Date de publication : Oct 18, 2013 4:14:13 PM
Petite Terre arrive juste pour nous larguer les amarres... Quelques larmes coulent des 2 côtés du quai. On se reverra bientôt du côté des Canaries. On croise Glob'Bulle dans leur annexe, juste à la sortie du port. Ils passent eux aussi leur commande d'épices !
Le vent est totalement aux abonnés absents, alors que 15 nœuds étaient annoncés. Mais il arrive, et comme toujours, beaucoup plus fort que prévu. C'est avec20 à 25 nœuds établis que nous effectuerons cette traversée.
Le 1er jour vent réel est plein travers... Mais le vent apparent pour le coup, ce trouve à 60°. On réduit bien la toile et ni les enfants ni Aurélie n'auront vraiment peur. Les 2 jours suivants, le vent adonne (tourne vers l'arrière) ce qui rend la traversée plus agréable.
Quelques bans de dauphins tachetés égaieront les enfants, et les parents !
Un bolide traverse le ciel étoilé.
En début de journée du 9, à la nuit tombée, j’aperçois derrière nous une lampe flash blanche au raz de l'eau. Le « doute m'habite », car je crois aussi y percevoir une touche de vert. Je demande donc à Aurélie de sortir pour avoir son avis. Cela revêt une certaine importance, car une lampe flash blanche c'est un signal de détresse. Pour finir Aurélie y voit aussi du vert. Ouf !!!
Le répit n'est que de courte durée lorsque je regarde le speedo : 1,5kn ! Nous avons perdu 4 nœuds !!! D'autant plus que maintenant nous apercevons plusieurs lampes flash de chaque coté de notre sillage. Là c'est certain, nous traînons quelque chose !
En effet, en regardant par la jupe du bateau, je vois un bout qui part de chaque côté et qui semble pris dans la quille. Un coup de gaffe pour le remonter, un coup de couteau pour couper, et nous voilà reparti! Ouf !
Le vent tombe complètement... L'arrivée sur Agadir se fera donc au moteur et une fin de nuit, qui s'annonce longue !
Tout d'abord il y a les cargos, qui même si on les voit, effectuent parfois des manœuvres étranges, à ce demander ce qu'ils ont consommé avant de lever l'ancre.
Ensuite, il y a les bateaux de pêche locaux qui n'ont jamais dû lire le petit manuel de signalisation en mer, ni celui des règles de barre et de priorité par ailleurs.
Ils sont marrants car soit il s ne sont pas éclairés, soit juste par une lumière rouge clignotante (bouée de chenal bâbord) soit juste par une lumière clignotante rouge puis verte, genre sapin de Noël !
Nous nous amarrons donc à 7h00 du matin dans la marina d'Agadir après une nuit quasi blanche pour Aurélie et moi.
8h30, ce sont les douanes, la police et la garde du roi qui débarquent : il faut faire votre entrée, tout de suite ! Ils notent tous les 3 les mêmes informations sur des feuilles blanches ! On se demande bien ce qu'ils vont en faire. Bon ils nous ramènent nos passeport s tamponnés. On a le droit de rester 3 mois ;-)
Après 3 jours, il est temps de prendre une douche, nous visitons donc les sanitaires de la marina d'Agadir. Je pense, à ce moment là, à Ben qui avait eu une très bonne idée de prendre en photo les toilettes des bars et resto où il allait. Dans notre cas, les photos auraient certainement figurées sur le podium dans les catégories : mauvais état, puanteur et saleté. Bref demi tour, on utilisera les commodités du bateau.. Nous nous promettons de ne plus y remettre une tong afin de ne pas avoir à les jeter ensuite.
Au retour nous croisons Gary, le papa de Sohan sur le bateau Izayan. Rendez vous est fixé pour la plage l'après-midi.
En fin de journée, c'est Nathalie, une patiente d'Aurélie qui passe nous voir avec sa maman, Monique,aussi patiente d'Aurélie.et Marius. Un rendez-vous vezinois à plus de 2000km ! Nous sommes invités samedi soir pour aller manger un couscous chez eux.
Pour notre part, nous nous mettons en quête d'un restaurant qui serve à la fois du couscous et du vin... La carte du Nil Bleu nous convient, d'autant plus que Nathalie nous l'avait conseillé !