Au Florentin. Sonnet.

Pardonne- moi mon ignorance…

J’aurais aimé t’apercevoir

Ailleurs, qu’au fond de ma mémoire,

Visions floutées de l’innocence…

Espoir trahi, douleur immense,

Triste lueur du soleil noir ;

Roses brulées sur l’encensoir

Lorsque l’amour devient démence…

Pardonne de t’avoir cherché

Parmi les foules et mes clichés,

Les souvenirs de Perséphone…

Et maintenant dans ce palais

D’or et d’ivoire entremêlés

Pourquoi ? Pourquoi tu m’abandonnes ?

juillet 2010

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extrait d'autobiographie de Lucie Ashton :

je n'ai pas connu mon père ....

enfin, je n'ai que deux souvenirs que je peux lui associer et qui sont gravés à tout jamais en mon coeur :

- une dague florentine de Lost Paradise du 16ème siècle, type stylet, un serpent s'enroulant sur sa garde et autour d'un crane aux yeux de rubis

- et un parfum de roses ...

ma mère, la célèbre artiste peintre et sculpteur Perséphone (et c'était d'ailleurs son vrai prénom), avait quitté son poste de comptable et a débuté sa carrière artistique à la rencontre avec mon père. elle a rejoint Trismegiste. c'était il y a de cela une bonne trentaine d'années....

puis je suis née, il y 22 ans de cela.