TH2 Les enjeux contemporains de la planète
Partie 1 De la plante sauvage à la plante domestiquée
CH1 L’organisation fonctionnelle des plantes à fleurs
Comment les structures d'une plante lui permettent de s'adapter à la vie fixée ?
Activités :
- Etude morphologique d'une plante, tige, feuille, racine ; observation de stomates, de cellules chlorophylliennes, de vaisseaux conducteurs de sève...
- Etude de coupes transversales et coloration ; voir ce site d'images d'histologie des plantes
- Mesure de surface foliaire avec Mesurim 2 (Fiche technique)
- Schéma de comparaison des zones de croissance
Par diverses caractéristiques, les plantes terrestres montrent une capacité d’adaptation à la vie fixée à l’interface sol/atmosphère, dans des environnements variables.
Les plantes développent de grandes surfaces d’échange, aériennes d’une part (optimisation de l’exposition à la lumière, source d’énergie, transferts de gaz) et souterraines d’autre part (absorption d’eau et d’ions du sol facilitée le plus souvent par des symbioses, notamment les mycorhizes).
Des tissus conducteurs canalisent les circulations de matière dans la plante, notamment entre les lieux d’approvisionnement en matière minérale, les lieux de synthèse organique et les lieux de stockage.
Le développement d’une plante associe croissance (multiplication cellulaire par mitoses dans les méristèmes, suivie d’élongation cellulaire) et différenciation d’organes (tiges, feuilles, fleurs, racines) à partir de méristèmes. Ce développement conduit à une organisation modulaire en phytomères, contrôlée par des hormones végétales et influencée par les conditions de milieu.
Conduire l’étude morphologique simple d’une plante commune mettant en lien structure et fonction.
Estimer (ordre de grandeur) les surfaces d’échange d’une plante par rapport à sa masse ou son volume.
Mettre en œuvre un protocole expérimental de localisation des zones d’élongation au niveau des parties aériennes ou souterraines.
Étudier les surfaces d’échange des mycorhizes, associations symbiotiques entre champignons et racines de plantes, déjà
observées en classe de première.
Réaliser et observer des coupes dans des organes végétaux afin de repérer les grands types de tissus conducteurs (phloème,
xylème).
Étudier et/ou réaliser les expériences historiques sur l’action de l’auxine dans la croissance racinaire ou caulinaire.
Établir et mettre en œuvre des protocoles montrant l’influence des conditions de milieu (lumière, gravité, vent) sur le
développement de la plante.