Journée de solidarité

JOURNEE DE SOLIDARITE

PRINCIPE

La journée de solidarité est fixée au Lundi de Pentecôte,c'est pour tout le monde le même jour ,plus simple à gérer.

Journée fériée payée

Donc pour verser cette côtisation il faut redonner une journée de RTT

Pour ceux qui travaillent

Journée Fériée payée

Travaille 8 heures et 7 heures partiront à la caisse de solidarité

Le delta sera payé en heures sup.Ce delta équivaut à plus de 3h

JOURNEE DE SOLIDARITE

Une partie des bénéfices de cette journée est prélevée par l'État, cet argent devait au départ être destiné aux handicapés, et a été étendu à l'aide envers les personnes âgées après la canicule de l'été 2003.

Depuis le 1er juillet 2004, les employeurs versent à l'État une cotisation dite « de solidarité autonomie » (0,3 % des salaires soumis à cotisations URSSAF), destinée initialement à financer les mesures préventives,

en contrepartie du droit de faire travailler leurs salariés une journée supplémentaire par an, qui est par défaut le lundi de Pentecôte, qui reste un jour férié mais d'un type particulier,

Le bénéfice résultant de l'écart entre les deux versements profite donc à l'entreprise.

Cette mesure a été plutôt bien appréciée par l'opinion publique au moment où elle a été annoncée (septembre 2003). Mais rapidement, l'opinion s'est inversée, notamment grâce aux travaux du CAL, Collectif des Amis du Lundi , et au vu du "grand bazar" causé chaque année par ce jour qui était devenu mi-chômé mi-travaillé. En effet, un grand nombre de sociétés avaient offert cette journée à leurs salariés ou avaient préféré maintenir le lundi de pentecôte chômé contre un jour de congé. On estime qu'en 2007, seulement 4 français sur 10 étaient au travail .

Le dernier gouvernement de Monsieur de Villepin, avait prévu de revoir cette loi en laissant plus de flexibilité aux entreprises et aux salariés quant à cette journée de solidarité. Début 2008, le gouvernement de Monsieur Fillon a annoncé qu'il laisserait le choix de la date aux entreprises, mesure qui avait été demandée par le CAL.

Sommes obtenues par l'État

2005 : 1,95 milliard d'euros

2006 : 2,09 milliards d'euros

2007 : 2,2 milliards d'euros

CI DESSOUS UN PEU D'HISTOIRE

La canicule européenne de 2003 est un évènement climatique d'ampleur exceptionnelle survenu de juin à août 2003 et qui fut marqué par de nombreux records de température au cours de la première quinzaine du mois d'août. Cette canicule a suivi un printemps et un début d'étémarqués par une sècheresse importante qui rappelle la sécheresse de 1976.

Dans certains pays, comme la France ou le Portugal, les conséquences sur les écosystèmes, la population, et les infrastructures sont importantes et provoquent une crise politique.

Les canicules en Europe, notamment celle de 2003, sont provoquées par l'installation d'un anticyclone sur l'Europe associé à un blocage de la situation.

Le continent européen est diversement affecté.

Les pays du sud sont particulièrement touchés : l'Italie (le nord surtout), l'Espagne et le Portugal. Dans l'Alentejo, au sud du Portugal, la température historique record de 47,3 °C est atteinte le 1er août.

Cependant, mise à part l'Andalousie (46,2 °C à Cordoue, 45,2 °C à Séville et 45,1º à Jerez) et l'Estrémadure (45,0º à Badajoz), c'est en Franceque les records de températures et la durée de la vague de chaleur sont les plus exceptionnels, d'après les relevés établis depuis 1950.

Selon Météo-France, des températures supérieures à 35 °C sont relevées dans les deux tiers des stations.

Des températures supérieures à 40 °C sont relevées dans 15 % des villes.

La Bretagne connaît son record de température, dépassant 40 °C.

À Auxerre, il y a eu 7 jours avec une température supérieure à 40 °C, 5 jours à Romorantin et 4 jours à Montélimar et Gourdon.

En France, le record absolu de l'épisode, concernant les stations principales, est pour Orange (Vaucluse) avec 42,6 °C, qui par conséquent ne bat pas le record national de Toulouse Cugnaux du 8 août 1923 de 44,0 °C (un record établi cependant avec des conditions de mesures différentes) et en 2003 40,7 °C 1.

Il a fait 43,1 °C à Décize dans la Nièvre, 43,9 °C à Saint-Géry dans le Lot et 44,1 °C à St-Christol-les-Alès et à Conqueyrac2,3.

À Paris, la température a dépassé les 39 °C, avec 9 jours de températures supérieures à 35 °C.

Les records de températures estivales moyennes de 1947 et 1976 sont battus.

La température record depuis les premiers relevés datant de 1873 est atteinte à Paris dans la nuit du 10 au 11 août :25,5 °C.

Selon Météo France, « cette période de canicule dépasse de très loin tout ce qui a été connu depuis 1873 par son intensité et sa longueur tant au niveau des températures minimales, maximales que moyennes ».

La canicule touche également le sud du Royaume-Uni, le Benelux, la Suisse, les régions de l'ouest et du sud de l'Allemagne, ainsi que leDanemark. Des températures records sont enregistrées comme 38,5 °C à Faversham au Royaume-Uni, 32 °C au Danemark 4. Dans ces pays, comme en Belgique, l'intensité du phénomène est moins sensible qu'au sud de l'Europe.

La canicule fait suite, ou s'accompagne d'autres paramètres météorologiques, qui bien que non exceptionnels, en amplifient les conséquences, comme par exemple une sécheresse printanière et de début d'été importante, en particulier en France, la plupart des départements subissant un fort déficit hydrique.

Ainsi, la pluviométrie de février à août est partout déficitaire par rapport aux moyennes, notamment dans le Centre-Est et la Corse où le déficit dépasse les 50 %.

Par ailleurs, la première quinzaine d'août, le 11 et le 12 août en particulier, a été caractérisée par des vents très faibles, ce qui a eu pour conséquence de limiter le renouvellement de l'air, et donc d'amplifier des pics de pollution à l'ozone (habituels à cette période de l'année).

Ce faible renouvellement de l'air est par ailleurs à l'origine d'un pic de pollution au dioxyde d'azote.

Différentes sources (Inserm, INSEE, INED) convergent aujourd'hui sur une estimation d'environ 15 000 décès en excès durant les deux premières décades d'août 2003.

Ce chiffre est établi en comparant le nombre de décès observé à un nombre de décès attendu calculé sur la base assez stable des nombres de décès observés à une période de la saison comparable lors des années précédentes.

Cet excès de décès a été observé très majoritairement chez les personnes âgées, représentant déjà la majeure partie des décès en période habituelle (hors vague de chaleur). Le groupe d'âge le plus atteint est celui des plus de 75 ans.

Il est également notable qu'à âge égal, les femmes ont connu une plus forte augmentation de leur mortalité durant cette période.

Dans l'urgence de cette situation de crise sanitaire, le nombre exact de décès directement liés aux fortes chaleurs a été sujet à controverses; le gouvernement a d'abord annoncé 3 000, puis 5 000 décès, et les projections élaborées par les entreprises de pompes funèbres ont fait état d'une surmortalité de 10 400 morts susceptibles d'être imputables à cette canicule.

Selon une première estimation de l'Institut de veille sanitaire (InVS) remise au ministre de la Santé, la canicule a fait 11 435 morts du 1er au 15 août.

Une étude de l'Inserm publiée le 25 septembre fait état de 14 802 morts5 (période du 1er au 20 août) soit une surmortalité de 55 %.

Les 11 et 12 août sont les plus meurtriers. Ceci pourrait être dû à un effet d'accumulation des jours chauds précédents, à des températures nocturnes très élevées ou à l'absence de vent, le manque de ventilation engendrant des pics de taux de dioxyde d'azote qui s'ajoutent à lapollution par l'ozone. Cependant, la relation entre le couple climat-pollution et la mortalité étant encore mal connue, aucune explication définitive n'a pour l'instant été donnée.

Les chambres mortuaires sont rapidement saturées, la chaleur importante ne permettant pas de conserver les dépouilles dans une pièce non réfrigérée. Un hangar réfrigéré dumarché international de Rungis, centre logistique de transport de marchandises agro-alimentaires dans la banlieue parisienne, est mis à disposition afin d'y entreposer temporairement les dépouilles. À la date du 24 août, en région parisienne, ce sont encore 300 corps non réclamés par les familles qui attendent une inhumation à Rungis et dans des camions frigorifiés à Ivry-sur-Seine.

Alors que les services de l'État s'étaient mobilisés au mois de juillet sur la question des incendies de forêts, ceux-ci tardent à prendre conscience du drame humain que la canicule est en train de provoquer. Les premières alarmes sont lancées par les responsables des services d'urgence dans les hôpitaux qui se voient débordés. Alors que la canicule s'estompe après le 15 août, les autorités françaises sont pointées du doigt pour la lenteur de la mise en route du plan d'urgence : le plan blanc. Le directeur général de la santé, Lucien Abenhaïm, démissionne. Le président de la République, Jacques Chirac, dont le silence est critiqué par l'opposition de gauche et d'extrême droite, s'exprime deux semaines après la fin de la crise, à son retour de vacances. Il nie la responsabilité de l'exécutif dans la tragédie et souligne le manque de solidarité entre citoyens, déplorant la dégradation du lien social, notamment envers les personnes âgées. Le président annonce notamment une révision des services de prévention et d'alerte, ainsi que des services de secours et d'urgence. Le monde médical et des soins répond de manière générale en réfutant la simplification et la déresponsabilisation.

Le 3 septembre 2003, Jacques Chirac et le maire de Paris Bertrand Delanoë assistent à la cérémonie d'inhumation au cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne) des 57 victimes parisiennes de la vague de chaleur exceptionnelle de début août dont les dépouilles n'ont pas été réclamées par des proches.

L'ampleur tragique des événements de l'été 2003 pose des interrogations sur la société française qui, en Europe, a la deuxième mortalité la plus importante pour les personnes agées après l'Italie (triste record Italien de 20 000 morts qui fut caché jusqu'en 2005).

Plusieurs dizaines de décès sont également dus aux incendies de forêt. Ainsi, le 12 août, au moins 24 morts sont à déplorer6.

Le chiffre de l'espérance de vie recule cette année-là en France, sur la première décimale (dixième d'année). C'est le premier recul enregistré depuis le début des Trente glorieuses.

La mortalité observée sur l'ensemble de l'année 2003 (en incluant l'hiver qui a suivi la canicule) a également été en excès de 15 000 décès par rapport à la mortalité attendue. L'excès de décès pendant la canicule n'a donc été ni compensé par une sous mortalité dans les 4 mois qui ont suivi, ni suivi d'une surmortalité persistante qui aurait pu résulter d'une fragilité accrue de la population. Selon un communiqué du 22 mars 2007 de l'INSERM, le nombre de décès du fait de la canicule 2003 s'élève à 19490 en France et à 20089 en Italie ; pour l'ensemble de l'Europe, il est de l'ordre de 700007.

Les écosystèmes