L'ostéopathie prend sa place dans votre traitement pluridisciplinaire d'orthodontie (appareillage, rééducation de la déglutition), mais aussi lors de choc dentaire (dent de lait devenant grisée et pouvant limiter la croissance de la future dent), libération des dents incluses ("dent ne voulant pas descendre"), et les troubles de la succion chez le nourrisson. (Problème de mise au sein, de prise du biberon, malposition linguale.)
LES BUTS :
- amélioration des fonctions ventilatoires naso-nasales
- libérer la charnière cervico-occipitale
- libérer l'ATM (articulation temporo mandibulaire)
- améliorer la posture linguale et la déglutition : améliorer les structures en lien avec la langue et la déglutition afin d'optimiser la rééducation et de modifier les fonctions masticatoire, articulaire, ventilatoire et la déglutition.
La prise en charge se fait :
- idéalement un mois avant le début du traitement d'orthodontie, puis périodiquement pour accompagner votre traitement ou aider votre rééducation lorsque votre enfant stagne et ne progresse plus.
- pour les chocs dentaires : quelques jours après le choc, lorsque la dent est moins sensible.
- dès que le problème de succion gêne l'alimentation du bébé, que la langue part de travers.
Les différentes phases de prise en charge orthodontique :
- vers 6/7 ans : La phase orthopédique pour faire de la place (durée souvent 6/8 mois) avec pose de gouttière, disjoncteur, quadhelix, piste de planas, système à bielle afin de favoriser le développement transversal de la mâchoire.
- vers 10/11 ans pour corriger les décalages et rotations ("On range les dents.") : traitement par multi-bagues ou autres traitements fonctionnels doux (activateur)
- après le traitement complet, gouttière de contention ou fil (mandibulaire ou maxillaire) afin de prévenir les récidives.
Un lien vers un site de décodage dentaire https://www.lartducoaching.com/single-post/2016/06/15/Chaque-dent-est-reliée-énergetiquement-à-un-organe
Pour mieux comprendre les troubles de l’ORALITÉ… Réflexe nauséeux, de la déglutition, vomissement/perte de poids, refus biberon ou sein, difficulté à mastiquer, les pathologies ORL et digestives hautes, un petit rappel anatomique s’impose :
L’INNERVATION SOMATIQUE DE LA PEAU
1. LA TETE
Elle se fait par des branches du plexus cervical (C1 - C2) et par certains nerfs crâniens.
11. LA FACE
-V1: pour la peau correspondant au frontal, à savoir le front, la paupière supérieure et
l'arête nasale,
- V2: pour la peau correspondant au maxillaire supérieur et au zygoma, à savoir le
reste du nez, la paupière inférieure et la lèvre supérieure,
- V3: pour la peau correspondant au maxillaire inférieur, à savoir la zone du collier et la lèvre inférieure, sauf le gonion (C2), et pour certains auteurs, la houppe du menton (C3).
12. LE CRANE
- V1: pour la peau correspondant au frontal,
-V3: pour la peau correspondant à la moitié antérieure du pariétal,
-C2: pour la peau correspondant à la moitié postérieure du pariétal et le territoire du
grand nerf occipital d'Arnold.
13. L'OREILLE EXTERNE
- V3: (nerf auriculo-temporal), pour le tragus et la portion ascendante de l'hélix,
- VII bis: (zone de Ramsay-Hunt), pour la conque et les zones voisines du tragus, de
l'anti-tragus et de l'anthélix, ainsi que pour le CAE et le tympan, ( le X, participerait à l'innervation de la zone de Ramsay-Hunt et même d'une petite zone rétro.
auriculaire)
- C2: pour la portion descendante de l'hélix, l'anthélix et le lobule.
2. LE TRONC
Elle se fait par les branches cutanées des nerfs rachidiens.
21. LA PARTIE POSTERIEURE
Le territoire correspond à une bande plus ou moins large, selon les régions, de la ligne médiane:
C1: pas de branche sensitive cutanée, C2:
grand nerf occipital d'Arnold, partie postérieure du crâne jusqu'en AR de l'oreille,
С3:
partie postérieure du cou, remontant un peu entre C2,
C4:
région du trapèze et sommet de l'épaule, (C2, C3 et C4 forment parfois un plexus)
C5 à D1: territoire en accent circonflexe formant un triangle (C3 - Acromion - D1), (les territoires de C5 à D1 sont parfois inexistants car recouverts par les nerfs adjacents).
D2: bande horizontale, allant jusqu'à l'acromion, en regard de D2, D3:
bande horizontale en regard de la vertèbre D3,
D4:
bande horizontale en regard de la vertèbre D4,
D5:
bande horizontale en regard des vertèbres D5 et D6,
D6:
bande horizontale en regard de la vertèbre D7,
D7:
bande horizontale en regard des vertèbres D8 et D9,
D8:
bande horizontale en regard des vertèbres D10 et D11,
D9:
bande horizontale en regard de la vertèbre D12,
D10: bande horizontale en regard des vertèbres L1 et L2,
D11: bande horizontale en regard de la vertèbre L3,
D12: bande horizontale en regard des vertèbres L4 et L5, et de la crête iliaque,
L1:
bande verticale située au niveau de l'ilium, en regard du moyen fessier,
L2:
bande verticale située au niveau de l'ilium, en arrière du dermatome L1,
L3:
bande verticale située au niveau de l'ilium, en arrière du dermatome L2,
L4:
bande horizontale en regard de l'articulation L4 - L5,
L5:
bande horizontale en regard de la vertèbre S1, (les territoires de L3 à L5 sont parfois inexistants car recouverts par les nerfs adjacents)
S1:
territoire en accent circonflexe en regard de S2,
S2:
territoire en accent circonflexe en regard de S3,
S3:
territoire en accent circonflexe en regard de S4 allant jusqu'au pubis,
S4:
S5:
territoire en accent circonflexe en regard de S5 allant jusqu'au scrotum ou vulve, territoire en accent circonflexe en regard du Coccyx allant jusqu'à l'anus,
Cx:
territoire circulaire en avant de la pointe du Coccyx,
(S1 à S4 forment parfois un plexus, S5 et Cx sont filiformes).
22. LA PARTIE ANTERIEURE
C1: pas de branche sensitive cutanée,
C2:(grand nerf occipital d'Arnold), gonion et région sous-mentonnière,
С3:partie antérieure du cou allant jusqu'au 1 er espace intercostal (EIC) inclus,
C4:région sus- et sous-claviculaire (jusqu'au 1 er EIC inclus) et deltoïdienne sup.,
D2:bande horizontale en regard de la 2 ème côte et 2 ème EIC,
D3:bande horizontale en regard de la 3 ème côte,
D4:bande horizontale en regard du 3 ème EIC et de la 4 ème côte, située au-dessus de la ligne intermamelonnaire,
D5:bande horizontale en regard du 4 ème EIC et de la 5 ème côte, située au-dessous
D6:de la ligne intermamelonnaire,
bande horizontale en regard du 5 ème EIC et de la 6 ème côte, située à hauteur de l'appendice xiphoïde,
D7:bande horizontale en regard du 6 ème EIC, de la 7 ème côte et du 7 ème EIC,
D8:bande en V en regard de la 8 ème côte, du 8 ème EIC et de la 9 ème côte,
D9:bande en V en regard du 9 ème EIC et du rebord costal, située au-dessus de l'ombilic,
D10: bande en V comprenant l'ombilic,
D11: bande en V partant du milieu de la crête iliaque, située entre l'ombilic et le pubis, D12: bande en V allant de la crête iliaque au-dessus du pubis, se prolongeant, sur le
côté, vers le grand trochanter,
L1: bande en V allant de l'épine iliaque ante-sup. à la symphyse pubienne, se
prolongeant, en dehors, vers le grand trochanter, et en dedans, sur la partie sup°-latérale du scrotum,
S3:territoire répondant au pénis et au scrotum ou au clitoris et à la vulve,
L2 à S5: innervant le membre inférieur.
INNERVATION SOMATIQUE DES MUSCLES
1 LA TETE
11. LA FACE
- VII, pour les muscles peauciers du visage,
- III, pour le muscle releveur de la paupière supérieure,
12. LE CRANE
- VII, pour le muscle occipito-frontal,
- V3, pour les muscles masticateurs (temporal, masséter, ptérygoïdiens int. et ext.)
13. L'OREILLE EXTERNE
- VII, pour les muscles auriculaires.
2 LE TRONC
C1:muscles droits et obliques de la nuque
C2:muscle peaucier du cou en partie (VII)
C2 - C3:muscles sous-hyoïdiens
C1 à C4:plexus cervical pour les muscles angulaire de l'omoplate et rhomboïde, pré-vertebraux cervicaux, et, seulement en partie, SCM (XI), trapèze (XI) et scalènes (C2-C8)
C1 à C6:nerf spinal (XI) pour les muscles SCM et trapèze en partie
С3 à C5: muscle diaphragme: centre phrénique
C5 à C8: muscle grand pectoral
C6 à C8: muscle grand dorsal
D1 à D12:muscles intercostaux et pré- et para-vertébraux thoraciques
D5 à L1: muscles de l'abdomen, grand droit, carré des lombes et diaphragme (partie musculaire)
INNERVATION VISCERALE ORTHOSYMPATHIQUE
GLANDE LACRYMALE MUQUEUSE NASALE, PALATINE ET NASO-PHARYNGÉE
Stimulus: excitations éveillantes
Centre myélomere C8 - D3
Neurone pré-gangl.Chaîne latéro vertébrale ortho-
Centre ganglion:GCS
Neurone post-gangl.:Plexus carotidien int.,ggl. sphéno-palatin, artère lacrymalePlexus carotidien ext., artère maxillaire int.
Fonction adrénaline:Diminution des sécrétions (vaso-constriction)
GLANDES SUBLINGUALE ET SOUS-MAXILLAIRE
Stimulus: Contact d'aliments sur la muqueuse orale
Centre myélomere:C8 - D3
Neurone pré-gangl: Chaîne latéro-vertébrale
ortho-S
Centre ganglion:GCS
Neurone post-gangl. Plexus carotidien ext., ggl. sous-maxillaire et
sub-lingual, artère linguale et faciale
Fonction adrénaline:Diminution des sécrétions
(vaso-constriction)
GLANDE PAROTIDE
Stimulus: Contact d'aliments sur la muqueuse orale
Centre myélomere:C8 - D3
Neurone pré-gangl: Chaîne latéro-vertébrale ortho-S
Centre ganglion:GCS
Neurone post-gangl. Plexus carotidien ext., ggl. otique, artère auriculo-temporale
Fonction adrénaline:Diminution des sécrétions (vaso-constriction)
LARYNX
Stimulus: Afférences de la muqueuse
Centre myélomere:C8 - D3
Neurone pré-gangl: Chaîne latéro-vertébrale ortho-S
Centre ganglion:GCS
Neurone post-gangl.Nerfs laryngés du X
Fonction adrénaline:Vasoconstriction
PHARYNX
Stimulus: Afférences de la muqueuse
Centre myélomere:C8 - D3
Neurone pré-gangl: Chaîne latéro-vertébrale ortho-S
Centre ganglion:GCS
Neurone post-gangl.RCG (chaîne ≥ cervicale) vers le X
Fonction adrénaline:Vasoconstriction
TRACHÉE, BRONCHES ET POUMONS
Stimulus: Excitations éveillantes et nociceptives et exercice physique
Centre myélomere:D2 - D6
Neurone pré-gangl: RCB et chaîne latéro-vertébrale ortho-S
Centre ganglion:Ggl. dorsaux supérieurs D2, D3, D4
Neurone post-gangl.Nerfs pulmonaires du para
Fonction adrénaline:Broncho-dilatation, vaso-dilatation
ŒSOPHAGE
Stimulus: Réplétion et contact de la muqueuse digestive
Centre myélomere:D2 - D6
Neurone pré-gangl: RCB et chaîne latéro-vertébrale ortho-S
Centre ganglion:GCI Ggl. dorsaux supérieurs.
Neurone post-gangl.Rameaux œsophagiens du para
Fonction adrénaline: Diminution du péristaltisme, du tonus des m. lisses et des sécrétions
ESTOMAC
Stimulus: Réplétion et contact de la muqueuse digestive
Centre myélomere:D5 - D9
Neurone pré-gangl: RCB nerf grand splanchnique
Centre ganglion: Ggl. cœliaque (Px solaire)
Neurone post-gangl.Plexus gastrique
Fonction adrénaline: Diminution du péristaltisme, du tonus des
m. lisses & des sécrétions, contraction du pylore
PARASYMPATHIQUE
GLANDES LACRYMALE, MUQUEUSE NASALE, PALATINE et NASO-PHARYNGEE
Stimulus:Irritation muqueuse lacrymo-nasale
Centre crânien:Novau lacrymo-muco-nasal (VII bis)
neurone pre gangl:Gd nerf pétreux (VII bis)
centre ganglion: Ganglion sphéno-palatin
neurone post gang: V2
fonction acetylcholine: Augmentation de la sécrétion des larmes et des glandes nasales
GLANDES SOUS-MAXILLAIRE ET SUBLINGUALE
Stimulus:Contact d'aliments sur la muqueuse orale
Centre crânien:Noyau salivaire supérieur (VII bis)
neurone pre gangl:Corde du tympan (VII bis)
centre ganglion: Ganglion sous-maxillaire et sublingual
neurone post gang: Nerf lingual (V3)
fonction acetylcholine: Augmentation de la sécrétion salivaire et vaso-dilatation)
GLANDE PAROTIDE
Stimulus:Contact d'aliments sur la muqueuse orale
Centre crânien:Noyau salivaire inférieur (IX)
neurone pre gangl:IX (Nerf de Jacobson) et nerfs petits pétreux
centre ganglion: Ganglion otique
neurone post gang: Nerf auriculo-temporal (V3)
fonction acetylcholine: Augmentation de la sécrétion salivaire etvaso-dilatation
LARYNX
Centre crânien: Noyau moteur du X (CPE)
Neurone post-gangl.:X (nerfs laryngés)
PHARYNX
Centre crânien: Noyau moteur du X (CPE)
Neurone post-gangl.:IX et X(Plexus pharyngien)
TRACHEE, BRONCHES ET POUMONS
Stimulus: Stimulation muqueuse
Centre crânien:Noyau moteur du X (CPE)
neurone pre gangl: X
centre ganglion:Plexus pulmonaire
neurone post gang: Paroi du poumon et bronche (plexus intra-muros)
fonction acetylcholine: Broncho-constriction: augmentation des sécrétions
ŒSOPHAGE
Stimulus: Hausse de la pression
centre cranien: Noyau moteur du X (CPE)
neurone pre gangl: X
centre ganglion: Plexus œsophagien
neurone post gang: Paroi de l'œsophage
fonction acetylcholine:Augmentation du péristaltisme, Augmentation du tonus desm. lisses, Augmentation des sécrétions
ESTOMAC
Stimulus: Contact des aliments et influences psychiques
Centre crânien:Noyau moteur du X (CPE)
neurone pre gangl: X
centre ganglion:Plexus gastrique
neurone post gang: Paroi de l'estomac
fonction acetylcholine:Augmentation du péristaltisme, Augmentation du tonus desm. lisses, Augmentation des sécrétions,Relâche lepylore
NERFS CRANIENS
1 OLFACTIF
Innervation sensitive: aucune
Innervation sensorielle: olfaction
Innervation musculaire: aucune
Innervation sécrétomotrice: aucune
Traitement: travail osteopathique de l’ethmoide
5 TRIJUMEAU
PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- la dure-mère, en grande partie,
- les téguments de la face et d'une partie du crâne,
- les muqueuses oculaire, nasale et buccale, et linguale en partie,
- les dents,
- la partie antérieure de l'oreille externe et du tympan.
Innervation sensorielle: aucune
Innervation musculaire:
- les muscles masticateurs,
- le muscle mylo-hyoïdien et le ventre antérieur du digastrique,
- le muscle du marteau et le muscle péristaphylin externe.
Innervation sécrétomotrice:
Il est le nerf porte-nerf des fibres ortho-S, annexées à chacune de ces branches, ce qui explique son important rôle trophique.
V1 - NERF OPHTALMIQUE DE WILLIS
V1. 6. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- la cornée et le globe oculaire par les nerfs ciliaires longs et le nerf lacrymal,
- le septum nasal par les nerfs nasal interne et externe,
- la paupière supérieure, le tissu conjonctif de la glande lacrymale par le nerf lacrymal.Innervation sensorielle: aucune
Innervation musculaire: aucune
Innervation sécrétomotrice: aucune
V2 - NERF MAXILLAIRE SUPERIEUR
TRAJET EXTRA-CRANIEN
V2. 231. dans l'arrière-fond de la fosse ptérygo-maxillaire: à sa sortie du crâne,le V2 décrit son premier coude en se portant franchement en DH-BS, vers la tubérosité du maxillaire supérieur et la fente sphéno-maxillaire. Dans cet arrière-fond, le nerf peut être atteint au cours de suppurations sphéno-ethmoïdales, issues des cellules ethmoïdales, lorsqu'elles envahissent parfois l'apophyse orbitaire du palatin, laquelle prend part à la constitution de la paroi interne de l'arrière-fond de la fosse ptérygo-maxillaire. Le nerf, entouré d'un manchon cellulo-graisseux, est en rapport au-dessous avec l'artère maxillaire interne et en dedans avec le ganglion sphéno-palatin dont il reçoit quelques filets sympathiques.
COLLATERALES/
V2. 43. LE NERF SPHENO-PALATIN
II naît dans l'arrière-fond de la fosse ptérygo-maxillaire. Plexiforme, il se dirige transversalement en dedans pour s'accoler au ganglion sphéno-palatin, auquel il donne deux filets, et se divise en ses branches terminales:
V2. 431. les nerfs nasaux supérieurs: ils gagnent le trou sphéno-palatin, formé parle bord supérieur de la lame verticale du palatin et la face inférieure du corps du sphénoide, en compagnie de l'artère sphéno-palatine, se coudent brusquement pour se porter en avant, pénètrent dans la fosse nasale correspondante, et se distribuent à la muqueuse qui tapisse les cornets supérieur et moyen. Ces nerfs, arrivés dans la fosse nasale, donnent des filets qui se portent en arrière et constituent le nerf pharyngien de Böck ou nerf ptérygo-palatin: ce dernier s'engage, accompagné de l'artère, dans le canal ptérygo-palatin entre l'apophyse vaginale de la ptérygoïde et l'apophyse sphénoïdale du palatin, pour se distribuer à la muqueuse de l'orifice pharyngien de la trompe d'Eustache.
V2. 432. le nerf naso-palatin: il traverse le trou sphéno-palatin, s'applique sur la face antérieure du corps du sphénoide, et gagne la partie post°-supérieure de la cloison des fosses nasales. Il descend en BS-AV, le long du bord antéro-supérieur du vomer, innervant la muqueuse qui tapisse la partie post°-inférieure de la fosse nasale correspondante. Puis, il plonge dans le canal palatin antérieur, s'accolant ainsi à celui du côté opposé, arrivant dans la cavité buccale, à la partie antérieure de alatine et se distribue à la mugueuse du plafond de la bouche et à la face interne de la gencive supérieure, proche de sa sortie. Son anastomose avec le nerf palatin antérieur est discutée.
133. les nerfs palatins: au nombre de trois: antérieur, moyen et postérieur.
V2. 4331. le nerf palatin antérieur: dés son origine, il s'applique dans la
gouttière creusée à la face externe de la lame verticale du palatin: là, il est accolé aux deux autres nerfs palatins compris dans la même gouttière: cette gouttière correspond à une gouttière semblable, creusée sur la face interne du maxillaire supérieur, les deux gouttières formant le canal palatin postérieur. Le nerf palatin moyen est dans la même gaine que le nerf palatin antérieur, alors que le nerf palatin postérieur est dans une gaine propre.
Arrivé dans la voûte palatine, il se distribue à la muqueuse qui tapisse la moitié antérieur de la voûte, et à la face interne de la partie antérieure de la gencive supérieure. Dans son trajet, le nerf donne une collatérale, le nerf nasal inférieur qui perfore la lame verticale du palatin et se distribue à la muqueuse qui tapisse le cornet inférieur.
lame verticale du palatin et se distribue à la muqueuse qui tapisse le cornet inférieur.
V2. 4332. le nerf palatin moyen: il chemine avec le nerf palatin
antérieur, dans la même gaine, la même gouttière, le même canal et débouche aussi dans la voûte palatine pour se distribuer à la muqueuse qui tapisse la moitié postérieure de la voûte palatine ainsi qu'à la face interne de la partie postérieure de la gencive supérieure. Parfois, le nerf s'engage dans le conduit palatin accessoire, creusé dans l'épaisseur de la lame verticale du palatin et débouche à la face inférieure de l'apophyse pyramidale du palatin.
V2. 4333. le nerf palatin postérieur: après un court trajet commun, accolé aux deuxautres nerfs palatins, le nerf s'écarte à angle aigu, se porte en BS-AR, et s'engage dans le conduit palatin accessoire,
où il s'anastomose avec le nerf palatin antérieur par l'intermédiaire d'un rameau cheminant dans un canalicule reliant le canal palatin postérieur au conduit palatin accessoire. Avant de sortir du conduit, le nerf se divise en deux branches terminales:
- la branche antérieure, sensitive, pour la muqueuse de la face inférieure du voile du palais et de la luette.
- la branche postérieure, motrice, pour les muscles du voile du palais, notamment les muscles glosso-staphylin et pharyngo-staphylin (faisceau palatin), péristaphylin interne et palato-staphylin (ou azygos de la luette).
On peut s'étonner de voir une collatérale motrice d'un nerf uniquement sensitif: il s'agit là d'une description morphologique.
En fait, les fibres motrices ne viennent pas du V2 mais du IX par l'intermédiaire du nerf de Jacobson, du nerf petit pétreux, du nerf vidien, du ganglion sphéno-palatin et de son anastomose avec le nerf sphéno-palatin. Tous les auteurs ne sont pas d'accord sur l'origine des fibres de cette branche postérieure, motrice: pour Rouvière, elles seraient issues du X, via le VII et le nerf vidien, alors que pour Terracol, leurs origines se situeraient dans le IX et le VII, via le sympathique, le IX étant le nerf moteur du voile du palais et le VII, par l'intermédiaire du sympathique, étant le nerf tonique du voile du palais.
V2. 6. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- la paupière inférieure, le nez, la pommette, la joue et la lèvre supérieure par le nerf sous-orbitaire,
- la gencive et la pulpe des dents du maxillaire sup. par les nerfs dentaires sup.,
- la muqueuse du palais dur par le grand nerf palatin,
- la muqueuse du palais mou par le petit nerf palatin et le nerf pharyngé,
- le nez et le palais par le nerf naso-palatin.
- le 1/3 moyen, en partie, du sac méningé dure-mérien.
Innervation sensorielle: aucune
Innervation musculaire: aucune
Innervation sécrétomotrice: aucune
V3 - NERF MAXILLAIRE INFERIEUR
v3. 4. TERMINAISON
A 4 ou 5 mm au-dessous du trou ovale, dans la région inter-ptérygoïdienne, le
I v3 se divise en deux gros troncs terminaux: l'un antérieur, et l'autre, posterieur.
v3. 41. LE TRONC ANTERIEUR
Il donne trois nerfs:
V3. 411. le nerf temporo-buccal: oblique en AV-DH, situé dans une gouttière de la face inférieure de la grande aile du sphénoïde, il traverse, avec les deux autres nerfs temporaux, le porus crotaphitico-buccinatorius (partie déhiscente et perforée de l'aponévrose ptérygo-temporo-maxillaire, limitée en bas par le ligament innominé de Hyrt). Puis, il s'insinue entre les deux chefs du muscle ptérygoidien externe, donnant une collatérale, le nerf du muscle ptérygoïdien. Enfin, il chemine sur la face antérieure du chef inférieur du muscle ptérygoïdien externe, où il croise l'artère maxillaire interne dans sa variété superficielle ou externe, pour se bifurquer en ses deux terminales:
V3. 4111. le nerf temporal profond antérieur: il monte en HT-AV, devant le chef
condenson. da mon ce puerpeseniceno, entre la faro oxocranie na parte
antérieure du muscle temporal auquel il se distribue en plusieurs branches: les branches les plus antérieures s'anastomosent avec le nerf temporo-malaire (de cette anastomose naîtraient, pour Sappey, des fibres sensitives perforant l'aponévrose temporale), les branches les plus postérieures s'anastomosent avec le nerf temporal profond moyen.
V3. 4112. le nerf buccal: oblique en BS-AV-DH, accolé à la face profonde du
muscle temporal par une couche de tissu cellulaire condensé ou, même par quelques fibres musculaires formant des anses autour du nerf (Hovelacque), il glisse entre les muscles buccinateur en DD et le masséter et la boule graisseuse de Bichat en DH, accompagné dans son trajet par l'artère buccale, qui lui est accolée, et se divise en deux branches terminales: la branche post°-externe qui donne des filets cutanés pour la peau de la joue, de la commissure labiale et de la partie externe des deux lèvres, ainsi qu'un filet pour la veine faciale et la branche ant°-interne qui se ramifie en filets muqueux pour la muqueuse buccale et la couche glanduleuse, notamment les glandes molaires après avoir traversé, avec le canal de Sténon, le muscle buccinateur. Le nerf buccal donne une anastomose au nerf facial par l'intermédiaire de filets issus du plexus formé par les rameaux buccaux supérieur et inférieur.
V3. 412. le nerf temporal profond moyen, dès son origine, s'engage dans le porus crotaphitico-buccinatorius, passe au-dossus du chel supérieur du muscle plérygoidien externe, plaqué sur la crête sphéno-temporale et sur la partie inférieure de la portion ascendante de la grande aile par une lame fibreuse, souvent épaisse (Hovelacque). Puis, il se divise en deux branches terminales qui pénètrent le muscle temporal: une branche antérieure qui s'anastomose avec le nerf temporal profond antérieur, une branche postérieure qui s'anastomose avec le nerf temporal profond postérieur. Les deux branches terminales du nerf temporal profond moyen s'anastomosent entre elles.
V3. 413. le nerf temporo-massétérin: oblique en AV, il traverse le porus crotaphitico
-buccinatorius, apparaît entre la crête sphéno-temporale du sphénoïde et le bord supérieur du muscle ptérygoidien externe, juste en avant de la racine transverse du zygoma et directement appliqué contre l'os, sus-jacent (De Ribet). puis se bifurque en ses deux branches terminales:
V3. 4131. le nerf temporal profond postérieur s'enfonce entre face profonde
du muscle temporal et os temporal, sur lequel il est plaqué par un prolongement fibreux de la lame vasculaire, comme le temporal profond moyen avec lequel il s'anastomose (Hovelacque). et se termine très vite en s'épanouissant dans la partie postérieure du muscle temporal.
V3. 4132. le nerf massétérin descend sur la face superficielle du muscle
ptérygoïdien externe, s'engage dans l'échancrure sigmoïde de la branche montante du maxillaire inférieur où il donne quelques filets pour la partie antérieure de l'articulation temporo-mandibulaire avant de s'épanouir dans le muscle masséter.
V3. 42. LE TRONC POSTERIEUR
II donne quatre nerfs:
V3. 421. le tronc commun des nerfs du muscle ptérygoïdien interne, du
muscle péristaphylin externe et du muscle du marteau: très court et assez gros, le nerf, accolé au ganglion otique, se porte en AV-BS-DD, traverse le
fascia cribiformis de l'aponévrose inter-ptérygoïdienne, au-dessus du ligament de Civinini, en compagnie d'une artère et de nombreuses veines et, enfin, se divise en ses trois branches terminales, dont le nom indique la distribution le nerf peut parfois se trifurquer avant de traverser le fascia cribiformis).
V3. 4211. le nerf du muscle ptérygoïdien interne descend contre la face interne du muscle qu'il pénètre par plusieurs filets.
V3. 4212. le nerf du muscle péristaphylin externe descend le long de la face
externe du muscle avant de le pénétrer.
V3. 4213. le nerf du muscle du marteau va en HT-AR vers le muscle situé sur le bord supérieur de la portion fibro-cartilagineuse de la trompe d'Eustache.
V3. 422. le nerf dentaire inférieur: constituant la plus grosse branche du V3 dont il naît à 4 ou 5 mm au-dessous du trou ovale, descend entre les deux muscles ptérygoïdiens, puis entre le muscle ptérygoldien interne et la branche montante de la mâchoire, vers l'orifice d'entrée du canal dentaire. Dans son premier segment, le nerf, mobile, se porte en BS-DH, décrivant une courbe à concavité antéro-inférieure: il est entouré d'un manchon cellulo-graisseux depuis son origine jusqu'à 1 cm de l'orifice osseux. Dans ce trajet, le nerf peut être accolé par son bord postérieur à l'artère petite méningée; l'artère dentaire ne s'accole à lui qu'au niveau de l'orifice osseux du canal dentaire; le nerf entre en rapport avec le nerf lingual, le nerf auriculo-temporal et la corde du tympan. Dans son deuxième segment, le nerf, fixe, parcourt le canal dentaire, de la partie sup°-interne de la branche montante du maxillaire inférieur au trou mentonnier, en compagnie de l'artère du même nom, dans une très épaisse gaine commune. Parfois ce canal est divisé en deux canaux qui se rejoignent en avant: dans ce cas. le nerf dentaire se divise aussi à ce niveau. Dans son trajet, le nerf dentaire inférieur donne plusieurs collatérales:
V3. 4221 une anastomose avec le nerf lingual, dans la région inter-ptérygoïdienne
V3. 4222. le nerf du muscle mylo-hyoïdien: né du nerf dentaire inférieur
avant son entrée dans le canal dentaire, il glisse dans un fin sillon osseux creusé à la face interne de la branche montante, plaqué dans ce sillon par un prolongement de l'aponévrose inter-ptérygoïdienne; puis, le nerf quitte l'os et entre en contact avec la partie supérieure de la glande sous-maxillaire. Durant son trajet, le nerf s'anastomose avec le nerf lingual, les plexus végétatifs qui entourent l'artère dentaire inférieure, l'artère satellite du nerf et l'artère faciale; il donne aussi des rameaux pour le périoste interne du maxillaire inférieur et pour la face interne de la gencive inférieure. Enfin, il se divise en plusieurs branches terminales, les unes pour le muscle mylo-hyoïdien, les autres pour le ventre antérieur du muscle digastrique.
V3. 4223. des rameaux dentaires, issus du nerf à l'intérieur du canal dentaire, pour les molaires et les prémolaires de la mâchoire inférieure.
Enfin, le nerf dentaire inférieur se divise, à la hauteur du trou mentonnier, en ses branches terminales:
V3. 4224. le nerf incisif: formé de rameaux dentaires pour la canine et les deux incisives du même côté. Ces rameaux dentaires sont parfois anastomosés dans l'os avec ceux du nerf dentaire inférieur, constituant ainsi un plexus dentaire inférieur, analogue au plexus dentaire supérieur du V2.
V3. 4225. le nerf mentonnier s'épanouit en rameaux pour la muqueuse labiale, les glandules buccales et la peau du menton et de la lèvre inférieure. Il s'anastomose avec la branche cervico-faciale du VII (Hovelacque).
V3. 423. le nerf lingual: cheminant d'abord entre les deux aponévroses, puis entre l’aponevrose inter-ptérygoïdienne et la branche montante
du maxillaire inférieur, le nerf décrit une courbe à concavité ant°-supérieure: dans ce trajet, il est à nu entre les
deux aponévroses o il déprime en gouttière l’aponovrose ptérygo-temporo-maxillaire en la repoussant en dehors. un prolongement fibreux du bord inferieur de l’aponévrose inter-plérygoïdienne Accompagne le nerf sur une distance plus ou moins grande (De Ribet).
puis le nerf se rapproche du bord antérieur de la branche montante du maxillaire inférieur,acex laquelle il prend contact,s'applique ensuite contre la face latérale de la langue, longeant les muscles stylo-glosse en dedans et hyo-glosse en avant. A ce niveau. le nerf, le nerf,
seulement recouvert par la muqueuse du sillon gingivo-lingual, est très superticiel. Durant ce trajet. le nerf reçoit la corde du tympan et entre en rapport avec les glandes sous-maxillaire sub-linguale, le canal de Wharton et son pédicule vasculaire, et avec le XII. A la partie toute postérieure du sillon gingivo-labial, le ganglion sous-maxillaire (relais du SNA) est appendu au bord inférieur du nerf lingual.
Enfin. sur la face latérole de la langue. le nerf est compris dans une lame celluleuse falciforme, en compagnie du canal de Wharton, tendue entro le maxillaire inférieur et la face latérale de la langue. Le nerf se termine dans la muqueuse de la langue. Dans son trajet le nerf lingual a donné plusieurs collatérales:
V3. 4231. anastomose avec le nerf dentaire inférieur,
V3. 4232. anastomose avec le nerf du muscle mylo-hyoïdien,
V3. 4233. anastomose avec le VII: la corde du tympan,
V3. 4234. anastomose avec le XII
V3. 4235. anastomose avec le ganglion sous-maxillaire: ce filet constitue la racine motrice du ganglion: c'est le nerf sous-maxillaire (De Ribet).
V3. 4236. anastomose avec le ganglion sub-lingual: ce filet constitue la racinemotrice du ganglion: c'est le nerf sub-lingual (De Ribet).
V3. 4237. des rameaux pour la muqueuse qui tapisse le pilier antérieur du
voile du palais, la partie postérieure de la face interne de la gencive inférieure et du sillon gingivo-lingual, les faces latérales et dorsales de la langue, juste en avant du V lingual.
L'épanouissement terminal du nerf lingual se fait, en général, prés du sommet de la langue: tous les rameaux terminaux se distribuent à la muqueuse:
- de la langue: 2/3 antérieur de la face dorsale
la face latérale la face inférieure de la pointe
- du sillon gingivo-lingual
- de la face interne de la gencive inférieure (De Ribet)
PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- le 1/3 moyen, en partie, du sac méningé dure-mérien,
- les régions temporale, parotidienne, massétérine, jugale, labiale inférieure et mentonnière,
- l'oreille externe et le tympan, en partie,
- la muqueuse du plancher de la bouche,
- la muqueuse linguale, en partie (en avant du V lingual),
- les dents de la mâchoire inférieure et la gencive correspondante.
Innervation sensorielle: aucune
Innervation musculaire:
- les muscles masticateurs (temporal, masséter et ptérygoïdiens interne et externe)
- le muscle péristaphylin externe et le muscle du marteau,
- le muscle mylo-hyoïdien et le ventre antérieur du muscle digastrique.
Innervation sécrétomotrice: aucune
VII - NERF FACIAL
VII. 3. TERMINAISON
A l'intérieur de la glande parotide, le VII se divise en deux branches
terminales, superposées, s'écartant l'une de l'autre par un angle obtus, ouvert en avant.
VII. 31. LA BRANCHE SUPERIEURE OU TEMPORO-FACIALE
Volumineuse, oblique en AV-HT, son trajet est très court. Elle reçoit quelques filets anastomotiques du nerf auriculo-temporal (rameau terminal du V3) au niveau de son passage dans la glande parotide, puis, après sa sortie de la glande, s'éparpille en cinq groupes de rameaux:
- rameaux temporaux: pour les muscles auriculaire antérieur et frontal,
- rameaux frontaux: pour les muscles sourcilier, frontal et pyramidal,
- rameaux palpébraux: pour le muscle orbiculaire des paupières,
- rameaux sous-orbitaires: pour les muscles grand et petit zygomatique, canin, élévateur commun de la lèvre supérieure et de l'aile du nez, élévateur propre de la lèvre supérieure, myrtiforme, transverse du nez et dilatateur de l'aile du nez.
- rameaux buccaux supérieurs: pour les muscles buccinateur et orbiculaire des lèvres (moitié supérieure).
VII. 32. LA BRANCHE INFERIEURE OU CERVICO-FACIALE
Grêle, elle descend verticalement en avant, dans la parotide, par un trajet court et se divise en trois groupes de rameaux:
- rameau buccal inférieur: pour les muscles risorius de Santorini, buccinateur et orbiculaire des lèvres (moitié inférieure).
- rameaux mentonniers: pour les muscles triangulaire des lèvres, carré du menton et la houppe du menton,
- rameaux cervicaux: pour le muscle peaucier du cou.
A noter que tous les rameaux terminaux du VII sont, en principe, moteurs pour les muscles peauciers de la face et du cou. Cependant, avec cos fibres motrices, cheminent, presque partout, des fibres sensitives à terminaison cutanée qui s'anastomosent avec les rameaux identiques venant de différents nerfs sensitifs de la face (nerf trijumeau) et du plexus cervical. Il y a donc intrication nerveuse entre les branches terminales du VIl et du V.
VII. 5. ANASTOMOSES
Les anastomoses du VII avec les autres nerfs crâniens et le plexus cervical sont
nombreuses et variées, et se font avec:
- le V1 par les rameaux frontaux, palpébraux et sous-orbitaires.
- le V2 par les rameaux temporaux, frontaux, palpébraux et sous-orbitaires.
- le V3 par la corde du tympan, par la branche terminale supérieure et ses rameaux temporaux, par les rameaux buccaux supérieurs et par les rameaux mentonniers.
- le VIII par une anastomose inconstante, probablement végétative.
- le IX par le nerf petit pétreux et par le rameau lingual (anse de Haller).
- le X par le rameau jugulaire.
- le grand nerf occipital d'Arnold par le rameau auriculaire postérieur.
- le plexus cervical par le rameau auriculaire postérieur ou le rameau sensitif du CAE, par les rameaux mentonniers et cervicaux.
- le sympathique par le nerf carotico-vidien.
VII. 6. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive: par le VII bis, pour:
- la moitie postérieure du CAE et du tympan,
- la conque du pavillon de l'oreille; cette zone et celle innervée par le X forme la zone Ramsay-Hunt (le reste du pavillon est innervé de la façon suivante: tragus et hélix, par le nerf auriculo-temporal (V3) et le reste par le plexus cervical),
- une partie de la muqueuse de la caisse du tympan,
- une petite région du cuir chevelu, située en arrière et au-dessus du pavillon de l'oreille.
Innervation sensorielle: par le VII bis, pour:
- la langue, en arrière du V lingual (en avant, c'est le V3).
Innervation musculaire: par le VII, pour:
- les muscles peauciers de la face et du cou,
- le muscle stylo-hyoïdien et le ventre postérieur du muscle digastrique,
- le muscle de l'étrier.
Innervation sécrétomotrice: par le para-S, pour:
- la glande lacrymale par le grand nerf pétreux qui, après avoir fait synapse dans le ganglion sphéno-palatin, rejoint l'arcade zygomatique,
- les glandes de la muqueuse nasale et palatine par le grand nerf pétreux qui, après avoir fait synapse dans le ganglion sphéno-palatin, rejoint les nerfs naso-palatin, grand et petit nerf palatin,
- les glandes sous-maxillaire et sub-linguale par la chorde du tympan qui suit le nerf lingual, fait synapse dans le ganglion sous-maxillaire, puis se termine dans les glandes respectives.
IX - NERF GLOSSO-PHARYNGIEN
IX. 5. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- les 2/3 supérieur du pharynx,
- la muqueuse de la trompe d'Eustache et de l'oreille moyenne,
- la partie interne de la membrane tympanique, de l'oreille externe et du CAE, - le corpuscule et le sinus carotidien,
. le 1/3 postérieur de la langue,
- la muqueuse du palais mou,
- les amygdales palatines (Y Compris le réflexe de l'ouvre-bouche).
Innervation sensorielle:
- le 1/3 postérieur de la langue
Innervation musculaire:
Les muscles du 3 ème arc branchial:
- le muscle constricteur supérieur du pharynx
- le muscle stylo-pharyngien (ces deux muscles sont des muscles du pharynx)
- le muscle stylo-glosse.
Innervation sécrétomotrice (para-S):
- la glande parotide
- les glandes muqueuses de la partie inférieure des cordes vocales du larynx.
X - NERF PNEUMOGASTRIQUE
X. 4. COLLATERALES
Au nombre de 11, elles peuvent être classées selon les grands groupes de fonction:
Les rameaux respiratoires représentés par les nerfs laryngé supérieur, laryngé inférieur ou nerf récurrent, trachéaux thoraciques, pulmonaires antérieurs et broncho-pulmonaires; les rameaux cardiaques représentés par les nerfs cardiaques supérieurs et cardiaques inférieurs (les moyens naissent du nerf récurrent); les rameaux digestifs représentés par les rameaux pharyngiens et les nerfs oesophagiens thoraciques, hépatiques et gastriques.
X. 41. RAMEAUX RESPIRATOIRES
X. 411. le nerf laryngé supérieur: il naît du pôle inférieur du ganglion plexiforme, se porte en BS-AV, plaqué contre l'aponévrose pharyngée: au niveau de la grande corne de l'os hyoïde, le nerf se bifurque en ses branches terminales après avoir donné plusieurs collatérales:
X. 4111. des anastomoses avec le plexus pharyngien (IX-X-sympathique)
X. , 4112. une anastomose avec le ganglion cervical supérieur du sympathique,
4113. un filet inconstant pour le corpuscule rétro-carotidien,
X. 4114. des rameaux pour le plexus pharyngé (de Haller) qui, formé par des filets du nertlaryngé supérieur, du sympathique et parfois du nerf laryngé externe, donne des filets à l'oesophage et au corps thyroïde.
Le nerf laryngé supérieur se termine en deux branches terminales:
X. 4115. l'une, supérieure ou nerf laryngé proprement dit qui chemine dans l'espace thyro-hyoïdien à l'intérieur d'une gangue cellulo-fibreuse (Hovelacque): son trajet est oblique en bas et avant. Un peu en dehors du bord externe du muscle thyro-hyoidien, le nert perfore la membrane thyro-hyoïdienne par un seul orifice si sa division terminale n'est pas encore faite. sinon par plusieurs orifices lorsque sa division est précoce. Divisé en 3 ou 4 branches. il apparaît dans la gouttière laryngo-cricoïdienne à la base des replis arythéno-épiglottiques et donne:
- des filets antérieurs ou épiglottiques: pour la muqueuse de l'épiglotte. Certains filets très antérieurs vont à la muqueuse de la base de la lanque où ils s'anastomosent avec le IX.
- des filets postérieurs: plus nombreux, pour la muqueuse du larynx (toute la muqueuse, à la fois sus- et sous-glottique). Certains filets très postérieurs vont à la muqueuse de la paroi antérieure du pharynx. Un filet s'anastomose avec le nerf récurrent en formant l'anse de Galien.
X. 4116. l'autre, inférieure ou nerf laryngé externe: le nerf, oblique en BS-AV-DD. longe la face externe du muscle constricteur inférieur du pharynx, puis, arrive au bord intérieur du cartilage thyroide, perfore le muscle et la membrane crico-thyroïdienne et pénètre ainsi dans le larynx pour innerver la muqueuse Sous-glottique. Durant son trajet, le nerf donne des rameaux pour le plexus laryngé, quelques filets inconstants pour le plexus pharyngien, des rameaux pour' les muscles constricteur inférieur du pharynx et crico-thyroidien, ainsi que, parfois, des anastomoses sympathiques, issus du ganglion cervical supérieur ou du nerf cardiaque supérieur du sympathique, d'où partent des filets pour le corps thyroïde (Hovelacque).
412. le nerf laryngé inférieur ou nerf récurrent: suite au développement embryologique du 5 ème et du 6 ème arc aortique, le nerf récurrent nait à la base du cou à droite et dans le thorax à gauche. Dés leur origine. les nerfs récurrents décrivent une courbe autour d'une crosse artérielle (l'artère sous-clavière pour le nerf récurrent droit et la crosse de l'aorte pour le nerf récurrent gauche), puis remontent vers le larynx, d'où leur nom de récurrent.
X. 4121. le nerf récurrent droit passe sous l'artère sous-clavière, répondant audôme pleural (atteinte du nerf au cours des pachypleurites), proche du sympathique et du nerf phrénique, puis remonte le long des conduits trachéo-oesophagiens, parfois accolé à l'artère thyroïdienne inférieure, accompagné de quelques petits ganglions lymphatiques (l'engorgement de cette chaîne récurrentielle peut entraîner des troubles vocaux). Ensuite, le nerf entre en rapport intime avec le lobe latéral de la thyroïde et les ligaments latéraux de Grüber dans l'espace ou défilé trachéo-thyroidien. Enfin, il se termine dans la gouttière crico-thyroïdienne en cinq filets terminaux.
X. 4122. le nerf récurrent gauche s'engage sous la crosse de l'aorte, dans l'angle formé par la crosse et le ligament artériel, répondant à la bronche gauche. Puis, remontant le long de l'oesophage, il se continue comme le récurrent droit.
Durant son trajet, le nerf laryngé inférieur donne quelques collatérales:
les nerfs cardiaques moyens (3 à s), quittent le nerf récurrent au niveau de sa crosse ( ils sont donc plus haut situés à lour origine et plus long dans leur trajot à droite qu'à gauche) et se terminent dans le plexus cardiaque.
- une anastomose éventuelle avec le ganglion cervical inférieur du sympathique
- des rameaux oesophagiens pour la portion cervicale de l'oesophage, le nert récurrent gauche donnant un filet pour la portion sus-bronchique.
- des rameaux trachéaux pour la portion cervicale de la trachée, le nerf récurrent gauche donnant un filet pour la portion thoracique.
- une anastomose inconstante avec le nerf cardiaque supérieur du sympathique.
- des filets pour le muscle constricteur inférieur du pharynx.
- quelques rameaux pour le lobe latéral de la thyroïde (discutés par Do Ribet).
Finalement, le nerf laryngé inférieur se termine en se bifurquant en deux branches qui donnent cinq petits filets pour les muscles du larynx, dans l'anglo formé par le chaton du cartilago cricoïde en dedans et le bord postérieur du cartilage thyroide en dehors.
- la branche antérieure se divise en deux filets pour les muscles crico-
arythénoïdien latéral et thyro-arythénoïdien.
- la branche postérieure se divise en trois filets pour le muscle crico-arythénoïdien postérieur, pour le muscle inter-arythénoïdien et un filet anastomotique avec le nerf laryngé supérieur, appelé anse de Galien.
X. 413. les nerfs trachéaux thoraciques: individualisés à droite seulement, car, à gauche, ils sont représentés par une collatérale du nerf récurrent, ils sont constitués par quelques filets pour la trachée thoracique ainsi que la face antérieure de l'oesophage (Hovelacque).
X. 414. les nerfs pulmonaires antérieurs: très variables dans leur origine, ils naissent de la partie thoracique sus-bronchique du X, parfois des nerfs cardiaques moyen et inférieur du X; obliques en AV-BS-DH, ils passent devant le pédicule pulmonaire et se terminent dans le hile du poumon correspondant, en avant des vaisseaux.
X. 415. les nerfs broncho-pulmonaires: au nombre de 4 à 6, ils naissent du X au moment où celui-ci croise la face postérieure de la bronche; ils longent la face postérieure de la bronche et se terminent en plexus pulmonaires d'où partent des filets pour les bronches et le hile du poumon. Hovelacque signale des anastomoses avec le sympathique.
X. 43. RAMEAUX DIGESTIFS
X. 431. les rameaux pharyngiens: issus du ganglion plexiforme par un petit tronc commun qui, lorsqu'il croise l'artère carotide interne en se dirigeant vers le pharynx, se divise en deux branches, chaque branche donnant 4 à 5 filets:
X. 4311. les filets de la branche superieure, anastomosés avec des filets issus du IX et du ganglion cervical supérieur du sympathique, forment la partie supérieure du plexus pharyngien.
X. 4312. les filets de la branche inférieure, anastomosés uniquement avec des
filets venant du ganglion cervical supérieur du sympathique, forment la partie inférieure du plexus pharyngien; de cette branche, parfois du ganglion plexiforme lui-même, se détachent quelques filets qui suivent l'artère carotide
et que l'on peut suivre jusqu'au
corpuscule rétro-carotidien.
X. 432. les nerfs œsophagiens thoraciques: les filets sus-bronchiques et sous-bronchiques s'éparpillent sur les bords et les faces, antérieurs et postérieurs, de la partie oesophagienne qu'ils innervent; la partie gauche de l'oesophage sus-bronchique est innervée par des filets issus du nerf récurrent gauche (Hovelacque).
X. 433. les nerfs hépatiques: seul, le X gauche envoie des filets directs au foie: ils quittent le nerf à hauteur du cardia, puis s'engagent entre les deux feuillets du petit épiploon, se dirigent vers le hile du foie qu'ils pénètrent, parfois anastomosés avec quelques filets du plexus hépatique sympathique.
X. 434. les nerfs gastriques: les deux X donnent des branches à l'estomac:
X. 4341. les rameaux gastriques antérieurs: nés du X gauche, ils constituent, en quelque sorte, ses branches terminales individualisées jusque dans l'épaisseur de la paroi gastrique. Étagés du cardia au pylore, au niveau de la petite courbure de l'estomac, ils ne dépassent pas la ligne
médiane (Wertheimer).
X. 4342. les rameaux gastriques postérieurs: nés du X droit, au moment où le
nerf quitte la paroi gastrique pour plonger vers le plexus solaire, ils sont plaqués, comme leurs homologues antérieurs, contre la face postérieure de l'estomac.
x. 6. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive:
- l'oreille externe et la paroi externe de la caisse du tympan,
- le corpuscule et le sinus carotidien,
- la région épiglottique de la langue,
- les cordes vocales,
- la muqueuse du larynx, du pharynx, de la trachée et de l'œsophage.
innervation sensorielle:
- la région épiglottique de la langue,
Innervation musculaire:
- le muscle constricteur supérieur du pharynx,
- le muscle stylo-pharyngien (ces deux muscles sont des muscles du pharynx),
- le muscle stylo-glosse.
Innervation sécrétomotrice (paraS):
- les glandes à mucus du vestibule et du ventricule laryngé.
XII - NERF GRAND HYPOGLOSSE
XII. 4. COLLATERALES ET ANASTOMOSES
Classiquement, on décrit onze collatérales au nerf grand hypoglosse,
anatomie uniquement descriptive: la neurophysiologie a permis une classification plus plus fonctionnelle.
XII. 41. les anastomoses du XII: elles se font avec:
XII. 411. le plexus cervical: par l'intermédiaire de:
XII. 4111. une anastomose supérieure, issue de l'anse de l'atlas (arcade formée par la réunion des branches antérieures de C1 et C2), rejoint le XII dans la partie postérieure de l'espace rétro-stylien, et donne, par ses différentes fibres, sensitive et motrice, qui restent étroitement accolées au XII:
- le rameau méningé de Luschka dont les fibres, sensitives et végétatives, remontent, accolées au XII, et pénètrent dans l'étage post°-inférieur de la base du crâne par le trou condylien antérieur pour se distribuer à la dure-mère voisine.
- le nerf du muscle génio-hyoïdien dont les fibres motrices s'accolent au XII et descendent avec lui jusque dans la région sus-hyoïdienne où elles s'en détachent pour innerver le muscle génio-hyoïdien.
XII. 4112. une anastomose inférieure ou "anse de l'hypoglosse", formée
par deux racines distinctes des branches antérieures de C2 et C3; cette collatérale du plexus cervical, constituée de fibres motrices, forme une arcade, à convexité inférieure prononcée, pour rejoindre le XII auquel
elle s'accole temporairement avant de se terminer par le nerf du muscle thyro-hyoïdien. Au niveau de l'arcade, elle donne des collatérales pour 3 des quatre muscles sous-hyoïdiens:
- le nerf du ventre inférieur du muscle omo-hvoïdien
- le nerf inférieur du muscle sterno-cléido-hyoïdien
- les nerfs du muscle sterno-thyroïdien
- le tronc commun du nerf du ventre supérieur du muscle omo-hyoïdien et du nerf supérieur du muscle sterno-cléido-hyoïdien.
Elle se termine en innervant le 4 ème muscle sous-hyoïdien par:
- le nerf du muscle thyro-hyoïdien qui se détache du XII en AR du muscle hyoglosse: oblique en BS-AV, il croise la face externe de la grande corne de l'os hyoïde avant de pénétrer dans le muscle qu'il innerve.
XII. 412. le ganglion cervical supérieur du sympathique: ce ganglion végétatif donne une anastomose au XII dans la partie la plus haute et postérieure de l'espace rétro-stylien: il s'agit de rameaux vasculaires, végétatifs, pour l'artère carotide interne (0e Ribet).
XII. 413. le nerf lingual (V3): elle 'se fait sur la face latérale de la langue.
XII. 414. le nerf pneumogastrique: les fibres du X et du XII s'entrecroisent au niveau du ganglion plexiforme du X pour se séparer ensuite progressivement.
XII. 415. le nerf grand hypoglosse de l'autre côté: parfois, au niveau du muscle génio-hyoïdien, le XI s'anastomose avec son homologue.
XII. 5. PHYSIOLOGIE
Innervation sensitive: aucune
Innervation sensorielle: aucune
Innervation musculaire:
Les muscles de la langue, soit huit muscles pairs: génio-glosses, palato-glosses ou glosso-staphylins, amygdalo-glosses, stylo-glosses, hyo-glosses
pharyngo-glosses, transverses, linguaux inférieurs, et un muscle impair: lingual supérieur, sauf le muscle palatoglosse.
Innervation sécrétomotrice: aucune
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