Pour l’UNSA, le projet des 1607 heures de la CABBALR, c’est NON!!!!
L'UNSA exprime son désaccord dans le cadre des négociations pour les 1607 heures, en raison du refus de nombreuses propositions spécifiques qui auraient permis de rétablir l'équité au sein de notre collectivité (telles que le travail sur écran, le secrétariat de direction générale et de cabinet, l'accueil du public en dessous du seuil défini par l'administration, etc.).
De plus, la mise en place de la compensation 3 a été privilégiée au détriment de la mise en œuvre de la loi du 27 janvier 2017 sur l'égalité et la citoyenneté, ce que déplore l'UNSA.
Nous sommes opposés à la compensation 3, qui implique la responsabilité sociale, sociétale et territoriale (RSST). Cette mesure crée une injustice pour différentes situations, notamment pour nos collègues qui sont responsables d'une famille monoparentale puisqu'ils ont moins de temps pour s'engager dans des activités associatives que, par exemple, les célibataires sans enfants.
Ces responsables de familles, qui sont principalement des femmes, ne pourront pas bénéficier de cette mesure.
En effet, la plupart sont au régime 39h avec rtt, et se verront supprimer 8 jours de congés, sans vraiment avoir la possibilité de travailler quotidiennement plus longtemps, le tout sans moyens supplémentaires pour payer les frais de garde induits.
Nous revendiquions la plus grande souplesse de répartition et d’organisation à la discrétion des agents afin de limiter les impacts sur la vie de famille. Nous n’avons pas été entendus.
De plus aucune réponse à nos courriers de contre proposition n’a été faite (courriers du 16 mars et du 16 mai), nous déplorons ce manque de considération.
Nous refusons donc ce protocole “1607 h” avec transparence et responsabilité dans l'intérêt des agents de notre collectivité.
Pour l’UNSA, la phase 1 du projet de direction, c’est NON!
Aujourd'hui, à Nœux-les-Mines, se déroule la clôture du CST du 16 juin.
À cette occasion, l'UNSA s'est opposée à la première phase du projet de direction. Nous refusons de soutenir une décision politique qui modifiera le fonctionnement des services, leur implantation géographique et les conditions de travail des collègues.
De plus, certaines directions générales ont déjà mis en œuvre leurs projets sans attendre la validation proposée lors du CST du 16 juin.
Notre principale préoccupation est et restera de limiter les conséquences négatives de cette mutation pour les agents.
Lors des échanges, nous avons souligné que le plus difficile était à venir, et que les mobilités induites par ces projets pourraient avoir des répercussions importantes sur la vie professionnelle et familiale des agents. Nous serons attentifs au déroulement et aux décisions prises lors des ateliers d'écriture du projet de direction au sein des services.
Il est essentiel de ne pas sacrifier la promesse de co-construction sur l'autel de la précipitation.