On dit parfois du Var qu'il est presque aussi vieux que le vin. Le fait est qu'on trouve trace des vignobles provençaux, et particulièrement varois, depuis l'antiquité. Reconnue par l'attribution de trois appellations d'origine contrôlée (AOC), l'activité viticole du Var se partage principalement entre les vins de Bandol, les Côtes de Provence et les Coteaux Varois.
Pieds de vignes de Pourriere , au court de promenades on rencontre une grande diversité d'âge de pieds de vigne. quelle majestueuse prestance ils ont ,que d émotions a les contemplés eux qui son plus vieilles que moi.
Petite histoire des vins du var
Le vin des Coteaux Varois est né à la suite d'une terrible épidémie de phylloxéra en 1870. Englobant vingt-huit communes autour de Brignoles, le vignoble représente 1600 hectares et 60 000 hectolitres par an, dont la moitié en rosé, 45 % en rouge et 5 % en blanc.
Les Côtes de Provence, enfin, sont les plus connus et c'est dans le Var que ces vignobles sont les plus nombreux (68 sur les 84 que compte l’appellation). Au total, 18 000 hectares de vignes, divisés en cinq zones climatiques et géologiques distinctes, permettent de produire 100 millions de bouteilles par an, principalement du rosé. Ce qui en fait le 6e vin français en volume.
A partir du IIe siècle avant J.-C., les Romains s'installent sur les terres ligures colonisées quatre siècles plus tôt par les Phocéens.
Ils développent la culture de la vigne et organisent la Provincia Romana: la Provence. C'est l'époque de la fondation du port militaire de Fréjus, Forum Julii et de la ville d'Aquae Sextiae, Aix-en-Provence. Puis Rome étend son empire et la vigne se glisse dans les pas des conquérants. C'est ainsi que le vignoble se fixe progressivement dans d'autres régions gauloises : Vallée du Rhône, Beaujolais, Bourgogne, Gascogne et Bordelais.
Après la chute de l'Empire Romain, il faudra attendre le Haut Moyen Age pour voir la vigne se développer à nouveau en Provence, sous l'influence cette fois des grands ordres monastiques. Du Ve siècle au XIIe siècle, les abbayes de Saint-Victor à Marseille, Saint-Honorat sur les Iles de Lérins, au large de Cannes, Saint-Pons à Nice et du Thoronet produisent du vin qui n'est pas uniquement destiné à la consommation des moines ou à l'élaboration de vin de messe. Soigneusement commercialisé, il contribue notablement aux revenus des établissements monastiques. A partir du XIVe siècle, les grandes familles nobles, les notables du royaume puis les grands officiers de l'armée royale vont acquérir et gérer de nombreux vignobles provençaux et construire les fondations de la Provence viticole moderne.
Bien que touchée plus tardivement que les autres vignobles français, la Provence est atteinte, à partir de 1880, par le phylloxera vastatrix. Cet insecte, originaire de l'est des Etats-Unis, parasite des racines de la vigne, détruisit presque la totalité du vignoble provençal.
Le greffage des plants français sur des plants américains résistants au phylloxera apporta la solution technique à la crise et permit de reconstruire le vignoble. Au prix de gros efforts techniques et financiers, le monde viticole provençal se rétablit peu à peu.