Les noms du vin, procèdent d'un thème linguistique commun où se retrouvent le V (ou sa variante W) et le N :
Wein (allemand), wine (anglais), wie (alsacien), вино (vino) (bulgare et russe), vi (catalan), vino (croate, espagnol, italien et tchèque),
vin (occitan, danois, français, islandais, roumain et suédois), οίνος (grec moderne), wijn (néerlandais), wino (polonais), vinho (portugais) et vinu (corse et sarde).
Dans la seconde édition du livre, la C.N.C.P. (Confédération Nationale des Caves Particulières) offrait 1000 bouteilles de grand crus originaires
des différentes régions de France à celui ou celle qui trouvera la Chouette d'Or.
Trente ans sont passés, Michel Becker a repris le jeu en étudiant la possibilité d'offrir des spiritueux au futur gagnant.
Max Valentin cultive de nombreuses passions, parmi celles-ci, l’Art nouveau, l’histoire des civilisations anciennes et des grands hommes.
En visite à Source-Seine, dans le département de la Côte-d’Or, terrain de la ville de Paris, le sanctuaire gallo-romain le conduit à faire ou peut-être refaire le crochet vers un musée local qui abrite un vase qui n’a rien à envier à ceux d’Emile Gallé.
Il s’agit du plus grand vase en bronze au monde, cratère destiné à contenir un mélange d’eau et de vin, découvert en 1953, dans la sépulture d’une tombe princière de Vix. Le cratère et la totalité des pièces trouvées sont exposés au musée du Pays châtillonnais.
Max Valentin met en place ou peaufine la présente chasse, impliquant le recours à une boussole avec pour objectif de retrouver ce musée singulier. périple fleuve et civilisation, mêlant l’eau et le vin, en bords de Seine.
Des jalons successifs pour l’atteindre seront : un navire noir perché, une spirale à quatre centres et une flèche d’Apollon.
Il associe la symbologie du VIN au patriarche NOE, qui conduit l'arche, prénom composé des trois points cardinaux : nord, ouest et est.
Pour le V du mot VIN, il associe la victoire, celles des batailles de Napoléon Ier, son prénom commence par un N comme le nord.
Tous deux sont réputés ronfleurs zzzz, l’un cuve son vin, l’autre pas.
Née clef en main : à N va X induit : VIN donne VIX.
Quant à l'arche de Noé, ivrogne, elle reviendra dans l'énigme 560 sous forme de ligne LARCHE - LARCHE.
La Chouette d'Or est une affaire de chiffres et de lettres.
L'auteur est parti sur une idée basée sur l'exploitation des lettres : V,I,N et X : un vase contenant du VIN, découvert à VIX.
les points cardinaux d'une boussole : N,S,E,O (ou W)
les voyelles O,E,U présentes partout : chouette, Bourges, ouverture, boussole, coeur, noeud.
les sept lettres associées à la numérotation romaine : I, V, X, L, C, D, M.
Les nombres importants pour la chasse seront dans l'ordre numérique croissant :
I (un, premier, alpha romain), IV (quatre,) V (cinq, victoire), VII (sept), X (dix, inconnue), XI (onze dans l'énigme 580), XIV (quatorze, roi Soleil) , C (cent, lumière)
Pour asseoir le lien qui relie le VIN au vase de VIX, il a l'idée d'établir l'équation suivante : à N va X.
La solution de la seconde charade permet d'obtenir une phrase, sous forme de déduction en ôtant le cœur de à r o N c e v a u X.
Le final consistera à dénouer les fils, défaire le N OEU D.
Ce concept existe dans une chasse aux trésors ultérieure, voir page : Final
Chiffres et lettres serviront le concept de lumière, en accord avec le temps qui passe.
L’alphabet romain présente la particularité d’avoir systématiquement retourné les symboles grecs, lettres elles-mêmes héritées des hiéroglyphes déformés au fil du temps.
Max Valentin étoffe le mécanisme : Le M romain est un héritage du mu grec, déformation par les cananéens du hiéroglyphe définissant l'eau.
Ces rotations de lettres sont notre héritage alphabétique, on pourra les associer à la boussole, à un moment l’aiguille nous trahira,
Les lettres ont un schéma d’écriture: on peut les lire sous différents angles :
H <-> I (90°) , W <-> M (180°) , E <-> 3 (180°) , P <-> d (180°)
L’homophonie joue également un rôle dans les différents alphabets qui ont vu le jour, l’auteur l’exploite ainsi : R <-> Air O <-> Eau
La mise en place s'établira comme ceci :
CHOUETTE <> CHOU + TETE vs VERI TE + VERI TE <> VERI VERI TETE
vs ETERNITE <> RIEN + TETE
N OEU D vs C OEU R
(fils à dénouer)
N
(rotation horaire de 90°)
Z
VIN
VIX
(inversement)
XIV
14
(codage A1)
N
+
N,S,E,O
N,S,E,W
(rotation de 180°)
N, S, ⱻ,M
Une légende gallo-romaine / auvergnate liée à l'histoire du coq au vin de chanturgue raconte que le chef de la tribu des Arvernes Vercingétorix fait envoyer pour le narguer un coq gaulois, en symbole de la combativité, agressivité, hargne, vaillance et orgueil... de ses guerriers gaulois à son assiégeant, le général romain Jules César, lors du siège de Gergovie en 52 av. J.-C., durant la guerre des Gaules. Jules César le nargue à son tour en l'invitant à une cena (dîner du soir romain) où tout en lui proposant une alliance militaire, il lui fait servir son coq mijoté au vin. Galvanisés par le son de leurs carnyx, Vercingétorix et ses guerriers arvernes infligent alors une défaite militaire historique écrasante à Jules César et ses légions romaines, avant le siège d'Alésia de l'été suivant…
Le coq au vin est à ce jour un des emblèmes de la France et de la cuisine française.
La répétition des consonnes dans une suite de mots rapprochés constitue une allitération du son [s] : sss qui se réduit à un simple S dressé, majuscule.
Deux vérités, un seul devin et l'allitération de la consonne [v] : Car la Vérité, en vérité, ne sera pas affaire de DeVin.
On réduit à une seule vérité : Car l'unique Vérité ne sera affaire que d'un Vin et pas de deuxVins.
La locution latine qui correspond à cette seule vérité serait : In Vino Veritas (la vérité est dans le vin).
L'homme boit du vin depuis cinq mille ans.
Les vins du Caucase, par l'Euphrate et le Tigre, atteignirent Sumer, sur les bords du golfe Persique, région qui inventa avant l'Egypte, l'écriture, l'architecture, l'urbanisme, la législation, la guerre et le vin.
Selon la bible, c'est au pied du mont Ararat, que la vigne est née : c'est là que Noé, après le déluge, planta le tout premier vignoble : "Noé, le cultivateur, se mit à planter une vigne. Ayant bu du vin, il s'enivra et se découvrit à l'intérieur de sa tente" (La Genèse, IX, 20).
Le "carignan" est un cépage , il serait arrivé au Moyen Âge, rapporté par des pèlerins de retour de Saint-Jacques-de-Compostelle.
article détaillé : le carignan N
Doute et supplice sont inscrits dans l'énigme 520.
Une faute a été commise : la faim et la soif pour l’éternité furent les peines infligées à Tantale par son père Zeus.
Tantale déroba le nectar et l’ambroisie, plats réservés aux dieux, afin de les faire goûter aux mortels.
Une offense qui valut à son auteur d’être attaché sous des arbres fruitiers et attaché jusqu’au cou au milieu d’un fleuve.
Tenaillé par la faim et la soif, Tantale tenta en vain de se saisir des fruits de l’arbre qui pendaient au dessus de sa tête et de se courber pour boire de l’eau.
Tantale est également un métal lourd de symbole atomique 73.
Ce nombre s'inscrit dans la série de nombres : 71,72,73,74,75.
LES GAULOIS DELAISSENT LA BIERE POUR LE VIN
article de Fanette Laubenheimer (CNRS, UMR 7041)
La bière est la boisson traditionnelle des Celtes, elle est également la plus ancienne.
Cette boisson fermentée et alcoolisée est préparée à partir de grains germés et maltés, d’eau et de levure sauvage.
Elle peut titrer jusqu'à 18°.
Elle était sans doute bonne, mais les Grecs et Romains la connaissaient mal et surtout la méprisaient.
Les Gaulois préparaient avec de l’orge une boisson appelée zythos, ils buvaient aussi l’eau avec laquelle ils nettoyaient leurs rayons de miel.
C'est à la fin du IIIe S., au IIe S., et au 1er S. av J.-C. que la situation évolua radicalement, avec l'arrivée en masse des vins italiens de la mer tyrrhénienne,
dans des amphores aux formes caractéristiques.
Des textes en attestent comme ceux écrits par Diodore de Sicile, au 1er S. Av J.-C.
Denys d’Halicarnasse, grec établi à Rome au 1er S. av J.-C., réputé pour son goût du classicisme écrit à ce sujet :
À cette époque, les Gaulois ne connaissaient ni le vin fait de raisin, ni l’huile telle que la produisent nos oliviers,
mais usaient en guise de vin d’une liqueur nauséabonde faite à partir d’orge ayant pourri dans l’eau et, en guise d’huile,
de la graisse de porc rancie répugnante tant pour son odeur que pour son goût (Antiquités romaines, XIII, 10)
Voilà bien la réaction stupéfaite et méprisante d’un Grec au choc des civilisations.
Pour Hérodote, un des traits de la barbarie des peuples non grecs était leur absence de manières de boire.
Même sentiment à Rome, ou le « savoir boire » obéissait à un code bien réglé.
Les Grecs viticulteurs ont très rapidement cultivé un vignoble.
Ils ont importé et redistribué parcimonieusement en Gaule des vins grecs, des vins étrusques, puis des vins marseillais :
L’amineum, l’aminée, qualifié parfois de vetus, vieille, porte le nom d’un cépage fameux répandu en Italie et dans les provinces romaines. Il correspond à un vin de qualité et de bonne réputation : les nomentanes viennent après les aminéennes en terme de vin de renom, exporté depuis Fos-sur-Mer vers le sud ou jusqu’à la frontière germanique et Mayence.
Le picatum, tiré du mot pix désignant la résine est un vin auquel on ajoute de la résine en poudre lors de la vinification, selon une pratique courante dans l’Antiquité. Il a un goût de poix prononcé et permet une meilleure conservation. Au Ier siècle Dioscoride note : le vin résiné se prépare différemment selon les peuples. Il est très répandu en Gaule du fait que le raisin ne vient pas à maturité en raison du froid, le vin tourne à l’aigre si on omet d’y ajouter de la résine de pin. Le picatum est également souvent qualifié de vin vieux ou vetus. Pour Pline, le vin de la région de Vienne a un goût naturel de poix, les crus Taburnum, Sotanum et Ellenicum font la renommée de la Viennoise, celui du canton d’Illins a même des vertus thérapeutiques diverses, il est exporté à Rome et à Mayence.
Le mulsum, le mélicraton ou oinoméli grec est un vin miellé selon diverses recettes : une part de miel pour 2 parts de vin, suivant Dioscoride, ou dix livres de miel (3,270 kg)
pour 13 litres de vin pour Columelle, Palladius préconise une part de miel pour quatre de moût fermenté pris vingt jours après le pressurage.
Les Gaulois deviennent amateurs de vin à l’excès, leur désir les poussent à se gorger de vin sans modération.
Des marchands italiens, poussés par l’amour de l’argent, considèrent que le penchant des Celtes pour le vin est pour eux une aubaine, ils l’acheminent, soit sur des bateaux, soit sur des chariots, pour un prix démesuré, échangeant leur boisson contre l’échanson : une jarre peut être échangée contre un esclave ou contre des métaux.
Poséidonios, en voyage en Gaule au 1er S. av J.-C. observe les banquets gaulois et écrit : Chez les riches, d’une part, le boisson est du vin venant d’Italie et de la région de Marseille. Dans les classes inférieures, d’autre part, c’est de la bière faite de blé auquel on ajoute du miel, que la plupart consomment pure : on l’appelle korma.
Le marché était organisé autour de la demande gauloise, celle des riches et des chefs, comme en témoigne la présence d’une amphore sur les monnaies arvernes, et notamment sur les statères de Vercingétorix.
Les Gaulois boivent le vin lors d’occasions spéciales, lors de grandes réunions autour de festins, ou bien s’enivrent à l’occasion de combats et de batailles. Posidonios évoque les duels que les Celtes engagent volontiers lors des festins, tandis que d’autres collectent dans l’audience de l’argent ou de l’or ou pour certains des amphores de vin.
L’expression oinou keramion désigne pour l’occasion, non plus de grandes jarres (pithoi), mais des amphores transportables. Boisson d’éternité, symbole de pouvoir, les amphores de vin italien était traitées avec respect, elles trouveront une place de choix dans les tombes.
Un colloque sur les itinéraires des vins romains en Gaule, IIIe-1er S. av. J.-C. s’est tenu début 2007 au Musée archéologiques de Lattes (Hérault).
Les importations de vins italiques ont touché la Gaule, de la fin du IIIe S. jusqu'à la conquête de César.
Le vase de Vix est un cratère de bronze d'une contenance de 1 100 litres trouvé dans la tombe princière de Vix, commune en bords de Seine,
située sur la route de l'étain et du vin.
Ce cratère est bien la Nef Encalminée : le plus grand vase ayant contenu du vin au monde.
Son usage dans l'Antiquité, était le résultat du mélange entre le vin, toujours bu dilué avec de l'eau, et agrémenté de divers aromates.
La contremarque enterrée est également faite de bronze, alliage de cuivre et d'étain.
Etain - Vix et le sommet du Puy-de-Dôme sont alignés,
Etain - Châtillon-sur-Seine - Clermont-Ferrand sont alignés.
Le décorum du vase révèle de nombreux indices, un char qui rappelle le cocher, deux anses en spirale, des gorgones anguipèdes qui renvoient au naufrage du radeau de la Méduse au large de la Mauritanie (al-mar) et à la fée anguipède Mélusine, fille de Merlin l'Enchanteur.
Delphes était le nombril, le centre du monde, les grecs organisaient leur géographie par rapport à ce nombril, point central.
En transposant ce milieu du monde à la Gaule, Bourges sera le milieu, à mille lieues de Delphes.
Les premières viticultures sont difficiles à retrouver, tous les historiens sont cependant d'accord sur le fait que la vigne est un bienfait de la conquête romaine, pourtant les Celtes et Gaulois étaient de longue date de grands vignerons, en témoigne la découverte du vase de Vix.
La Nef Encalminée, comme l'explique Félicie Fougère, conservatrice du patrimoine au Musée du pays Châtillonnais, servait à préparer un mélange d'eau et de vin, ce qui expliquerait l'indice du magazine VSD : O fait LIE , peut-être inspiré des Noces de Cana,
Le cachier des charges initial précisait pour cette énigme : jusqu'à ce que par l'ouverture, apparaisse Léon.
Un meunier martyr Léon Vigneron a vécu à Châtillon-sur-Seine, inconnu au bataillon, il a tué deux prussiens en 1870 et pour ce fait d’armes, il sera fusillé.
Un monument lui est dédié en ville et il figure également sur une carte postale et un tableau du peintre local Victor Napoléon Didier, né le 2 mai 1837 à Châtillon-sur-Seine.
cimetière de Châtillon-sur-Seine, texte du monument à la mémoire de Léon Vigneron
A LÉON VIGNERON
GARDE NATIONAL
PRISONNIER A MARAC LE 11 DÉCEMBRE 1870
FUSILLÉ ICI PAR LES PRUSSIENS
IL EST MORT EN CHRÉTIEN ET POUR LA PATRIE
QUE DIEU PRÉSERVE A JAMAIS LA FRANCE
DE FRAPPER LE VAINCU DÉSARMÉ
ET DE PUNIR LE PATRIOTISME COMME UN CRIME.
Bibliographie et Vidéos