La progression des apprentissages
Dossier #2 - Le territoire urbain / risque naturel
Dossier #2 - Le territoire urbain / risque naturel
Localisation d’une ville soumise à des risques naturels :
Situer la ville à l’étude dans son continent et son pays.
Situer, sur une carte du monde, des villes soumises à des risques naturels (ex. : Honolulu, Manille, Naples, Phuket, Port-au-Prince, Quito, San Francisco, Tokyo).
Caractéristiques d’une ville soumise à des risques naturels :
Indiquer le ou les types de risques naturels auxquels la ville à l’étude est soumise (ex. : séismes à San Francisco, éruptions volcaniques du Guagua Pichincha, séismes à Quito).
Indiquer une relation entre la localisation de la ville à l’étude et le ou les risques auxquels elle est soumise (ex. : San Francisco se développe sur un ensemble de failles dont la plus connue est celle de San Andreas; Manille est située sur le littoral d’une île d’un archipel volcanique et est exposée à plusieurs risques naturels : typhons provoquant des inondations et des glissements de terrain, éruptions volcaniques, séismes et raz de marée).
Expliquer des attraits pour la population de la ville à l’étude malgré l’instabilité associée aux risques (ex. : les dépôts volcaniques fertiles de la vallée de la Cordillère des Andes attirent la population autour de Quito; le climat méditerranéen et la qualité de vie en Californie attirent la population à San Francisco).
Établir le niveau de développement du pays où se situe la ville à l’étude (ex. : San Francisco est située dans un pays développé).
Établir l’importance proportionnelle de la population de la ville à l’étude (ex. : en 2008, Manille regroupe 14 % de la population des Philippines; San Francisco regroupe 20 % de la population de la Californie).
Aménagement d’une ville soumise à des risques naturels :
Indiquer des moyens utilisés pour protéger les citoyens de la ville à l’étude soumise à des risques naturels (ex. : constructions parasismiques à San Francisco, constructions sur pilotis et installation de digues pour éviter les coulées de boue à Manille).
Expliquer la situation de quartiers de la ville à l’étude selon leur exposition aux risques naturels (ex. : à Quito, le centre des affaires et les quartiers favorisés sont situés au nord de la vallée, loin du volcan Guagua Pichincha; les quartiers plus pauvres et les bidonvilles sont situés sur les pentes du volcan, où les terrains sont moins chers, et ce, malgré le risque d’effondrements causés par l’érosion et des coulées de boue, les lahars).
Indiquer des mesures de sécurité qui peuvent être prises par la ville à l’étude pour faire face aux suites d’une catastrophe (ex. : à San Francisco, les autorités ont préparé des plans d’évacuation des résidents et prévu l’installation de centres d’accueil pour les sinistrés).
Enjeu présent dans une ou des villes soumises à des risques naturels :
Indiquer des mesures de prévention mises en œuvre pour faire face aux risques naturels (ex. : concevoir des systèmes de détection pour les séismes, les éruptions volcaniques, les cyclones et les raz de marée).
Indiquer des conséquences d’une catastrophe naturelle pour la population de la ville à l’étude (ex. : en 1989, l’effondrement d’une partie du Bay Bridge, à San Francisco, a entraîné la mort de 42 personnes; le séisme a provoqué de multiples fuites de gaz et l’incendie de dizaines de bâtiments).
Expliquer la relation entre l’urbanisation et les conséquences d’une catastrophe naturelle pour la population des villes (ex. : plus les quartiers d’une ville sont densément peuplés, plus le nombre de personnes touchées par une catastrophe naturelle peut être important).
Expliquer la relation entre le niveau de développement économique du pays où se situe une ville et sa capacité à protéger ses résidents contre les risques (ex. : dans les villes de pays en développement, les ressources sont insuffisantes; peu de mesures sont prises pour parer aux catastrophes naturelles, ce qui est moins le cas dans les pays développés).