En août 1914, elle se réfugie en Espagne avec son compagnon Jacques Long.
Elle revient en france en 1915 pour aider les anarchistes à se soustraire à l'incorporation et propager l'antimilitarisme.
Alors qu'elle est réfugiée en Belgique, elle est condamnée à à la détention perpétuelle pour "intelligence avec l'ennemi".
En mars 1921, avec son compagnon, elle fonde le bureau international antimilitariste à la Haye.
Elle rentre en France et se constitue prisonnière le 10 avril 1922, en faisant appel du 1er jugement.
Sa condamnation est ramenée à 5 ans de prison pour "appel à la désertion".
Au juge qui l'accuse d'être antipatriote, elle répond :
"Empêcher la mort de jeunes français est un acte plus patriotique que de les y envoyer".
Graciée, elle est libéré en le 29 août 1924.