Des arbres tortueux tel des " bonsaïs" sous la lumière d'hiver
une source gelé qui cherche sont chemin dans les rochers
En se promenant sur les chemins de Provence,
nous rencontrons des oratoires semé par ci par la
Qu'est-ce qu'un oratoire?
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C'est un petit monument héritier des "montjoies" dont la définition nous est révélée par Frédéric Mistral :un tas de pierres sur lequel les pélerins plantaient une croix, sur la route ou aux abords d'un lieu de pélerinage.
Ce petit monument est orné d'uje niche où une statuette de la vierge ou d'un saint est logée. Le monument est surmonté d'une croix.
Les oratoires s'harmonisent au paysage dont ils font partie intégrante.
Ils ont put être érigés pour obtenir une protection, ou en remerciement d'une grasse obtenue, ou d'un voeu.. Ils marquent pour le passant, une halte où il peut prier ou méditer.
Pays d'Aix
Le Pilon du Roi Simiane-Collongue Le Pilon du Roi culminant à 710 mètres sur la chaîne de l'Etoile offre des vues imprenables sur tout le pays...
dispositif de lutte contre les feux de forêts mis en oeuvre.ici des postes de vigie pour la surveillance quotidienne.
dérriere la barre rocheuse , marseille ce dessine au loin
Notre-Dame-De-Rot : Elle se situait à 679 m d'altitude entre le Pilon du Roi et le col St Anne. ou " (Notre Dame du Roué)
HISTOIRE COURTE DE MIMET
Il y eut trois Mimet successifs.
L’un, vers le VIe siècle avant Jésus-Christ, le premier, un oppidum
ou place forte, la « teste de l’Ost », fut évacué à la fin du IIe
siècle avant J.-C. sous
l’autorité romaine. Murailles et tours de pierres furent démantelées.
Le second fut installé vers le quartier du Reygalé et des Vignes Basses. Les
Mimétains d’alors travaillaient pour le service d’une villa gallo-romaine où l’on
cultivait l’olivier pour l’huile, les vignes pour le vin et les grains, aussi les pois
chiches, les oignons. C’était la « pax romana ».
Mais Rome finit par s’éloigner. Les Mimétains restèrent sans défense,
hormis Notre-Dame du Cyprès en sa chapelle au milieu d’un cimetière : ni mur, ni
rempart. On survivait malgré les dangers constants et l’insécurité...
Aux Xe
et XIe
siècles, vint le temps de la féodalité. Celui des seigneurs. Les
premiers connus se nommaient Guibert et Bonfils. En échange de leur protection
armée, ils réclamèrent le travail : tailler la colline de notre Mimet, édifier le
château peu à peu, l’église, sans doute le bassin pour l’eau, dégager une place avec,
autour, les maisons, chacune étant unité de production. Et tracer la rue, en spirale
coquille d’escargot ! Il y eut Vidiamus, Pelet d’Esparron, Guillaume de Candolle...
À partir de 1409, ce sont les Chaussegros, Pierre, Boniface, Jean d’Estienne...
jusqu’en 1701. Mais en 1589, c’est la prise du château par le duc d’Épernon, un
prédateur sans foi ni loi. En 1595, Épernon ravage Mimet : il restera l’église et les
caves.
La renaissance du village se fera lentement et s’achèvera avec les Régusse-
Grimaldi, entre 1710 et 1771 grâce au travail des Mimétains qui rebâtirent. Au
XVIIIe
siècle, ils vivaient de la culture, de l’élevage et de l’exploitation du bois.
C’est alors que commença le temps des Degras de Prégentil, seigneurs actifs
et procéduriers qui firent bien des misères aux Pères de l’Oratoire installés à Notre-
Dame-des-Anges : place religieuse d’impor-tance, née en 1220 de l’ouvrage des
ermites franciscains. On y verra Pierre de Lune, un antipape, en 1398, où il y
célébrera la messe.
Puis c’est la révolution. Les vieilles familles de Mimet deviennent propriétaires, les
seigneurs disparaissent, le « Château Vieux » est partagé, une partie du mobilier de
Notre-Dame-des-Anges vient à l’église du village, dont les santons de la première
crèche provençale de 1644. Château-Bas passe de mains en main. Ce fut le temps
des remous même si le zèle révolutionnaire semble rester modéré.
Après la tourmente, Mimet retrouve sa vie faite d’agriculture, d’élevage et
de mise en valeur de la forêt. Jusqu’à la mine : fin XIXe
et début XXe
la lignite, le
charbon de Gardanne, prend de plus en plus de place. Peu à peu, on abandonne les
terres, on travaille, puits Germain, puits Biver... On trace de nouvelles routes, c’est
la naissance des Moulières. La guerre fauche une génération, puis la seconde vient,
on meurt encore.
Survivre est la loi. Très vite, le temps des estivants de Marseille arrive dans
les années cinquante. On reconstruit, on modernise, en 1952 c’est le « boulanger de
Valorgue », l’eau à la pile en 1957, on cohabite, les Moulières grossissent.
Bientôt, Mimet enfante des quartiers de maisons, le Gassin, la Source, la
Diote... Mimet grandit. En 2003, la mine ferme. Mimet devient refuge, loin des
villes, le plus haut village des Bouches-du-Rhône, à deux pas du désert de l’Étoile,
sous le vol des canadairs et le regard des aigles.