- l'avenue de la gare (partie basse)

C'est de nos jours l'avenue Jean Jaurès.

Des images de la partie haute de l'avenue de la Gare se trouvent dans notre rubrique "Le quartier de la gare, et le chemin de fer", en deuxième partie du site, ici : CLICK.

(Col. JPC/net)

(Col. JPC/net)

(Col. JPC/net)

(Col. JPC)

(Col. JPC)

(Col. JPC)

(Col. JPC)

(Col. JPC)

Défilé de la fanfare "Les Touristes" (Col. JPC)

A l'intersection de l'avenue de la Gare et de l'avenue Firmin Marbeau :  la pharmacie de la gare. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par l'Hôtel du Progrès (Col. JPC/net)

(Col. JPC/net)

(Col. Pascale Meyrignac)

Une autre vue de l'intersection de l'avenue de la gare et de l'avenue Firmin Marbeau (Col. Pascale Meyrignac)

(Col. JPC/net)

(Col. JPC/net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)

(Doc. delcampe.net)<=== Tout à fait au bas de l'avenue, vue sur l'église Saint Sernin, et à l'angle des boulevards, l'immeuble de la Caisse d'Epargne (Doc. delcampe.net)

 D'HIER   A AUJOURD'HUI    (1)  

L'IMPRIMERIE NOGRET

Nous sommes là face à l'imprimerie de Monsieur Nogret, ce prolifique éditeur briviste de cartes postales, bien connu des collectionneurs. Son nom est peint sur la petite plaque métallique de couleur claire, au dessus du portail.

(Col. Maryse Chabanier)

L'établissement était situé au 12 avenue de la gare (avenue Jean Jaurès), à l'emplacement  ensuite occupé des décennies durant par la Librairie Catholique Alfaurd qui doit fermer ses portes fin 2015.

(Cliché JPC)

Certes tout a changé depuis le cliché d'origine, avec en particulier la disparition du balcon et la création de locaux au-dessus de la boutique. Mais on reconnait parfaitement les pierres d'angles de la construction, la pièce métallique qui se trouvait sur le coté au-dessus de la fenêtre latérale qui a été murée et dont la trace subsiste, et surtout, à gauche de l'image, le portail, si particulier, et ses grilles métalliques de chaque coté.

(Cliché JPC)

 D'HIER   A AUJOURD'HUI    (2)  

 LE CHEVRIER

Il vendait le lait de ses chèvres au cours de leur périple dans les rues de Brive.

(Doc. delcampe.net)

Nous sommes dans la partie basse de l'avenue de la Gare, à hauteur du numéro 17 qui apparait sur la plaque, à droite de la porte.

Mais aujourd'hui tout a changé : le nom de l'avenue et même la numérotation des immeubles.

C'est tout naturellement M. V. qui a réussi à situer cette scène par rapport aux constructions qui bordent de nos jours l'avenue Jean Jaurès. Il faut maintenant se placer face au numéro 33 :

(Cliché Google)

Deux indices essentiels nous permettent de conclure que nous sommes bien au bon endroit :

- La porte est la même sur les deux clichés, tout comme son entourage.

- Les deux fenêtres latérales ont disparu. Mais leurs appuis sur l'image ancienne sont strictement identiques à ceux des appuis des fenêtres de l'étage sur la photo d'aujourd'hui.

La carte du Chevrier (comme celle du convoi de petits pois vers la gare, que vous trouverez dans la page consacrée à la partie haute de l'avenue) était autrefois une carte exceptionnelle, de grande valeur, qu'il fallait absolument posséder dans une collection digne de ce nom.

Aujourd'hui elle est devenue bien banale, tant il a été constaté que son tirage avait été important, et tant elle a été reproduite un peu partout.

"BONUS 1"

LA QUINCAILLERIE EN GROS SOULIÉ-MÉRIGOT

Voici encore une maison de commerce, fermée depuis des décennies, qui pourtant reste dans le souvenir des vieux brivistes, tant elle a rayonné pendant longtemps, dans la ville et bien au-delà.

Elle était implantée 21 avenue de la Gare devenue avenue Jean Jaurès. Mais ses vastes entrepôts ouvraient sur la petite rue qui lui est parallèle à l'arrière, au 16-bis de la rue de Turenne.

L'une de nos visiteuses a bien voulu nous communiquer les photographies qu'elle possède encore, de l'établissement et de ses propriétaires, et nous permettre de les diffuser.

Le magasin de l'avenue de la Gare

(Collection particulière)

L'un des deux associés, Pierre Soulié, est à gauche, devant le magasin de vente, en compagnie d'une partie du personnel. L'examen de la vitrine nous apprend que l'établissement vendait également -en plus de la quincaillerie- de la ferronnerie, de l'outillage, des articles pour le bâtiment et pour le ménage, des appareils de chauffage ou encore du matériel de cuisine en pyrex.

Au moment de la photographie, la vente se faisait -semble-t-il- aussi au détail.

La quincaillerie Soulié-Mérigot dans son environnement de l'avenue de la Gare

(Doc. delcampe.net)

Le papier à en-tête de la maison mentionne également, comme produits proposés à la vente, la serrurerie, la lampisterie, les pointes, fils, ronces ou grillages, et tous les articles de ménage en émail, en métal étamé, en fer blanc ou en aluminium.

(Collection particulière)

Remontons plus loin encore. Voici toujours Pierre Soulié (sous la croix, à gauche), au début de sa carrière, dans des entrepôts d'alors qui ne sont pas localisés. Il est au milieu de barres et de tubes métalliques, avec une énorme cisaille destinée à les sectionner, une enclume à ses pieds, et le personnel.

L'image d'origine, très tachée, a été "nettoyée" par notre complice M. V.

Pierre Soulié est encore ici à gauche. Mais il est temps

 de faire connaissance avec son associé,

R. Mérigot; le voici à droite.      ===>

(Collection particulière)

Le verso du certificat de travail de Pierre Soulié établi à Brive le 13 avril 1943.

Encore une dernière photographie qui sent bon le passé. Pierre Soulié est ici au volant de sa dernière acquisition, dans un endroit de Brive non identifié... ou ailleurs !

(Collection particulière)

Il est décédé en mars 1955. Son associé, R. Mérigot, rachètera alors ses parts, et la société continuera à fonctionner pendant plusieurs années encore.

L'emplacement est aujourd'hui occupé par un restaurant, "Le Comptoir Saint Sernin", qui propose également des chambres d'hôtes, sous l'enseigne "Le Miel des Muses".

Le nouvel établissement a la particularité d'avoir intégré dans sa décoration d'anciens meubles de travail de la quincaillerie.

Le Comptoir Saint Sernin (Cliché JPC - 4 mai 2018)

 

"BONUS 2"

QUELQUES COMMERCES DU BAS DE L'AVENUE DE LA GARE

L'image qui suit, datée d'août 1907, n'est, peut-être involontairement, pas exempte d'un certain caractère commercial : "Un groupe d'Ouvriers peintres de la maison F. Fournet", indique la légende. Ces derniers sont en pleine action, occupés à redonner un coup de jeune à l'imposante devanture de Mr A. Lacape, marchand de musique installé tout au bas de l'avenue de la gare, au numéro 4. On remarquera leur tenue et la sophistication des échafaudages de l'époque.

(Col. Maryse Chabanier)

Sur la gauche on repère la boutique d'un des célèbres pâtissiers brivistes du début des années 1900, Mr E. Nohide. Elle accueillait de plus un salon de thé, réputé dans la ville.

Aujourd'hui (comme sur nos photos qui remontent à près de 3 ans), la Caisse d’Épargne, trop à l'étroit dans l' immeuble contigu qui fait l'angle avec le boulevard, s'est étendue : l’Écureuil a pris la place des partitions, des pianos et autres instruments de musique.

La pâtisserie est toujours ... une pâtisserie, celle non moins réputée de Mr Ernst. Mais elle n'occupe plus que la moitié du magasin d'origine. L'autre partie est occupée par l'enseigne Brive Numismatique.

(Clichés JPC - 17 août 2016)

*

Remontons maintenant l'avenue de deux numéros, toujours du coté pair : nous sommes au 8. Voici ce commerce de gros qui s'est appelé successivement Mercerie Brugeille, Bessas et Delpeyroux, puis Mercerie Brugeille et Laurent, Mercerie Brugeille Frères et Granet, après avoir pris naissance sur la place de l'Hôtel de Ville, sous le nom de Maison Simbille puis Maison Simbille, Brugeille et Laurent (nous l'avons évoquée en BONUS 2, vers le bas de cette page :  CLICK ).

< (Col. M. Chabanier) >

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Il existe une variante de l'image de droite avec

la partie supérieure retournée horizontalement et la partie inférieure cadrée différemment.

L'autre coté de ces cartes commerciales illustrées, d'époques différentes,

  nous permet

de remarquer que

ce grossiste fournissait

à ses revendeurs

bien plus que de la mercerie.

V

(Col. Maryse Chabanier)

L'emplacement est aujourd'hui occupé par le magasin

Logis Décor, spécialisé dans la décoration de la maison.

                               V

(Cliché JPC - 18 avril 2019)

(15 juillet 2019)