Musique

Pour la musique occidentale, il existe, depuis le Moyen Âge, deux types de notation :

1. La série constituée des syllabes ut, ré, mi, fa, sol, la (le si a été ajouté plus tard), promue par le moine bénédictin italien Guido d'Arezzo au XIe siècle, a été mise en place pour la notation musicale dans les pays de rite catholique dit « latin ». Cette série est constituée des premières syllabes de chaque demi-vers de l'Hymne à saint Jean-Baptiste, un chant religieux latin attribué au moine et érudit Paul Diacre. 

   • ut = do, surtout utilisé dans le langage théorique : clés, tonalités…

2. La série constituée des lettres de l'alphabet A (la), B (si), C (do), D (ré), E (mi), F (fa) et G (sol), héritée de la Grèce antique, a été conservée par les pays dits « protestants » ou « réformés » (Royaume-Uni, Allemagne, etc.). 

   • En Angleterre, B = toujours si (B minor = Si mineur ou B♭major = Si♭majeur).

   • En Allemagne, B = si♭ et H = si♮ (B-Moll = Si♭ mineur ou H-Dur = Si majeur).

Le titre 580 suggère de lire de gauche à droite et inversement .

La mesure à 2 temps réfère au 2/2 et est quelquefois représentée par un C avec une barre au milieu. On l’appelle aussi C barré.
Le meilleur point de départ pour l’apprentissage des indications de mesure est la métrique la plus courante, la mesure à 4 temps, ou 4/4.
Elle est tellement courante que vous la verrez parfois représentée par un C au lieu des chiffres 4/4, à l’endroit où on retrouve l’indication de mesure sur une partition musicale.
Le C représente la mesure à 4 temps.

En 1675, Isaac Newton met en correspondance les sept couleurs « simples », selon des proportions précises avec les notes de musique.
Arbitrairement, il associe : do au rouge, ré à l’orange, mi bémol au jaune, fa au vert, sol au bleu, la à l’indigo et si bémol au violet.

Scientifiquement, il n’y a pas de liens entre les fréquences des sons audibles par l’oreille humaine et les ondes lumineuses visibles par l’œil humain.
Il n’y a pas non plus de longueur d’onde analogue pour les sons et pour la lumière.
Donc, il n’y a pas de relation entre couleur et longueur d’onde (ou fréquence).
En revanche, notre oreille sait distinguer un son pur (une seule fréquence) et un son complexe (plusieurs fréquences).
L’oreille sait faire la différence entre un orchestre (à gauche), un instrument isolé (en haut à droite), ou une fréquence unique (produite par exemple de façon synthétique, en bas à droite) même lorsque la note jouée dans les trois cas est la même.

Contrairement à l’œil qui ne voit qu’une « résultante » du spectre des fréquences qui lui parvient (la couleur), l’oreille sait donc faire la différence entre divers mélanges de fréquences sonores, ainsi qu’entre un son composé de plusieurs fréquences et un son « pur ».

Un musicien place souvent la note B en premier, c'est le cas en effet en cas d'altération avec un bémol, sur une clef musicale :

• Ordre des bémols, par quintes descendantes : si, mi, la, ré, sol, do, fa — soit, l'ordre inverse du précédent.

• Ordre des dièses, par quintes ascendantes : fa, do, sol, ré, la, mi, si.— soit, l'ordre inverse du précédent.

La solution de la 580 est très importante !     
Il y'a quelque chose d'important à trouver après décryptage.

Dans un orchestre, les musiciens doivent accorder leurs instruments les uns sur les autres pour pouvoir jouer harmonieusement. 

"donner le la" signifie que l'on donne le ton, que l'on montre l'exemple qui devra être suivi.
La première apparition de cette expression n'a été notée qu'au milieu du XIXe siècle, mais il est probable qu'elle ait eu lieu auparavant.  

Plaçons les notes de musique en première ligne, puis les noms des villes sur dix lignes.
Chaque ville participe à remplir la sixième colonne du tableau, celle de la note la, puisque tous les noms de villes  comptent au moins six lettres.
On pointe dans l'ordre les lettres, ville par ville : E O E A C D O R C S

Le code César avocat est la clef de passage entrante.

• A pour Angers est associé au K, et donne le nom du chiffre de César : le code César avocat (décalage de 10 lettres)

Accordes E O

A  B  C  D  E  F  G  H  I  J  K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z

K  L  M  N  O  P  Q  R  S  T  U  V  W  X  Y  Z  A  B  C  D  E  F  G  H  I  J

• E est bien en vis-à-vis du O, le code césar avocat est donc une bonne base de travail.

• la course du soleil s'effectue d'est en ouest : il faut donc s'intéresser aux points cardinaux en liaison avec les villes découvertes.

Les lettres A, N, O, R, U obtenues de la charade 470 sont des sonorités.
Les lettres non sonores : _ , C , V et X , figurent dans les sept nombres romains : I, V,  X, L, C ,D , M.
Les villes dont la première lettre figure dans la liste des sept nombres romains sont : Cherbourg, Dieppe et Issoire.
Leur particularité par rapport aux autres villes : toutes trois bornent l'ouest, le nord et le sud de la France.
La ville la plus à l'est est Gérardmer, la première lettre de Gérardmer ne commence pas par une lettre associée à un nombre romain.
Autre particularité : les lettres C, D, I  des trois villes ont en vis-à-vis, dans le code césar avocat, la lettre du point cardinal de la boussole les concernant : N, S, M<>W 

• D pour Dieppe est associé au N qui représente le nord sur une boussole

• I pour Issoire est associé au S qui représente le sud sur une boussole

• M est associé au W , cela signifie que si on lit un M on lit également un W par une rotation de 180°

• C pour Cherbourg est associé au M inversement W qui représente l’ouest sur une boussole

On peut accorder est sur l'ouest :

• en refermant le quadrilatère à l'est avec une ligne verticale passant par Gérardmer

• en associant les deux villes Angers à l'ouest et Gérardmer à l'est, deux villes pour deux notes de musique :
  la ou A et sol ou G, en se basant sur la course du soleil d'est en ouest, qui tire son nom du dieu latin Sol, ou Bélénos pour les gaulois.

L'indication du magazine VSD semble confirmer la solution avec Angers et Gérardmer.
L'énigme est musicale, elle fait appel aux sons, donc aux équivalences phonétiques
On peut donc interpréter la sentence : le pauvre hère est âgé comme ceci : le pauvre air est AG
l'air musical est bien :  A=la=ANGERS et G=sol=GERARDMER

L'anagrammeur produit également cette alternative à la lyre du barde : CODECESARO ou code Cesar O
Un nouveau chiffrement de type code César : est-ce un O ou bien un zéro ? 

code Cesar O : un chiffrement de l'alphabet avec un décalage de 15 lettres (la lettre O est la 15ème lettre de l'alphabet) :

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
M N O P Q R S T U V W X Y Z A B C D E F G H I J K L

L'atome Lanthane : La permet d'associer l'arche de Noé aux deux communes Larche (04) et Larche (19).
Les toponymes s'écrivent Larche en un seul mot et non pas L'arche mais sont bien en rapport, blason à l'appui avec l'arche de Noé.
Deux toponymes de communes « Larche » figurent sur la carte de France Michelin n°989, notez que le Col de Larche (04) est au sud-est de Larche (04), le choix de tracé se porte, dans un premier temps, sur le rond, symbole cartographique désignant chaque commune.

La note LA ou A est associée à Angers qui vaudra 10, 10 est le numéro atomique du lumineux Néon

Le choix des nombres 2 et 4 est en rapport avec la musique : la mesure à 2 temps réfère au 2/2 (représentée par un C barré), celle à 4 temps ou 4/4 avec la lettre C. 

La notation musicale est basée sur une série syllabique : UT, Re, MI, FA, SOL, LA, SI

UT queant laxis

REsonare fibris

MIra gestorum

FAmuli tuorum

SOLve polluti

LAbii reatum

Sancte Iohannes 

 "Pour que puissent résonner sur les cordes détendues de nos lèvres les merveilles de tes actions, enlève le péché de ton impur serviteur, Ô Saint Jean".

Codons en morse les 3 clefs musicales traditionnelles : ut, sol et fa selon le schéma imposé :

• UT donne 442 – 2    

• FA donne 4424 – 42      

• SOL donne 444 - 222 - 4244

La clef de sol sert pour permettre de tracer l’axe Gerardmer - Carignan.
Restent les clefs d'ut et de fa.

Agrégeons, concaténons : 4 4 2 – 2  et  4 4 2 4 – 4 2

Ce résultat fournit une clef de décalage des noms de villes réorganisés, qui permet de révéler en colonne, le nom propre : PROSERPINE 

Il s'agit d'une fausse piste !

La   Cl   E(S)   F   Se   Ca   C   He   S   U   Ru   N   Na   V   I   Re   N   O   Ir   P   Er   C   He

Les deux uniques notes de musiques retenues dans la clef obtenue dans l'énigme 600 permet d'associer La et Re donc Angers et Dieppe sans équivoque.

Explication de l'équivalence LA = K

Angers, c'est la lettre A, première lettre d'Angers, lettre A qui commence l'alphabet mais aussi la lettre K qui ferme la liste fait suite à la lettre J pour Jarnac.
On peut se permettre de dire ceci parce que Angers est associée à la note de musique LA.
En résumé LA = A et LA = K donc LA = A = K est une formule ou une figure de style qui permet de commencer et de finir la table avec la ville d'Angers.

Explication de l'équivalence L = D

Dieppe, c'est la lettre D, première lettre de Dieppe qui rappelons le est associée à la lumière dans l'énigme 420 précédente.

L = D donc D = L = lumière = l du mot habi(l)e.

En résumé : A vaut K complète D vaut L pour associer Angers à Dieppe.

L'un des points de construction du rendez-vous est directement issu du décodage de l'énigme 600 mettant en avant les nombres atomiques.
On construit une ligne reliant les deux villes associées aux deux seules notes de musique du texte décodé, il s'agit respectivement d'Angers (note de musique la) à relier à Dieppe (note de musique ré).
Comme il est question de trouver un point de rendez-vous dans l'océan atlantique, il est logique de prolonger la ligne reliant Dieppe à Angers en direction du sud-ouest jusqu'au point d'intersection de la ligne Larche - Larche.

Car c'est la règle de cette partie cruelle : Seul, tu dois trouver où porter ta pelle.
L'homophonie omniprésente incite à traduire : où porter ta pelle en : où portée t'appelle, donc à reconsidérer les notes de musiques.

Entre eux, il n'y aurait que deux intervalles S'Ils étaient alignés.
Mais ce serait LA un jeu bien trop FAcile !
Maintenant que tu as dénoué tous les fils,
Le DO UT e est le dernier supplice qui te Sera Infligé.
Car c'est LA REgle de cette partie cruelle :
Seul, tu DOis trouver où porter ta pelle.
Montre ton REspect pour Dame Nature,
Et, avant de t'éloigner, REferme sa blessure.

Si on se base sur l'hymne à St-Jean Baptiste, on constate plusieurs choses dans le piochage de notes sur les lignes de texte :

- l'absence de la note sol,
- le mot doute contient deux fois la même note, sous ses deux écritures : ut et do.
- à l'origine la note si est tirée de Sancte Iohannes, les lettres S et I sont donc dissociés ci-dessus.

Doute : le bon sens était le sens du contresens,  les notes seraient-elles écrites à l'envers?
Elles l'étaient d'ailleurs dans chaque ligne cryptée pour chaque ville à trouver, exemple :  S IM LOS RUO IS > SEGROUB inversement BOURGES,

Plusieurs avantages :

pas d'ajustage avec les lettres accentuées des deux mots : là et règle, plus de confusion sur le do et le ut de doute puisque la note DO ne figure pas dans la
pêche à la note, une note si bien collée en une seule syllabe comme le SI délivrant le B de Bourges : on y est !

Entre eux, il n'y aurait que deux intERvALles s'ils étaient ALignés.
MaIS ce sERait là un jeu bien trop facile !
Maintenant que TU as dénoué tous les fils,
Le doute est le dERniER supplice qui te sERa infligé.
Car c'est la règle de cette partie cruelle:
Seul, TU doIS trouvER où portER ta pelle.
Montre ton respect pour Dame NaTUre,
Et, avant de t'éloignER, refERme sa blessure.

Cette seconde interprétation semble plus probante.
Les trois notes absentes sont : sol, mi et fa, celles présentes sont : ut, re, la et si.