Projet d'école

Dès septembre commencent les animations pédagogiques, en général des conférences. Il y eut des tentatives de relier ces demi-journées entre enseignants à la pratique professionnelle. Chaque enseignant doit participer à plusieurs animations chaque année.

Les leitmotivs sont les nouveaux programmes (théoriquement tous les cinq ans) et le projet d’école (tous les trois ans, conception et bilan). Ce projet doit reposer sur une analyse de la situation (évaluations CE2 et 6ème, CE1 maintenant).

Les collèges affinent les résultats en fonction de la situation professionnelle et familiale des parents, ce qui donne des comparaisons avec les résultats attendus en fonction de ces critères. Dans les écoles, le nombre moins élevé d’élèves rend les statistiques très aléatoires.

Au début, c’était un projet qui prédominait : une super-action à laquelle étaient censés participer tous les enseignants.d’école. On parlait alors d’un risque de mise en concurrence des établissements, notamment par la distribution sélective des crédits afférents à ces projets. Ces subventions sont devenues une peau de chagrin.

Maintenant, est demandé un ensemble d’actions visant à renforcer la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul, et validées par le conseil d’école. On mesure les différences entre écoles : certaines organisent des séjours annuels, bénéficient d’un équipement performant…

Les crédits de fonctionnement et les subventions varient énormément, ainsi que la considération portée à l’école. Certains maires ont reproché aux directeurs l’augmentation de la consommation de papier hygiénique, et ne les consultaient même pas pour la nomination d’une ATSEM (la personne qui aide l’enseignante en classe maternelle).

Quant aux demandes de matériel, le maire renvoie à la communauté de communes, le président de celle-ci à la réunion du conseil de communauté.

C’est souvent aux conseils d’école que le directeur est informé de la décision négative ou positive, ou généralement apprend que la question est à l’étude.

On ne peut pas parler de l’école mais des écoles tant les disparités sont criantes.