Negociations Salariales

Photo du site d'Etaples Sur Mer Transmisse par les organisation syndicales

Cette année 2022, les négociations salariales dans le Groupe Valeo prennent une importance particulière.

En effet devant les propositions de Valeo ,que nous pourrions considérer comme indécentes, les Syndicats de Valeo ont décidés de faire une intersyndicale.

Celle-ci a pour but de mettre la pression pour obtenir de meilleurs évolutions de salaire.

Dans ce cadre une action nationale a été organisé le Mardi 22 février 2022. Une heure de débrayage par poste.

La question à ce jour est, Valeo va-t-il changer ses propositions 2022?

Une proposition « indécente » jugent les salariés de Valeo

Publié le 23/02/2022 à 06:25 | Mis à jour le 23/02/2022 à Blois

120 salariés ont participé au mouvement à Blois.

Mardi 22 février, les salariés de Valeo ont débrayé partout en France. Selon les syndicats, à l’issue de la première réunion des négociations annuelles obligatoires (NAO), la direction a fixé l’augmentation des salaires entre 1,8 et 2 %, proposition qu’ils jugent « indécente ». Eux réclament une hausse entre 3 et 3,3 %. À Blois, le mouvement, relayé par la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et FO, a été très suivi sur le site de l’avenue de Vendôme. Sur les 270 salariés qui y travaillent, 120 ont participé à ce mouvement inédit chez l’équipier automobile. Une deuxième réunion des NAO est prévue demain.

https://www.lanouvellerepublique.fr/blois/une-proposition-indecente-jugent-les-salaries-de-valeo


Photo transmisse par les organisation syndicales.

Grève chez l’équipementier automobile Valeo à Reims

Mis en ligne le 22/02/2022 à 20:43

Les négociations annuelles obligatoires et la révision d’un accord de compétitivité motivent les grévistes.

Depuis ce mardi 22 février, le site rémois de l’équipementier automobile Valeo est touché par une grève à l’appel d’une intersyndicale Sud-Industries – CGT – CFDT, dans le cadre d’un mouvement national lié aux négociations annuelles obligatoires.

Un autre motif de mécontentement concerne l’accord de compétitivité signé il y a deux ans par les syndicats FO et CFE – CGC alors que le contexte économique était tendu. Cet accord s’est traduit par un gel des salaires et une réforme des acquis sociaux « dans un sens défavorable aux salariés », expliquent les grévistes (réduction de la prime de la médaille et des indemnités de départ en retraite, suppression des primes d’intéressement, baisse des subventions du CSE…). L’intersyndicale réclame la révision de cet accord en constatant qu’aujourd’hui, Valeo n’a jamais dégagé autant de dividendes pour ses actionnaires que depuis 2007.

Autre point de désaccord : des « erreurs de salaire » constatées depuis la mise en place de l’activité partielle il y a deux ans. Le CSE a voté la nomination d’un cabinet d’experts-comptables mais Valeo a contesté cette expertise (l’affaire doit être jugée en mars).

Certains sites Valeo se sont mis en grève lundi, pour toute la semaine (jusqu’à jeudi à Reims, pour cause d’activité partielle). Les grévistes rémois ne débrayent pas toute la journée, mais deux heures pour chacune des trois équipes.

https://www.lunion.fr/id344555/article/2022-02-22/greve-chez-lequipementier-automobile-valeo-reims