- l'ancien musée Ernest Rupin et son environnement

C'était auparavant l'ancienne demeure des sœurs Clarisses. Les archives municipales sont aujourd'hui installées dans ces locaux.

Dans les quatre cartes du haut, le grand immeuble voisin n'a pas encore été construit (propriété communale, il est aujourd'hui connu sous le nom de "immeuble Caramigeas").

(Doc. delcampe.net)

(Col. JPC)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Col. JPC)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

Vue sur le Musée Ernest Rupin, la rue du Docteur Massénat et le clocher de Saint Martin

(Doc. delcampe.net)

"BONUS"

Vous trouverez ci-dessous une série de quatre "BONUS" sur le musée Ernest Rupin et son proche environnement.

1 - DEUX SOUVENIRS DU MUSÉE

Nous commençons notre série par un très court sujet.

Les deux souvenirs que nous vous proposons sont conservés non pas aux Archives municipales qui ont pris la suite du musée dans les locaux de la rue Docteur Massénat, mais dans les réserves du Musée Labenche d'Art et d'Histoire.

Ils en sont malgré tout brièvement sortis du 5 au 31 août 2014 pour être présentés au public à la chapelle Saint-Libéral lors de l'exposition "Ernest Rupin, un érudit à la croisée des chemins", consacrée au créateur et premier conservateur du musée de Brive. C'est là que M. V. a pu les photographier.

<=== La plaque de marbre autrefois apposée à l'entrée

 ©  Collection du Musée Labenche - Ville de Brive - Cliché M. V.

Une affichette ancienne de présentation des collections ===>

©  Collection du Musée Labenche - Ville de Brive - Cliché M. V.

2 - SISYPHE

Selon la mythologie grecque, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement jusqu'en haut d'une colline un rocher qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet. 

Une statue installée dans les jardins de l'ancien musée Ernest Rupin représente ce fils d’Éole et d'Énarété en train de rouler sa pierre. Elle est l’œuvre du sculpteur angevin Georges Saulo (1865-1945) et datée de 1902. Elle a été offerte à la ville de Brive en 1917 par le sous-secrétaire d’État aux Beaux Arts, à la demande du député de la Corrèze, le docteur Edouard Lachaud. Mais, note La Croix de la Corrèze du 16 septembre 1917 "Les brivistes auraient des besoins plus urgents que celui d'une statue, soit-elle un chef d’œuvre".

Elle a fait autrefois l'objet d'une carte postale. Notre exemplaire est daté de juillet 1939 :

<=== Sisyphe dans le jardin du Musée Ernest Rupin (Col. Maryse Chabanier)

 Ci-dessus, la signature du sculpteur

 G. Saulo (Cliché JPC - avril 2014)

Un petit problème surgit maintenant si l'on se poste face à la statue, comme sur la carte postale : l'arrière-plan est aujourd'hui totalement différent ; ce sont maintenant les Archives municipales qui apparaissent :

(Cliché JPC - avril 2014)

L'explication est fort simple. A la fin de l'année 2006 les Archives municipales aménagent dans leurs nouveaux locaux, l'ancien musée Ernest Rupin. A cette occasion, le jardin qui l'entourait a été entièrement refondu. "Brive Magazine" de mars de cette année là avait évoqué le projet : "Un alignement de jets d’eau apportera également  modernité et fraîcheur et marquera la perspective sur l’édifice et la statue de Sisyphe". C'est dans le cadre de ce réaménagement que les concepteurs du projet ont fait faire une rotation d'un quart de tour à la statue,

Et l'ancien arrière-plan alors, dans tout çà ? Il se composait de 2 éléments.

- A gauche, c'est la maison qui était à l'angle de la petite rue des Gaulies (derrière la haie), et du boulevard du Salan. Pendant des décennies Mr Chouville, vendeur et réparateur de vélos, a eu là au rez-de-chaussée son atelier, précédé d'une grande véranda. C'est cette même maison que l'on retrouve partiellement coupée, en bas et tout à droite de ce cliché pris avant la réhabilitation du centre ville ancien :

(Doc. delcampe.net)

- A droite : il s'agit, dans le fond, du bel immeuble qui est à l'intersection du boulevard du Salan et de l'avenue du Maréchal Bugeaud. Sur notre cliché, il est un peu caché par les arbres et les constructions récentes.

(Cliché M. V. - avril 2014)  

Retour pour terminer notre sujet sur l'ancienne implantation de Sisyphe, avec 2 autres clichés anciens :

<=== Couvent des Clarisses puis Musée Ernest Rupin.

Statue de Sisyphe, vue d'ensemble de face.

© RÉGION LIMOUSIN. Service de l’inventaire et du patrimoine culturel. Cliché Philippe Rivière 2003. Autorisation du 16-10-2014.

Couvent des Clarisses puis Musée Ernest Rupin. Statue de Sisyphe, vue d'ensemble de dos      ===>© RÉGION LIMOUSIN. Service de l’inventaire et du patrimoine culturel. Cliché Philippe Rivière 2003. Autorisation du 16-10-2014.

Dans le montage ci-contre, M. V. résume le sujet en images. Il attire notre attention sur quelques détails qui  permettent d'affirmer que - autrefois au musée et aujourd'hui sur la Guierle - nous sommes bien en présence de la même œuvre de ferronnerie.

3 - LES TRIBULATIONS DU VIEUX PORTAIL

C'est bien sûr celui de l'entrée principale du musée Ernest Rupin que nous souhaitons évoquer, celle qui donne sur la rue du Docteur Massénat. Notre complice M. V. a fait une étonnante découverte à son sujet.

Il apparait sur quelques unes des cartes présentées en haut de cette page, de façon parfois très visible, et se compose de 4 panneaux : 2 panneaux latéraux fixes et 2 panneaux ouvrants. Les panneaux fixes réduisaient notablement le passage.

Trop, sans doute. Si bien que à une date qui nous est inconnue, il a été décidé de le remplacer en supprimant les panneaux fixes. Un artisan de grand talent a donc fabriqué dans le même style un nouveau portail avec 2 battants plus larges. Si l'on examine bien l’emplacement on découvre encore au sol les anciens ancrages du vieux portail.

Quel sort lui fut réservé ? Après avoir été exposé dans le jardin du musée, il rejoindra quelque cave d'un bâtiment communal ou quelque hangar de stockage, voué à l'oubli le plus total. Il se trouvera parmi d'autres vestiges devenus inutiles du patrimoine de la ville, peut-être à proximité de l'ancien kiosque à musique de la Guierle, ou de la vieille chaire en bois de la collégiale Saint Martin.

Il restera là pendant des décennies, jusqu'à ce qu'un miracle se produise. Il y a quelques années quelqu'un a en effet pensé qu'il pouvait être à nouveau utile.

C'est ainsi qu'on le vit réapparaître sur la place de la Guierle, où un emplacement de choix lui avait été dévolu, face à l'entrée de l'office de Tourisme.  Le motif en fer forgé qui le surplombait a été enlevé, et un autre a pris sa place. L'ensemble symbolise désormais le "Riant portail du Midi".

Cliquez sur l'image pour la rendre lisible ===>

(Doc. M. V.)

*

4 - LE BAR "A L'AVENIR" EN 1942

Le Monde et la France en particulier vivent alors une période dramatique de leur histoire.

Pourtant la sérénité semble régner sur la terrasse de ce bar de Brive, si l'on en croit cette carte postale qui a circulé en 1942.

 (Col. Maryse Chabanier)

Mais quel est le rapport entre cette image et le musée Ernest Rupin sur la page duquel nous l'avons placée ?

Les meilleurs connaisseurs de notre ville auront sans nul doute trouvé : nous sommes boulevard du Salan, juste en face de notre ancien musée. Cet établissement existe toujours aujourd'hui, mais il a changé de nom au cours des temps : il est devenu le Bar du Musée, un nom qu'il porte toujours !

(Cliché JPC - novembre 2014)

En 2018, une nouvelle carte inédite du Bar "A l'Avenir" est entrée dans les collections de notre complice Maryse Chabanier. Selon son habitude, elle en fait profiter nos visiteurs.

(Col. Maryse Chabanier)