- Champanatier, place de la Liberté
(Col. M. V.)
(Col. delcampe.net)
(Col. JPC)
(Col. JPC)
(Doc. delcampe.net)
La même vue qu'à gauche, mais colorisée
(Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
(Col. JPC)
(Doc. delcampe.net)
Au centre de l'image, ce qui deviendra la "Maison Saint Joseph" (Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
A l'extrême droite, ce qui deviendra la "Maison Saint Joseph" (Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
Nous sommes là en 1901 (Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
(Photographie - Doc. delcampe.net)
(Photographie - Doc. delcampe.net)
"BONUS"
LA MAISON SAINT JOSEPH,
ANCIENNEMENT CHÂTEAU DE CHAMPANATIER OU CHÂTEAU ROQUE
A plusieurs reprises déjà, en haut de cette page, vous avez pu apercevoir ce qui allait devenir, quelques décennies plus tard, la "Maison Saint Joseph", maison de retraite des prêtres âgés du diocèse de Tulle. Elle prenait la suite de celle qui avait fonctionné auparavant à Voutezac (19).
La voici en gros plan, sous deux angles différents :
(Doc. delcampe.net)
(Doc. delcampe.net)
Elle était alors connue sous le nom de "château de Champanatier" ou "château Roque", du nom du banquier briviste Gustave Roque qui avait fait construire là son hôtel particulier en 1870.
Son fils Antoine, également banquier, héritera du château, puis à la mort de ce dernier en 1942, il reviendra à l'évêché de Tulle qui en fera la maison de retraite des prêtres âgés du diocèse.
(Doc. delcampe.net)
Elle a été inaugurée par l'évêque de Tulle, Mgr Chassaigne, le 3 novembre 1949.
La "Semaine religieuse du Diocèse de Tulle", dans son numéro 22 du 11 novembre 1949 (page 160 - AD 19, cote PER55/1949/023) en a rendu compte comme suit :
"La Maison Saint-Joseph de Brive où les prêtres retraités de Voutezac s'étaient rendus dès le début de Juillet.
Pour la circonstance Mgr l'Evêque était entouré de ses Vicaires généraux, des curés de Brive, des Supérieurs de Bossuet et de Saint-Antoine, auxquels venaient se joindre MM. les abbés Perrinet et Barrière, anciens supérieurs de la Maison de Voutezac, et M. Charlot, qui a dirigé les travaux de réfection de la nouvelle Maison, et lui continue ses services aussi intelligents que dévoués. A la fin du repas, M. le chanoine Berchat remercie Monseigneur et tous les invités... et Mgr l'Evêque dit sa joie d'avoir pu offrir à Brive à ses vieux prêtres une maison confortable pour leur retraite. Un salut du Saint Sacrement clôtura cette journée."
D'HIER A AUJOURD'HUI
UN COIN DE LA PLACE DE LA LIBERTÉ
Parmi les cartes qui illustrent la Place de la Liberté, nous en avons choisi trois en particulier, qui vont nous permettre de poser un nouveau regard sur cet agréable petit coin de Brive. L'une provient de la collection de notre contributrice G. B. qui nous a déjà fourni une quinzaine d'images réparties dans le site; la deuxième fait partie de notre collection personnelle; la dernière provient du site delcampe.net.
Un petit rappel : n'hésitez pas à cliquer sur nos documents pour les agrandir.
(Col. G.B.) (Col. JPC)
(Doc. delcampe.net)
Les deux premières sont les plus anciennes : les constructions sont rares sur le pourtour de la place. Nous sommes à peu près au même endroit sur les trois cartes. Un indice précis, derrière le bassin, en apporte la preuve : le mur de clôture que l'on aperçoit dans le fond (tout à fait à droite et partiellement coupé sur la troisième carte). Il est caractéristique, avec sa partie supérieure ajourée.
La première carte va permettre de nous orienter : nous sommes en gros en direction de l'est, et la rue en face est l'avenue Treilhard qui rejoint l'avenue de la gare : l’œil exercé de M. V. ne s'y est pas trompé. Le cliché de Mars 2014 qui suit (face au soleil !) nous permet de vérifier.
(Cliché JPC)
Bien sûr beaucoup de choses ont changé depuis les vieux clichés. Mais la maison de gauche de notre photo est celle qui apparait à travers les troncs d'arbres dans le premier d'entre eux, et au centre de l'image dans le troisième. Notre mur si caractéristique a disparu : il a été détruit. On ne voit plus la petite maison avec son toit à deux pans qui apparaissait sur les deuxième et troisième cartes : elle est cachée par le grand immeuble moderne qui a fait son apparition il y a quelques années. Mais elle existe toujours à l'arrière. Bardée de bois, elle n'a plus maintenant de fonction d'habitation, mais semble réduite à l'état d'entrepôt : c'est la construction sombre de notre photo, derrière le nouvel immeuble.
Quant à la voie de circulation qui se trouve tout à droite de la deuxième carte, c'est tout simplement notre actuel boulevard Docteur Marbeau.
(Cliché JPC)
Encore un détail, si besoin est, pour finir de vous convaincre. En bordure de notre avenue Treilhard sur la troisième carte postale, on remarque une construction en forme de tour carrée. Elle existe toujours, et on la retrouve sur ce cliché récent de l'avenue :
(Cliché JPC)
Notre expert M. V. a résumé tous ces éléments dans un photo-montage très parlant :
Petit regard sur le bassin : dans le temps, il était tout à fait central et faisait office de rond-point pour toutes les voies de circulation qui débouchaient sur la place. La circulation la plus importante était concentrée entre l'avenue Treilhard et, juste en face, le boulevard Louis Blanc : le boulevard Docteur Marbeau ne venait pas encore l'effleurer, en drainant ainsi toute la circulation.
Les grilles métalliques qui entouraient le square n'étaient pas disposées comme actuellement. Tout comme celles qui encerclent le bassin, elles étaient munies dans leur partie supérieures de pics acérés pour empêcher leur franchissement. Comme ils pouvaient être à l'origine de graves accidents, ils ont été supprimés par sciage, il y a quelques décennies.
On remarquera aussi que le rocher central du jet d'eau a disparu au cours des temps.
(Doc. delcampe.net)
(Cliché JPC)