- rue Gambetta

Le haut de la rue (Doc. delcampe.net)

Le bas de la rue (Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Col. JPC)

La tour et le bâtiment que l'on voit ci-dessus (et en haut à droite) faisaient autrefois partie de l'ancien hôtel de Carbonières, partiellement détruit au moment du percement de la rue Gambetta, ouverte vers 1888.

(Doc. delcampe.net)

Le café-bar Le Gambetta est au milieu de l'image (Doc. delcampe.net). Ci-dessous la même image, colorisée.

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

Le café du Rempart, à droite (Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

Le café du Rempart, à droite (Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

Le bas de la rue Gambetta (Doc. delcampe.net)

Ci-dessous, c'est encore le bas de la rue Gambetta. Au centre de l'image, le grand magasin "A la Ménagère", que l'on retrouve sous un autre angle, à gauche dans la carte de gauche

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(Col. JPC)

(Doc. delcampe.net)

Le débouché sur la Place Thiers (Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net). Ci-contre              ===>

le même cliché colorisé, avec un centrage très légèrement différent.

Le monument Lecherbonnier, tout en haut de la rue (Doc. delcampe.net).

(Doc. delcampe.net)

Le café-bar Le Gambetta (Doc. delcampe.net)

<=== La tour de l'Hôtel de Carbonières, déjà présentée plus haut,

vue de l'arrière, depuis la rue du Perron (Doc. delcampe.net)

  Ci-dessus : le bas de la rue Gambetta en 1907.  Le  bazar   

  Delpy et Thiervoz, à gauche, est largement pavoisé. C'est le

  même immeuble qui abritera plus tard le Grand Magasin "A la

  Ménagère", et ultérieurement le magasin de meubles et

  d'antiquités de Monsieur Galatry (Doc. delcampe.net).

"BONUS 1"

CONCURRENCE ...

La carte qui suit, intitulée "Concurrence", n'est pas inconnue dans le milieu des cartophiles brivistes : elle a été déjà publiée par Lucien Most dans "Brive dans la première moitié du siècle", et par Martine Chavent, Jean-Paul Lartigue et Etienne d'Alençon dans "Regards sur le passé de Brive". Tous l'ont décrite et analysée. Elle est cependant fort rare, si bien qu'un exemplaire s'est vendu sur delcampe.net, en février 2013, à plus de 700 euros, malgré la qualité toute relative du cliché.

(Doc. delcampe.net)

Sur la gauche une marchande de fromages propose sa production aux chalands. Au centre, nous avons un premier réparateur de parapluies, dont visiblement, l'activité s'étend aussi aux poteries, verres et faïences. A droite, un deuxième réparateur de parapluies (ou réparatrice) a également installé son stand à cet angle de rues. Lucien Most a compté, et dénombre presque 20 parapluies en attente, ce qui lui fait dire qu'il a une grosse clientèle.

... ET DIVERGENCES !

Dans chacun des deux livre cités ci-dessus, les auteurs indiquent une localisation de la scène. Dans le premier ouvrage, c'est "boulevard des sœurs, devenu Edouard Lachaud". Dans le deuxième, c'est "en bordure du boulevard du tribunal, à l'angle de l'ancien siège de la Société Générale (actuelle Polyclinique) et de la petite rue Saint-Antoine". Les deux localisations ne sont d'ailleurs pas incompatibles.

Notre expert-maison, M. V. nous propose une toute autre localisation, et il apporte des preuves incontestables.

"En fait, nous ne sommes pas très loin du boulevard Edouard Lachaud : la photo a été prise à l'angle du boulevard Gambetta devenu Puyblanc, et de la rue Gambetta. Les cartes qui suivent prouvent que nous sommes au bon endroit :

(Doc. delcampe.net)

                                                                                  (Col. M. C.)

Regardons les détails :

Le chapeau de la pile ne présente pas de sculpture côté rue Gambetta. Cette pile est composée d'un empilage de sept pierres.

Côté rue Gambetta, le mur est plus haut que celui du boulevard, la grille est composée de pics maintenus par deux fers horizontaux, six rangées de pierres composent ce mur.

Côté boulevard, le mur est composé de deux rangées de pierres surmontées d'un dessus en pierre. Au niveau de la jonction du haut de ce mur avec la pile, la pile est composée de deux pierres (présence d'un joint, empilage une pierre, deux pierres, une pierre....). La grille présente un seul fer horizontal dans sa partie supérieure.

Tous ces détails sont sur la carte "Concurrence", à localiser, ainsi que sur les cartes angle de la rue Gambetta".

Et M. V. poursuit sa démonstration :

"Regardez encore cette carte : on y retrouve les volets blancs de la porte-fenêtre avec leurs lames dans la partie supérieure" :

(Doc. delcampe.net)

Et de nos jours, alors ? L'angle des murs du boulevard et de la rue Gambetta a été coupé lorsqu'on a voulu installer là le monument de Georges Lecherbonnier. L'emplacement a cet aspect, aujourd'hui encore :

(Doc. delcampe.net).

Un peu plus haut dans la page, le même cliché colorisé.

 

"BONUS 2"

UNE CARTE BIEN MYSTÉRIEUSE

C'est celle, inédite, qu'a bien voulu nous communiquer notre contributeur P. L.

(Col. P. L.)

Nous sommes à Brive, c'est sûr, mais nous ne savons pas vraiment où, lors d'un congrès régional des grainiers, ou marchands de graines, du Centre-Sud. Il s'est tenu dans notre ville les 25, 26 et 27 août d'une année qui n'est pas précisée. Notre compatriote E. Champagnac qui avait alors son magasin au 15 de la rue Gambetta, avait installé un stand quelque part dans la ville. Il avait obtenu une médaille d'or, et le premier prix d'étalage.

A ces commentaires plutôt limités, nous ne pouvons qu'ajouter "Toutes nos Félicitations !"

(1° octobre 2017)

 D'HIER   A AUJOURD'HUI 

LE SALON DE COIFFURE LAGIER

Il était installé rue Gambetta et une carte-photo lui a été consacrée. Inédite, elle fait bien sûr partie des collections de M. C.

Le personnel est rassemblé devant la porte, autour du patron.

C'est M. C. elle-même qui l'a localisé et a photographié son emplacement actuel au 17 de la rue, à gauche quand on la remonte.

Comparons les clichés. On reconnait parfaitement les motifs de ferronnerie du balcon, ainsi que les volets en bois. Un tuyau de poêle sort du mur, en haut à gauche, sur le cliché initial. Il a depuis été enlevé. Mais subsiste encore de nos jours le trou de passage, et des traces d'écoulement caractéristiques.

Le salon de Monsieur Lagier était mixte : chacun pouvait au choix se faire faire des ondulations indéfrisables, se faire raser la barbe ou bien tailler la moustache...

 

"BONUS 3"

REMONTONS LE TEMPS :  L'HORLOGERIE ET BIJOUTERIE BOUDRIE, RUE GAMBETTA          

Sous l'enseigne "A LA GERBE D'OR", l'horlogerie et bijouterie Boudrie fait partie des plus anciens commerces de la rue Gambetta. Elle est installée au numéro 11, sur la petite place du milieu.

(Cliché JPC - 18 janvier 2019)

Deux images inédites nous permettent de remonter le temps en sa compagnie.

(Col. Maryse Chabanier)

Cette première carte commerciale nous présente l'entrée et les vitrines du magasin. Elle servait de baromètre. La partie située juste en-dessous de l'image était à l'origine revêtue d'une substance qui changeait de couleur selon le temps qu'il allait faire. Comme l'indique la légende, une couleur bleue laissait entrevoir du beau temps, la couleur lilas un temps variable, et le rose annonçait de la pluie.

Mais la Maison Boudrie n'a pas toujours été installée à cet endroit précis.

(Col. Maryse Chabanier)

Voici la boutique de l'ancêtre, "J. Boudrie, Mutilé de guerre". Selon son actuel successeur, après la guerre de 14/18, elle était située un peu plus haut, au numéro 25 de la rue, à l'emplacement aujourd'hui occupé par la fromagerie Miane.

Le bijoutier d'alors précisait déjà dans la légende : "Grand choix d'articles pour mariages et cadeaux"; mais aussi : "Se rendant les 7 à Beynat et les 14 à Mayssac, chaque mois".

(18 septembre 2020)