LE COMITE DE SOUTIEN

Le Comité de soutien à Jean-Marc Deperrois a été officiellement constitué le samedi 7 juin 1997.

Il a pour objet d'apporter un soutien moral et matériel à Monsieur Jean-Marc Deperrois, ainsi qu'à sa famille, afin de participer à la défense de leurs intérêts en engageant toute action appropriée et d'effectuer toutes diligences en vue de favoriser la réforme rapide de la Cour d'Assises.

Les principales actions du Comité, depuis sa création :

2015 - Refonte totale du site internet.

2014 - Création d'une page facebook.

2014 - Lettre à tous les députés à propos de "L'élément non débattu aux assises, mais dont la connaissance aurait modifié vraisemblablement le verdict", afin qu'un tel élément soit considéré comme "nouveau" lors d'une requête en révision.

2013 - Lettre au Président de la République pour l'alerter sur le refus systématique de la justice d'accorder la  révision. Copie de la lettre à tous les députés.

2011 - Adhésion à France Justice, et contacts avec d'autres comités de soutien

2006 - Création d'un site internet.

2003 - Publication du livre de Jean-Charles Camilleri, Président du comité, "Paroles d'innocence".

2001 - Contre-expertise des analyses chimiques demandées au Professeur Rosset, expert auprès de la Cour de Cassation.

1998 - Publication du livre d'Anne-Marie Deperrois "Erreur sur le coupable".

1997 - 1998, les années historiques:

              

              Madame, Monsieur,

              Jean-Marc Deperrois n’a pas bénéficié d’un traitement équitable dans tout son parcours de justice. Les analyses chimiques des cyanures avaient été menées à charge. Il a été fait obstruction à sa plainte pour le faux témoignage des époux Madeleine. Ses deux requêtes en révision ont été rejetées, alors qu'elles s'appuyaient sur des éléments prouvant son innocence, et sa requête à la Cour Européenne des Droits de l'Homme fut rejetée aussi. 

            La justice ne veut pas créer de précédent en acceptant de réviser un verdict, aussi contestable soit-il. Elle espère que le condamné se résignera et tournera la page. 

            Encouragés par l'extraordinaire ténacité de nos adhérents, nous appelons toute personne éprise de justice à dire "non" à ce déni de justice, et à la résignation devant l'inacceptable.

                Nous n'oublions jamais la petite Emilie, qui a perdu la vie, et le chagrin de sa famille. C'est aussi en pensant à elle, à sa famille, que nous demandons à la Justice de dire enfin la vérité sur ce qui est arrivé ce 11 juin 1994 au soir.

            Venez échanger avec nous; vous pouvez nous contacter en écrivant au comité de soutien à Jean-Marc Deperrois (BP 29 Gruchet-le-Valasse 76210) ou en vous connectant à notre page Facebook, ou en nous envoyant un email à comitedeperrois@gmail.com

Mieux encore, n'hésitez pas à  ADHERER AU COMITE  afin qu’ensemble nous tentions d'obtenir que justice soit rendue.

 

                                               Perrine Maillet, Présidente du comité depuis 2010        

         

  

Le rôle du comité de soutien

par son Président, Jean-Charles Camilleri, en 2009.

Jean-Marc Deperrois est innocent parce que les réactions de la chimie assorties du témoignage d'un infirmier le confirment, mais il est innocent d'abord parce qu'il le clame incessamment depuis 15 ans. Jamais sa protestation n'a varié ; avant le procès, pendant et depuis.

Mais c'est à son épouse qu'il doit la formation du comité de soutien.

Anne-Marie Deperrois lance un appel au peuple de France et plusieurs milliers de personnes entendent son cri. Elles lui écrivent des quatre coins du territoire. Elles sont de toutes les professions, modestes ou aisées, de droite comme de gauche, jeunes ou plus avancées sur la route du temps…. Elles doutent et veulent savoir. Beaucoup vont soutenir la famille Deperrois. Jean-Marc et Anne-marie seront extrêmement touchés par ces mains tendues d'hommes et de femmes qu'ils ne connaissent pas et qui souffrent de leur souffrance.

Mais pourquoi pareille compassion ? Aristote nous permet peut-être de comprendre :

" La pitié s'adresse à l'homme, qui sans être incomparablement vertueux et juste,

se retrouve dans le malheur non à cause de ses vices ou de sa méchanceté,

mais à cause de quelque erreur "

(Poétique, chap. 13)

On n'a pas toujours reconnu de légitimité à ce comité de soutien.

Comment pouvait-il oser parler d'erreur judiciaire quand une mère, présente sur de nombreux plateaux de télévision, venait dire sa douleur et réaffirmer sa conviction de la culpabilité de Jean-Marc Deperrois, être insignifiant et manipulateur à ses yeux ? Elle est sincère mais elle est aussi très malheureuse. Sa position nuit à son jugement.

Des émissions de télévision, réductrices et partiales, balaieront à sa suite le risque d'une erreur : celle de Christophe Hondelatte sur France2 en 2001, bourrée d'approximations ; celle de NT1 en novembre 2008, réalisée à la va-vite dans le but d'édifier le téléspectateur, à défaut d'essayer de l'informer. Cette dernière fait état d'un "implacable comité de soutien" qui aurait, sinon participé à des attaques contre la famille Tanay et ses soutiens, du moins accordé par ses prises de position une certaine légitimité à des actes méritant la correctionnelle, attribués à des " pro-Deperrois ".

Amalgame facile et humiliant ! Le comité de soutien est composé de femmes et d'hommes de conscience qui n'auraient jamais accepté d'ajouter au mal. Il suffit de lire ses écrits, d'éplucher son site pour connaître ses intentions réelles. Mais au fond ce qui lui est reproché, n'est-ce pas tout simplement d'exister et d'oser dire une vérité qui dérange ?

Le comité de soutien a collecté des fonds pour subvenir aux frais de justice en même temps qu'il a réuni des intelligences.

Des scientifiques, étonnés par certaines affirmations des experts chimistes dépêchés au procès de Rouen, ont examiné leurs analyses, et après avoir relevé bien des incohérences, les ont confiées au Professeur Rosset, autorité reconnue par différentes cours de justice.

Ce savant a pu constater que les expertises reposaient sur des "calculs justes", assortis de "conclusions totalement erronées". Ses réflexions feront l'objet d'une première demande de révision, rejetée par les magistrats qui n'y verront que ratiocination sur le thème déjà joué des analyses.

On devra également à un universitaire membre du comité de soutien la découverte de la formation d'ammoniac suite au mélange cyanure/josacine. Ses travaux recevront l'aval du CNRS, bientôt suivi par d'autres laboratoires prestigieux.

Ils seront à l'origine de la seconde demande de révision.

Voici en quoi a consisté l'action du comité de soutien, et des 3 équipes qui ont successivement assumé la tâche de l'organiser.