L'association

EN BLANC DANS LE TEXTE est le nom que s'est donnée une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret d'août 1901. Publiée au journal officiel du 16 décembre 2000, l'association En blanc dans le texte, fondée autour de l'œuvre de Jean Debruynne est centrée sur trois objectifs :

- promouvoir et sauvegarder l'œuvre de Jean Debruynne auteur, chroniqueur, scénariste et parolier et d'en favoriser la diffusion,

- faciliter la production d'actions scéniques et artistiques en particulier par et auprès des personnes qui n'y ont pas accès,

- soutenir les jeunes créateurs dans tous les domaines des arts.

Ainsi, ont été formulés dans ses statuts les objectifs de l'association par les membres fondateurs :

Noël Choux - Marie et Patrick Debruynne - Madeleine et Jean-Paul Lemaire - Francis Morane - Françoise Parmentier - Huguette et Michel Seyrat

En choisissant comme premier objectif de faire vivre l'écriture de Jean Debruynne, l'association En blanc dans le texte veut ouvrir un lieu de création. La meilleure fidélité à l'œuvre de Jean Debruynne c'est que tout doit toujours être à faire. Tout est toujours à créer, tout est toujours à imaginer et à inventer.

Le second objectif de l'association pose clairement la question de savoir pourquoi la parole d'un exclu pèse-t-elle moins lourd que celle d'un actionnaire ? Pourquoi la vie d'un naufragé de la galère vaut-elle moins chère que celle d'un milliardaire ?

En blanc dans le texte peut devenir un des lieux de résistance où la parole est rendue à ceux à qui on l'a confisquée.

Le troisième objectif de l'association est de révéler de jeunes créateurs non pas en vue de leur décrocher des oscars, des lions d'or ou des prix Goncourt mais en ouvrant des chantiers où ils pourront se mettre à jour eux-mêmes en mettant à jour un nouvel humanisme qui nous appellera à vivre. La création passe toujours par l'autre. L'association En blanc dans le texte doit devenir pour de jeunes créateurs, non le lieu du virtuel mais le lieu de la rencontre de l'autre.

Comme le propose Jean Debruynne :

" En blanc dans le texte aura toujours le goût de la vie à la bouche. Le cœur est fait pour être rempli et les yeux pour écouter. Tandis que maintenant la mondialisation ne cache plus ses ambitions où tout doit devenir une marchandise, la vie comme la mort, l'hôpital autant que l'école, l'Homme autant que les choses. Tout doit devenir rentable. C'est alors justement que le langage poétique cesse d'être un passe-temps pour devenir un acte de résistance. Pour inventer l'humain de notre humanité nous ne serons jamais trop que d'être ensemble.

C'est pourquoi l'association en blanc dans le texte ne peut être qu'un réseau. J'ai vu tout de suite en vous voyant que chacun d'entre vous cache une étoile au creux de sa main. Quand un réseau existe, l'espérance devient violente ".