Roseraie

Présentation

  • Horticulteur : Jonathan David (avant 2013 - Claire Laberge)

  • Aménagée en 1976 lors des Jeux Olympiques, suivant l'idée de Pierre Bourque, concepteur : Gaétan Bilodeau ; agrandie en 1992

    • Concept d'aménagement original, comme une rivière de roses à travers les arbres et arbustes

  • La création du jardin a entraîné la création du Ruisseau fleuri ; déménagement des hémérocalles et des iris

  • Avant les rosiers se trouvaient au Jardin des vivaces (floribunda et polyantha) et au Jardin des arbustes (rosiers botaniques)

  • Section des rosiers anciens ajoutés en 1992

  • Taxons : 1 100 ; 10 000 spécimens

    • Famille - Rosacées - pommiers, pommetiers décoratifs, pruniers, cerisiers, pêchers, poiriers, fraisiers, framboisiers, aubépines, potentilles, etc.

  • Prix d'excellence de la World Federation of Rose Societies en 2003, pour sa beauté et sa diversité exceptionnelles

  • Deux sections :

    • Section ornementale

      • Rosiers buissons modernes non rustiques qui exigent une protection hivernale

      • Toile de polyéthylène et de plastique blanc qui conserve la température au-dessus de -4 degrés C

      • Comme une rivière de roses à travers les arbres et les arbustes ; grandes taches de couleur, massifs du même ton

      • Hybridations entre le rosier de thé provenant de Chine et les rosiers anciens et autres

        • Floraison remontante, grandes fleurs

          • Hybrides de thé

            • Premier rosier moderne - La France, en 1867.

            • Plus de 20 000 cultivars depuis 1867

            • Une fleur par tige

          • Polyantha

          • Floribunda

          • Grandiflora

          • Miniatures

    • Section des rosiers arbustifs sauvages, anciens et modernes rustiques

      • Organisation par collections

        • Rosiers botaniques (espèces) - quelque 140 espèces à travers le monde

          • Reconnu par l'American Public Gardens Association en 2008

            • Une collection de référence de 115 rosiers botaniques

            • En révision (depuis 2015) (et à déménager éventuellement)

              • collection à rebâtir à partir de semences de rosiers sauvages

          • Au Québec : Rosier inerme (R. blanda), Rosier arctique / Prickly Rose (R. acicularis), Rosier brillant (R. nitida), Rosier des marais (R. palustris), Rosier de Caroline (R. carolina), Rosier de Virginie (R. virginiana)

          • Les rosiers rugueux (Rosa rugosa) - d'origine du Japon et de la Corée, naturalisés au Québec (bord du St-Laurent)

          • Une seule floraison au printemps (non remontant)

          • Fleurs simples à cinq pétales, suivies de cynorhodons

          • Usage médicinal, cosmétique et alimentaire depuis l'Antiquité

            • Les Premières Nations consommaient les cynorhodons des rosiers sauvages (Vitamine C)

            • On peut faire des confitures et sirops à partir des cynorhodons, surtout des églantiers (R. canina) et des rosiers rugueux (R. rugosa)

        • Rosiers anciens

          • Cultivés dès l'antiquité à des fins médicinales, cosmétiques et alimentaires, entre autres

          • La collection du JBM est constituée de rosiers anciens rustiques à Montréal

          • Résultat d'hybridations naturelles, de mutations et de sélections

          • Fleurs doubles très parfumées, non remontantes

          • Premières roses cultivées à des fins ornementales

          • Certains servent pour l'extraction de l'essence de rose (3 kilos de pétales pour un gramme d'huile essentielle)

          • Classes de rosiers anciens

            • Gallica - de R. gallica (bassin méditerranéen), plus vieux rosiers cultivés

            • Damas - d'origine perse, hybride naturelle de R. gallica et R. phoenicia et/ou R. moschata, rose et blanc, divisés en quartiers, forme une coupe

              • Utilisé en parfumerie (Bulgarie, Turquie, Russie)

            • Alba - hybride naturelle de Damas et R. canina, blanc, crème, légèrement rosé

            • Centifolia - croisement de R.gallica, R. phoenicea, R. moschata et R. canina, 17e siècle, Hollande

              • Utilisé en parfumerie (Maroc, Grasse)

            • Mousseux - mutation de Rosa x centifolia, 1850-1870

            • Rosier de Chine - remontant, plusieurs couleurs dont rouge, arrivé en Europe vers 1800

            • Portland - croisement de Damas et Rosier de Chine, 1800, floraison pintemps et automne

              • Nommé pour la Duchess of Portland

            • Bourbon - de l'Île de la Réunion, alors l'Île de Bourbon, croisement de Damas et Rosier de Chine, couleur rose, remontant

            • Hybrides perpétuels - précurseurs des roses modernes ; plusieurs couleurs, grandes fleurs en coupe, longues tiges florales

            • Noisette - croisement de Rosier de Chine et R. moschata, début 1800s, grimpant

            • Thé - remontant, croisement entre R. 'Hume's Blush China' et R. 'Park's Yellow Tea-scented China' et Bourbon et Noisette

              • R. gigantea (rosier thé sauvage, odeur de thé) et R. chinensis - ancêtres de ces deux rosiers de Chine

              • Premier rosier thé - R. 'Adam', 1835

        • Rosiers modernes rustiques (hybrides)

          • Explorateur

            • Plaque à venir pour honorer Dr. Felicitas Svejda, hybridiseur, Ottawa, Canada

          • Parkland

          • David Austin (rosiers anglais)

            • Ressemble aux rosiers anciens, mais remontants, vaste gamme de couleurs

          • Kordes

          • Dr Griffith Buck

        • Plantes d'accompagnement (choisies avec un but spécifique, ex. insecticide)

          • Lavande, thym serpolet, origan, hysope, etc.

  • Pour combattre les ravageurs, qui sont nombreux pour les rosiers, on utilise la lutte intégrée (biologique)

    • Pas de pesticide ou de fongicide chimique, si possible, (maximum une fois l'an) réduction de 90% par rapport aux années passées

    • (Chaque semaine, traitement de bicarbonate de potassium mélangée avec du savon insecticide)

    • Scarabée japonaise

      • Kaoline (argile) en 2017, qui laisse un film blanc sur les feuilles, efficace, plus utilisé (2018)

      • Pièges, mais placés en dehors de la Roseraie

      • Trounce (peut-être)

    • Cécidomye (détruit les boutons floraux)

      • Kontos, appliqué deux fois à 10 jours d'intervalle en juin

    • Tache noire (bio-fongicides)

      • Fracture

      • Regaliamaxx (du lupin)

    • Voir Carnet horticole

  • Engrais - Fumier de poule deux fois l'an, au printemps et en juin ; fumier de cheval

  • Floraisons

    • les arbustifs à partir du 20 mai

    • les buissonnants modernes mi-juin, remontants en août et à l'automne

  • Faits divers

    • les milliers de cultivars actuels ont été engendrées par seulement 8 à 10 espèces parmi les 140 espèces existantes

  • Oeuvres d'art

    • Lion de la Feuillée, 1831,

      • Offert en 1992 par la ville de Lyon, ville jumelle, à l'origine sur le pont de la Feuillée sur la Saône, installé dans la Roseraie en 1994

        • Lyon considéré comme la capitale des roses

          • La rose est la fleur symbolique de Lyon

          • Le lion est l'emblème de Lyon

          • La Roseraie Internationale de Lyon dans le Parc de la Tête d'Or compte 30 000 rosiers, 350 variétés

    • First Jewel, bronze, Alice Winant, Roumaine (1928-1989), New York, 1973, installé en 1991

Plan de la Roseraie

Rosiers indigènes du Québec présents dans la Roseraie

Rosier inerme, Rosa blanda

Rosier arctique, Rosa acicularis

Rosier brillant, Rosa nitida

Rosier des marais, Rosa palustris