La vie se caractérise par la présence de cellule : entourée d'une membrane, contenant un cytoplasme et éventuellement un noyau (cellule eucaryote) avec du matériel génétique, c'est l'unité de base du vivant. On distingue des êtres vivants unicellulaires, et des pluricellulaires chez qui les cellules sont organisées en tissus et organes spécialisés. Plusieurs activités ou fonctions caractérisent la vie : la croissance, le métabolisme, la reproduction, la mobilité, la réaction aux stimulations extérieures... Une cellule peut se diviser en deux par mitose pour donner naissance à deux cellules filles identiques. La méiose est une division cellulaire qui forme des cellules différentes, avec moitié moins de matériel génétique, appelées gamètes qui interviennent dans la reproduction sexuée.
Dans le noyau des cellules eucaryotes, le matériel génétique est constitué d'ADN enroulé et compacté en chromosomes. Les cellules humaines contiennent 46 chromosomes (ou 23 paires). L'ADN est une macromolécule en forme de double hélice constituée d'une séquence de nucléotides A, C, T, G appariés (A-T C-G) qui porte l'information génétique. On appelle gène un fragment d'ADN qui peut s'exprimer après transcription en ARN et traduction en protéines. On compte environ 20000 gènes dans l'espèce humaine, répartis sur les chromosomes.
Lors de la fécondation, la fusion des gamètes rétablit la quantité de matériel génétique, chaque gène est présent en deux exemplaires sur les chromosomes d'une même paire. Pour chaque paire, un chromosome provient du père, un de la mère.
La séquence d'ADN peut subir des modifications de nucléotides, ou mutations, au hasard ou provoquées. Ces mutations sont à l'origine des différentes versions des gènes ou allèles et peuvent avoir des conséquences plus ou moins importantes sur l'expression des gènes et leur transmission. Les mutations sont source de diversité génétique et permettent l'apparition de caractères nouveaux, constituant un moteur de l'évolution des organismes vivants.
La biodiversité a évolué au cours du temps : l'étude des fossiles a permis de reconstituer une partie de l'histoire de la vie. Ainsi, des espèces (et des groupes entiers) ont disparu, d'autres sont apparues.
Lorsqu'un caractère transmis à la descendance, ou caractère héréditaire permet à un individu de mieux survivre (trouver à à manger, ne pas se faire manger, se reproduire), il procure un avantage sélectif et sera conservé : c'est la sélection naturelle. Les organismes vivants les mieux adaptés à leur environnement survivent et transmettent leurs gènes à leur descendance. Au cours du temps, la diversité des environnements terrestres et leurs modifications, couplés aux mécanismes du vivant et au hasard ont construit la biodiversité telle qu'on la connaît actuellement à partir d'un ancêtre commun.
La classification phylogénétique permet d'établir les relations de parentés entre les différents groupes d'êtres vivants, à partir de l'étude de leurs caractères en communs.
Une espèce regroupe des organismes vivants qui se ressemblent, et qui peuvent se reproduire entre eux, sur plusieurs générations. Les différentes espèces sont en relation entre elles et avec leur milieu de vie pour former des écosystèmes.
On distingue les organismes autotrophes (végétaux), qui produisent leur propre matière organique (sucres...) à partir de matière minérale (CO2, eau...) en présence de lumière par photosynthèse principalement, et les organismes hétérotrophes (animaux) qui ont besoin pour se nourrir de matière organique provenant d'autres êtres vivants.
Les végétaux sont ainsi des producteurs primaires de matière, et constitue la base de réseaux alimentaires : ils servent de nourriture au consommateurs primaires eux mêmes mangés par des consommateurs secondaires.
Les êtres vivants possèdent des membres et des organes adaptés à leur milieu de vie : branchies, poumons, trachées pour la respiration ; muscles pour la locomotion ; organes de l'appareil digestif pour l'alimentation, coeur et vaisseaux sanguins pour la circulation...