- le monastère de Saint Antoine, son pélerinage et son école

 "BONUS 1"

QUELQUES VUES INCONNUES DE SAINT ANTOINE

(Col. JPC - Clichés M. V.)

Les quatre images qui nous vous présentons ci-dessous possèdent en commun trois particularités :

- elles sont de très mauvaise qualité;

- il n'est pas certain qu'elles aient été éditées en cartes postales;

- elles revêtent un caractère exceptionnel;

Nous les avons trouvées dans un petit ouvrage que nous possédons, la "Monographie des Grottes de Saint Antoine de Padoue" publiée en 1945 par Louis de Nussac. L'auteur précise : " Les illustrations de cette monographie sont extraites de "L'Echo des Grottes", et nous ont été communiquées par le P. Léon, Chapelain des Grottes" (il s'agit vraisemblablement du Père Léon Bédrune).

Ces images surprenantes du monastère présentent, pour 3 d'entre elles, le lieu de pèlerinage avant la construction des bâtiments que nous connaissons, mais avec ceux qui les ont précédés. Sur la quatrième, le monastère est construit, mais l'église n'est pas encore sortie de terre.

Les légendes sont celles qui ont été écrites par Louis de Nussac.

"Le Pèlerinage, dans son état primitif, tel qu'il était en 1874, et comprenant l'hospicium, l'oratoire

et leurs dépendances".

"Une autre vue du pèlerinage à la même date (Emplacement actuel de l'esplanade devant l'église)".

"Les grottes en 1880, escalier primitif, modifié par la suite".

"Le couvent est construit. L'église n'existe pas encore. L'oratoire englobant les grottes se remarque bien".

Vraiment surprenant, non ?

La nouvelle église sera consacrée le 13 juin 1895.

A noter qu'il est possible de voir d'autres images de Saint Antoine de cette époque là dans le livre du Frère Michel Hubaut publié en 2009 : "Histoire des Grottes de Saint Antoine de Brive". Elles aussi sont extraites de "L’Écho des Grottes". L'ouvrage en question est en vente à la boutique du monastère.

"BONUS 2"

LE VIEUX CIMETIÈRE DE SAINT-ANTOINE

(et quelques souvenirs de jeunesse)

Tout le monde sans doute connait les trois cimetières de Brive : le cimetière Thiers, le cimetière d'Estavel, et celui de la Fournade.

Mais la grande majorité de nos concitoyens ignore sans doute l'existence d'un quatrième cimetière, tout petit,  implanté dans l'enceinte de domaine de Saint-Antoine. Il était autrefois destiné à recevoir les corps des moines franciscains décédés au monastère. Peut-être quelques religieuses y ont-elles aussi été inhumées.

Même s'il est maintenant abandonné, il existe toujours.

Il est situé dans une partie de la propriété qui pendant très longtemps est restée fermée au public. Jusqu'au alentours des années 1970, elle n'était en fait ouverte qu'une fois par an. C'était à l'occasion de la procession de la Fête Dieu, qui chaque année, un dimanche du mois de juin, rassemblait les fidèles de la cité et les premiers communiants de l'année portant cierge, avec brassard blanc pour les garçons, robe de dentelle blanche avec voile, et aumônière pour les filles, puis aube pour tous : une foule immense qui cheminait depuis les grottes jusqu'au calvaire, puis redescendait vers la chapelle par le chemin de Croix.

A cette occasion, un portail était exceptionnellement ouvert à hauteur du grand tournant, qui précède l'esplanade de la chapelle. Et la procession montait à travers les bois jusqu'au sommet de la colline...

 Le tournant et l'emplacement du vieux portail (Cliché JPC)

Le vieux portail n'existe plus, le passage a été élargi, et l'accès à cette partie du domaine est depuis longtemps totalement libre.

Le vieux cimetière se situe à droite, juste après l'emplacement du portail, dans le fond, bien avant d'arriver au lycée Bahuet.

Nous vous en proposons quelques photographies prises le 11 mars 2015.

La taille des arbres qui marquent encore l'entrée du vieux cimetière donne une idée de son ancienneté.

Les vieilles tombes.

En arrière-plan, derrière le mur, le parc du lycée Bahuet (Clichés JPC).

La dernière inhumation effectuée à cet endroit remonte à mars 1967.

Depuis, les Frères sont inhumés dans un caveau, dans l'un de nos cimetières communaux.

A l'occasion d'une promenade pédestre par une froide journée de décembre 2016, nous avons eu le plaisir de voir que ce petit cimetière avait été remis en état, défriché et nettoyé de fond en comble. Seules les deux dernières tombes sont matérialisée, mais l'ensemble respire maintenant la sérénité.