La Ville

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[2000] Arlea, 160 pages.

4ième de couverture

« Un soir pluvieux dans une ville de France. Les vies entr’aperçues nous laissent deviner les provinces endormies en nous-mêmes, mais que nous habitons. » 




[2000] Arlea, coll. « Arlea - poche», 156 pages.

4ième de couverture

« Un soir pluvieux dans une ville de province, au bord d’un fleuve. Des silhouettes se croisent. La vie est là, simple et tranquille. Les destins entrecroisés, entr’aperçus laissent deviner, au fil des rencontres et des monologues, des obsessions parfois saugrenues, l’échec, l’exil, la solitude sans amour, toutes les provinces reculées de nous-mêmes, qui nous habitent et que nous habitons sans toujours nous l’avouer.

De la pâtisserie Pasdeloup au parc Albert, du centre commercial aux lotissements de la périphérie, la géographie de La Ville dessine une province « essentielle », une province intérieure, qui se révèle au long de ce tendre pèlerinage. » 

« La Ville », de Dominique Barbéris.

Le Monde, 7 octobre 2010, Monique Petillon

Une ville de province, au bord d'un fleuve. C'est un soir de Toussaint, où, loin du tumulte de l'Histoire - en cette récente "fin de siècle" -, la bruine nocturne avive la conscience poignante de "l'insoutenable brièveté de la vie". Du parc Albert au salon de thé Pasdeloup, une polyphonie, orchestrée par un narrateur discrètement ironique, mêle soliloques et conversations feutrées dans un même regret d'avoir si peu vécu. C'est un double plaisir que de lire, quatorze ans après sa première publication, en 1995, le premier ouvrage de l'excellente romancière de Quelque chose à cacher (Gallimard, prix des Deux Magots 2008). Parce qu'une fine patine nimbe cette sensible évocation et parce que la précision subtile des détails (un parfum, un slogan, une chanson) l'ancre dans notre mémoire commune.

Dominique Barbéris, La Ville

Le Matricule des anges, Juin-Juillet 1996, Dominique Aussenac

La ville que décrit Dominique Barbéris, enseignante à Paris, est située sur les franges du monde; en province. Les heures y sont les mêmes pour tous, les saisons aussi qui égrènent un lancinant credo de petites joies, de grandes peines, avec parfois cinq à six minutes de retard. De la pâtisserie Pasdeloup au parc Albert, des berges du fleuve aux lotissements de la périphérie, la ville dessine une Carte du Tendre sur laquelle s'entrecroisent des destins, des vies zappées, des amours tues, des douleurs rentrées, des solitudes. Dominique Barbéris esquisse délicatement ces voiles de vies, ces rencontres, ces bribes de conversations feutrées, mortifères. Sa plume nous guide comme une caméra à travers cette ville des confins de l'âme. Un sentiment de vertige lentement envahit le lecteur et le fait vaciller comme un carroussel désuet. Cette ville, c'est la vie, c'est la mort . Écriture fine, lucide, poignante, terrible à l'image de cette pluie qui n'en finit pas de hacher précieusement ces pages.