17 - Entrez dans le repos

Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos, ... (Hébreux 4:9-11)

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Ce texte de l'Epître aux Hébreux nous dit 3 choses:

1 - Il existe un repos, appelé "de sabbat" réservé au peuple de Dieu (aux chrétiens)

2 - Ce repos ressemble à celui que Dieu s'est offert après avoir créé le monde et tout ce qui s'y trouve

3 - Nous sommes invités à y entrer avec empressement.

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1 - Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu

Il s'agit bien-sûr d'un repos particulier. Tout le monde peut bénéficier du repos au sens classique du terme: cessation de travail ou de mouvement, quiétude, tranquillité. Ce repos classique est un repos physique, un repos du corps. Le repos que Dieu réserve à son peuple est d'une nature différente, c'est celui dont Jésus a parlé. Voici les propos de Jésus, rapportés dans Matthieu 11:28-30: "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger".

A ce texte, nous ajouterons les propos de l'Apôtre Pierre (1 Pierre 5:7): Déchargez-vous sur Lui (Jésus) de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous.

Il est clairement mentionné qu'il s'agit ici d'un repos de l'âme et non du corps. Nous imaginons facilement les bénédictions induites par la pratique de ce repos: paix intérieure, sérénité, maîtrise de soi... Nous apprenons comment rentrer dans ce repos: nous décharger sur Jésus de nos soucis, les lui confier, le laisser s'en occuper et nous charger du "fardeau léger" qu'il a pour nous. Il est bien évident que ceci n'est possible qu'en connaissant personnellement Jésus-Christ; nous comprenons pourquoi ce repos est réservé au peuple de Dieu. Celui qui ne connaît pas Jésus ne peut pas pratiquer cet échange avec lui. Lorsqu'il est question de nous charger du léger fardeau que Jésus a pour nous, comprenons bien ce que le Seigneur veut dire. Il demande à chacun de nous de ne pas avoir une vie inutile et stérile, mais d'apporter une contribution à l'accomplissement de son œuvre, selon nos capacités, qu'il connaît d'ailleurs parfaitement. C'est dans la prière et la communion avec le Seigneur, ainsi qu'à travers les circonstances de la vie, que nous pourrons discerner ce que Jésus attend de nous, sachant qu'il nous a fait cette promesse: "ce sera doux et léger", donc toujours à notre portée et même facile à accomplir. Les "instructions" de Jésus peuvent être simplement de rendre visite à un malade, d'offrir une Bible à un parent, de témoigner d'une expérience à un voisin, ou aussi de s'engager beaucoup plus loin dans le service de l'Eglise, mais toujours selon nos possibilités. Dieu nous a créés, il connaît nos capacités, il nous propose de laisser nos soucis et nos fardeaux et de nous occuper plutôt de ce qu'il a prévu de facile pour nous.

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2 - Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes

Il est bien-sûr fait référence à la création du monde racontée au début du livre de la Genèse. Dieu créa les cieux, la terre et tout ce qui s'y trouve en 6 jours et il se reposa le septième jour, dénommé le jour de Sabbat. Dieu a joui de son oeuvre 1 jour en s'arrêtant et en se "reposant", après 6 jours d'activité; il s'est reposé 1 jour sur 7, soit, pour faire un peu de mathématiques, environ 15% de son temps. Pourrions-nous entrer nous aussi dans le repos dont nous avons parlé ci-dessus 15 % de notre temps? Combien cela nous ferait du bien! 85 % du temps à vaquer à nos diverse occupations, dont celles que le Seigneur nous confie, et 15% du temps pour aller plus loin dans la communion avec lui, nous décharger sur lui de nos soucis et prendre en compte ce qu'il attend de nous pour la suite.

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3 - Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos

Cette exhortation est limpide, aucune explication n'est nécessaire. Empressons-nous de ne plus nous centrer

sur la création, . . . mais sur le Créateur

sur les problèmes, . . . mais sur Celui qui a la solution

sur nous-même, . . . mais sur notre Seigneur.