Peinture abstraite

Et le feu

Qui nous ronge

Comme un songe

Assoiffé de mensonges

Dans le creux

De la main qui caresse

Qui tue et qui blesse

Par sa tendresse

Les aveux

Qui surprennent

Rejetés sans peine

Roses dans l'arène

Les adieux

Une perte un chagrin

Une poignée de mains

Sans vie sans lendemain

Les dieux

Nous oublient

Temples détruits

Ruines ensevelies

Les rêves

Joie dans le deuil

Et le lit accueille

Froid comme un cercueil

La fièvre

Le soleil du Midi

Les mots sont dits

Brûlés refroidis

Et le ciel

De rubis et d'azur

D’améthyste et d’eau pure

N’a pas de futur

Ce ciel

D’amertume et d'ambre

Tombait en cendres

Comme au mois de décembre

Appel

De la forêt

Paroles égarées

Non rien n'est vrai

Pourquoi

Croire

Vivre par devoir

Navré

D’espoir

Désespérée.