Grand prix du roman
de l'Académie française 2023

Les autres extraits de presse et critiques d'Une façon d'aimer sont ici


Remise du Grand prix du roman de l'Académie française

Ce roman " est dédié à la mémoire de mon père qui est parti en 1950 en Afrique. Je sais que ma mère le lit et le relit en disant : je retourne à Douala", a déclaré la lauréate après la proclamation du prix. " Ça ne supprimera pas le doute quant à la qualité de ce que j'écris. Mais j'ai derrière moi 30 ans d'écriture, et Dieu sait si c'est une merveilleuse reconnaissance", a-t-elle ajouté.

Académie Française Séance publique annuelle jeudi 30 Novembre 2023.mov

Proclamation du Grand prix de l'Académie française 2023

Séance publique du 30/11/23

Michel Zink

Cliquer pour voir l'extrait de la séance publique du 30/11/23 relative à la proclamation du prix

Cette autrice a été choisie au premier tour en rassemblant quatorze voix, contre six à Antoine Sénanque et quatre à Sarah Chiche. Ce jeudi 26 octobre, Dominique Barbéris a remporté le Grand Prix du roman de l’Académie française avec « Une façon d'aimer ». .../...

Elle succède au Mage du Kremlin, de l’Italo-Suisse Giuliano da Empoli. L’autrice Dominique Barbéris a remporté jeudi 26 octobre le Grand Prix du roman de l’Académie française avec Une façon d’aimer, fiction qui raconte une histoire d’amour à l’époque des colonies. .../...

L’autrice a remporté ce jeudi le plus vieux prix littéraire français pour son récit d’un amour dans la société coloniale de Douala peu avant l’indépendance du Cameroun .../...

« À son meilleur de grâce »

« Le nouveau roman d'une Dominique Barbéris plus que jamais en ces pages à son meilleur de grâce, d'élégance frémissante », a écrit Olivier Mony dans Livres Hebdo en avant-critique de cette œuvre où la narratrice s'interroge : « Est-ce parce qu'il ne reste plus aucune trace, aujourd'hui, de ce monde que le souvenir inocule en moi un secret et permanent chagrin ? » Gens de peu, vies comme passées à l'estompe. « Ils n'intéressaient plus personne. Petits, à Noël, ils n'avaient eu des oranges. Peut-être que c'était la province d'un autre âge. Peut-être qu'il n'y a pas de mots pour expliquer. Je ne sais pas pourquoi cela me cause aujourd'hui tant de chagrin. » Que reste-t-il de tout cela à la tombée du soir ? Trois fois rien, un bal perdu, quelques chansons, des vers d'André Hardellet. Une femme est passée. Doucement. .../...

Le jury de la Coupole confirme le choix des libraires de Nancy et du service culture du « Point » en décernant leur prix au roman « Une façon d’aimer » de Dominique Barbéris.


Une façon d'aimer, onzième roman de Dominique Barbéris, raconte l'histoire de Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années 1950, possédant la blondeur, le port de tête et la distinction de Michèle Morgan. Quittant Nantes, où elle a grandi dans un milieu modeste, elle suit son mari, muté au Cameroun – pays de naissance de la romancière Dominique Barbéris. Ce monde étranger, violent et magnifique, évidemment aux antipodes de sa province française, la subjugue.

À Douala, lors d'un bal de la Délégation, en 1958, elle rencontre Yves Prigent, administrateur civil à Yaoundé. « Vous dansez ? Elle s'excusa : Non, je danse très peu, je ne danse pas bien… » La voici pourtant, quelques instants plus tard, valsant au bras de cet homme un peu aventurier, en rupture avec cette « microsociété où les gens tournent en rond et s'observent ». Et elle accepte de longues promenades dans les rues de la ville. Mais la décolonisation est en marche, et la révolte gronde.

Madeleine, la provinciale, la bien élevée, la très comme-il-faut, aura-t-elle eu le courage d'une fièvre clandestine ? Dominique Barbéris nous offre, par petites touches délicates, impressionnistes, le magnifique portrait d'une époque, celle des années 1950, de la province bourgeoise française de l'après-guerre et de l'Afrique coloniale, d'une petite communauté d'Européens qui se replie sur elle-même, consciente de n'être qu'en sursis dans ce pays. Au-delà de cette captivante traversée des lieux et des époques, Une façon d'aimer capture et traduit, avec une immense subtilité, les silences éloquents qui fracassent, parfois, le cœur des femmes.. .../...

Le Grand Prix du roman de l’Académie française 2023 est attribué à Dominique Barbéris
Et c’est pour « Une façon d’aimer ».

Comme ceux de Françoise Sagan, comme ceux des vrais et bons écrivains, les romans de Dominique Barbéris exhalent une musique qui n’appartient qu’à elle. La mélancolie de ses mélodies déchire le cœur. Pourtant il ne se passe presque rien dans « l’Année de l’éducation sentimentale » ni dans « Un dimanche à Ville-d’Avray », presque rien non plus dans « Une façon d’aimer ». Vivant au Cameroun avec son mari et sa fille à la fin des années 1950, la belle Madeleine, tante de la narratrice, est troublée par un administrateur civil qui lui fait discrètement la cour. Mais c’est une provinciale timide et sage, peu loquace, pas aventurière pour deux sous, et son infidélité se bornera à quelques promenades dans les rues écartées de Douala avec son respectueux admirateur et sa petite fille dans sa poussette. Bientôt, le Cameroun s’ébrouant au sortir de la colonisation, les Français plient bagage et l’Afrique se résumera dès lors à quelques lettres et photos pâlies, enfouies dans un tiroir, reliques d’un amour mort-né. Madeleine pourrait prononcer la dernière phrase de « l’Education sentimentale », roman de Flaubert qui a beaucoup marqué Dominique Barbéris : « C’est là ce que nous avons eu de meilleur. ». .../...

Le grand prix du roman de l'Académie française couronne Dominique Barbéris.
Le grand prix de l'Académie Française attribué jeudi à Dominique Barbéris pour Une façon d'aimer (Gallimard) couronne un très bel écrivain dont on attendait depuis longtemps que son œuvre soit justement récompensée. 

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Il y a vingt ans, dans Le Figaro littéraire, Patrick Grainville écrivait à propos de Dominique Barbéris: «L'intrigue n'est jamais une finalité dans ses romans. Même quand il s'agit d'un tueur et de ses proies. Ce qui compte, c'est le timbre, la note, la touche (…). Tout l'art de la romancière est dans l'acuité de son regard. Précis, cernant détails, matières et nuances. Les variations du ciel captées à fleur de peau, les petites pluies poudreuses comme autant d'avatars de l'âme». Grainville avait repéré Dominique Barbéris dès 1996 lorsqu'elle fit son entrée en littérature avec La Ville, un roman «d'une perfection rare». Il évoquait son timbre, son phrasé, l'élégance de son écriture, son art de la nuance et de l'ellipse, la façon qu'elle avait de jouer avec l'ombre et la lumière, de déceler l'énigme contenue dans les jours et les gens ordinaires. Ce merveilleux touché, on le retrouve dans la douzaine de romans de Dominique Barbéris, née en 1958 au Cameroun, normalienne, agrégée de Lettres modernes, et bien sûr dans Une façon d'aimer.

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« Une façon d’aimer » suscite l'unanimité chez les critiques

Avec son nouveau roman, Dominique Barbéris a donc tiré son épingle du jeu parmi les trois finalistes dont Antoine Sénanque avec Croix de cendre (Grasset) et Sarah Chiche avec Les alchimies (Seuil). Barbéris a dédié son roman à son père, dont le décès en 2019 a provoqué l’écriture du livre. Au-delà du Grand prix du roman de l’Académie française, Une façon d’aimer a suscité une grande unanimité chez les critiques. Son roman a déjà remporté le prix des libraires de Nancy et a été également retenu pour les premières sélections des prestigieux prix Femina, Goncourt et Médicis qui seront décernés le 6, 7 et 9 novembre. .../...

La course aux prix littéraires est officiellement ouverte. Le Grand prix du roman de l’Académie française a été décerné ce jeudi 26 octobre à Dominique Barbéris pour son livre «Une façon d'aimer» (éd. Gallimard).

Dans ce livre de 208 pages, Dominique Barbéris, qui est née à Douala, dresse le portrait de Madeleine, une Bretonne discrète, réservée et mélancolique des années 1950, qui va suivre son mari au Cameroun. Là-bas, un soir, lors d’un bal à la Délégation, Madeleine va alors croiser le regard d’Yves Prigent et tomber sous le charme de cet homme séduisant et respecté, mi-administrateur, mi-aventurier.

«Une façon d'aimer» raconte cet amour naissant, à l'époque des colonies, et qui a marqué sa vie. Rythmé par plusieurs musiques, de Jacques Brel à Dalida, ce livre, le douzième de Dominique Barbéris, évoque «la force de nos désirs secrets et la grâce de certaines rencontres».  .../...

Plus vieux prix littéraire hexagonal, le Grand Prix du roman de l’Académie française a été décerné jeudi 26 octobre 2023 à Dominique Barbéris pour Une façon d’aimer (Gallimard). .../...

L’autrice, universitaire qui a enseigné à la Sorbonne, a écrit un roman d’amour qui se passe en partie à Douala, au Cameroun à l’époque coloniale, dédié à la mémoire de son père.

Dominique Barbéris, 65 ans, est une universitaire qui a enseigné les lettres pendant 40 ans à l’université de la Sorbonne à Paris.

Elle fait le récit de l’histoire retrouvée, au siècle suivant, d’un amour adultère à Douala peu avant l’indépendance du Cameroun. Ce roman « est dédié à la mémoire de mon père qui est parti en 1950 en Afrique. Je sais que ma mère le lit et le relit en disant : je retourne à Douala », a déclaré la lauréate après la proclamation du prix.  .../...

Le Grand prix du roman de l'Académie française attribué à Dominique Barbéris pour "Une façon d'aimer"

Les éditions Gallimard l'emportent pour la troisième année consécutive. .../...

L’autrice française a remporté cette récompense pour son livre « Une façon d’aimer », œuvre inspirée par sa propre vie et celle de son père. .../...

L’auteur a remporté le 26 octobre dernier le plus vieux prix littéraire français grâce à sa fiction "Une façon d'aimer". .../...

Avec Antoine Gallimard et Karina Hocine, mon éditrice