MARIE
CO-RÉDEMPTRICE
EN CONSTRUCTION
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1) COOPÉRATION DE MARIE AVEC LES ACTES DIVINS DE JÉSUS
(Réf: Le Don de la vie dans la Divine Volonté dans les écrits de Luisa Piccarreta,
par le R. Père Joseph Iannuzzi, page 100)
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1) COOPÉRATION DE MARIE AVEC LES ACTES DIVINS DE JÉSUS
Il convient de noter l’importance que donne Luisa aux actes de la Vierge Marie dans le Fiat de Rédemption. Comme on l’a vu après le péché originel, la nature humaine est restée blessée dans son activité; 66 la participation de l’âme à l’opération éternelle de Dieu fut interrompue 67et les prérogatives qui accompagnaient cette opération furent retirées. Marie, cependant, qui fut conçue sans le péché originel, fut exempte de cette interruption et vécut continuellement dans lat Divine Volonté. 68 Seule créature à coopérer continuellement avec l’opéraion une et éternelle de Dieu durant son entière existence terrestre, Marie a obtenu au moment de son Immaculée Conception 69 la prérogative de posséder l’escorte des actes divins interrompus que Dieu établit pour tous les êtres humains,70 ainsi que le titre de « dépositaire » 71de toutes les vies et de tous les actes humains.
En prenant possession du Royaume de la Divine Volonté en « six étapes » qui « symbolisaient les jours de la création », et en prononçant son FIAT à la fin de chaque étape, Marie a passé le « TEST »72 auquel Dieu l’avait soumise. L’obéissance de Marie à la Divine Volonté devant cette épreuve a permis à Dieu de prendre son REPOS en elle et de commencer sa vie pleine, entière et parfaite en son âme. 73 Grâce aux mérites intemporels de l’Humanité de Jésus, Marie glorifia Dieu au nom de tous 74 et devint la « CO-RÉDEMPTRICE » chargée de la vie et des actes de tous les êtres humains.75 C’est de fait en raison de cette prérogative maternelle de générer toutes les âmes en son âme 76 que Marie disposa toutes les générations humaines pour l’Incarnation 77 de Jésus. Jésus et Marie ont ainsi achevé la tâche interrompue par Adam 78 d’englober les vies et les actes divins de toutes les âmes dans leur humanité respective, et ont établi en eux-mêmes le Divin Royaume. 79
LA GRÂCE DE BILOCATION DE MARIE
Jésus transmit à Marie tous ses actes divins afin que toutes les autres âmes puissent tirer d’elle leurs actes. 80 De fait, la Divine Volonté de Jésus était continuellement ‘FUSIONNÉE » à la volonté humaine de Marie, par quoi se produisit une sorte de BILOCATION DES ÂMES. 81 Cette bilocation de l’âme 82 de Marie est particulièrement accentuée dans la Passion de Jésus où Marie éprouva toutes les souffrances endurées 83 par son Fils. Tout comme la grâce de bilocation d’Adam, la bilocation de Marie s’étendait à l’âme 84 de tous les humains à sa conception; 85 son rôle de Mère de tous les vivants, dans l’ordre de la grâce, s’étendit à chacun de leurs actes en vertu de l’escorte des actes divins de Jésus qu’elle possédait. Les vies divines qu’Adam commença seulement à former, Marie les embrassa jusqu’à l’extrême limite des possibilités de l’être humain. Par la puissance de bilocation divine ses actes divins « répétés » multipliaient dans la création les vies divines « d’amour, de beauté, de puissance et de sagesse infinie »; les vies divines quelle possédait emplissaient le ciel et la terre, se multipliaient dans toute la création et actualisaient dans son âme les attributs 86 de Dieu. Mère de tous les vivants Marie intercède continuellement pour toutes les âmes et elle les aide en les cultivant, les guidant, les protégeant et les nourrissant dans leurs actes divins par la grâce de bilocation qu’elle a obtenue de Dieu.
66 – Tome 13, le 6 juin 1921.
67– Tome 23, le 10 novembre 1927.
68 – Tome 20, le 10 décembre 1926.
69 – La Vierge Marie dans le Royaume de la D.V » 6e jour et 20e jour.
70 – Tome 23, le 27 janvier 1928 et Tome 34, le 8 décembre 1936.
71 – Tome 23, le 27 janvier 1928 et Tome 17, le 1 mai 1925.
72 – Tome 17, le 8 décembre 1924.
73 – La Vierge Marie…. 7e jour.
74 – Tome 19, le 18 mai 1926.
75 – Tome 17, le 1 mai 1925.
76 – Tome 28, le 27 novembre 1927.
77 – Tome 17, le l mai 1925
78 – Tome 23,, le 11 mars 1928.
79 – Tome 16, le 6 décembre 1923.
80 – Tome 23, le 27 janvier 1928.
81 – Tome 11, le 9 mai 1913.
82 – Tome 15, 8 décembre 1922.
83 – Tome 19,, le 11 juillet 1926.
84 – Tome 35, le 9 août 1937.
85 – Tome 34, le 20 décembre 1936.
86 – Tome 36, le 15 août 1938.
2) LE VATICAN : NOTE DOCTRINALE SUR LES TITRES MARIAUX: MÈRE DU PEUPLE FIDÈLE, ET NON CO-RÉDEMPTRICE
Co-Rédemptrice
En ce qui concerne le titre «co-rédemptrice», la note rappelle que certains Papes «ont utilisé ce titre sans trop s’attarder à l’expliquer. D’une manière générale, ils l’ont présenté de deux manières précises: par rapport à la maternité divine, dans la mesure où Marie, en tant que mère, a rendu possible la Rédemption accomplie dans le Christ, ou en référence à son union avec le Christ près de la Croix rédemptrice. Le Concile Vatican II a évité d’utiliser le titre de CO-RÉDEMPTRICE pour des raisons dogmatiques, pastorales et œcuméniques. Saint Jean-Paul II l’a utilisé à sept reprises au moins, en le rapportant en particulier à la valeur salvifique de nos souffrances offertes avec celles du Christ à qui Marie est unie avant tout sur la Croix».
Le document cite une discussion interne de l'ancienne Congrégation pour la doctrine de la foi qui, en février 1996, avait examiné la demande de proclamer un nouveau dogme sur Marie «co-rédemptrice ou médiatrice de toutes grâces». L'avis du cardinal Ratzinger n’était pas favorable: «La signification précise des titres n’est pas claire et la doctrine qu’ils contiennent n’est pas mûre. […] On ne voit pas clairement comment la doctrine exprimée dans les titres est présente dans l’Écriture et dans la tradition apostolique». Plus tard, en 2002, le futur Benoît XVI s'était également exprimé publiquement dans le même sens: «La formule “co-rédemptrice” est trop éloignée du langage de l’Écriture et de la patristique et provoque ainsi des malentendus... Tout procède de Lui, comme le disent surtout les Lettres aux Éphésiens et aux Colossiens. Marie est ce qu’elle est grâce à Lui». Le cardinal Ratzinger, précise la note, ne niait pas qu'il y avait de bonnes intentions et des aspects précieux dans la proposition d'utiliser ce titre, mais il soutenait qu'il s'agissait d'un «TERME ERRONÉ».
Le Pape François a exprimé au moins trois fois une position clairement opposée à l'utilisation du titre de co-rédemptrice. Le document doctrinal conclut à ce sujet: «l’utilisation du titre de co-rédemptrice pour définir la coopération de Marie est toujours inopportune. Ce titre risque d’obscurcir l’unique médiation salvifique du Christ et peut donc générer une confusion et un déséquilibre dans l’harmonie des vérités de la foi chrétienne... Lorsqu’une expression nécessite des explications nombreuses et constantes, afin d’éviter qu’elle ne s’écarte d’un sens correct, elle ne rend pas service à la foi du Peuple de Dieu et devient gênante» (22).
Lire la suite... https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-11/note-doctrinale-ddf-titres-mariaux.html
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
«J'ai mieux compris les peines indicibles du cœur très pur de Marie, l'unique créature qui lisait et comprenait les douleurs intérieures, les souffrances de son divin fils, comment elle fut la seule à pouvoir mesurer ses peines, à saisir sa pureté et son innocence, à subir aussi le poids infini de l'ingratitude humaine qui l'accablait ; sans être coupable, elle vécut une existence de souffrance en union avec son Jésus très saint et obtint les grâces pour les pêcheurs coupables.
Dès que Marie eu consenti à l'incarnation du Verbe, plus jamais le plan divin ne s'effaça de son esprit. Son cœur de mère, broyé, contempla le martyr innocent et Divin.
La vie de cette vierge-mère fut la plus crucifiée après celle de Jésus. Sa constante méditation de l'avenir gardait toujours son âme déchirée en sa petite maison de Nazareth. Qui aurait pu soupçonne , à la vue de ces deux êtres si purs, mais vivant la même existence commune, qu'en réalité, ils supportaient au-dedans d'eux-mêmes le martyre le plus cruel en vue du salut du genre humain ! Oui, Marie a occupé une place immense dans la rédemption de l'homme. Que Marie est grande et combien nous lui sommes redevables !»
[...]
La passion de Jésus fut aussi la passion de Marie. Elle a été seule à comprendre ce cri de Jésus dans son abandon. La mesure de la douleur est celle de l'amour. La mesure de l'amour est celle de la grâce, et Marie fut pleine de grâce, d'amour et de douleur.
[....]
«La mission personnelle de Marie dans le mystère du salut est inséparable de celui de sa divine maternité comme l'est aussi le rôle rédempteur du Christ de son incarnation»
«Marie fut choisie parmi toutes les femmes pour que dans son sein virginal fut réalisée l'incarnation du Verbe divin et dès cet instant, elle, la toute pure, la Vierge-mère, celle qui a tout accepté avec amour et dans la plus haute soumission à mon Père, elle n'a pas cessé de m'offrir à lui en victime qui venait du ciel pour sauver le monde, mais en sacrifiant son cœur de mère à la divine volonté de ce Père bien aimé.
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Elle m'a nourri pour être victime, atteignant la suprême immolation de son âme quand elle m'a livré pour être crucifié. C'était un même sacrifice, le mien sur la croix et celui qui avait lieu dans son cœur. Marie m'a toujours offert au Père, elle a toujours rempli le rôle du prêtre ; elle immola toujours son cœur innocent et pur en union avec moi pour attirer des grâces pour l’Église
(6 AVRIL 1928)
«Pour ces derniers temps, destinés au règne de l'Esprit-Saint et au triomphe final de l’Église, était réservé le culte du martyre de la solitude de Marie, son épouse très aimée. Durant ce martyre, seule la puissance et la force de cet Esprit de Dieu ont pu la maintenir en vie. Marie, en effet, a vécu pour ainsi dire, miraculeusement et uniquement pour mériter les graces requises pour sa maternité en faveur de l'humanité. Elle a vécu pour donner son témoignage sur moi en mon humanité, comme le Saint-Esprit témoignait de ma Divinité. Elle a vécu pour être en quelque sorte l'instrument visible de l'Esprit-Saint dans l’Église naissante, tandis que l'Esprit-Saint agissait sur le plan Divin et tout spirituel. Elle a vécu pour fournir sa première nourriture à cette unique et véritable Église, et pour mériter dans le ciel les titres de Consolatrice, Soutien, Refuge de ses enfants.
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Cette étape de la vie de Marie, constituant pour son cœur une source d'amertume, quintessence du martyre, purification de son amour en même temps que source inépuisable de grâces et de miséricorde pour le monde est restée ignorée.
Au pied de la croix, naquirent tous ses enfants. Ma mort leur a communiqué la vie dans le cœur de ma mère ; mais avant de mourir Elle devait manifester cette maternité sur la terre, en achetant, par les souffrances de mon absence, une infinité de grâces présentes et futures pour ses enfants. Son titre de Mère de l'humanité, Marie l'a conquis par le martyre de sa solitude après ma mort. Le monde en a-t-il conscience ?...Marie a acheté des grâces pour tous et pour chacun des hommes»
VÉNÉRABLE CONCEPCIÓN CABRERA DE ARMIDA (surnommée LA GRANDE CONCHITA) (1862/1937)
«De même que les vertus de Marie sont restées cachées à cause de son humilité, par exemple à l'occasion de la Purification, puisqu'elle-même ne les extériorise pas, ainsi ses souffrances demeurèrent voilées. Ni plainte ni récrimination : elle les acceptait toutes, les accueillant toutes sans en perdre une seule , les aimant, adorant en elles la volonté de Dieu qui était sa vie. Cette adhésion à ma volonté adorable qu'elle pratiqua après mon Ascension, fut particulièrement intime, au cours de sa vie de souffrances sans nom, durant le martyre de mon absence et parmi les crucifiements de sa solitude. Adhésion, simplification, unification très élevée et très étroite de nos volontés, de mes vouloirs dans ses martyrs, soumission et parfaite conformité à mes désirs et à mes desseins de l'immoler, telle fut alors la forme de la vie de Marie. Telle fut son adhésion sublime, très sainte et divine qui la maintenait absorbée dans ma volonté qui la conduisait par les voies d'humiliation, de souffrance, de déchirement du cœur dan l'amour même. On ne peut pas apprécier en Marie son titre de Reine des Martyrs, parce que l'homme demeure très loin de comprendre son amour.»
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Marie est co-rédemptrice, Mère de la Rédemption parce qu'elle est la Mère de Jésus, Mère de «Yahveh qui sauve»