrer dans le chemin de MARIE et des apôtres.  Il est écrit de Marie qu’elle méditait toutes ces choses dans son cœur.


 

LE TRÉSOR INÉPUISABLE

FAIRE ORAISON c’est commencer une pérégrination vers le centre de l’âme où se trouve Dieu, c’est un retour à Dieu.  Nous sommes une plante céleste qui a besoin de retrouver ses racines.  Et ces racines contiennent un trésor inépuisable.


 

Dans le domaine de l’oraison, il ne s’agit pas de se proposer intérieurement à Dieu avec tout le bagage de nos pensées sur les diverses qualités divines en rapport avec les divers états de notre conscience.  (Pour l’oraison, Thérèse d’Avila dit qu’il s’agit moins de penser que d’aimer.)  Il s’agit plutôt de se disposer doucement à l’Amour miséricordieux de Celui qui dispose de tout dans une manière de penser qui n’est pas la nôtre.


 

 

ENTRER DANS UN PERPÉTUEL DEVENIR

Quand, par le moyen de l’oraison, on entreprend ce voyage lumineux au-dedans de soi-même, on n’a plus envie de chercher un chemin de retour dès lors qu’on a trouvé son centre de vie.


 

Pratiquer la prise de conscience de la Présence intérieure, c’est entrer dans un perpétuel devenir.  Au passage du buisson ardent, Dieu dit à Moise qui lui demande son nom.  «Je suis qui je serai», traduction de «Yahvé».  C’est comme s’il lui disait, marche en ma présence et tu sauras qui je suis.  Cette pratique de l’oraison introduit aussi à une certaine solitude par rapport au monde, ou plutôt au bruit du monde.  En quelque sorte, on a moins besoin de sortir de soi parce qu’on a «un commerce d’amitié avec Celui dont on se sait aimé » comme le dit Thérèse d’Avila.


 

DES TÉMOINS DE LA SAGESSE CACHÉE

L'ORAISON nous fait prendre conscience d’une vocation personnelle qui nous introduit dans une voie du seul à Seul à travers un certain silence habité. Des témoins de la sagesse cachée il en existe partout, pas seulement dans les cloîtres. Dans les villes, les villages, les campagnes, des êtres vivent dans le secret d’une recherche intérieure et d’une rencontre.  Ils ne se distinguent pas des autres, sinon par ce mystérieux secret qui les habite et qu’ils conservent discrètement dans le cœur.  Ils témoignent de cette Présence comme naturellement, sans aucune pression volontaire.

                                                                                               

L’être purement naturel est en quête de lui-même partout où il va.  Celui qui pratique l’oraison et qui vit selon l’Esprit est en quête d’un Autre, le Christ.  En ce domaine, il faut prendre garde de juger aux apparences.  Il y en a qui, sans s’en rendre compte, vivent selon l’Esprit malgré leur allure bien naturelle.


 

«Quand tu veux prier, entre dans ta chambre et là prie ton Père dans le secret; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.» 

 (Extraits du livret «L’Oraison chemin de vie» de P. Lambert Darche, ocd.)


Le silence 

LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE EST LE SILENCE


LES ÂMES DE PRIÈRE sont des âmes de profond silence. Nous ne pourrons nous mettre directement en présence de Dieu sans nous obliger à un profond silence intérieur et extérieur, c'est pourquoi nous devons nous habituer au silence de l'esprit, des yeux, de la langue. Dieu est l'ami du silence.


Nous avons besoin de trouver Dieu, mais nous ne pouvons le rencontrer dans le bruit et l'agitation.

 

Voyez comme la nature, les arbres, les fleurs et l'herbe croissent dans un profond silence. Voyez les étoiles, la lune se déplacent en silence…


Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit et ce qu'il dit à travers nous. Jésus nous attend toujours en silence. Dans ce silence il nous écoutera; c'est là qu'il parlera à nos âmes. Et là nous entendrons sa voix.


Dans le silence, nous trouverons une énergie nouvelle et une unité réelle. L'énergie de Dieu sera nôtre afin de bien accomplir toute chose. L'unité de nos pensées avec Ses pensées, l'unité de nos prières avec Ses prières, l'unité de nos actions avec Ses actions, de notre vie avec sa vie… Toutes nos paroles seront inutiles si elles ne viennent pas du fond du cœur…

 

 Nous avons besoin de silence afin de toucher les âmes. Plus nous recevons dans notre prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active.


Priez comme le fit Marie car elle a tout gardé dans son Cœur par la prière et la méditation et elle continue toujours en étant la Médiatrice de toutes les grâces.


Mère Teresa


AMOUR UNIVERSEL

Je pleure parce que tu m'aimes

Dieu est Amour, Il n'est qu'Amour!  Il ne nous touche que par sa tendresse, Il ne veut pas nous soumettre, Il n'est pas un dictateur, Il n'est pas un souverain! Il est l'Amour que nous ne pouvons atteindre que par notre amour, dans cette réciprocité qui constitue le sens de nos rapports avec Lui.  Dieu n'a pas le goût  de la mendicité!  Il ne veut pas nous voir anéantis devant Lui! Il veut nous communiquer sa dignité, sa liberté!  Il veut faire de chacun de nous ce qu'Il est:  un amour universel, un accueil a toute réalité, un bien pour tout l'univers.


Dieu n'est jamais pour nous un rival!  Il n'est jamais pour nous une défense, une menace, un interdit!  Il est toujours une générosité qui attend et qui attendra éternellement la nôtre.


Jusqu'à Jésus, l'humanité ... parce qu'elle ne se connaissait pas elle-même ... ne pouvait pas connaître adéquatement le vrai Visage de Dieu.  Elle se sentait sous la domination d'une puissance qu'il fallait fléchir par le sang des sacrifices !  Elle ne savait pas que c'était Dieu Lui-même dont la fragilité était remise entre nos mains.  Elle croyait qu'elle devait se sauver contre Lui, se sauver contre la menace qu'Il faisait peser sur elle!  Elle ne savait pas que le vrai Dieu c'est Lui qui est menacé par nous.


Combien de temps nous faudra-t-il encore pour nous défaire de cette idole qui est justement la représentation de Dieu sous la forme d'une puissance qui domine et qui peut écraser?  Combien de temps nous faudra-t-il encore pour comprendre que Dieu est désarmé, qu'Il est fragile, que n'importe qui peut Le tuer! Et que c'est nous qui le crucifions sans cesse par nos refus d'amour!  Et qu'Il ne cessera jamais pour autant de nous attendre et de nous aimer.


Ah! comme il avait raison Jacopone da Todi, disciple de St-François, en redisant


 "Je pleure parce que l'Amour n'est pas aimé!"


C'est par là que doit jaillir notre contrition; non pas comme une opération comptable sur les fautes que nous avons commises, mais comme un regret spontané de tous les refus d'amour dont nous avons pu être l'origine.  Et non pas pour nous retourner vers un passé révolu, mais pour faire aujourd'hui, de notre vie, un nouveau départ (dans la Divine Volonté), pour donner à toute notre existence une orientation créatrice, pour que nous cheminions au cours de notre période terrestre avec cette certitude que Dieu nous est confié, qu'Il est remis entre nos mains, et que la Croix que nous allons rencontrer au tournant de la route, ce sont les bras de Sa tendresse étendus vers nous pour susciter la nôtre afin de faire de toute notre vie une offrande de lumière et d'amour.


(L'homme est l'espérance de Dieu)


(Extrait du livre "Ton visage ma lumière" de Maurice Zundel)


TOI, JÉSUS, L'AMOUR EN PERSONNE ...


TOI L’AMOUR, Tu n’as pas de mains ... Tu n’as que nos mains pour faire Ton travail aujourd’hui. 

TOI L’AMOUR Tu n’as pas de pieds ...  Tu n’as que nos pieds pour conduire les êtres humains sur le bon chemin.  

TOI L’AMOUR Tu n’as pas de lèvres ... Tu n’as que nos lèvres pour parler de Ta Volonté et pour faire connaître Luisa au monde  d’aujourd’hui.  

TOI L’AMOUR Tu n’as pas d’aide ... Tu n’as que notre aide pour faire venir le Règne de Dieu sur la terre comme au Ciel.

Débordement d'amour

Oh mon Dieu, tu m'aimes trop !

L'AMOUR DIVIN QUI DÉBORDE 

LANGUIT DE SE DÉVERSER DANS NOS ÂMES  

26 mars 2012

Commencer par l’Épître aux Éphésiens au chapitre 1 …

Jésus dit que la vraie sainteté est formée par les degrés d’Amour par lesquels l’âme est aimée par Dieu, et alors l’âme prend possession de cet Amour, et elle aime Dieu en retour. Là est la vraie sainteté. Tu m’aimes, je T’aime avec cet Amour…


Dieu nous donne sans cesse de l’Amour et nous voulons Lui redonner de l’Amour.


Comment pouvons-nous Lui redonner de l’Amour? 

En Le remerciant, en Le glorifiant. En Le laissant entrer dans tous nos actes, pour Le laisser agir en nous – en Le laissant aimer les autres à travers nous En étant attentifs au moment présent, en demeurant réceptifs et sans cesse disposés... (Dieu peut travailler dans les âmes réceptives et qui sont sans cesse disposées.)

Jésus dit que l’Éternel Fiat avait un Acte incessant envers les créatures depuis le moment où Il a créé toute la Création. (On pourrait dire un but, un objectif : partager avec nous Sa Vie Divine.) Mais les créatures n’ayant pas Sa Volonté qui régnait en elles, cet Acte, cette Vie, ne trouvait pas de place dans les créatures.


Il dit que ce but est demeuré comme suspendu. Et Il nous révèle Son premier intérêt, (la raison première de sa venue), son but en venant sur la terre : de reprendre en Lui ce qui demeurait suspendu en Lui-même (ne trouvant pas de place dans la créature). Dans le Volume 23, 17 septembre 1927, Il dit :

«Mon Humanité, unie à Ma Parole, devait, en premier lieu, donner place à cet Acte incessant et faire réparation envers la Divin Fiat. Ceci était ma Passion inconnue, qui a été plus longue et plus douloureuse»

 Et ensuite Il s’est occupé de la Rédemption.


Jésus affirme à Luisa que Dieu a créé les êtres humains seulement pour que Son Amour trouve en eux une issue et pour aucune autre raison. (18 juillet 1917). Quand Dieu a fait la Création, Il a préparé une demeure digne pour la race humaine. Quand Dieu a créé l’homme, Il a voulu préparer une demeure digne pour Lui-même, pour Son Être Suprême, pour Sa Divinité, pour Sa gloire.


Il dit aussi que Dieu a créé le premier homme dans un acte débordant d’Amour, un acte exubérant d’Amour. Il redit souvent que l’Amour Divin a besoin de se déverser, autrement Il suffoque. (…Comme une mère sur le point d’enfanter…)


L’Amour par définition a besoin de se répandre. 

C’est comme du parfum. Un parfum qui ne se répand pas, ça ne sert à rien. La bonne senteur doit se répandre. Ainsi est l’amour. L’amour se répand, sinon ce n’est pas de l’amour.

Du Volume 35 : «Tu dois savoir que lorsque Nous aimons sans trouver personne qui Nous aime, notre Amour ne sait où se pencher pour être aimé en retour. Dès lors, il va errant, s’agite et délire, et s’Il ne trouve pas pour s’épancher un petit ‘‘je Vous aime’’ de la part de la créature, Il se replie en Nous – là où Nous gardons notre Centre d’Amour. Mais avec une peine qu’un esprit créé ne peut comprendre, les souffrances d’un amour qui n’est pas retourné sont inexprimables. Elles surpassent toutes les autres peines. Nous voulons toujours donner, Nous sommes toujours dans l’acte de donner, mais Nous voulons trouver la créature disposée à recevoir : un désir, un soupir…


Du Volume 35, 12 septembre 1937 : Jésus compare l’Être Divin qui languit de nous aimer à une mère sur le point d’enfanter et qui se sent prête à mourir si elle ne donne pas le jour à son bébé. Il ajoute :

 «Nous ne pouvons pas mourir, mais si Nous ne faisons pas connaître le Bien auquel Nous voulons donner naissance, notre Amour atteint de tels excès que, si les créatures le voyaient, elles comprendraient à quel point un Dieu peut aimer et combien elles Nous étouffent quand elles n’acceptent pas le cadeau que Nous voulons leur donner.

C’est pourquoi, quand Nous en trouvons une qui le reçoit, Nous confirmons le cadeau, Nous faisons la fête, Nous sentant victorieux par le Bien que Nous avons accordé. Et notre bébé délivré avec tant d’Amour, reçu par une seule créature, sera transmis à toutes les créatures, et par sa vertu générative va régénérer bien d’autres naissances, remplissant la terre. Nous aurons la gloire de voir le Ciel et la terre remplis de notre cadeau et de nos Biens, de les voir possédés par les créatures qui veulent les recevoir. 

Beau n’est-ce pas?  Et Il se sert de NOUS!»


Dans le Volume 35, 20 septembre 1937, Jésus parle des dons de Son Amour pour les créatures qui accueillent l’Amour Divin. Dieu leur révèle un nouvel arcane (mystère, confidence) et des secrets célestes de sa Divinité, les informant davantage sur la manière d’atteindre Son Pouvoir Divin d’Amour et les prodiges de ce Pouvoir pour celles qui vivent dans sa Volonté. Il dit qu’alors les créatures L’aiment à la manière que Dieu les aime de son Amour même. La Volonté Divine regarde les actes des créatures comme étant les Siens et Elle guide ces actes dans le Sein Divin de telle sorte que ces actes prennent leur place à l’intérieur de l’Amour Divin.


L’Amour Divin jaillit sans cesse pour se déverser dans les âmes sans jamais s’épuiser. Pour croître dans l’âme, la Volonté Divine attend une invitation amoureuse dans l’acte de la créature. Dans l’âme qui appelle cette Volonté en TOUT et qui est constante, Dieu déverse généreusement son Amour.


L’Amour Divin, l’Amour incréé de Dieu a besoin de se déverser. 

Dieu, dans Son Amour incréé, par besoin de se répandre, de se partager, a créé l’être humain à Sa ressemblance, à Son image. Il l’a créé pour l’aimer et pour être aimé en retour. Mais avant, Dieu a fait la splendide Création pour l’homme et, quand tout était prêt, Il a créé l’homme, lui infusant Sa propre image.


Jésus dit que l’âme qui vit dans Sa Volonté ‘magnétise’ son Créateur, tellement qu’Il ne peut plus Se détacher de Sa créature. Il met la créature dans la condition de se donner à Lui, de Lui donner Ses propres actes divins, Son Amour Divin qui surpasse tout, ne pouvant Se contenir. Dans leur élan d’Amour, les Trois Personnes Divines s’exclament : «Tu Nous as blessés, la force magnétique de tes actes Nous a attirés, tes actes Nous ont ravis et Nous ont fait les doux Prisonniers dans ton âme. Nous ferons pour toi l’équivalent de te blesser d’Amour, de te ravir en Nous et de t’emprisonner en Nous.» (Volume 33, 29 juin 1934)



Alors Dieu se dispose à aimer cette âme davantage avec un nouvel Amour.

Être aimé par Dieu et avec un Amour nouveau, c’est recevoir ‘‘le plus grand acte de Dieu’’ qu’Il peut faire à l’âme. Il dit que l’Être Suprême aime tous et toujours d’une manière universelle, et à ceci s’ajoute un Amour spécial et direct envers la créature qui accueille Son Amour Lui redonne cet Amour Divin.

Par cet Amour que la créature reçoit, elle acquiert des degrés de sainteté, et de là de gloire. Elle s’unit aux actes divins. Dieu est son témoin et Il va dire à tous ceux du Ciel et de la terre : «C’est vrai qu’elle M’a aimé et Je peux dire que Mon Amour l’a appelée et son amour a appelé le Mien pour que Nous nous aimions l’un l’autre.»


Les enfants de la Divine Volonté sont nécessaires en tant que ‘‘récipiendaires, déversoirs’’ de l’Amour Divin.

Qui aime Dieu dans la Volonté Divine met Son Amour Divin en sécurité. Et Dieu n’a pas la peine de voir Son Amour rejeté, plutôt comme signe que la créature a reçu cet Amour, elle répond à Dieu en Lui donnant son amour. Jésus dit que la créature qui vit dans Sa Volonté peut dire à Dieu qu’elle l’aime comme Dieu l’aime et que c’est là précisément la folie de l’Amour des Trois Personnes Divines qui veulent opérer et aimer dans la créature comme Elles opèrent et aiment en Elles- mêmes.


Jésus dit que si l’Être Divin s’abaisse ce n’est pas pour se perdre dans ce qui est limité. Il dit : 

« C’est plutôt pour élever la créature à l’infinité et lui donner de Nous-mêmes; sceller ses petits actes, même sa respiration et sa motion de notre Éternel Amour. En conséquence, Nous sentons en elle notre Éternelle respiration d’Amour et notre motion, qui ne bouge pas sans émettre de l’Amour. C’est pourquoi, toute la Création n’a été rien d’autre qu’un déversement d’Amour. Nous voulions Nous familiariser avec nos œuvres, et avec les créatures auxquelles Nous avions donné la vie, afin que Nous Nous aimions mutuellement d’un seul Amour. Ma fille, quelle souffrance de ne pas avoir été compris par les créatures, à cause de cela, Nous ne pouvons recevoir le réconfort de leur dire Qui Nous sommes, de Nous faire connaître; et que Nous ne sommes rien d’autre qu’Amour. Nous voulons donner de l’Amour, recevoir de l’Amour. Comme Je souhaite que tous sachent cela!»


Du Volume 12, 18 juillet, 1917 : Il dit encore : 

« Il est vrai que Je n’ai besoin de rien ni de personne et que Je peux tout faire par Moi-même. Cependant, pour vivre, l’amour a besoin de débouchés… J’aime tant les créatures que Je les veux unies à Ma Volonté pour les rendre fertiles (fécondes) et leur donner une vie d’amour; ainsi, mon Amour trouvera un débouché. J’ai fait les créatures seulement pour que mon Amour trouve en elles une issue et pour rien d’autre.»


En Dieu, en la Trinité, en les Trois Personnes, c’est un continuel mouvement d’amour, un amour immense, un amour qui déborde à l’extérieur. Jésus veut nous faire saisir la profondeur de cet amour. Il emploie des images, des symboles. Il veut tellement nous faire mieux comprendre à quel point nous sommes aimés. Il veut nous faire saisir les richesses de cet Amour Divin. Il veut nous montrer à quel point Dieu s’abaisse, jusqu’à mendier notre amour. Il nous invite à nous jeter dans Ses bras, pour Lui donner la joie de nous presser sur son Cœur, comme un berger qui caresse sa petite brebis.

Dans le Volume 30, 30 mai, 1932, Jésus dit que le but de la Création est de former la Vie Divine dans la créature. Jésus dit : 

«S’il n’y avait pas en Nous la certitude que Notre Volonté devait régner dans la créature afin de former Notre Vie en elle, Notre Amour brûlerait la Création et la réduirait à rien. Si Nous supportons et tolérons tellement, c’est parce que Nous voyons Notre but réalisé au-delà des temps



Pourquoi Jésus insiste tant?

Pourquoi veut-Il à tout prix nous faire saisir la profondeur, l’immensité de l’Amour divin? C’est parce que cette relation d’amour entre Dieu et chacun de nous, c’est le point central de la Création.

Jésus a dit à Luisa que la Création est la demeure de l’homme et que l’homme a été créé pour être la demeure de Dieu – donc nous sommes faits pour contenir cet Amour Divin.


Du Volume 27, 6 novembre 1929: 

«Maintenant, fille de Ma Volition, veux-tu savoir ce qui brise ma solitude au milieu de mes oeuvres si nombreuses? C’est la personne qui vit dans ma Volonté Divine. Elle vient au milieu de ce centre et elle me parle. Elle me parle de mes oeuvres, elle me dit qu’elle m’aime pour chaque chose créée, elle m’ouvre son coeur et me parle de ses secrets intimes; elle me parle de mon Divin Fiat et de sa peine parce qu’elle ne le voit pas régner. Et mon Coeur, en entendant cela, ressent ses propres peines.

Quand elle me parle, mon Coeur se gonfle d’Amour, avec joie, incapable de tout contenir, J’ouvre ma bouche et Je parle, et Je parle encore. J’ouvre mon Coeur et Je déverse mes secrets les plus profonds dans son coeur; Je lui parle de Mon Amour Divin comme étant le seul but de mes œuvres.

Et pendant que Je parle, Je ressens de la vraie compagnie, une compagnie qui parle, pas une muette; une compagnie qui me comprend, qui me rend heureux, et en qui Je peux Me déverser. Tout ce que Je t’ai dit de ma Divine Volonté, n’est-ce pas peut-être un déversement de mon Amour, une transfusion de Vie que nous faisons l’un dans l’autre, et que pendant que Je te parle, cela sert à nous entretenir et à former la compagnie la plus douce? L’âme qui vit dans ma Volonté est tout pour Moi… Je ne me sens pas seul...

Ma fille, ma Divine Volonté simplifie la créature, Elle la vide tellement de tout ce qui n’appartient pas à cette Volonté, que rien ne reste dans l’être humain qu’un complexe de simplicité (un ensemble de simplicité.) Simple est le regard, la parole, les manières, les pas; la marque de la divine simplicité peut être vue en elle comme en un miroir.

Alors, quand la Divine Volonté règne sur la terre, la prétention, le mensonge, qui peuvent être appelés l’origine de tous les maux, n’existent plus; alors que la simplicité, comme l’origine de tout vrai bien, sera la vraie caractéristique qui va démontrer que là règne la Volonté Divine. Il continue : Notre Amour pour l’âme qui se laisse dominer par Notre Divin Fiat est si grand que tout ce que Nous voulons que la créature fasse, est d’abord formé en Dieu-même, et ensuite passé en elle. Et puisque sa volonté et la nôtre sont UNE, elle garde notre Volonté dans son propre acte et elle nous le répète autant de fois que Nous le voulons. »


Approfondissons ce passage précédent.

Aussi, Jésus dit que lorsque la créature ne veut rien faire autre que ce qu’accomplit l’Adorable Majesté, l’Être Divin se sent doublement heureux. Il dit que ce n’est pas parce les Trois Personnes Divines ne sont pas heureuses puisqu’en Elles, le Bonheur est Leur Nature, mais parce qu’Elles voient la créature heureuse qui, par le Pouvoir de Leur Volonté, se rapproche de Leur ressemblance, Les aimant avec Leur propre Amour et glorifiant Leurs propres œuvres. (Volume 27, 6 novembre 1929)



Comprendre la relation d’amourentre Dieu et chacun de nous

et accepter d’en vivre pleinement, voilà notre raison d’être, le pourquoi de notre existence. Dieu nous a créés pour nous aimer comme Lui seul sait aimer, d’un Amour Divin. Et Il veut qu’on en arrive à aimer comme Lui aime, à l’aimer avec son Amour même. Il veut que Son propre Amour nous anime, nous remplisse tellement que nous devenions, comme Lui, un don d’amour pour nos frères et sœurs.


OH MON DIEU, TU M'AIMES TROP!

Mais pour y arriver, il nous faut d’abord nous laisser aimer par Dieu, accepter que son Amour se déverse en nous jusqu’à ce que nous en soyons remplis jusqu’au débordement. Et quand on devient envahi sous cet ‘‘avalanche d’Amour Divin’’, ça devient tellement fort, tellement puissant qu’on a envie de crier ‘‘Oh mon Dieu Tu m’aimes trop!’’ Alors qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qu’on doit faire? Eh bien, on redonne à Dieu tout cet Amour Divin qui nous envahit et on laisse cet Amour déborder en dehors de nous (comme un vase trop plein qui renverse), on répand cet Amour Divin autour de nous. Aussi on L’aime avec Son propre Amour Divin.

Nous avons été créés pour connaître Dieu, pour entrer en relation avec Lui, dans l’intimité des Trois Personnes Divines, et pour laisser Dieu nous aimer comme Il le veut et pour L’aimer en retour avec Son propre Amour. Aimer comme Lui aime, aimer non pas en étant seul, mais en communion avec toutes les générations du passé, du présent et de l’avenir. Et en arriver à dire comme cette personne – une vierge consacrée en France : ‘‘devant Dieu je suis la foule’’. C’est ça la fécondité spirituelle. C’est ça ‘‘avoir une vision globale’’. On ne vient pas seul devant Dieu, non. On porte toute l’humanité devant Dieu, ‘‘on est l’humanité devant Dieu’’.


Plus on entre en profondeur dans cette relation d’amour, toujours en union avec le Christ et en communion avec toutes les personnes du passé, du présent et du futur, plus l’humanité va se laisser attirer dans ce cercle merveilleux d’échange d’amour. Plus nos frères et sœurs vont être captivés, fascinés par la splendeur de l’Amour, tellement, jusqu’à vouloir entrer en ce ‘‘pas de danse’’, dans cet échange d’Amour continuel dans la Vie Trinitaire.


Comment y arriver? 

Comme St Paul nous le dit si bien dans une épître, nous sommes invités à nous laisser saisir par l’Esprit Saint, le laissant s’emparer de nous, le laissant nous prendre en Lui, pour que notre vie soit cachée avec le Christ en Dieu. (Col 3, 3)

Dieu sait ce qui est le mieux pour nous, c’est Lui qui nous a créés. Il veut notre Bonheur, Il veut pour nous la liberté, Il veut pour nous la noblesse, Il veut pour nous la dignité. C’est son appel sur nous du jour de notre baptême – nous sommes appelés à être prêtres, prophètes et roi. D’un côté, il y a les prêtres qui ont été appelés à célébrer l’Eucharistie et à administrer les sacrements, etc. D’un autre côté, il y a les baptisés qui sont appelés à être prêtres (prophètes et roi), souvent sans faire de ministère quelconque. En faisant quoi alors? 


Comment être prêtres, prophètes et roi?

Je dirais à la façon de la Grande Prêtresse, la seule vraie Prêtresse, Marie très Sainte, Celle qui a bâti sa demeure dans les Vouloirs du Père. (Hymne de l’Office des Lectures du 8 décembre de La Liturgie des Heures) Comme Elle, être prêtre intérieurement – dans l’âme, en étant dans le Christ, en vivant dans le Christ, en le laissant vivre en nous, Lui, le seul Grand Prêtre. Mais quelle est digne notre vocation! Ne voyons-nous pas quelle noblesse nous a été donnée le jour de notre baptême? 



Approfondissons le sens de notre baptême… 

Reconnaissons que Dieu veut pour nous le Bonheur, la liberté, la noblesse, la dignité. Dieu veut nous donner la plénitude de cette dignité de prêtres, prophètes et roi, cette dignité de véritables enfants de Dieu. Plus nous répondons à son désir, plus les ‘‘créatures vont revenir à la place, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu’’. (Ceci est compris dans le titre du livre : Le livre du Ciel, titre donné par Jésus Lui-même.)


Dieu, Lui, Il quête l’amour par DÉBORDEMENT. Lui, Il déborde parce qu’Il a besoin de le donner Son Amour. Il quête notre amour et Il veut qu’on l’accepte cet Amour Divin parce que ça déborde. Il veut recevoir un échange d’amour avec nous, parce que Son Amour veut se déverser, par surabondance, par un TROP PLEIN, Il ne peut pas ne pas nous aimer, c’est plus fort que Lui.

Jésus a dit à Luisa

«Ma fille si tu savais jusqu’où va Mon Amour pour l’âme qui vit dans Ma Volonté, tu m’aimerais tellement que ton coeur éclaterait de joie, et Mon Amour et ton amour te consumeraient, te dévoreraient par pur amour pour Moi.»


Dieu est en amour avec nous depuis toujours, de toute Éternité. Il est en amour par dessus la tête avec nous. Jamais personne ne peut nous aimer autant que Lui nous aime, et Il ne veut qu’une chose : Que l’on soit PLEINEMENT HEUREUX, HEUREUSE. 


Explorons le TRÉSOR extraordinaire, incroyable, ce Trésor qu’est Son Adorable Volonté pour ne plus avoir besoin de mendier des miettes d’amour.

Dans le Volume 19, 9 avril 1926, Jésus dit que le travail qu’accomplit Sa Volonté dans l’âme a l’empreinte de la joie et d’une fête durable.

 «Cette fête a commencé par Mon Fiat dans la Création, qui a été interrompu par la rupture de la volonté humaine avec celle de Dieu.

Lorsque l’âme laisse la Volonté Suprême opérer et dominer, la fête reprend son cours; et, entre la créature et Nous sont retrouvés les amusements, les jeux, les jouissances. En Nous, le malheur n’existe pas ni la peine. Comment pourrions-nous les donner aux créatures?

Si elles se sentent malheureuses c’est parce qu’elles manquent la Divine Volonté et se laissent enclore dans le petit champ de la volonté humaine. C’est pourquoi, lorsqu’elles retournent dans la Volonté Suprême, elles trouvent des joies, du bonheur, le pouvoir, la force, la lumière, la beauté de leur Créateur, qu’elles font siennes, sentent en elles une substance divine, naturelle, qui va jusqu’à leur donner des joies et du bonheur dans leurs peines. C’est pourquoi entre l’âme et Nous c’est toujours la fête; Nous plaisantons et Nous Nous réjouissons ensemble.»

Et au Volume 35, 22 mars 1938, Il dit : 

«De même que la Création a commencé dans un débordement d’Amour, Nous la terminerons de la même façon, avec nos enfants, par un jaillissement d’Amour. Ces enfants à Nous serviront la Gloire complète de toute la Création. Elle ne serait pas digne de Nous, si Nous ne recevions pas la gloire que les créatures Nous doivent pour toutes ces choses que Nous avons créées par Amour pour eux.»


Dans le Volume 16, 13 mars 1924 : Jésus exprime Sa joie à Luisa :

«Ma fille, comme c’est ravissant de voir la créature vivre dans Notre Volonté! Elle vit dans Notre rayonnement par lequel elle acquiert la ressemblance avec son Créateur. Elle devient tellement embellie et remplie de Nous qu’elle devient capable de prendre tout le monde et toutes les choses et de Nous les apporter; elle tire tellement d’Amour de Nous qu’elle devient capable d’aimer pour tous. Nous trouvons tout en elle : Notre Amour répandu dans toute la Création, Notre contentement et le retour pour Nos œuvres.»


LUISA souffrant de l’absence de Jésus, lui dit : «Je joins ma souffrance à l’intensité de ton Amour et, en joignant mon amour au Tien, je t’offre Ton propre Amour.»


Elle écrit ensuite : «Pendant que je priais ainsi, Il bougea en moi et me dit : 

Comme est douce et délectable à mes oreilles la note de l’amour ! Dis-la une autre fois, répète-la encore, réjouis mon ouïe de ces notes d’amour qui sont si harmonieuses qu’elles descendent jusqu’au fond de mon Cœur et rassasient tout mon Être». 


(Volume 9, 22 mai 1909) Répétons avec Luisa :

 «Je joins ma souffrance à l’intensité de ton Amour et, en joignant mon amour au Tien, je t’offre Ton propre Amour.»


LE CIEL - LE PURGATOIRE

Au Volume 34, le 12 juillet 1937, Jésus dit que si l’âme arrive au Ciel et n’est pas pleine jusqu’au bord avec l’Amour et avec la Volonté Divine, elle n’entre pas aussitôt au Ciel, mais elle va au Purgatoire pour remplir ces vides d’amour de la Volonté Divine au moyen de souffrances, de hâte, d’anxiété.

Lorsque l’âme est remplie et transformée par l’Amour et la Volonté Divine, alors elle s’envole vers le Ciel. Pour l’âme qui ne veut plus jamais faire sa volonté mais Celle de Dieu, la confirmation du Bien est anticipée avec une force irrésistible et l’âme ressent que l’Amour et la Divine Volition sont siens. La Vie Divine grandit sans cesse en elle. Dieu s’élance dans chacun de ses actes pour lui donner Son baiser, Son Amour et Il reconnaît que cet acte est le Sien, Il lui donne la valeur, le mérite comme si Lui-même avait accompli cet acte.

Il termine en disant : 

«Ah! Tu ne peux pas savoir ce que Nous ressentons pour l’âme qui vit dans Notre Volition. Combien Nous l’aimons! Nous voulons la contenter en tout, parce qu’en elle Nous trouvons réalisé le but de la Création. Nous centrons en elle toute la gloire que toutes les créatures Nous donnent et alors Notre Volonté complétée est toute pour Nous.» Jésus dit que Sa Volonté, c’est la plus grande chose qu’Il veut donner aux générations.


LA NOURRITURE DE LÂME


Dans le Volume 36, 18 décemebre 1938: Jésus dit :

«Vivre dans notre Vouloir, être aimés, cela est tout pour nous. D’autant plus que l’amour de nous-mêmes forme notre nourriture continuelle. Mon céleste Père génère sans cesse son Fils parce qu’il aime. En me générant, il forme la nourriture qui nous nourrit. Moi, son Fils, j’aime avec le même amour, et le Saint-Esprit procède ; avec cela, nous formons d’autres nourritures pour nous nourrir. Si nous avons créé la Création, c’est parce que nous aimons. Et si nous la maintenons avec notre acte créateur et conservateur, c’est parce que nous aimons. Cet amour nous sert de nourriture. Si nous voulons que la créature nous connaisse dans nos œuvres et en nous-mêmes, c’est parce que nous voulons être aimés et nous nous servons de cet amour pour nous nourrir. Nous ne méprisons jamais l’amour. Pourvu que ce soit de l’amour, il nous est utile, il nous appartient. Notre amour apaise sa faim en étant aimé. Ayant tout fait par amour, nous voulons que le ciel et la terre, et toutes les créatures, ne soient qu’amour pour nous. Et si tout n’est pas amour, la souffrance entre, qui nous cause le délire d’aimer sans être aimés.

            Notre Volonté est notre vie, l’amour est la nourriture. Vois à quelle noble et sublime hauteur nous voulons élever la créature qui forme en elle-même la vie de notre Volonté dans laquelle toutes choses, les circonstances, les croix, l’air même qu’elle respire se convertiront pour elle en amour afin de la nourrir, de telle sorte qu’elle pourra dire : La vie de votre Vouloir est à vous et elle est à nous, nous nous nourrissons de la même nourriture.

            Nous voyons alors la créature grandir à notre image et à notre ressemblance. Et ce sont là nos vraies joies dans la Création, être capable de dire : « Nos enfants nous ressemblent. » Et quelle ne serait pas la joie de la créature de pouvoir dire : Je ressemble à mon Père céleste ? C’est pourquoi je veux que la créature vive dans mon Vouloir, parce que je veux que mes enfants me ressemblent.

            Si ces enfants ne reviennent pas dans mon Vouloir, nous nous trouvons dans la condition malheureuse d’un père noble et savant, capable d’instruire tout le monde. Il est riche et doté d’une rare beauté. Mais ses enfants ne lui ressemblent pas du tout. Ils sont déchus de la noblesse de leur père. Ils sont pauvres, stupides, laids, sales au point d’en être dégoûtants. Le pauvre père se sent déshonoré dans ses enfants. Il les regarde et ne les reconnaît presque plus. Il les voit aveugles, boiteux, malades, et ils en arrivent au point de ne même plus reconnaître leur père. Ces enfants sont pour leur père une souffrance. Telle est notre situation. Ceux qui ne vivent pas dans notre Volonté nous déshonorent et sont pour nous une souffrance. Comment peuvent-ils nous ressembler s’ils n’ont pas notre Volonté ? Notre Volonté nourrit nos enfants avec notre propre nourriture qui forme en eux notre sainteté. Ils sont alors embellis de notre beauté et acquièrent la grande connaissance de leur Père. Notre Fiat parle dans sa lumière et leur raconte bien des choses au sujet de leur Père, jusqu’à ce qu’ils en deviennent amoureux au point de ne plus pouvoir vivre sans leur Père, et cela produit la ressemblance.

            Ma fille, sans ma Volonté, il n’y a personne pour les nourrir, personne pour les instruire, personne pour les former, personne pour les élever comme des enfants qui nous ressemblent. Ils sortent de notre demeure et ne savent pas ce que nous faisons, ni qui nous sommes, ni combien nous les aimons ou ce qu’ils doivent faire pour nous ressembler. Par conséquent, ils sont loin de notre ressemblance. Comment peuvent-ils être comme nous s’ils ne nous connaissent pas et s’il n’y a personne pour leur parler de notre Être divin ?»


Dans le Volume 16, 15 novembre 1923, Jésus dit que seulement si la Volonté Divine est dans l’âme, cette âme peut faire descendre l’Amour Divin sur la terre :

« …une volonté humaine ne suffit pas pour implorer cela, et moins encore pour blesser la Divinité; ça prend la Divine Volonté dans une âme avec laquelle cette âme puisse blesser son Créateur de divines flèches, de telle manière qu’Il ouvre les Cieux et laisse Sa Volonté descendre sur la terre.»


Il dit que pour l’âme qui laisse le Divin Fiat régner en elle, Son Amour n’est pas stérile, mais fertile, fécond. Elle ressent en elle-même la Puissance Créatrice de l’Amour Divin. Elle est mise dans les mêmes conditions que celles de Dieu, c'est-à-dire que Dieu se met ‘‘dans le pouvoir de la créature’’. Il lui donne tout, Il la fait dominer avec Lui dans Son Fiat. Il n’est pas satisfait s’Il n’a pas dit : «Je lui ai donné tout, Je n’ai rien d’autre à lui donner

Dans le Volume 34, le 25 juillet 1937, Jésus dit que la créature peut, par le Pouvoir Divin se donner à Dieu avec la plénitude de sa vie et Lui donner un amour total, un Amour divin. Si elle a des limites, la Divine Volonté y pourvoit afin que, ce qu’elle donne à Dieu – en amour et en vie, est total. Elle donne tout, il ne lui reste rien et l’Amour Divin est satisfait et payé en retour.

Dans Le Livre du Ciel, Jésus parle beaucoup de l’Amour Divin qui déborde et qui languit de se déverser dans nos âmes. Je termine par cette citation du 18 septembre 1938

«…J’emploierai tous les moyens d’amour, de grâce et de châtiment. Je toucherai tous les côtés des créatures afin de faire régner Ma Volonté. Quand il semblera que le vrai Bien est sur le point de mourir, il s’élèvera de nouveau plus beau et majestueux.»


Réf: PAULINE RANCOURT, vierge consacrée du diocèse de Sault Ste-Marie, Sudbury Ont.

Pauline est décédée le 25 octobre 2021.

Durant la journée elle a répété à plusieurs reprises:  

 «JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE ! »

Voir également :    Pauline Rancourt 


TON ORIGINE ÉTERNELLE

Catastrophe spirituelle 

L'origine de la catastrophe spirituelle est de ne pas connaitre son âme. 

La lecture des textes suivants t'aideront certainement à améliorer ta connaissance. 


Ton ÂME  a été créée par Dieu au Ciel "ab eterno" et ton CORPS a été conçu sur terre dans le ventre de ta maman. 


Étant donné que ton âme a été créée au Ciel, elle se SOUVIENT de son ORIGINE ÉTERNELLE.  Autrement dit, dans les fibres les plus profondes de ton âme (dans ton subconscient), tu te souviens de l'Amour infini de ton VRAI Père (et de ta VRAIE Mère puisque Dieu est Père et Mère en même temps) et c'est pour ça que, te rappelant de cette nourriture exquise que tu as déjà goûtée, la nourriture terrestre ne te suffit plus et, même plus, ton coeur aura toujours faim et soif de cette nourriture céleste, et ça, même si tu es pleinement rassasié(e). 


Tu dois comprendre que ta capacité de contenir cet AMOUR DIVIN en toi s'agrandira dans la mesure même où tu aimeras Ton Dieu davantage.  Jamais tu n'épuiseras l'Amour de Dieu pour toi puisque Son Amour est infini. (Extrait de l'invitation au cénacle du 29 janvier 1913).

L'UNION DE L'ÂME AVEC LE CORPS 

Séparé de l'âme ... le corps est sans vie

Pour améliorer notre connaissance de l'âme, voici un enseignement donné par Jésus à Soeur Marie Lataste:

L'UNION DE L'ÂME AVEC LE CORPS.

« Ma fille, je veux vous expliquer ce qu’on ne vous a jamais expliqué, à savoir: L’UNION DE L’ÂME AVEC LE CORPS, la manière dont l’âme anime et vivifie le corps.

« L’ÂME EST UN ÊTRE SPIRITUEL qui n’a ni corps, ni figure, ni couleur de telle sorte qu’elle ne peut tomber sous les sens. Elle est indivisible, parce qu’elle est spirituelle ; elle est le principe vital du corps: séparé de l’âme, le corps est sans vie. Or, comme Dieu est le vivificateur de toutes choses et que tout ce qui a vie l’a reçue de lui, l’âme vient de Dieu. Elle est donc éternelle dans son principe, puisqu’elle vient de Dieu ; elle est éternelle aussi dans sa fin, car elle ne finira jamais.

 (Note : Cette manière de parler paraît manquer d’exactitude : Marie Lataste, en disant que l’âme est éternelle n’entend point dire que l’âme n’a pas eu de commencement, puisqu’elle dit formellement qu’elle vient de Dieu, qu’elle a été créée par Lui. (Observations de la Commission nommée par Mgr L’Évêque D’Aire sur les Oeuvres de Marie Lataste). 

« DIEU A FAIT L’ÂME À SON IMAGE et l’a douée de qualités en rapport de ressemblance avec ses Attributs divins. L’âme pense, juge, connaît, veut, parce que Dieu veut, connaît, juge et pense. Elle a reçu une imitation de l’immensité de Dieu par son agilité qui lui fait parcourir en un clin d’œil toute l’étendue de la terre.

«  L’ÂME EST UN ESPRIT DOUÉ DE FACULTÉS, Dieu a donné à cet esprit un instrument pour l’exercice de ses facultés, c’est le corps dans lequel elle habite, qu’elle vivifie, qu’elle anime, qu’elle met en mouvement comme il lui plaît. Le corps a plusieurs membres qui ont chacun un usage particulier et qui sont tous animés par l’âme.

« L’ÂME EST INDIVISIBLE. Elle est aussi bien dans la plus petite partie du corps que dans la plus grande ; elle y est toute entière. Cependant il n’y a pas plusieurs âmes dans un seul corps ; il n’y en a qu’une, bien que le corps ait plusieurs parties.

« Voilà pourquoi quand un homme perd un de ses membres, un bras, une jambe, un œil ou une partie de lui-même, à moins que cette partie ne soit une partie essentielle, comme le CŒUR ou la TÊTE, l’âme demeure tout entière dans le corps, bien qu’elle n’agisse plus dans la partie qui a été enlevée ; si elle n’agit plus, c’est qu’il n’est plus uni avec le corps, et par conséquent n’est plus sous l’action de l’âme. L’âme habite dans tout le corps, mais elle a pour siège particulier la TÊTE et le CŒUR. C’est de là qu’elle répand sa vitalité dans tout le corps, qu’elle se rend présente dans toutes ses parties, qu’elle les vivifie toutes, qu’elle les met toutes en mouvement, qu’elle commande à toutes. Voilà pourquoi si on enlève la TÊTE ou le CŒUR à un homme, l’âme, qui n’a plus son siège principal, se sépare du corps, qui demeure sans vie.

« L’âme, pour user d’une comparaison, est comme un CERCLE, dont les rayons appartiennent au cercle et ne font qu’un avec le cercle ; toutes les facultés appartiennent à l’âme et ne font qu’un avec elle. » (Lettre no. 18, le 11 juillet 1842)


Comment Jésus parle à l'âme de Luisa 

JÉSUS FAIT SORTIR L'ÂME DE SON CORPS

Jésus fait connaître à l'âme ce qu'il veut faire et il fait sortir l'âme de son corps. Ceci peut arriver en un instant.  L'âme sort du corps d'une manière si soudaine que le corps lève pour suivre l'âme mais reste finalement comme s'il était mort.  L'âme, quant à elle, suit Jésus dans sa course et voyage dans l'univers:  terre, mers, montagnes et cieux, et elle termine dans les régions du Purgatoire ou dans l'éternelle Demeure de Dieu.


LE CORPS NE SENT RIEN DU MONDE EXTÉRIEUR

Quelquefois l'âme sort du corps plus calmement.  En fait, c'est comme si le corps se reposait en étant insensible et absorbé en Dieu.  Ensuite, quand Jésus part, l'âme essaie de le suivre partout où il va.  Dans chaque cas le corps reste comme pétrifié et ne sent plus rien du monde extérieur, même si le monde entier devait être secoué ou si le corps était transpercé, brûlé ou coupé en pièces.


RÉANIMATION PAR LE CONFESSEUR DE LUISA

Je peux dire que pour les deux manières, j'étais hors de mon corps et loin de l'endroit où Jésus m'avait prise.  Quand j'étais loin des limites de la terre, au Purgatoire ou au Paradis, et que je voyais mon confesseur venir chez moi pour me réanimer, alors, en un clin d'oeil et au commandement de Jésus, je me retrouvais dans mon corps.


OBÉISSANCE À SON CONFESSEUR

Jésus voulais ma parfaite obéissance à mon confesseur.  Les premières fois que cela arriva, je m'inquiétais, je m'agitais et j'étais anxieuse de revenir a mon corps à temps pour être disponible à mon confesseur quand il voudrait me réveiller.  Et je devais être obéissante ! Je confesse que je n'étais jamais en retard pour rentrer dans mon corps quand le confesseur m'attendait à mon petit lit.  Toutefois, si Jésus ne s'était pas hâté de ramener mon âme a mon corps j'aurais avec entêtement résisté à la voix du confesseur, puisque j'avais le choix de laisser Jésus, mon plus grand Bien ou de me soumettre à la voix de mon confesseur.  Je disais à Jésus:  "Je vais à mon confesseur qui m'appelle à l'obéissance, mais je reviendrai rapidement à mon Bien-Aimé, aussitôt qu'il sera parti.  Je te supplie de ne pas me faire attendre longtemps."


UN LANGAGE DE LUMIÈRE

Dans les deux cas, Jésus n'avait pas à parler à mon âme pour que je le comprenne.  À cause de la lumière qu’il communique à mon esprit, il me faisait comprendre directement ce qu’il voulait me signifier.  Oh! Combien nous nous comprenons quand nous sommes ensemble!


COMMUNICATION INTELLECTUELLE

Ce type de communication intellectuelle par laquelle Jésus se fait comprendre est très rapide.  Beaucoup de chose sublimes sont apprises en un clin d’œil… plus qu’on pourrait apprendre en lisant des livres le temps d’une vie.  Cette communication est si élevée et sublime qu’il est impossible à l’intelligence humaine d’exprimer en mots tout ce qu’une âme peut ainsi recevoir en un simple instant.


Oh! Quel sage et ingénieux professeur qu’est Jésus!  En un clin d’œil il fait apprendre beaucoup de choses que d’autres n’arriveraient pas à faire apprendre ne plusieurs années.  C’est parce que les enseignants de la terre n’ont pas cette puissance de communiquer leur science.  Pas plus qu’ils ne peuvent maintenir l’attention de leurs disciples sans qu’il y ait effort et fatigue.


 

TRANSFORMATION DE L'ÂME EN JÉSUS

Les voies de Jésus sont si douces, tendres et gentilles qu’aussitôt que l’âme découvre cela, elle se sent attirée à lui; et elle ne peut rien faire d’autre que de courir derrière lui à la vitesse maximum.  Sans le réaliser, l’âme se trouve transformée en Lui de telle manière qu’elle ne peut pas faire la différence entre elle-même et l’Essence divine.  Qui pourrait décrire ce que l’âme apprend dans ce moment de transformation.  Cela peut être décrit seulement par Jésus ou par une âme qui a subit cette transformation pendant sa vie et qui est parvenue à l’état de gloire parfaite.


 

DIFFICULTÉS DE L'ÂME QUI REVIENT À SON CORPS

Même si une âme revenue à son corps possédait la lumière divine et se sentait complètement absorbée en Dieu, elle aurait beaucoup de difficultés à dire comment on se sent quand on revient à son corps, plongé dans la plus sombre noirceur.  Son essai serait difficile et imparfait, sinon tout à fait impossible.


EXEMPLE 

Imaginons, par exemple, un aveugle de naissance qui, un beau jour, reçoit subitement la faculté de voir, et qui, dans un court laps de temps, voyage à travers l’univers et voit les choses les plus merveilleuses :  les minéraux, les végétaux, les animaux et les voûtes célestes parsemées d’étoiles.  Et supposons qu’après seulement quelques minutes, il est ramené à sa condition d’aveugle.  Pourrait-il vraiment communiquer, dans un langage approprié, ce qu’il a vu?  Ne risquerait-il pas de se couvrir de ridicule si, plutôt que de donner un bref aperçu de ce qu’il a vu, il essayait d’en donner une description détaillée.


 

Cette situation est similaire à celle d’une âme qui a voyagé partout sur la terre et au Paradis et qui, revenant à son corps, se sent comme notre aveugle retourné  à sa cécité.  Elle préfère se réfugier dans le silence plutôt que de parler, parce qu’elle a peur d’apparaître ridicule.


 

L'ÂME REVENUE À SON CORPS

L’âme qui revient dans son corps est triste et inconsolable; elle se sent dans la situation d’un prisonnier.  Elle languit de s’élancer vers sont plus grand Bien et elle est plus malheureuse que celui qui a perdu l’usage de la vue.   Elle aspire seulement à être unie à Dieu et n’a aucun désir de parler gauchement et d’une manière désordonnée de choses qui dépassent ses capacités humaines et charnelles.


UNE AUTRE MANIÈRE 

DONT JÉSUS PARLE À L'ÂME


LES PAROLES DE JÉSUS SONT À PEINE DE 4 OU 5 MOTS

Alors que l’âme est dans son corps, elle voit la Personne de Jésus apparaître comme un enfant ou un jeune homme, ou encore dans son état de Crucifié; et les Paroles qu’il dit atteignent l’entendement de l’âme.  L’âme, à son tour, parle à Jésus.  Tout se passe à la manière d’une conversation entre deux personnes.  Les Paroles de Jésus sont alors rares et d’à peine quatre ou cinq mots.  Très rarement parle-t-il longtemps.


 

PAROLE DE LUMIÈRE

Une simple Parole de Jésus produisait une Lumière intense en moi et laissait mon âme absorbée par une Vérité qui devenait mienne.  C’était un peu comme de voir un petit ruisseau qui rapidement devient une vaste mer.


 

JÉSUS S'AJUSTE AU LANGAGE DE L'ÂME

Si les sages du monde pouvaient entendre une simple Parole de Jésus, sûrement qu’ils resteraient stupéfaits, muets, confus et incapables de savoir quoi répondre.  Quand Jésus veut manifester une Vérité à un être, il se sert d’un langage approprié à l’intelligence de cet être. Il n’est pas nécessaire de chercher des mots spéciaux pour pouvoir communiquer des Paroles de Jésus à d’autres personnes.  On peut se servir des mêmes mots que lui.



D’un autre coté, l’âme se trouve embarrassée quand elle essaie de communiquer verbalement aux autres les vérités qu’elle a apprises par des communications intellectuelles.  Jésus s’adapte à la nature humaine.  En choisissant ses mots, il s’ajuste au langage et la capacité de chaque âme.  Quant à moi, une petite créature, je ne peux pas adéquatement communiquer ces pensées à d’autre sans risque d’errance.


 

Bref, Jésus agit comme un enseignant très sage et très doué qui possède des connaissances supérieures dans toutes les sciences.  Il utilise le langage compris et parlé par l’élève et, puisqu’il cherche la vérité scientifique, il enseigne pour être compris.  Sinon, il enseignerait d’abord le langage et, par la suite, les sciences qu’il veut communiquer.

 


Jésus, qui est toute bonté et toute sagesse, s'adapte à la capacité de l’âme d’une façon qui ne méprise ni n’humilie la personne.  À L'IGNORANT qui veut apprendre, il enseigne la vérité nécessaire pour atteindre la vie éternelle.  Et au SAVANT il communique ses Vérités d’une façon plus élaborée, son seul but étant d’être connu, apprécié et de ne priver personne de ses Vérités. (Livre du Ciel, Tome 1, p.121)   Lire la suite à la p. 125, items 3 et 4.)


Jésus te dit, à toi, aujourd'hui 

Avec le cadeau de la Divine Volonté, je m’en viens HABITER EN TOI et, tant que ta volonté humaine ne me chassera pas de ton coeur je vais rester en toi avec ma PRÉSENCE RÉELLE, pas juste une présence mystique.

VOIS-TU LA DIFFÉRENCE ? 

 JÉSUS DIT : Je vais rester RÉELLEMENT PRÉSENT EN TOI tant qu’il n’y aura pas D’OPPOSITION à ma Volonté Divine ... alors je vais transformer toute ta vie, tous tes actes, toutes tes prières ... je vais les transformer en quelque chose de DIVIN et là tu vas être capable de me rendre AMOUR DIVIN pour AMOUR DIVIN.

DIEU PRÉSENT EN TOI TE FAIT PRODUIRE DES ACTES DIVINS

La portée de ces actes divins est infinie et éternelle. Donc, entre ton âme et Dieu présent en toi, de nouveaux rapports s’établissent, il n’est plus seulement pour toi le Créateur dont tu dépens totalement et que tu adores, il est le BIENFAITEUR qui te convie à VIVRE FAMILIÈREMENT AVEC LUI ... qui te demande de Le recevoir chez toi et de lui offrir un amour comparable à celui dont il t’aime. Mais la plus belle de ses largesses est encore le DON qu’il te fait de Lui-même en daignant habiter dans ton âme et en y versant à  chaque instant Son Amour Divin.


DEVENIR HOSTIE VIVANTE

(très important)

Quelle merveille incroyable ! 

Jésus:   je suis là . . . je suis toujours là . . .


mais si vous n’ouvrez pas vos cœurs, je ne peux pas entrer, je ne peux pas installer le Royaume en vos cœurs, je ne peux pas installer le Royaume sur ma terre d’Amour, en conséquence je suis l’Amour qui ne peut pas aimer, c’est terrible! C’est une souffrance affreuse, l’Amour qui ne peut pas aimer. Ah! Je vous en supplie, ouvrez vos cœurs, ne tardez plus. Dans un coeur ouvert, je peux entrer, je peux aimer, je peux installer mon Royaume.


En un mot, mon Royaume c’est MOI qui prends toute la place.

Laisse-moi entrer … 

Laisse-moi aimer en toi … 

Laisse-moi prendre toute la place …

Et c’est Moi qui te convertira, qui te changera, qui te transformera. Avec ton cœur ouvert, plein de mon Royaume tu deviendras soleil d’amour, éclairant toute âme qui passera par là.


ALLEZ ...  ALLEZ CRIER MON AMOUR À TOUTE LA TERRE ! 

que mon Royaume est là, en vous, en chacun de vos coeurs ouverts.


VIVRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ c’est prendre Jésus en soi, se nourrir de Lui et devenir Lui … devenir Ses mains, Ses pieds, Ses yeux, Sa bouche, devenir TOUT LUI.


QUELLE MERVEILLE INCROYABLE !


Quand tu dis à Jésus « OUI » j’accepte, je te donne mon « OUI D’AMOUR » et bien là tu ouvres la porte … et Jésus peut alors faire le ménage dans ton âme pour la rendre transparente, enlever tout ce qui n’est pas de Lui. En effet, il y a un très grand ménage à faire dans ta « cabane intérieure » pour refaire un palais … un tabernacle sacré.


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Le sacrement de la Divine Volonté 


LE COMMENCEMENT ET LA FIN DE L’HOMME


C’est enfin le temps de te parler de ce que j’avais tant à cœur depuis longtemps. Comme c’est un sujet très délicat il faut y aller délicatement, surtout pour les débutants. Je vais donc mettre mes gants blancs pour te parler du SACREMENT DE LA DIVINE VOLONTÉ. Mais tout d’abord, voyons ce que Jésus dit à propos du commencement et de la fin de l’homme.


« Ma fille, j’écris dans ton âme la loi de ma Volonté et sur le bien qu’elle procure. Je veux d’abord écrire dans ton âme puis, petit à petit, te donner des explications. » (Livre du Ciel, Tome 16, le 8 novembre 1923)


« Ma fille, ma Volonté est tout et contient tout, elle est le commencement et la fin de l’homme. C’est ainsi qu’en créant l’homme, je ne lui ai imposé AUCUNE LOI et n’ai institué AUCUN SACREMENT; je lui ai donné UNIQUEMENT MA VOLONTÉ, cela étant plus que suffisant pour qu’il puisse trouver tous les objectifs à atteindre, non pas une petite sainteté, mais la SAINTETÉ DIVINE elle-même ... Si je lui ai prescrit des LOIS après des siècles et des siècles de création, c’est parce qu’il avait trahi son origine et, ainsi, perdu sa signification et sa fin.


« Voyant que, même avec mes lois, l’homme continuait de marcher vers sa ruine, j’ai institué LES SACREMENTS comme des MOYENS plus puissants pour le SAUVER. Mais que d’abus, de profanations! Ils sont nombreux ceux qui utilisent les lois et les sacrements pour pécher davantage et pour aller en enfer, alors qu’avec ma seule volonté, qui est le commencement et la fin, l’âme est en sécurité, élevée à la SAINTETÉ DIVINE et qu’elle atteint totalement la fin pour laquelle elle a été créée, sans le moindre danger de pouvoir m’offenser.


Ainsi, le chemin le plus sûr est ma SEULE VOLONTÉ. Les SACREMENTS eux-mêmes, s’ils ne sont pas reçus en harmonie avec ma Volonté, peuvent causer la condamnation et la ruine. Voilà pourquoi j’insiste tant sur ma Volonté parce que L’ÂME Y TROUVE TOUS LES MOYENS FAVORABLES et en reçoit tous les fruits. Sans ma Volonté, les sacrements eux-mêmes peuvent constituer des POISONS et peuvent conduire l’âme à la mort éternelle ». (Livre du Ciel, Tome 17, le 10 juin 1924)


ANNONCE DES FLÉAUX


« Ma fille, parce que je veux à tout prix former MA VIE dans la créature, j’use de tout mon art pour atteindre mon but et souvent, je suis obligé de recourir aux FLÉAUX, pour qu’elle se rende compte que je suis dans son âme  (Livre du Ciel, Tome 33, le 28 septembre 1935)


« Les fléaux et les destructions serviront à atteindre: « que MA VOLONTÉ en vienne à régner sur la terre.» Mais elle doit trouver la TERRE PURIFIÉE et, pour qu’elle le soit, les destructions sont nécessaires. » (Livre du Ciel, Tome 16, le 9 mai 1924)


 « Ma fille, comme nous avons notre petite fille au Ciel et sur la terre, il ne nous est plus nécessaire de détruire la terre comme la JUSTICE le voudrait et comme les créatures le méritent. Tout au plus des villes disparaîtront, la terre s’ouvrira en plusieurs endroits en faisant disparaître des places et des personnes; des guerres décimeront les créatures. Mais, par égard pour notre petite fille, à qui nous avons donné la MISSION de faire vivre notre Volonté sur la terre, nous ne détruirons pas cette terre. »  (Livre du Ciel, Tome 16, le 6 septembre 1923)


JÉSUS TE DIT AUJOURD’HUI :


« Dans la Divine Volonté MA PRÉSENCE est continuelle.»


Est-ce que tu comprends bien ce que Jésus promet ? On va dépasser ce qui a été vécu jusqu’à maintenant dans la tradition de l’Église. Jésus nous fait un CADEAU très, très spécial pour le troisième millénaire : MA PRÉSENCE va se prolonger, ma présence va être là aussi longtemps que tu vas accepter de VIVRE dans la Divine Volonté. Autrement dit, si tu acceptes de donner ta volonté humaine à Jésus pour qu’Il la sanctifie et la transforme, Jésus habitera ton ÂME PERPÉTUELLEMENT. C’est ça la grande transformation qui va se faire en toi.


TON ÂME deviendra la noble prison de Jésus. Dans le TABERNACLE, Jésus a une certaine joie d’être là, mais cette prison est froide et n’a pas de bouche pour lui dire : « Je t’aime, je t’adore, je te bénis, je te glorifie » tandis que si tu acceptes de vivre dans Sa Volonté, sa prison sera ton CŒUR, ton ÂME, ta PERSONNE. Ton âme deviendra un PALAIS pour Jésus et Sa Présence sera perpétuelle en toi ! Est-ce assez grand comme cadeau? Quelle merveille incroyable !


CE LANGAGE EST TROP FORT, QUI PEUT L’ÉCOUTER ? (Jn 6,60)


« OH! OUI! JE LE CONFIRME, MA VOLONTÉ EST UN SACREMENT qui surpasse tous les sacrements institutionnels ensemble. « LE SACREMENT DE MA VOLONTÉ agit d’une manière plus admirable, sans aucun intermédiaire, sans rien de matériel; il opère entre ma Volonté et la volonté de la créature. Les deux s’unissent et forment le SACREMENT » (Livre du Ciel, Tome 12, le 26 décembre 1919)


RÉFLEXION


Je suis bien consciente que ceci est une grosse affirmation difficile à comprendre pour certains. Il y a probablement des doutes qui viennent à ton esprit présentement, et c’est tout à fait normal puisque la manière de vivre dans la Divine Volonté c’est quelque chose de NOUVEAU. Je me permets de l’appeler LE DÉLUGE D’AMOUR pour notre temps… c’est un DON GRATUIT et il n’existera jamais un plus grand don que celui de la Divine Volonté ! Et, sais-tu quoi ? C’est une toute petite, LUISA PICCARRETA, qui a été choisie par Dieu pour t’enseigner ce DÉCRET DIVIN.



Est-ce que tu comprends jusqu’à quel point Dieu t’aime pour te donner un si grand cadeau qui est le DON DE SA VOLONTÉ ? En acceptant d’échanger ta volonté avec la Volonté de Dieu, ne serais-tu pas, toi-même, un choisi, une choisie de Dieu ? Penses-y bien !


Étant donné que le CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE, nous dit que L’EUCHARISTIE est la SOURCE ET LE SOMMET de notre foi catholique, et que tu viens d’apprendre que non, ce n’est pas l’Eucharistie, mais que c’est LA VIE DANS LA VOLONTÉ DIVINE qui en est la SOURCE et le SOMMET, il est normal que tu te poses des questions à ce sujet et, heureusement, c’est Jésus Lui-même qui va te répondre. En effet, il savait très bien que certains prêtres, religieux, laïcs consacrés et tous ceux qui liraient le Livre du Ciel, auraient de la difficulté avec ce nouveau langage incompréhensible pour un être humain, mais possible pour Lui. C’est pour cette raison qu’il est TRÈS IMPORTANT de lire très attentivement ce qui suit. C’est Jésus Lui-même qui te dit … à toi personnellement :


« Mon enfant, comme je voudrais que tu découvres ce que signifie VIVRE dans ma Volonté, qui, pour certains, est du domaine de L’INCROYABLE, mais sais-tu pourquoi? Parce qu’ils ne connaissent pas ma Volonté, ni les prodiges qu’elle veut, peut et sait faire dans la créature, par conséquent, ils croient qu’il est IMPOSSIBLE qu’elle puisse faire tout ce que je dis à son sujet, oh! Si tu savais que c’est si peu ce que je dis par rapport à ce que Ma Volonté peut faire. …/ C’est la CONNAISSANCE qui formera tes yeux pour voir et apprécier les MERVEILLES DIVINES qui s’y trouvent » (Livre du Ciel, Tome 35, le 6 mars 1938)


Voici une autre réponse de Jésus qui va t’aider à ouvrir les yeux de ton âme à ce sujet. C’est Luisa qui revient à la charge et dit :


LUISA: «Mon Bien aimé Jésus, est-ce bien d’une chose nouvelle dont tu parles, n’es- ce pas plutôt la vie mystique comme tu la vis dans tous les cœurs qui possèdent ta grâce? »


JÉSUS : NON! NON! Il ne s’agit pas de la vie mystique comme pour ceux qui possèdent la grâce sanctifiante sans que tous leurs actes soient identifiés à ma Volonté : ceux-là n’ont pas le matériel nécessaire pour former les accidents qui m’emprisonnent et me retiennent comme dans l’hostie. Quoi qu’ils possèdent ma grâce, je suis en eux en vertu de cette grâce, mais pas réellement comme dans l’hostie. »


Luisa dit : « Mon Jésus, comment se peut-il que tu vives réellement dans l’âme qui vit dans la Volonté ? »


« Ma fille, est-ce que je ne vis pas dans l’hostie Sacramentelle en toute vérité, avec mon Corps, mon Âme, mon Sang, et ma Divinité? Ceci vient de ce qu’il n’y a pas dans l’hostie de volonté qui s’oppose à la mienne. Si je trouvais dans l’hostie une volonté qui s’oppose à la mienne, je ne vivrais pas une vie réelle et durable en elle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les accidents sacramentaux sont consumés quand les créatures me reçoivent, parce que je ne trouve pas en elle une volonté humaine unie à la mienne, une volonté qui veut acquérir la mienne. À la place, je trouve une volonté qui veut agir, opérer par elle-même. Aussi, j’y fais ma petite visite, puis je pars.  (Livre du Ciel, Tome 16, le 5 novembre 1923)


ALLONS PLUS LOIN et voyons ensemble ce que Luisa expérimente, elle aussi, avec son confesseur qui a des doutes à ce sujet:


LUISA ET SON CONFESSEUR


« J’avais informé mon confesseur que Jésus m’a dit que la DIVINE VOLONTÉ se tient au centre de l’âme et qu’elle sera aussi au centre de nous au Ciel. Le confesseur, quant à lui, soutenait que c’était plutôt L’EUCHARISTIE qui est au centre de nous. » Jésus me dit :


« Ma fille, je me tiens au CENTRE DE VOTRE ÂME pour que la sainteté soit facile à réaliser et qu’elle soit accessible à tous, dans toutes les conditions, dans toutes les circonstances et n’importe où. C’est vrai que la Sainte Eucharistie est aussi au centre, mais qui l’a instituée? Qui a contraint mon Humanité à s’enfermer dans une petite hostie? N’est-ce pas ma Volonté? Ma Volonté a la SUPRÉMATIE sur tout.


« SI TOUT SE TROUVAIT DANS L’EUCHARISTIE, les PRÊTRES qui me font descendre dans leurs mains à partir du Ciel et qui, plus que quiconque sont en contact avec ma Chair sacramentelle, ne devraient-ils pas être les plus saints et les meilleurs? Cependant, plusieurs sont les pires. Pauvre de moi, comment me traitent-ils dans la Sainte Eucharistie ! Et les nombreuses âmes qui me reçoivent, même à tous les jours, ne devraient-elles pas être toutes des saintes si L’EUCHARISTIE était suffisante. En réalité … et cela est à faire pleurer … beaucoup de ces âmes restent toujours au même point : vaines, irascibles, pointilleuses, etc. Pauvre Eucharistie, comme elle est déshonorée !


« Par contre, on peut voir des mères qui vivent dans ma Volonté sans pouvoir me recevoir à chaque jour à cause de leur condition … non pas qu’elles ne le désirent pas … elles sont patientes et charitables, et dégagent la fragrance de mes vertus eucharistiques. Ah! C’est MA VOLONTÉ en elles qui compense pour mon très saint Sacrement !


«En fait, les sacrements produisent des fruits selon que l’âme est ajustée à ma Volonté. Et si l’âme n’est pas ajustée à ma Volonté, elle peut recevoir la communion et rester l’estomac vide, aller à confesse et rester sale. Une âme peut venir devant ma Présence sacramentelle, mais si nos volontés ne se rencontrent pas, je serai comme mort pour elle. MA VOLONTÉ SEULE produit tous les biens; elle donne VIE AUX SACREMENTS eux-mêmes. Ceux qui ne comprennent pas cela montrent qu’ils sont des BÉBÉS en religion. (Livre du Ciel, Tome 11, le 23 septembre 1913)


LA NOURRITURE PERMANENTE DE LA DIVINE VOLONTÉ


«Ma fille, ma Volonté contient tout mon Être et toute âme qui la possède me possède plus que si elle avait ma PRÉSENCE continuelle. (Livre du Ciel, Tome 16, le 24 juillet 1923)


« Ma fille, ma Rédemption vint en tant que REMÈDE pour l’homme, servant tel un médicament, telle de la nourriture pour les infirmes, les aveugles, les muets, pour toutes sortes de maladies; étant malades, ils ne savourent ni ne reçoivent toute la force contenue dans ces remèdes que je leur apportai pour leur bien : le SACREMENT EUCHARISTIQUE, que je leur laissai en tant que nourriture pour qu’ils soient en parfaite santé, beaucoup parmi eux le prenne, encore et encore, mais ils sont toujours malades. Pauvre nourriture de ma propre Vie, cachée sous les voiles des incidences du pain, combien de palais gâtés, d’estomacs indigestes, les empêchant de sentir mon goût; ne digérant pas toute la force de ma Vie Sacramentelle, ils restent infirmes et, étant des membres fiévreux dans le mal, ils la prennent sans appétit. C’est pourquoi je désire tant que vienne le ROYAUME du FIAT SUPRÊME, car, à ce moment-là tout ce que je fis en venant sur la terre, servira de nourriture à ceux qui sont en PARFAITE SANTÉ »


« L’âme qui possédera ma Volonté aura ma VIE en elle à jamais, lui servant de NOURRITURE PERMANENTE, non pas une seule fois par jour comme pour ma Vie Sacramentelle, mais elle se donnera continuellement … Le Règne de ma Volonté sera l’écho de la Céleste Patrie, car, bien que les bienheureux possèdent leur Dieu telle leur propre vie, ils le reçoivent même en dehors d’eux. Ce qui fait que, à l’intérieur d’eux ils possèdent la VIE DIVINE, à l’extérieur ils la reçoivent. 


Quel ne sera mon bonheur en Me donnant, en tant que Sacrement, aux enfants du Fiat Éternel et en trouvant en eux ma propre Vie ! Ma Vie Sacramentelle aura alors son fruit complet et, pendant que les espèces se succéderont, je n’aurai plus la douleur de laisser mes enfants sans la nourriture de ma Vie perpétuelle car, ma Volonté, bien plus que les incidences sacramentelles, maintiendra toujours la pleine possession de sa Vie Divine.


« Dans le Règne de ma Volonté, il n'y aura pas d'interruption d'alimentation, ni de communion, ce sera PERMANENT, et, tout ce que je fis dans la Rédemption ne sera plus de l’ordre du remède, mais de la joie, du bonheur et de la beauté toujours grandissants. C’est ainsi que le triomphe du FIAT SUPRÊME donnera le fruit complet au règne de la Rédemption.


« Ma fille, les SACREMENTS sont sortis de ma Volonté comme de nombreuses petites SOURCES mais chacune de ces petites sources agit SELON LES DISPOSITIONS DE CEUX QUI LES REÇOIVENT. Ainsi, à cause du manque de bonnes dispositions de la part des créatures, les fontaines des sacrements ne produisent pas les grands biens qu’elles possèdent… Elles reçoivent cette Vie mais ni les effets, ni la Vie de ton Jésus ne peuvent être vus en elles. Ainsi, chaque sacrement éprouve une tristesse parce qu’il ne peut voir dans toutes les créatures, ni ses fruits, ni les biens qu’ils contiennent. (Livre du Ciel, Tome 20, le 2 novembre 1926)


PRIÈRE DE CONCLUSION


Ô MON JÉSUS aide-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en Toi dans ta Volonté, que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de ta Volonté. Pacifie mon âme, fais en ton Ciel, ta demeure et le lieu de ton repos, que je ne te laisse jamais seul et que je sois bien livré à ton action en moi. 


ESPRIT D’AMOUR interviens en moi, afin qu’il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe, que je Lui sois une humanité de surcroît. 


ET VOUS PÈRE, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, ne voyez en elle que le Bien-Aimé en qui vous avez mis toutes vos complaisances. AMEN ! FIAT !


POUR LA PLUS GRANDE GLOIRE DE DIEU !

Nicole Boulanger

LE CHÂTEAU INTÉRIEUR - ou -  LIVRE DES DEMEURES

Le château intérieur ou livre des demeures -  Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)