Héraldique et horticulture: les LILAS bientôt au musée?

Date de publication : Dec 08, 2011 5:21:32 PM

Cela se passe chez nos cousins d'Amériques, à Saint-Georges, commune de 32 000 habitants au Québec, qui veut devenir la "ville des lilas" > map

Mais comment va réagir la "Ville des Lilas" (la vraie), commune de 22 000 habitants créée en 1867 au nord-est de Paris, France? > map

Peut on imaginer un rapprochement sur ces bases fleuries?

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Le Musée des lilas, un projet de Marcel Drouin et François Fecteau de Ville de Saint-Georges, Guy-Paul Côté et Claire Fouquet de la Société d'horticulture La Chaudière Fleurie, de l'architecte Paul Baillargeon, et du jardinier Rock Giguère.

Après avoir planté 200 cultivars différents de lilas l’an dernier dans le secteur des passerelles, Ville de Saint-Georges en ajoutera encore 800 cultivars différents et de la plupart des espèces. La ville aura alors une collection unique au monde et aussi la plus importante, ce qui engendrera des retombées sociales, mais aussi touristiques et donc économiques majeures. On créera donc le Musée vivant des lilas assurant l’unité entre le domaine des Seigneuries et le centre-ville.

La portée et les détails du projet ont été annoncés le lundi 5 décembre en conférence de presse. Pour présenter le tout, les représentants de la ville, Marcel Drouin, président du Comité de revitalisation, et François Fecteau, maire, Guy-Paul Côté, président de la Société d’horticulture la Chaudière Fleurie qui agit en tant que chargée de projet, le réputé jardinier Rock Giguère, et le concepteur du projet, Paul Baillargeon.

Le projet

L’architecte Paul Baillargeon, un pionnier du projet des passerelles et de l’ensemble du projet Rendez-vous à la rivière, avait initié le projet, plus récemment, de planter le livre «Les lilas» du jardinier Rock Giguère et du producteur de lilas Franck Moro. Le projet consistait à planter sur le site de Rendez-vous à la rivière, le long de différents sentiers, les deux cents espèces de lilas présentées dans le livre et les identifier à même le livre. Ce qui est déjà fait et bien réel.

Le producteur Frank Moro, présent à Saint-Georges pour cette plantation, a beaucoup apprécié le site et l’appui municipal dans le projet et s’est laissé convaincre par Paul Baillargeon de céder à bas prix sa collection de 800 cultivars différents de lilas.

La collection compte des cultivars de toutes les espèces rustiques pour notre région, et tous les cultivars sont différents. Plusieurs d’entre eux ne se retrouveront qu’à Saint-Georges qui en aura l’exclusivité.

Les lilas, pour des raisons techniques, seront plantés sur un période de quatre ans. On commencera par 350 dès 2012. Ils seront répartis dans le secteur du centre-ville, des deux côtés de la rivière, dans le cadre du plan de revitalisation. On créera donc des sentiers pour relier le secteur des passerelles au centre-ville, sentiers bordés de lilas qui remplaceront les arbres choisis au préalable.

Le producteur Frank Moro a aussi créé un cultivar de lilas, le S.vulgaris ‘Ville de Saint-Georges’ qui sera blanc, très florifère, de belle apparence, et que les citoyens de la ville et de la région pourront se procurer de la ville.

Valeur ajoutée

Si le coût d’achat des 800 cultivars totalise 28 000 $, leur valeur est de beaucoup plus élevée. D’abord, la ville ne paie que 35 $ l’unité des arbres qui valent entre 60 $ et 100 $. Tout le reste sera issu du bénévolat des Jardiniers de l’île, des membres de la société horticole et de bénévoles disponibles provenant de partout dans le milieu. On peut donc estimer que la valeur réelle dépasse la centaine de milliers de dollars.

Et c’est sans compter la valeur ajoutée. On parle déjà de congrès comme celui de la Conférence internationale des lilas, de jumelages avec d’autres villes du genre dans le monde, d’un festival du lilas d’envergure en mai et autres.

Et il faut ajouter, signalaient les responsables, l’embellissement de la ville et des propriétés alors qu’un plan est en préparation pour embellir les accès à Ville de Saint-Georges. Et comme le disait le maire François Fecteau, «Les Beaucerons affichaient fièrement leur plaisir de vivre une 5e saison chez eux : la Saison des sucres en Beauce. Avec Le Musée des Lilas-The Lilac Museum, bientôt, georgiennes et georgiens, auront le privilège d’en célébrer une 6e : la Saison des couleurs et des parfums».

source: léclaireurprogrès.canoe.ca - paul andré parent 05déc2011

autres articles: édition beauce.com 05déc2011, lavoixdusud.com 05déc2011, cyberpresse.ca 05déc2011

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