Résumé de l’affaire qui me voit accusé par le maire
Le 12 mars 2025, le maire me retire brutalement ma délégation de maire-adjoint, m’accusant de « harcèlement sexuel » envers une agente.
Le 25 mars, le maire fait, de façon inhabituelle pour une telle décision, publicité de cette éviction sur le fil Facebook de la mairie, ce qui donne lieu à deux articles de presse dans lesquels je suis nommé, et accusé explicitement de façon infamante.
Au fil des mois qui suivent, le maire me retire de toutes les instances dans lesquelles je représentais la mairie, et en particulier de la communauté d’agglomération, dont j’étais vice-président.
De facto, je suis bouté hors de la majorité municipale, et suis désormais conseiller municipal indépendant, en dehors à la fois de la majorité du maire et de la minorité d’opposition qui s’est constituée autour de L. Leroy. Cette posture me permet néanmoins de mettre désormais en avant des positions critiques que je taisais jusque-là par loyalisme.
Je reste aussi conseiller communautaire, avec un statut analogue.
Je conteste véhémentement l’accusation portée, qui s’appuie sur un « récit augmenté » autour d’une situation dans laquelle je n’ai absolument rien à me reprocher. J’ai initié plusieurs actions judiciaires et administratives pour la contester. Les deux enquêtes en cours, l’une administrative, l’autre judiciaire, sont en passe de m’innocenter.
J’attaque le maire en diffamation, et l’attaquerai en dénonciation calomnieuse dès que les suites du signalement qu’il avait porté au procureur de la République seront connues.
J’attaque aussi la commune au tribunal administratif pour diverses actions illégales menées lors de cette affaire.
La raison d’être de cette affaire tient à ce que je m’apprêtais à mettre sur pied une liste concurrente de celle du maire pour les élections municipales de mars 2026 : la réunion constitutive de ce projet devait se tenir le 15 mars 2025, soit trois jours avant ma « révocation ».
Je suis persuadé que l’attaque du maire a été préparée de longue date, et qu’il ne s’est décidé à la mettre en œuvre qu’en constatant notre détermination. En effet, elle a été soigneusement scénarisée, et sa préparation a dû prendre du temps ; mais elle est néanmoins très fragile du fait de la vacuité de l’accusation, ce qui risque de se retourner contre son initiateur.
Elle aura néanmoins permis au maire de m’éloigner un temps, occupé que je suis à me défendre des accusations iniques qui me sont faites.
Le lecteur imaginera sans peine les répercussions que cette affaire a et aura sur moi et sur ma famille : elles sont considérables.
Je prouverai que cette affaire n’est qu’une sinistre machination qui en dit néanmoins long sur la probité morale de leurs auteurs.
Didier Missenard
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