Nous sommes un groupe d’Orcéennes et d’Orcéens qui pensons que la ville mérite des politiques publiques innovantes, fondées sur :
- la nécessité d’une entrée franche dans la transition écologique,
- une rigueur nouvelle dans la gestion des affaires de la ville,
- une éthique prônant la transparence des politiques publiques,
- un fonctionnement démocratique associant en permanence les habitants aux choix proposés, dans un parcours visant à l’équité et à la solidarité.
Détaillons les raisons de ces options :
- la transition écologique s’impose dans tous les domaines du fait :
- de l’urgence climatique, qui est patente avec la multiplication des épisodes pluvieux intenses, qui ont donné lieu aux inondations récurrentes ;
- du risque croissant de dégradation des bâtiments du fait du retrait-gonflement des argiles, auquel le territoire de la commune est largement exposé ;
- du réchauffement climatique, affectant à terme l’habitabilité des bâtiments.
Ainsi, la ville doit prioriser des mesures de protection, anticipant sur ces risques.
- la ville est dans une situation financière très alarmante, comme l’a souligné le récent rapport de la cour régionale des comptes : une politique de long terme, rompant avec le clientélisme, est nécessaire pour retrouver des marges d’investissement et permettre à l’administration de la ville de fonctionner efficacement ; l’équipe élue devra faire preuve d’inventivité pour concilier une nécessaire sobriété avec le rétablissement des comptes.
- le manque de transparence est un poison pour la démocratie, et contribue à insinuer le doute quant à l’intérêt de ce mode de gouvernance, à l’heure où, en France et dans le monde, elle est attaquée de toute part par des tentations illibérales ; il est urgent que les populations retrouvent confiance dans la démocratie. Ce qui nécessite de donner à voir aux habitants, en permanence, sans rien cacher, ce que les élus proposent.
- associer effectivement la population aux choix importants pour la ville est une condition de leur acceptabilité. La genèse datée du projet de l’îlot de la Poste a ainsi engendré un rejet massif de cet aménagement, une pétition ayant recueilli presque un millier de votes protestant contre le projet. Faire vivre la démocratie, c’est rompre avec l’idée que la population délègue en fait tout au maire, sitôt l’élection passée.
Dans le texte disponible sous ce lien, nous énumérons diverses pistes d’action qui découlent des grandes lignes tracées ci-dessus.
Pour l’instant, nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour monter une liste paritaire qui nécessitera de 33 à 35 noms :
- nécessairement un nombre quasi égal de femmes et d’hommes
- une représentation de toutes les classes d’âges, et de tous les quartiers de la ville
- une variété suffisante d’idées à y être représentées : à cet effet, la liste ne portera aucune étiquette de parti politique.
Si le projet vous séduit, que vous pensez que la commune d’Orsay mérite le meilleur des politiques publiques locales, qu’elle a tout pour devenir un phare de la transition écologique et du renouveau de la démocratie, manifestez-vous par mail, sans engagement aucun, pour être tenu au courant de l’évolution du projet :