TH 3 Corps humain et santé
Partie 1 Comportements, mouvement et système nerveux
CH2 Cerveau et mouvement volontaire
Comment l'organisation du cerveau permet-elle de commander un mouvement ?
Activité : utilisation d'eduanat2, logiciel de visualisation d'IRM
Activité : Etude de cas
Le patient, pris en charge au Service des Urgences Cérébraux Vasculaires deux heures après le début des symptômes, présente une hémiplégie droite (paralysie du côté droit du corps : face, membre supérieur, membre inférieur). Chez ce patient, le réflexe myotatique est « intact » : son utilisation comme outil diagnostique n’a pas révélé de lésions médullaires. L'angiographie-IRM révèle une occlusion d’une artère sylvienne. Le patient a été thrombolysé à la suite de l'examen IRM. L'angiographie-IRM révèlera une recanalisation de l'artère obstruée, le traitement thrombolytique ayant été efficace.
*L'artère sylvienne est issue de la carotide interne, elle assure la vascularisation des hémisphères cérébraux.
Localisez la zone de l'AVC du patient 12212 (Monsieur X) à l'aide du logiciel Eduanat2
Lien vers l'image anatomique de l'IRM du patient 12212 2 h après son admission : ouvrir
Lien vers l'image anatomique de l'IRM du patient 12212 24 h après son admission : ouvrir
Image tirée d'Eduanat2
Exosquelette commandé
Plasticité cérébrale - Apprendre - Conférence de S. Dehaene
Le cerveau est composé de neurones et de cellules gliales assurant le bon fonctionnement de l’ensemble.
L’exploration du cortex cérébral permet de situer les aires motrices spécialisées à l’origine des mouvements volontaires.
Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui « descendent » dans la moelle jusqu’aux neurones moteurs. Le corps cellulaire du neurone-moteur reçoit des informations diverses qu’il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul neurone moteur.
Certains dysfonctionnements du système nerveux modifient le comportement et ont des conséquences sur la santé.
L’apprentissage ou la récupération de la fonction cérébrale après un accident reposent sur une capacité essentielle : la plasticité cérébrale.
- Observer au microscope des coupes de système nerveux central et/ou extraire, exploiter des informations sur le rôle des cellules gliales.
- Utiliser un logiciel de visualisation et/ou extraire et exploiter des informations, notamment à partir d’IRMf, afin de caractériser les aires motrices cérébrales.
- Recenser, extraire et exploiter des informations permettant de : comprendre et prévenir certains dysfonctionnements nerveux (par exemple : accident vasculaire cérébral, maladies neuro dégénératives, infections virales…) ; mettre en évidence la plasticité du cortex à partir de situations d’apprentissages ou de récupération post dysfonctionnement.