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Si la première ceinture des boulevards a été très largement photographiée, la deuxième, plus récente, n'a que très peu inspiré les photographes, et nous n'avons trouvé que sept images, parfois voisines, susceptibles d'illustrer le sujet.
L'orphelinat Dumyrat (Doc. delcampe.net)
L'hospice Dumyrat , vu de coté et de l'arrière (Doc. delcampe.net)
L'hospice Dumyrat : son bâtiment principal, à gauche, donne sur le boulevard Docteur Marbeau (Col. JPC)
(Doc. delcampe.net)
Le boulevard Docteur Marbeau, à gauche, à l'intersection avec l'avenue de la Gare, à droite
(Col. JPC/net)
Boulevard Docteur Marbeau et avenue de la Gare
(Col. JPC/net)
(Col. JPC/net)
"BONUS"
SCÈNE DE VIE SUR LES BOULEVARDS
La carte commerciale qui suit, rarissime, fait partie des collections de notre complice Maryse Chabanier. Elle a été "nettoyée" par M. V., le troisième larron de notre équipe, et date du tout début des années 1900.
(Col. Maryse Chabanier)
Nous sommes sur l'actuel boulevard Clémenceau, au numéro 7. L'animation y est importante : les chariots à bras ou traînés par des chevaux se succèdent pour entrer dans la cour ou en sortir.
Léon Delpy est vraisemblablement le correspondant ou le représentant à Brive des grands établissements Omer Decugis qui, depuis 1850, exerçaient une importante activité de grossiste dans le commerce des fruits et légumes à Paris, dans tout le reste de la France et même à l'étranger.
Sa proximité avec la gare du chemin de fer était sans nul doute un atout pour ses affaires.
L'image mérite bien un agrandissement.
A l'arrière de la maison d'habitation se trouvait un vaste entrepôt de stockage, visible sur la droite. Nous connaissons bien les lieux. Étant enfant, alors que les propriétaires de l'époque étaient amis de la famille, nous avons eu l'occasion d'y jouer, parmi des empilements de cartons remplis de paquets de gâteaux secs : langues de chat, gaufrettes pralinées Résilles d'Or, Chamonix-orange, Petits exquis, tuiles aux amandes, sablés au caramel, Palmito ... Le local était alors devenu le dépôt régional des réputées "Biscuiteries de l'Alsacienne" dont l'usine de fabrication principale se trouvait à Maisons-Alfort (94). Elles ont disparu vers 1978.
Vous vous souvenez de ce logo ? (Doc. Archives départementales du Val de Marne)
A mi-hauteur une galerie latérale toute en bois faisait le tour de l'espace.
Revenons à notre carte. Son visuel n'est pas unique. Il y a bien longtemps, nous l'avions remarqué lors d'une exposition sur Brive organisée dans l'ancienne salle Meyrignac du théâtre municipal. L'image était présentée dans la deuxième version de cette page, mais elle n'était pas localisée. Elle doit toujours se trouver soit dans les magasins des Archives municipales, soit dans les réserves du Musée Labenche.
Le bâtiment existe toujours, et l'ancien entrepôt de l'arrière, totalement réaménagé, abrite aujourd'hui les bureaux d'une société d'expertise comptable.
(Cliché JPC - 5 avril 2015)
En y regardant de plus près, le pignon droit porte dans sa partie haute une indication intéressante :
(Cliché JPC - 5 avril 2015)
On y lit la mention : "DÉPÔT D'EMBALLAGES". Sans doute la toute première destination du bâtiment, après sa construction.
Enigme 8 :
Dans son livre "Notre Bonne cité Gaillarde" paru en 1930, Louis de Nussac évoque indirectement, comme suit, cette belle demeure de Brive.
(Col. JPC/net)
Elle remplace ".... un pavillon dans un labyrinthe de verdure qui fut la romantique retraite où M. et Madame Dumyrat avaient installé, au milieu des vignes leur étrange pupille, Melle Isabelle de Welt de Burtigny : d'origine et d'existence romanesque, habillée en homme, entretenue par des subsides que lui remettait chaque mois le maire de Brive, cette amazone qui se promenait avec une biche blanche et semait généreusement des charités aux alentours, eut maille à partir avec la jeunesse dorée de la ville voulant percer le mystère de sa vie, et qu'elle battit en duel plusieurs fois !"
Il ne vous reste plus qu'à trouver dans cette évocation "le" mot qui sert aujourd'hui d'indice pour déterminer le quartier où a été édifié ce superbe bâtiment, et puis à aller enquêter sur place pour trouver son adresse exacte.
La solution de cette énigme se trouve en cinquième partie du site, ici : CLICK.
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